Les Déambulations d'un éclopé coquin

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
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Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Je me lance dans mon premier récit. :o Il s'agit en fait de plusieurs petites historiettes de la vie de Christophe. Il s'agit d'histoires sur le thème du sexe et du handicap. Comme mon personnage, je suis handicapé et j'ai une couche. :o Pour tout ceux qui pensent de suite à des récits scato, pas d'emballements et désolé de refroidir vos ardeurs. Le ton est sexuel et coquin mais pas au-delà ! Cela va mettre un peu de temps de temps à arriver car je veux installer le personnage et sa psychologie. Bonne lecture ! :)

************************

Lassitude et réconfort


Encore une journée de merde ! Quel temps pourri pour un mois de mai... C'est désespérant ! Je regarde la pluie tomber d' un air maussade. De fine perles viennent s'évanouir sur le rebord de la fenêtre. Au loin, j'entends la longue plainte du tramway freinant en catastrophe. Il fait sonner sa cloche comme un dératé : toujours les mêmes, encore un jeune inconscient qui traverse les voies en courant, sans prêter attention à la circulation. J'allume la radio et tombe sur le « Moscato Show » : oh nom d'un chien, mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour mériter ça !! Las, je me résous à sortir malgré la pluie. Me changer les idées me fera le plus grand bien. Un petit tour à la Fnac du centre-ville va me requinquer ! Grenoble est une agglomération très paradoxale : entouré par les montagnes, la ville offre un cadre idéal à qui aime flâner et se laisser bercer à la contemplation d'un paysage colossal. Je veux bien sûr parler de toute cette chaîne de montagnes qui entoure la ville. J'aime d'ailleurs de temps en temps prendre de la hauteur et emprunter le téléphérique au Jardin de Ville pour monter à la Bastille. Là haut, il y a un panorama saisissant sur toute l'agglomération grenobloise encerclée par les Alpes ! C'est surtout un endroit privilégié pour qui veut se changer les idées et se ressourcer. Mais lorsqu'il fait mauvais, avec de gros nuages gris au-dessus des montagnes, on a comme une sensation d'oppression et d'emprisonnement. Grenoble est et restera un colosse aux pieds d'argile.

Je m'appelle Christophe et je suis journaliste au Dauphiné Libéré. Une fée s'est penchée sur mon berceau à ma naissance pour me refiler la pire tare que l'on puisse avoir encore aujourd'hui pour un jeune homme de 28 ans : une couche... A cause de cela, je n'ai pas confiance en moi, et les liens sociaux me sont difficiles à créer, et d'autant plus en amour. Je suis encore vierge... A part ce petit « détail », je n'ai pas à me plaindre : je travaille et s uis relativement bien payé pour avoir mon propre appartement. Je suis autonome et fier de l'être ! Bon OK c'est vrai, papa-maman m'aide de temps en temps pour les grosses tâches ménagères ! Je pourrais prendre une femme de ménage mais je n'ai pas le cœur de faire cela à mes parents pour l'instant, ça leur permet de se sentir encore utile pour leur « petit ». La vie s'écoule donc tranquillement pour moi, entre confort et frustration de ne pas connaître le bonheur charnel.

