Big Brother en tenue d'Eve

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
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Big Brother en tenue d'Eve

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Je me lance dans un deuxième récit. :) Il s'agit d'un récit d'anticipation sociale, dans la veine SF. Autre style, autre forme : il s'agit d'une mosaïque de récits de vie dans une société qui bascule de jour en jour vers le totalitarisme. Aucun dialogue. Le speech : un monde où la nudité de la femme est la norme... :whistle: Peu d'érotisme, mais de la nudité donc ! :whistle:
*******



La prophétie avait prédit que le garçon naîtrait le troisième jour du troisième mois de l'année 3033. Il ramènerait la stabilité dans le royaume de Eurasia, au bord du chaos depuis la 5e guerre interplanétaire contre les martiens. Une guerre chimique particulièrement dévastatrice grâce à un poison ciblant uniquement le chromosome Y des êtres humains. Les trois quart des hommes avait été décimés. Mais la prophétie n'était pas tout à fait exact puisque l'enfant est né le lendemain...

Chapitre 1 : Scolarité

Yumi, 18 ans. Ça y est, c'est le grand jour. La rentrée scolaire... J'ai hâte de retrouver Izuka et Sakura. Je me regarde dans la glace : j'ai une petite poitrine, un 90B à tout casser. Je remonte mes seins pour paraître plus féminine mais rien n'y fait. Je soupire, dépitée. J'enfile une dernière fois mon uniforme réglementaire. Sakura va faire sa crâneuse avec son 95D. Je pense à ma mère, à ma tante. Elles m'ont parlé de leur première fois, quand elles se sont déshabillées pour la dernière fois, de leur stress ressenti devant les camarades... Mais selon elles, ce que je ne dois pas oublier, c'est que l'on est toutes égales face à cette épreuve. Je me suis souvent demandée ce que donnerait un monde ou la femme serait l'égale de l'homme, où elle ne serait pas obligée de vivre nue. Comment arriverait-elle à prendre sa place ? On nous a appris que la pudeur est un concept dépassé, d'un autre temps : toujours regarder droit devant, jamais en arrière. D'après mademoiselle Yin, la pudeur est un frein à notre bien-être. Celui-ci passe par la libération du corps et de l'esprit.
Dans le salon, ma mère s'impatiente, elle demande si je suis prête. Je prends une grande respiration et la rejoints. Ma tante se tient à côté d'elle. Elles affichent une aisance décomplexée : le buste droit, la poitrine gonflée fait ressortir leurs seins de femmes sereines et confiantes. Leur pubis à une bonne pilosité, tout comme moi. Leur nudité est naturelle. Ma petite sœur Kumi se tient sur le palier. Elle envie ma situation : c'est le grand jour, le jour où je vais devenir Femme. Nous apprenons dès le CP tout ce qu'il faut savoir pour devenir adulte. Nous savons toutes quel sacrifice il faudra faire et nous l'acceptons : il ne peux en être autrement, nos mère sont passées par
là, nos grand-mères et des générations avant elles. Je ne peux pas trahir leur mémoire en rejetant cette tradition. Pourtant, à quelques heures de cet événement, l'angoisse m'envahit. Et si mes règles se déréglaient ? Si mon tampon n'était soudain plus efficace ? Et si on se moquait de moi ? Si on me rejetait parce que je ne rentrais pas dans les critères ? Kumi est encore jeune, elle ne comprends pas encore que la transformation de son corps ne se fait pas sans douleur. Mes premières règles furent pour moi un vrai traumatisme. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais en classe. La professeure m'avait appelée au tableau pour réciter ma poésie. Mais dès que j'ai prononcé le premier mot, du sang à souillée ma culotte. J'avais ma mini-jupe réglementaire. Malheureusement, le liquide s'est écoulé le long de ma jambe. Morte de honte, je me suis enfuie dans les toilettes. Des larmes me viennent au bord des yeux rien qu'en me rappelant ce souvenir.
Ma mère m'ouvre la porte. Non calme-toi !! Ce genre d'accident ne s'est jamais produit depuis que j'ai mes règles. Allez je ne peux plus faire marche arrière ! Arrivée sur le palier, je mets d'instinct ma main sur mon sexe. Ma mère ouvre la porte et et je m'y engouffre. Ma tante monte à l'arrière, me laissant le privilège de monter pour la première fois devant. Un frisson me saisit lorsque je vois Thiam, mon ami d'enfance, traverser la rue en vélo. Il porte l'uniforme traditionnel de tous les étudiants mâles : chemise noire à manches longues et pantalon à velours noir. Il me fait un signe amical de la main et je lui rends un sourire timide : la prochaine fois qu'il me verra je serai nue. J'ai un nœud à l'estomac.
Dans la cour, une centaine de jeunes femmes se sont éparpillées un peu partout. Certaines se sont regroupées en bandes et se racontent leurs vacances, leurs histoires de cœurs. D'autres, au contraire, se sont isolées dans un recoin du bâtiment. Il va falloir je trouve ma place : l'angoisse me saisit les tripes. J'entends alors la voix de Sakura dans mon dos. À peine me suis-je retournée qu'elle me sert dans ses bras. Sa poitrine généreuse contre mon corps. Je suis troublée mais pas le temps de rêvasser. La sonnerie de rassemblement retentit soudain. Une femme d'une cinquantaine d'années apparaît sur le perron. Nue, un chignon parfaitement noué, des lunettes à montures rectangulaire vissées au bout du nez, des escarpins noirs. La directrice. Madame Wong.
Elle fusille les élèves du regard pour obtenir le silence, une baguette de bambou dans la main droite. Les filles, obéissantes, se mettent en rang, têtes baissées en signe de respect. Je jette un bref regard à ma mère : elle me sourit et m'adresse un signe de tête pour m'encourager, puis se dirige vers l'estrade réservée aux familles. Sakura se tient à mes côtés, parfaitement droite. J'admire son assurance. Sa main se rapproche imperceptiblement de la mienne et son auriculaire enlace le mien. Tout va bien se passer. Madame Wong abaisse sa baguette : c'est le signal. Nous nous déshabillons toutes d'un même mouvement rapide. Enfin presque. Certaines élèves stressées, hésitantes, prennent tout leur temps. Une fois nues, nous nous tournons vers nos mère et nos tantes. Celles-ci se sont levées et nous applaudissent : le rite de passage s'est terminé sans problème. Je vois alors ma mère qui a les larmes aux yeux. Je l'ai enfin rendue fière ! Je me détends un peu. Une vingtaine de femmes nues, casquettes et baskets grises, rassemblent nos uniformes en un énorme tas au milieu de la cour avant d'y mettre le feu. Notre jeunesse fait dorénavant partie du passé. Une mélancolie amère me submerge soudainement. Une larme menace de s'écouler et je passerais pour une pleurnicharde le restant de ma scolarité. Heureusement nous nous mettons en rang par deux et Madame Wong nous demande d'avancer. Nous nous arrêtons dans le hall où nous attendent dix femmes. Elles portent toutes une cravate sur leur corps nu. Nos professeurs. Nous sommes réparties dans les classes et je retrouve Sakura. Mon stress diminue un peu. Notre professeure principale et Mademoiselle Miu. Elle s'incline pour nous accueillir et nous invite à entrer dans la classe. Elle à l'air gentille. Notre planning est chargé :

Lundi matin, 8h : Cours d'éducation sexuelle. Comprendre le fonctionnement de l'anatomie féminin et masculin ;
10h : La nudité et la relation avec la caste des mâles. Qui sont-ils ? Comment se comporter en leur présence ?
Mardi matin, 8h : Plaisir sexuel. Comment allier nudité et plaisir ? Quels sont les pratiques et objets sexuels acceptés ?
10h : Histoire de la nudité ;
Mercredi matin, 8h : Monde du travail et nudité ;
11h, plaisir anal (cours en option) : L'anus, une zone érogène entre dégoût et plaisir. Comment maîtriser son plaisir anal ?
Jeudi matin, 8h : Nudité et civisme. Comportements et pratiques sexuelles, Service civique obligatoire ;
Vendredi matin, 8h : Mathématiques ;
10h : Géopolitique d'Eurasia.