Dehors, la pluie a redoublé d'intensité. Une jeune femme en K-way me double pour attraper le tram. C'est dans ces moments là que je regrette de ne pas pouvoir courir... Je lui emboîte le pas et accélère ma marche. J'aperçois alors un omnibus arriver à mon prochain arrêt. Un point de côté m'oblige à stopper ma course mais je n'ai pas le choix : je dois surmonter ma douleur si je veux attraper ce tramway. Allez un dernier effort, plus que quelques mètres et j'y suis. J'arrive à me glisser à l'intérieur juste avant que les portes ne se referment. Je suis trempé et ma douleur sur le côté est plus intense. Le tram est bondé, on est serré comme des sardines. J'aperçois à quelques mètres des ados assis : j'ai envie de leur demander si l'un d'eux veut bien me laisser sa place, mais la promiscuité du lieu m'empêche de bouger. Du quartier de l'Ile Verte où j'habite à l'arrêt Victor Hugo où je me rends, il y a quatre arrêts : pas de quoi fouetter un chat ! On y sera rapidement. Las, je me résous à rester debout, agglutiné entre un jeune gothique, un bouquin à la main et une femme blonde en tailleur en train de téléphoner. En voilà deux à qui la situation ne semble pas déranger, sans doute rompus aux affres de la vie citadine. Pour ma part, je repense avec nostalgie à ma petite vie paisible dans un petit patelin du nord de l'Ardèche. C'était il y a deux ans... Mais je ne pouvais pas refuser cette opportunité qui m'a été donné lorsqu'on m'a proposé ce poste, bien mieux payé qui plus est. Et puis Grenoble est tellement plus vivante ! Du moins durant la semaine, car je vis aussi dans une ville étudiante, et le week-end il n'y a plus personne !
Je n'ai rien autour de moi auquel m'accrocher si il y a un bon petit coup de frein bien placé. J'essaie de me frayer un chemin vers une poignée salutaire à laquelle me tenir, et j'aperçois alors la jeune femme au K-way accroché à la barre de soutien au milieu du tram. Il s'agit d'une jolie rousse aux yeux bleus, quelques mèches de cheveux trempés et plaqués sur son torse. Des tâches de rousseurs colorent agréablement son joli minois. Elle me regarde et je lui souris timidement. Mais ça n'a pas l'air de l'intéresser et replonge dans ses pensées en fixant les gouttes de pluie. Ok, c'est ce qui s'appelle un vent...
Mais là je m'aperçois qu'une chose à laquelle je redoutais vient d'arriver. Une odeur nauséabonde vient agresser mes narines. Ma douleur sur le côté aura eu raison de moi. Je me suis fait dessus, comme dirait les ados aperçus tout à l'heure, insouciants et tellement immatures. Un tout petit qui me regarde fixement, j'en ai l'habitude et ce n'est pas bien méchant. Au Contraire, c'est un âge où la naïveté de l'enfance est un rempart face à la cruauté des adultes ; mais un ado qui ricanent sans raison sur ton passage, tu as beau ne pas y prêter attention, c'est toujours blessant au final. Je commence à me sentir mal à l'aise. La paranoïa s'immisce en moi, j'ai l'impression que tous les regards sont braqués sur moi. Je me fais tout petit, j'aimerais à cet instant être transparent. Je n'ai pas le choix je dois battre en retraite et fuir. Le tram s'arrête justement au prochain arrêt. Je me précipite à l'extérieur en bousculant tout le monde. Je n'entends pas les plaintes derrière moi, je suis dans mes pensées. La honte et la culpabilité se mélange dans ma tête. Je ne réfléchis pas et fais les deux kilomètres qui me séparent de chez moi en marchant. Vite, aussi vite que je peux. Des larmes de rage coulent sur mes joues et se mêlent à la pluie. J'ai toujours mon point de côté, mais j'avance, ne pas réfléchir, je n'ai plus que ça à faire. Encore et toujours un obstacle se dresse sur mon passage, mais je dois le surmonter, je n'ai pas le choix et m'incline la tête baissée devant cette fatalité. Enfin j'aperçois mon immeuble. Je m'engouffre à l'intérieur et grimpe 4 à 4 les marches qui me séparent de mon appartement au deuxième étage. Chez moi ! Mon havre de paix et de réconfort. Je claque la porte, m'adosse quelques secondes contre puis me laisse tomber par terre. Je ne me retiens plus et pleure toutes les larmes de mon corps. Aveuglé par la rage et le désespoir, je donne un violent coup de poing au mur. La douleur est fulgurante mais je m'en fous ! Je reste ainsi, prostré par terre, pendant de longues minutes. Le silence m'enveloppe... J'aperçois alors toute ma palette de couteaux de cuisine à côté de l'évier. C'est beau un couteau de cuisine : son manche noire et lisse. Sa lame en métal, brillante et froide. Parfaitement aiguisée... Non !!! Je dois me reprendre... Il faut que je m'occupe l'esprit !
Rassemblant mon courage, je me dirige vers la salle de bain et me change. Une fois propre, je décide de prendre une petite douche bien chaude pour me délasser. Je contemple mon corps nu... Mes jambes sont bien maigres puisque j'ai peu de muscles dans les membres inférieurs. Mon sexe pendouille comme une âme en peine. Oui, j'en suis arrivé à un stade où mon pénis est devenu mon ami. Pas comme un pervers cherchant à « s'astiquer » la queue à la moindre occasion. Non je lui ai donné un surnom : Popol. Et il m'arrive de lui parler un peu, partager notre frustration commune de ne pas rencontrer une madame Zezette. Je rentre dans la baignoire et fait couler l'eau. Chaude et réconfortante. Des volutes de vapeur empreignent toute la pièce. Je ferme les yeux et n'écoute plus que le ruissellement de l'eau s'écouler. Une sensation de bien-être envahit finalement mon corps. Je ressens une chaleur naître dans mon bas ventre. Les yeux toujours fermés, je dirige doucement ma main droite vers mon sexe. L'eau chaude lui a donné un peu de vigueur... Je repense à la jeune femme du tram. Belle. Rousse. De jolies tâches de rousseur constellent ses joues. Je me surprends à à rêver de son corps... Ses petits seins, bien dessinés, en forme de poire... Popol a retrouvé sa forme, il est presque au garde-à-vous ! J'imagine les tétons de ma belle inconnue également tendus. Ses aréoles sont joliment dessinés. J'ai envie de lui titiller les seins. La pression augmente chez Popol. Je caresse alors mes bourses, elles sont remplis et prêtent à libérer leur nectar. Je pense au minou de cette mystérieuse femme. Quelques poils pubiens roux égaient cette charmante vision. Je sens que je suis sûr le point d'exploser, mes mains s'activent de plus belle sur mon membre. Mes testicules comment à me faire mal, quand, enfin... L'orgasme salvateur ! Je libère ma liqueur en deux jets puissants. J'ouvre grands mes yeux et plaquent mes mains contre le mur, épuisé, les jambes chancelantes. Je repense alors à la scène de la douche dans « Psychose » de Hitchcock et regarde mon nectar de vie s'évaporer par la bouche d'égout...
Dernière modification par Invité le 24 juillet 2020, 11:48, modifié 1 fois.
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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hardeurs => joli! :jap:

Je reviendrai lire! :)
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Pas tout compris mais l'essentiel : au plaisir de te revoir alors !
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

dans tes lignes d'introduction est ce que tu t'adresses aux ardeurs de tes lecteurs ou aux hardeurs? ;)
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Aux ardeurs des lecteurs :lol:

Le lapsus totalement involontaire est savoureux cependant :d
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

C'est encore meilleur s'il est involontaire! :)
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Vi :cingle: :d
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

Olaf a écrit : 24 juillet 2020, 12:11Vit :cingle: :d
En l'occurrence comme ça c'est mieux! :D
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Cochonne ! :o
D7mEH

Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Rigoureusement exact d'après mon astrologue chinois!
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Dita Von Teese a écrit : 24 juillet 2020, 12:25 Rigoureusement exact d'après mon astrologue chinois!
Sans la queue en tire-bouchon !
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Olaf a écrit : 24 juillet 2020, 12:54 Sans la queue en tire-bouchon !
Qu'est ce que tu en sais? Peut être que je suis multi options!
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Dita Von Teese a écrit : 24 juillet 2020, 12:56 Qu'est ce que tu en sais? Peut être que je suis multi options!
Un couteau suisse humaine ! Ca doit etre pratique pour ouvrir les cannettes de bière ! La femme parfaite :sol: :lol:
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

Olaf a écrit : 24 juillet 2020, 13:13 Un couteau suisse humaine ! Ca doit etre pratique pour ouvrir les cannettes de bière ! La femme parfaite :sol: :lol:
N'exagérons pas et accordons nous sur le fait que je suis la femme idéale! :D :D :D
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Dita Von Teese a écrit : 24 juillet 2020, 13:47 N'exagérons pas et accordons nous sur le fait que je suis la femme idéale! :D :D :D
J'aime cette modestie :lol:
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

Modeste. Voire oun moudiste. C'est tout moi ça! :D
Biquette
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Biquette »

ça y est j'ai pris le temps de lire @Olaf, merci pour ce partage. Très bien écrit, fluide, agréable à lire :)
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Invité »

Biquette a écrit : 24 juillet 2020, 16:11 ça y est j'ai pris le temps de lire @Olaf, merci pour ce partage. Très bien écrit, fluide, agréable à lire :)
:bbrekin: :bbrekin: :rouge:
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Invité »

Woaw superbe,tu écris super bien, bon pour un récit coquin j'ai etais d'avantage triste que excitée mais jai hâte de lire une suite

Ah et pourquoi vous appellez tous popol votre engin ?!
Mikadoc
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Mikadoc »

Elwyn a écrit : 29 juillet 2020, 20:29 Woaw superbe,tu écris super bien, bon pour un récit coquin j'ai etais d'avantage triste que excitée mais jai hâte de lire une suite

Ah et pourquoi vous appellez tous popol votre engin ?!
Non moi c'est "courgette" mon engin lol :lol: :lol: :lol:
D'gé... tu égaies ma vie de lumière :love: :coeur:

Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs (N. Mandela)
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Mikadoc a écrit : 30 juillet 2020, 11:55 Non moi c'est "courgette" mon engin lol :lol: :lol: :lol:
Tu es le cousin de @Farfa en quelque sorte! :D :D :D

(@Ten @Soffrog )
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Mikadoc »

je sais qui c'est Farfa et d'ailleurs pourquoi donc?
D'gé... tu égaies ma vie de lumière :love: :coeur:

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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

Mikadoc a écrit : 30 juillet 2020, 12:04 je sais qui c'est Farfa et d'ailleurs pourquoi donc?
C'est un Bikenaute! Parce qu'il y a un running gag qui consiste à le menacer de faire frire sa courgette! ;) Enfin c'est ce que j'ai compris. Peut être que je suis à côté de la plaque et qu c'est seulement qu'il n'aime pas les courgettes! :lol:
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Mikadoc »

mdrrr moi j'aime les courgettes mais je ne veux frire la mienne :lol: :lol: :lol:
D'gé... tu égaies ma vie de lumière :love: :coeur:

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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

Mikadoc a écrit : 30 juillet 2020, 12:13 mdrrr moi j'aime les courgettes mais je ne veux frire la mienne :lol: :lol: :lol:
:lol: :lol: :lol: Comme c'est étrange? Tu y mets vraiment de la mauvaise volonté!
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Mikadoc »

ouais je SM, pourquoi pas mais pas à ce point lol
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

Mikadoc a écrit : 30 juillet 2020, 12:37 ouais je SM, pourquoi pas mais pas à ce point lol
:lol: :lol: :lol: :jap: Surtout que ça peut encore servir! :D
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Mikadoc »

Dita Von Teese a écrit : 30 juillet 2020, 12:39 :lol: :lol: :lol: :jap: Surtout que ça peut encore servir! :D
Oui je pense que j'ai encore un peu de temps devant moi :lol: :jap:
je tiens la forme :p
D'gé... tu égaies ma vie de lumière :love: :coeur:

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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

Il me semble que tu es dans la trentaine. C'est normal!
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Invité »

Mikadoc a écrit : 30 juillet 2020, 11:55 Non moi c'est "courgette" mon engin lol :lol: :lol: :lol:
Déjà plus original :lol:
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Farfa »

Dita Von Teese a écrit : 30 juillet 2020, 11:58 Tu es le cousin de @Farfa en quelque sorte! :D :D :D

(@Ten @Soffrog )
:oust: :kaola: :kaola:
Dresseur de cafards, branleur de la main droite, culotte addict, voyeur irrécupérable... à ne pas fréquenter, vous voila prevenu!
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Farfa »

Mikadoc a écrit : 30 juillet 2020, 12:04 je sais qui c'est Farfa et d'ailleurs pourquoi donc?
Qui es tu? ou ton pseudo sur le rose?
Dresseur de cafards, branleur de la main droite, culotte addict, voyeur irrécupérable... à ne pas fréquenter, vous voila prevenu!
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

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Farfa a écrit : 30 juillet 2020, 16:19 :oust: :kaola: :kaola:
:lol: :lol: :lol: M'en fiche : je recommencerai! :sol:
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Farfa »

Dita Von Teese a écrit : 30 juillet 2020, 16:47 :lol: :lol: :lol: M'en fiche : je recommencerai! :sol:
:viendez:
Dresseur de cafards, branleur de la main droite, culotte addict, voyeur irrécupérable... à ne pas fréquenter, vous voila prevenu!
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

Farfa a écrit : 31 juillet 2020, 08:18:viendez:
Tu vois que tu t y fais : tu es déjà moins violent. La prochaine fois tu me feras un bisou! :d
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Farfa »

Dita Von Teese a écrit : 31 juillet 2020, 08:49 Tu vois que tu t y fais : tu es déjà moins violent. La prochaine fois tu me feras un bisou! :d
Oui, mais entre les 2 fesses alors :D
Dresseur de cafards, branleur de la main droite, culotte addict, voyeur irrécupérable... à ne pas fréquenter, vous voila prevenu!
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

@Olaf on veut une suite!
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par D7mEH »

Farfa a écrit : 31 juillet 2020, 08:53 Oui, mais entre les 2 fesses alors :D
Évidemment! Tu ne crois quand même pas que je te laisserais m embrasser sur les lèvres! :d
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Invité »

Dita Von Teese a écrit : 31 juillet 2020, 08:56 @Olaf on veut une suite!
je reviens de vacances :jap: la suite demain sûrement :)
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Re: Les Déambulations d'un éclopé coquin

Message par Invité »

3- Caresses et délices ?