Les après-midi sont réservés aux activités sportives collectives : Football, basketball, volley-ball...
Des partiels sont organisés tous les trimestres. Mademoiselle Miu est notre référente pour tout ce qui concerne l'organisation de l'année scolaire et du fonctionnement de l'établissement. Une psychologue est à notre disposition pour tout élève qui ne sent pas bien dans sa nudité. Mademoiselle Miu fait ensuite l'appel et chaque élève se lève à l'annonce de son nom. Un chuchotement admiratif monte lorsque Sakura se met debout et présente son 95D, tandis que quelques ricanements sont étouffés quand Izuka dévoile à la classe une poitrine plate en se levant : les filles sont parfois impitoyables entre elles. Mais la sonnerie retentit soudain, sauvée par le gong ! Les filles du premier rang se précipitent dans le couloir en courant. Ma mère m'a dit que Madame Wong est intraitable sur le respect et la discipline : les punitions seraient des coups de baguette sur les fesses.
Dans la cour, un petit groupe se forme autour de Sakura et moi. Je suis impressionnée par la métamorphose de mon amie. Elle est plus mature. L'été lui a été bénéfique. Elle semble prendre un statut de leader bienveillant et naturel parmi toutes les filles de la classe. Elle discute et plaisante, les camarades ont l'air plus à l'aise et rigolent. Notre nudité fait dorénavant partie de notre être, c'est notre identité.
La rentrée s'est plutôt bien passée, maintenant rentrons chez nous pour commencer une nouvelle vie.
Dernière modification par Invité le 18 août 2020, 16:34, modifié 1 fois.
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Super sympas le début est prometteur :D

'11h, plaisir anal (cours en option) ' ce passage m'a bien fait rire ! Bon j'espère qu'il faut chaud sur Eurasia !
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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T'inquiètes pas pour elles ! :d

Chapitre 2 : L'Administration centrale.

Misako, 38 ans. 7h30. Je suis en retard. Je n'ai pas encore fait mon chignon réglementaire et je viens juste de terminer de me raser le pubis. Je m'applique pour mettre mon rouge à lèvres et m'attaque à ma chevelure. Un chignon bien serré. Le secret : bien lisser les cheveux avec un fer à lisser. Satisfaite, je me regarde dans la glace. Mon fard à paupières réhausse mon regard de killeuse ! Je soupèse mes seins avec fierté : toutes les collègues envient mon 95C. J'ai mis mon plug bijou bleu azur, témoin de mon rang social dans l'entreprise. Et ce bleu est magnifique. Une femme ambitieuse et belle mérite d'avoir les plus beaux atouts. Et mes fesses, musclées et fermes à la fois, se doivent d'être parées du plus joli bijou. Bleu saphir pour être exact. Ce plug correspond à mon statut de cadre supérieur. Je suis en charge du contrôle des naissances dans tout Eurasia. Un rôle primordial, vital et éminemment stratégique. Trois cent femmes sous mes ordres. Je suis le troisième maillon fort au sein de l'Administration centrale. Au dessus de moi, mademoiselle Namika, plug vert émeraude, gère le département "Natalité, Éducation et Civisme". Et tout en haut de la hiérarchie, Dame Ki, plug rouge rubis, met en œuvre la politique sociale du régime, établie par la caste des mâles. Pour ma part, je suis en bonne voie d'obtenir le plug vert émeraude : cela fait plus de deux ans que je travaille d'arrache-pied pour cette promotion. Je veux ce plug !


7h45. Je suis enfin prête. Je ferme la porte de mon appartement à clé et grimpe dans mon coupé sport. La rocade n'est pas encore embouteillée à cette heure-ci, j'en profite pour accélérer à 160 km/h. Le vent sur mes seins m'excite terriblement et fait pointer mes tétons. Quel pied ! J'en ai des frissons. Mais les hautes tours de l'Administration centrale sont bientôt en vues : il faut rapidement que je retrouve mes esprits et ma lucidité, pour une maîtrise de soi optimale. En me garant sur ma place réservée, j'aperçois cette grosse commère de Fatami qui accoure vers moi. Une tâche dans mon espace vital. Haletante, ses gros seins se balancent de manière totalement anarchique. Cette fille n'a aucune tenue, aucun amour-propre. Elle me prévient que les machines à insémination des secteurs 17, 18 et 19 ont subies une grosse avarie durant la nuit et ne fonctionnent plus. La catastrophe ! La caste dirigeante des mâles est notre unique fournisseur de sperme : autant dire que si la nouvelle remonte à leurs oreilles, je suis viré et adieu ma promotion ! Avec les techniques de conservations modernes, nous avons la capacité de garder la semence pendant une semaine sans congélation. Mais au-delà de cette période tout le stock est foutu ! Et du sperme décongelé ne peut pas être recongelé. Jeter toute cette provision reviendrait à menacer considérablement notre équilibre budgétaire et surtout la bonne santé démographique d'Eurasia cette année.


Très bien. Réunion de crise dans un quart d'heure en salle de conférence avec toutes les ingénieures et techniciennes supérieures disponibles. Fatami court aussitôt vers l'ascenseur pour respecter le timing. Mais je la rattrape in-extremis et lui ordonne de passer avant cela par la case sanitaire pour se refaire un brin de toilette. Des gouttes de sueur ruissellent sur son dos et ses fesses, et son chignon est loin d'être impeccable. Nous représentons l'image du régime : nous devons être exemplaires aussi bien dans notre travail que dans notre façon d'être ! Décidément cette fille me dégoûte ! La nudité devrait être réservée à une élite bien élevée et au physique parfait. Je me dirige ensuite vers les ascenseurs. Les employées que je rencontre s'incline respectueusement à mon passage, avec néanmoins une expression de crainte dans leurs regards. J'aime inspirer la peur chez mes subordonnées ! Quelques secondes de délectation face à ce constat ne va pas changer grand chose à l'état d'urgence du moment ! J'ai le temps de passer à mon bureau pour voir si il n'y a pas de papier à signer. Un mot en rouge à côté de mon clavier attire mon intention : mademoiselle Namika à avancer notre rendez-vous prévu vendredi à 10h et l'a décalé à cet après-midi 15h. Merde ! Il ne manquait plus que ça ! Je suis sûre qu'elle l'a fait exprès et qu'elle est au courant de la situation, la garce ! Elle sait que je veux son poste et fait tout pour me mettre des bâtons dans les roues. Mais je ne vais pas lui laisser penser que cela va me déstabiliser ! Je file vers la salle de conférence, bien décidée à mettre la pression sur mes employées pour trouver une issue rapide à ce problème. Note à moi-même : réprimander sévèrement Fatami pour ne pas m'avoir averti de l'arrivée prochaine de Mademoiselle Namika.

Les cinquante trois ingénieures sont sur les cinq premiers rangs et les techniciennes supérieures sur les deux derniers, la hiérarchie est respectée. Un brouhaha ambiant agresse mes oreilles à peine ai-je ouvert la porte. Je fais claquer ma règle métallique sur la table pour bien faire comprendre que la situation est grave et que je ne tolérerai aucune contestation. Le silence se fait aussitôt. J'expose alors tous les éléments qui sont à ma connaissance. Puis j'explique que mademoiselle Namika doit venir à 15h et j'exige que le problème soit réglé d'ici là, même si cela implique de supprimer la pause de 13h. Un vent de contestation se lève chez les techniciennes. Je dois alors de nouveau montrer mon autorité si je ne veux pas perdre la face. Je fais grincer mes ongles sur toute la largeur du tableau, ce qui a pour effet de faire trembler d'effroi mon assistance. Puis je me retourne, lève une jambe sur le bureau et écarte une fesse avec ma main droite. Je demande sèchement au public ce qu'il voit. Des voix craintives désignent dans un souffle mon plug bleu émeraude. Je leur rappelle alors que si je tombe, je m'assurerais personnellement qu'elles tomberaient toutes avec moi. Plusieurs visages blêmissent subitement, d'autres affichent une expression terrifiée. Satisfaite de mon petit effet, je demande si la défaillance a été trouvée. Silence gêné. Katsuni, 48 ans, la plus expérimentée de mes ingénieures, ose enfin prendre la parole. C'est mon meilleur élément mais je me méfie d'elle, je la soupçonne de vouloir mon plug. Elle m'explique que l'origine de la défaillance est une pièce défectueuse de la turbine de transmission entre les cuves de stockage et les machines d'insémination. Le problème est que nous n'avons plus cette pièce en magasin et que notre fournisseur ne peut nous la livrer avant demain. Ce sera trop tard ! Je commence à comprendre. La solution est pourtant simple : je demande à Katsuni de prendre mon jet privé et d'aller la chercher directement. Celle-ci s'incline et part immédiatement. Soulagée, je lève la séance en rappelant à mes techniciennes que les machines doivent être réparées avant 15h.