Connaître mes premiers émois avec ma kiné impudique, une inconnue qui plus est, me trouble au plus haut point. Est-ce cela l'émotion ressentie par le plaisir charnel ? Il est vrai que l'on ne peut pas parler non plus de rapports intimes. Je repense à son corps nu à quelques centimètres de moi : le galbe de ses seins, son sexe poilu mais bien entretenu... J'étais tellement tétanisé que je n'ai pas pensé à faire le moindre geste envers elle ! Peut-être aurais-je dû ? Mais peut-on parler de plaisir, partagé et sincère, dans la mesure où ce « traitement tactile » n'étaient que des manipulations strictement professionnelles pour elle, à but thérapeutique ?
Deux semaines après mon rendez-vous avec Svetlana, le doute domine. Je me sens perdu, déboussolé. Mais surtout terriblement frustré. Pourquoi n'ai-je pas réagi ? Pourquoi je me sens si honteux d'avoir exprimé ma jouissance ? Comment arriver à dévoiler émotionnellement et physiquement cette frustration envahissante ? Les questions se bousculent dans ma tête.

7h30. Cela doit bien faire deux heures que je regarde défiler les minutes. Je n'arrive pas à trouver le sommeil. Mon bras me fait souffrir. J'ai pourtant pris un efferalgan, mais rien... Qu'est-ce que le temps passe lentement ! Je regarde les secondes s'écouler. Tic-tac-tic-tac-tic-tac. .. La douleur ne veut pas s'apaiser : sournoise, je la sens remonter lentement en direction de mon cou, comme un élancement lancinant. Las, je me lève et me dirige vers la cuisine. Pas un bruit. Rien. J'essaie de préparer des tartines à la pâte à spéculoos, mais avec un bras en écharpe, c'est une tentative périlleuse. Dans une demie heure, la mamie du dessus allumera son aspirateur pour son ménage quotidien. A 8h précise ! Réglé comme une horloge la mémé ! Je soupire, énervé. La fatigue me fait devenir sarcastique... Tout ce que je déteste !
C'est également à cette heure que mon auxiliaire de vie arrive. Elle va pouvoir m'aider à m'habiller. Je regarde tristement mon bras en écharpe : m'enlever moi-même toute l'autonomie durement acquise, c'est vraiment stupide ! Cent fois j'ai revu les images dans ma tête, cent fois que je me demande comment ai-je pu rater cette marche d'escalier pour chuter un mètre plus bas ! Le diagnostique fut sans appel : fracture du coude et du poignet droit, trois à quatre semaines de convalescence avec port d'une écharpe obligatoire, matin-midi et soir ! Étant droitier, la vie va être particulièrement éprouvante pendant cette période. Enfin dans mon malheur, j'ai eu de la chance, cela aurait pu être pire avec des côtes cassés ou le bassin fracturé et me retrouver en fauteuil roulant ! Toujours prendre les événements avec philosophie, c'est ce que la vie d'handicapé m'a apprise. J'ai donc dû me résoudre à faire appel à une auxiliaire de vie pour m'aider dans ma toilette, les repas et les tâches ménagères durant cette période. Heureusement, une partie des frais est pris en charge par la Maison Départementale du Handicap : avec mon maigre salaire de journaliste j'aurais eu du mal à finir mes mois. Pour l'heure, je décide donc de faire un petit régime et me contente d'un verre de jus d'orange. Derrière moi, la vaisselle de la veille est en train d'attirer les mouches. Allez ! Lavons toutes cette saleté dans la joie et la bonne humeur !
Après deux assiettes fracassées par terre et une vaisselle impeccable, je me dirige vers le canapé quand la sonnette retentit. J'ouvre. Marie, mon auxiliaire de vie est là, et de mauvaise humeur apparemment.
-'lut !
- Bonjour...
Elle entre aussitôt. Deux écouteurs sur ces oreilles et son mp3 au maximum, elle mâchouille négligemment un chewing-gum.
- J'me suis pris une averse, je suis trempé !
Elle ne portait qu'un sweet Adidas rose et un bermuda vert kaki. Sa chevelure blonde était effectivement bien mouillée, des mèches plaquées sur son visage. Elle retire ces écouteurs et demande :
- Bon allons droit au but : par quoi je commence ?
- Tu ne veux pas te sécher un peu avant ? Tu veux boire quelque chose ?
Elle me coupe.
- Nan ça ira !
- ...
- Excuse je suis un peu vénère ce matin... Mon copain a encore oublié d'amener la caisse au mécano, j'ai dû me taper le trajet en tram et bus !
- Ah d'accord je vois... Tu pouvais m'appeler et ainsi rester chez toi, tu sais : je me serais débrouiller autrement.
- T'inquiètes j'te dis ! Ca va pas me saouler toute la journée, d'façon j'ai d'autres personnes après toi à m'occuper !
- D'accord, comme tu veux...
Je balaie la pièce du regard.
- Je te propose de commencer par le salon. Pour ma part, je vais aller faire une petite sieste dans ma chambre. Je suis vraiment fatigué, je n'ai pratiquement pas fermé l'œil de la nuit. Tu n'as qu'à laisser le matériel sur place, je rangerais.
Elle s'exclame à mi-voix :
- J'aimerais bien faire la grasse mat' aussi mais j'ai du boulot moi !
Je remonte me coucher sans prêter attention à ses railleries et la laisse travailler. Je jette un dernier coup d'œil derrière mon épaule et m'aperçois qu'elle remet ses écouteurs sur ces oreilles. Triste jeunesse ! Je souris en remarquant que je parle comme un petit vieux alors que je n'ai que 28 ans... Épuisé, je m'écroule sur mon lit et m'abandonne aux bras de Morphée.