Je monte ensuite dans mon bureau et me sers un petit cognac. On frappe à la porte. Sakori rentre en silence, tête baissée. Cette fille et mon sosie en plus jeune. Seule imperfection : son pubis est bien poilu. Quel gâchis ! Je m'allonge sur le sofa, elle entre mes jambes. Elle me lèche alors mes petites lèvres ce qui me fait tressaillir. Je porte les miennes à mon verre et bois une gorgée en pleine extase. Puis elle plonge sa langue sur mon clitoris. Je me crispe et laisse échapper un râle de plaisir. Au bout de 2 minutes de ce traitement, le souffle coupé, mes yeux presque révulsés, je me laisse aller vers l'orgasme en criant. Puis, je maintiens la tête de Sakori sur mon sexe quelques secondes. Elle continue à me titiller avec frénésie. Je la relève brutalement et lui demande de me laisser seule. La langue de Sakori est un véritable joyau pour mon écrin humide, mais elle ne remplacera jamais le sexe de maître Wu. Ce membre viril, dur entre mes lèvres, en moi... J'en ai des frissons rien que d'y penser. C'est dans ces moments que je me rends compte que j'ai de la chance d'être dans ma position, même si je ne vois le gouverneur de la province de Shenzu que tous les six mois. J'approche du miroir, me retourne, et écarte mes fesses. Finalement, je pense que j'ai sauvé mon plug bleu émeraude…
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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La concurrence des plugs commencent !
Orignal et sacrée imagination :p hâte de lire la suite
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Elwyn a écrit : 18 août 2020, 20:26 La concurrence des plugs commencent !
Orignal et sacrée imagination :p hâte de lire la suite
Y'a des animaux ? :wouah:
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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asdepik a écrit : 18 août 2020, 20:47 Y'a des animaux ? :wouah:
:lol: pas encore du moins
Désolée l'écran tactile de ma tablette n'est pas en forme
Original *
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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:lol: :lol: nan pas d'orignal :lol: merci en tout cas :)
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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:hello:

Chapitre 3 : Concert des ” Flaming pussy"


Akiko, vingt ans. Les enceintes virtuelles de mon Simsong 3000 envoient du gros son ! Ça fait trois mois que je trépigne d'impatience en attendant LE concert de l'année !! Je révise les chorégraphies en fan absolue que je suis : remuage de fesses, hochement de tête de droite à gauche avec mains ouvertes sous le menton, balayage du regard de gauche à droite avec envoi de milliers de bisous avec ma main. Mais je me suis aussi longuement maquillée : tout d'abord j'ai taillé un adorable cœur sur les poils de mon pubis. Il est trop mignon ! J'ai trop hâte de le montrer. Je me suis fait deux couettes dans les cheveux, maintenues par deux élastiques roses. Comme maquillage j'ai opté pour un gloss rose et du fard à paupières noir. Et la petite touche "so beautiful" qui va rendre verte de jalousie les copines : deux tatouages éphémères représentant une nuée de cœurs qui s'envole, et ça sur chaque fesse s'il vous plaît !



On sonne à la porte. Ça doit être Suzuka qui passe me prendre ! Je dévale les marches quatre par quatre. Ma mère, qui m'attend en bas des escaliers, me réprimande. J'aurais pu me faire très mal c'est vrai. Je m'excuse en m'inclinant, puis je lui fais une bise sur la joue. Elle souhaiterait que je sois plus sage et mature, en étant une bonne Femme comme elle. Elle respecte beaucoup les traditions et en cela je l'admire. Je suivrai naturellement son exemple mais pas aujourd'hui, pas maintenant. Je veux profiter des vacances scolaires pour m'amuser mais surtout de ma liberté avant le Service civique dans six ans. Ma grande sœur Miwa, trente ans, vient juste de le terminer et m'a dit qu'on n'en sort pas indemne. J'ai un nœud à l'estomac rien que d'y penser. Mais je balaie vite fait toutes ces pensées négatives et ouvre la porte. Suzuka crie d'excitation dès qu'elle me voit et je l'imite aussitôt. Elle me dit que je suis trop belle et je me dandine pour frimer. Mais ce n'est pas tout : je lui montre mes deux tatouages sur les fesses, et j'entends un sifflement d'admiration. Je me retourne toute fière et elle écarte ses fesses ornées d'un magnifique plug bijoux avec un cœur rose bonbon ! Pour le coup, c'est moi qui suis jalouse ! Mais j'ai un peu honte : je n'arrive pas à m'habituer à ce joujou... J'ai beau mettre une tonne de lubrifiant, l'insertion est toujours douloureuse, et même une fois en place, j'ai l'impression de vivre avec un corps étranger en moi qui me transperce l'anus. Mais je vais m'y habituer, je m'en suis fais la promesse ! Je ne serai pas la seule de ma bande sans un plug dans les fesses !

La mère de Suzuka nous accompagne. Cela a été convenu comme cela entre nos mères, le régime interdisant tout débordements dans les soirées "festives" et tous comportements inappropriés doivent être sévèrement punis. Les matriarches sont responsables de la bonne tenue de leurs enfants et sont les mains punitives du Parti. La mère de Suzuka porte une ceinture avec une matraque électrique en cas de non respect de l'ordre. Et je peux vous dire qu'un coup de matraque sur les fesses ne s'oublie pas de sitôt ! En voyant l'objet, je me calme aussitôt. Nos mères se saluent respectueusement puis nous partons en silence.

Arrivées devant la salle de concert, nous prenons place dans la file d'attente. Devant nous, des dizaines et dizaines de jeunes femmes aux fesses tatouées ou habillé d'un plug. Suzuka et moi profitons de cette attente pour admirer et critiquer le maquillage des autres filles : trois rangs devant nous, nous remarquons deux paires de fesses avec un ange rose scintillant trop trop beau ! Juste devant nous par contre, une jeune fille s'est fait tatouer un espèce de bisounours avec des oreilles trop bizarres en forme de lapin. Nous pouffons de rire en silence : manifestement, son tatouage est complètement raté ! Mais pas le temps de rigoler davantage car les portes de la salle s'ouvre enfin. Toutes excitées, Suzuka et moi sautons de joie et nous jetons dans les bras l'un de l'autre. Je pousse alors un cri : la mère de ma copine m'a envoyée une décharge électrique sur les fesses ! Je suis pliée en deux par la douleur. Le souffle coupé, je reprends pourtant immédiatement une contenance acceptable pour ne pas subir de nouvelles représailles. Tête baissée, je m'incline devant la mère de Suzuka pour m'excuser de mon comportement. Une grosse cloque boursouflée défigure maintenant mon tatouage. Je vais souffrir le martyr dans les prochains jours lorsque je m’assiérai mais c'est de ma faute, j'aurais dû me contenir... Nous entrons en silence et prenons place au milieu de la fosse déjà bien remplie. Suzuka trépigne d'impatience tandis que j'affiche une posture plus prudente tant la brûlure est lancinante.