9h15. Un bruit de verre cassé me réveille. Dehors, le soleil commence à percer entre deux nuages. J'ai dormi comme un bébé. Une petite sieste réparatrice, c'est tout ce qu'il me fallait ! Ma douleur au bras s'est calmé, je me sens beaucoup mieux. Je descends au salon, j'imagine que Marie est partie depuis longtemps maintenant. Tout est calme. Et bien propre apparemment. Marie est peut-être une peste mais elle fait bien son travail, il faut le reconnaître. Elle a même rangé la vaisselle. Il faudra que je pense à lui donner une petite augmentation quand même . Je n'ai pas été très correct en la laissant en plan mais elle était d'une telle mauvaise humeur : il valait mieux laisser la lionne se calmer. Je me frotte les yeux à moitié endormie puis me sers un verre de jus d'orange. Un journal traîne sur la table, je lis la Une sans réelle motivation. Les rayons du soleil s'invitent doucement dans l'appartement. Je reste pensif, les yeux dans le vague mais je finis par apercevoir la sacoche de Marie sur la table basse. J'ai parlé trop vite : elle est vraiment distraite cette fille ! Elle n'est peut-être pas très loin, je la rappelle. Une sonnerie, deux sonneries... Le répondeur... Bon tant pis pour elle, je laisse un message et on verra bien. C'est alors que j'entends l'eau ruisseler du côté de la salle de bain. Mince ! Elle a laissé l'eau couler cette cruche ! Mais l'écoulement s'arrête quelques secondes plus tard. Inquiet, je pense immédiatement à un voleur. Qu'est-ce que je fais ? Je préviens la police ? Pour quel motif : j'entends du bruit dans ma salle de bain ? Pas très convaincant, il faut bien l'avouer. Je vais affronter cet individu ? Oui mais s'il est armé ? Prudent, je me saisis d'un couteau et avance à pas feutrés en direction du bruit suspect. J'entends le clapotis de l'eau. Il est en train de prendre un bain ?? J'entrebaille la porte de quelques centimètres mais je ne vois rien. J'essaie de tendre l'oreille contre la porte... Mais malheureusement, je perds l'équilibre et m'affale de tout mon long dans la salle de bain ! Une voix familière s'emporte :
- Eh non mais tu m'espionnes maintenant, espèce de vicelard !!
Surpris, je relève la tête et aperçois Marie assise dans la baignoire. Elle s'est redressée de telle sorte que j'ai une vue directe sur sa poitrine généreuse ! Conscient de la situation embarrassante dans laquelle je me trouve, je détourne le regard à la va-vite.
- Qu'est-ce que tu foutais là ?
- Je... Euh... Excuse-moi. J'ai entendu du bruit et....
Mais ayant retrouvé un peu de ma lucidité, je ressors de la pièce et demande à travers la porte :
- Et toi d'abord, qu'est ce que tu fais dans ma baignoire ??
Je sens dans sa voix qu'elle se radoucit quelques peu.
- Mes vêtements sont trempés, je voulais les faire sécher... Et puis je m'suis dit qu'un bain me détendrait peut-être. J'ai eu tord ? T'inquiètes pas, j'ai pas fait couler des litres d'eau, ça va pas t'ruiner !
Je lève les yeux au ciel. Comme si j'étais aussi radin que ça !
- Tu en as pour longtemps ? J'aimerais prendre une douche !
- Bin j'sais pas moi... Ca fait que deux minutes que j'suis là !
Bien sûr ! J'ai vu de la buée sur la vitre, il fait une chaleur suffocante et elle commence juste. Elle me prend vraiment pour une truffe...
- Si tu pouvais te dépêcher, j'ai des tas de choses à faire aujourd'hui.
- Mais t'as qu'à me rejoindre si t'es si pressé, y a de la place pour deux là-dedans !
- Tsssssss ! OK ! c'est bon, je vais attendre.
- Nan mais j'suis sérieuse ! A part si tu as peur de te retrouver à poil face à moi !!
J'entends son petit rire moqueur raisonner dans la pièce. Est-ce que je dois réagir devant un tel affront ? J'ouvre lentement la porte, puis je demande en la dévisageant :