Enfin, trois hologrammes de jeunes femmes nues apparaissent sur la scène : la première avec une basse électrique, la deuxième derrière une batterie. Akiko, la chanteuse apparaît derrière un épais rideau de fumée. Elles sont tellement belles : je mets au défi quiconque me dira qu'elles ne sont pas humaines ! En tous cas, leurs âmes sont si pures qu'elles le sont à mes yeux. Mais hélas, elles ne sont que des réalités virtuelles comme on en voit partout. Akiko et la bassiste commencent à remuer leurs fesses dans une chorégraphie bien rodée, et tout le public les imite aussitôt. C'est parti pour plus de deux heures de show et de voix électroniques de folie !
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Sympas :D sauf le coup de matraque :lol:
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Merci toua :biz:
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Chapitre 4 : Athlétisme

Hinata, 31 ans.
Je suis concentrée. Je peux le faire ! Je suis la plus âgée parmi toutes mes adversaires, celle qui a le plus d'expérience. Mon statut de favorite me met également une pression supplémentaire. Les yeux fermés, je replie ma jambe droite vers mes fesses avec ma main. Je sais mes qualités, j'ai confiance en moi !
La juge de ligne nous demande de nous mettre dans les starting-block. Nous nous avançons, les regards braqués sur l'arrivée. Une personne passe derrière nous, écarte nos fesses puis insère une balise dans notre anus pour pouvoir déterminer si nous avons fait un faux départ. Mais ce bijoux de nano-technologie permet également d'analyser si on a un produit dopant dans le sang. L'intromission du petit objet me déstabilise quelques secondes mais je me reconcentre immédiatement. Je sers mes fesses instinctivement et je sens la balise me blesser les entrailles. Rester concentrée, oublier la douleur ! La juge de ligne lève son pistolet en l'air. Nous relevons nos fesses. Nous ne voyons plus que notre objectif. Silence général. Coup de feu ! Ma voisine est la plus rapide à se relever. Merde ! Heureusement un deuxième coup éclate dans la seconde. Faux départ. Elle avait pris deux mètres d'avance mais est foudroyée par une décharge électrique venant de la balise. Elle tombe par terre, ses fesses et ses jambes étant paralysées pendant plusieurs minutes. Disqualifiée. Tétanisée, l'anus entrouvert laisse ressortir la balise. Quelle conne pathétique ! La tricherie, quelle qu'elle soit, n'est pas tolérée par le régime. Une concurrente de moins ! Deux femmes la prenne par les bras et la traîne en dehors de la piste. Je claque plusieurs fois mes cuisses pour rester concentrée puis reprends ma position initiale. Silence général.

La juge lève son bras et nous nos fesses. Coup de feu. Cette fois c'est parti ! Je me relève la première et propulse mon corps en avant. Mes abdos en béton me permettent d'avoir un départ optimal et efficace : cela me donne un mètre d'avance sur mes principales concurrentes. Mais je sens aussitôt ma poitrine plantureuse peser lourdement sur mon dos. Mon plus gros handicap reste mes seins, cent vingt centimètres de tour de poitrine : cela freine considérablement l'aérodynamisme de mon corps à cause de leur balancement totalement anarchique. J'avais auparavant des mensurations plus raisonnables autour de cent huit centimètres, mais ça c'était avant le Service civique...

Je sens Miu, ma principale concurrente, 24 ans, revenir à ma hauteur puis me dépasser d'une courte tête. Sa petite poitrine de quatre-vingt neuf centimètres ne lui pose aucun problème ! Allez, accroche toi ! Je puise dans mes réserves dans la dernière ligne droite. J'enclenche alors mon arme fatale : mes jambes très musclées, deux fois plus grosses que ma concurrente directe. J'utilise pour cela un plug lesté d'un poids : une heure de flexion des jambes, dos droit, tous les jours. Allez, le mental, LE MENTAL ! Sers tes fesses !! Oui je reviens, je reviens ! Mes seins font les essuies-glaces et je dois compenser en contractant mes abdominaux. Plus que dix mètres. J'ai un point en dessous des cotes. Cinq mètres. Je ne sais pas où sont mes adversaires. Deux mètres. Je me penche en avant autant que possible. OUI !!! Je l'ai fait !