- Je... Je n'ai pas vérifié ma couche ?
- Ca va tu peux te retenir cinq minutes quand même ?
- Euh... C'est-à-dire que...
- Allez arrête ton char ! Dépêche-toi de fermer cette porte, j'me les gèle !
Hésitant, je rentre dans la salle de bain. Marie se savonne tranquillement en sifflotant. A contre cœur, je commence à me déshabiller avec une infinie lenteur.
- Ah fait gaffe au fait ! J'ai cassé un verre, il doit y avoir des débris qui traînent.
J'aperçois une bouteille près du lavabo et effectivement des morceaux de verre éparpillés un peu partout. Elle aurait pu ramasser, quelle sans gêne ! Mon bras prisonnier de l'écharpe me gêne vraiment. Au moment de quitter ma couche, je prie intérieurement Jésus, Vishnu et toutes les divinités possibles pour qu'il n'y ait pas un petit accident. Je ne sens pas d'odeur suspecte et la propreté de ma protection me confirme que tout va bien. Soulagé, je rentre un pied dans la baignoire et essaie de garder l'équilibre malgré un bras en moins. Marie replie légèrement ses jambes. Je me place en face d'elle. Elle me sourit d'un air moqueur :
- Alors on est pas bien là ?
Effectivement l'eau est bien chaude, c'est très agréable. Néanmoins, je ressens un léger malaise d'être ici, je n'arrive pas à me détendre. Il y a une femme nue dans mon bain, à moins d'un mètre de moi ! Cette pensée me trouble quelque peu. Pourvu qu'elle ne remarque pas mon émotion ! Heureusement, il y a suffisamment de mousse pour cacher ma virilité turgescente. Mais je ne peux m'empêcher de jeter des regards furtifs à la poitrine de Marie. Le galbe parfait de ses seins, de sensuels mamelons rose, des aréoles rose pâle.
Il faut que je pense à autre chose, penser à autre chose ! Je me concentre sur le porte-manteau accroché au mur du fond. La couleur commence à se défraichir, il faudra que je pense à lui donner un coup de peinture. Blanc crème, bleu pâle peut-être.
- Bon je vais t'aider à te laver pasque tu vas mettre deux plombes avec ton bras.
- ...
Elle se met à genoux et se rapproche de moi, mes jambes de part et d'autres de son corps. Mon érection va finir par se voir... Elle prend un peu de savon au creux de sa main et commence à me savonner le corps avec douceur. Je suis surpris par la tendresse de ses mouvements comparée à son tempérament, disons... parfois explosif !
Les bras... Le cou... le torse... Le frottement de sa main avec les poils de ma poitrine n'est pas des plus agréable mais je m'en moque. Je ne dis pas un mot, je profite pleinement de ce moment hélas éphémère. Je ferme les yeux. Ses gestes me font tellement de bien. J'ai l'impression qu'elle y prend du plaisir, l'impression que cela lui plaît aussi. Ses mouvements deviennent caresses, sensuelles, divines voluptés. Les sensations olfactives du bain et de la moiteur ambiante me transporte et me chavire littéralement. Une sensation inconnue nait en moi, une impression que je n'avais jamais ressentie : le plaisir. Non pas le plaisir jouissif d'une caresse solitaire, mais le Plaisir avec un grand P, le simple plaisir de recevoir un moment de tendresse émotionnelle et physique.
Le ventre... les hanches... les genoux...
Je frissonne. Est-ce le froid ou les caresses qui exacerbent mes sens ? Tout mon corps est en alerte, prêt à implorer grâce à chaque seconde. Je me mord les lèvres pour étouffer l'euphorie qui me submerge.
- Eh ! Qu'est-ce tu fous là ?? Ah non !! Tu te calmes de suite ! Pas question de bander main'ant ou je me tire !
Toute la mousse qui recouvrait mon sexe a maintenant disparu et laisse apparaître ma virilité d'homme épanoui. Je ne sais plus où me mettre et n'ose pas croiser le regard de Marie. Toutes ces émotions n'était qu'illusions. Je m'en veux d'avoir pu penser vivre un moment de complicité charnelle. Je redescend brutalement de mon nuage et la chute est rude. Mais quelle naïveté ! Comment j'ai pu croire une seconde que je vivais un instant fusionnelle avec cette fille ? Penaud, je me mure dans le silence, gêné par ce qui vient de se produire et à la fois frustré de ce retour forcé à la réalité. Je me sens blessé dans mon être, dans ma virilité, mon amour-propre en a pris un coup. Que cela me serve de leçon tiens ! Popol reprend peu à peu une taille normale. Je le regarde tristement : cela devait fatalement finir ainsi... Marie, elle, a l'air satisfaite.
- Eh bé voilà ! C'est beaucoup mieux comme ça !
- …
- Bon. J'vais pas faire tout le boulot : allez hop ! A ton tour !
- Einh ?
- Einh ? Quoi ? Comment ? Te fais pas plus stupide que tu l'es !
Elle me prend d'autorité ma main gauche et dépose un peu de gel douche dessus.
- Main'ant que tu es là avec moi, autant que tu serves à quelque chose non ? Mais attention : je t'interdis de prendre du plaisir sinon je t'en colle une !
J'ai dû mal à comprendre. Enfin si, je crois saisir où elle veut en venir, mais pourquoi ferait-elle
cela ? Elle m'a bien montré qu'elle ne supportait pas que j'assouvisse mon désir, alors que recherche t-elle ? Fébrile mais soumis, j'avance une main tremblante vers son épaule. Je dépose un peu de savon sur son épaule. Elle me regarde, scrute mes réactions, un sourire narquois sur les lèvres. Cela me met mal à l'aise. A cet instant, je ne saurais dire ce qui me ferait le plus plaisir : toucher le corps de cette femme mais renoncer à la jouissance procurée ou avouer ma faiblesse d'homme et me retirer ? Ce n'est plus une simple fille, c'est une tentatrice, une sirène prête à me dévorer, à me faire subir mille supplices pour me voir sombrer. Je me rends soudain compte de toute la perversité de Marie : pire qu'une auxiliaire de vie mal intentionnée, elle se complaît à abuser de ses personnes fragiles. En particulier les hommes, en utilisant le sexe comme moyen de pression. La chaleur de la pièce m'apparaît suffocante. La gorge nouée, un nœud à l'estomac, je me dirige vers sa poitrine. La première fois que je touche les seins d'une femme. Mais je ne peux y goûter mon plaisir. Je ne dois pas ! Effleurer son mamelon est une véritable torture mentale : ce petit bout de chair légèrement tremblant sous mon doigt... Que d'émotions il me faut refouler ! Je sens pourtant monter la sève dans mon sexe.
C'est alors que Marie pousse un cri de dégoût, rompant ce silence angoissant.
- Ah mais t'es dégueulasse !!
Elle sort précipitamment de la baignoire et de la salle de bain, sans prendre le temps d'attraper une serviette pour se sécher. Hébété, je reste là sans comprendre. Puis, en me retournant légèrement, je vois flotter une matière fécale. Je n'ai pas réussi à me retenir... Marie refait irruption dans la pièce quelques secondes plus tard pour attraper ces vêtements.
- Faut te faire soigner mon gars ! T'avais l'occasion, LE PRIVILEGE, d'avoir une femme nue avec toi dans la baignoire, et toi tu chie dedans !
Elle ressort rapidement. Abasourdi par ce qu'il vient de se passer, je n'arrive pas à réaliser. J'ai tout gâché !! Une femme m'offrait son corps et j'ai tout gâché ! Je reste dans l'eau, les yeux dans le vague, anéanti. J'entends la porte d'entrée claquer. Une, puis deux heures passent. Honteux, la seule chose que je déteste le plus à ce moment là, c'est mon corps. Incapable de sortir de la baignoire avec mon bras invalide, je dois me résoudre à ramper par terre pour attraper mon pantalon au sol. J'attrape mon portable et appelle ma mère pour qu'elle vienne m'aider. Je vais encore devoir lui mentir pour ne pas l'affoler...
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