Je m'ecroule par terre dès la ligne franchie, épuisée. J'ai la tête qui tourne. Je ferme les yeux mais je sens de nouveau la balise me lacérer l'anus. Elle calcule qui a franchi la ligne la première. Il y a un doute, merde ! Dix secondes d'attente interminable... Je retiens ma respiration, angoissée. La balise se retire d'elle même en émettant une lumière verte. J'ai gagné ! Je me relève d'un bon et explose de joie. Miu, bonne perdante, se rapproche de moi et frotte ses seins contre les miens pour me saluer, fair-play oblige. Puis j'aperçois Emi, ma petite amie, accourir vers moi. Elle me saute dans les bras et m'embrasse fougueusement sur les lèvres. Les siennes sont duveteuses et sucrées à la fois. Un vrai régal ! Elle m'entraîne vers les douches pour m'offrir son intimité. Un vieil adage dit : "après l'effort, le réconfort" ! Je vais bien profiter de ma récompense.
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

Bonne idée le poid accroché au plug ,j'y penserais pour le sport :lol:
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

:jap: Tu vas avoir des cuisses en béton grâce à moi :lol: :lol: :lol:
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Biquette »

Les femmes de tes récits font souvent du 90B @Olaf , c'est un hasard ou pas ? :whistle:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

Hé B !
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

Biquette a écrit : 24 août 2020, 18:12 Les femmes de tes récits font souvent du 90B @Olaf , c'est un hasard ou pas ? :whistle:
ça va changer très bientôt

:d
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

Chapitre 5 : Histoire de la nudité


Sakumi, 31 ans.
L'amphithéâtre est bondé. Trois cent sièges pris d'assaut en moins d'une heure. Trois cent paires de seins et trois cent paires de fesses s'affichant fièrement. Ce constat me laisse songeur. Et me trouble bizarrement... L'excitation et les bavardages traduisent l'impatience grandissante. La célèbre anthropologiste Pia Khan, à l'origine de la thèse sur "L'évolution sociétale de la nudité entre le vingtième et le vingt-et-unième siècle" obtenue à l'Université de la tripole de HongShanPek, est venue donner une conférence intitulée "Histoire de la nudité à travers les âges". Son dernier livre "Pour une nudité moderne" est devenu un best-seller, avec un peu plus d'un million d'exemplaires vendus en à peine deux semaines. Je l'adore ! Je le dévore ! C'est mon livre de chevet. Je n'ai jamais eu de souci particulier avec mon corps, avec ma nudité. Je ne me considère pas comme une femme au physique de rêve, je suis juste dans les canons de la beauté traditionnelle. Durant "l'épreuve" du Service civique, j'ai vu mes seins doublés de volume. Je fais aujourd'hui cent cinq centimètres de tour de poitrine. Cette transformation physique subie a été douloureuse à vivre autant physiquement que moralement. Mais je l'ai digérée et acceptée puisque de toute façon nous sommes obligées d'en passer par là pour devenir une femme accomplie. Ce livre m'a beaucoup aidé à tenir pendant cette période.


La professeure est également à l'origine du principe de la "Nudité de pleine conscience" qui permet d’entraîner l'esprit à se focaliser sur son bien-être à l'instant présent pour se libérer de toutes les pensées parasites qui nuisent à la nudité apaisée. Ses travaux ont surtout révolutionné la compréhension anthropologique du comportement, considéré comme archaïque, des hommes et des femmes du vingtième siècle. Ses simulations en laboratoire ont permis de déterminer que ces individus considéraient que leur nudité n'était pas un élément vital de leur évolution émotionnel et psychique. Cela amène à une multitude d'interrogation : comment pouvait-on établir le bien-être d'une femme ? Comment pouvait-on l'atteindre ? Le vingtième siècle a vu la femme conquérir son indépendance par rapport à la domination de l'homme : mais comment les femmes arrivaient-elles à être égales entre elles dans le vivre ensemble ? Pourquoi la femme n'assumait pas son corps et sa nudité au quotidien ? Pourquoi les pouvoirs publics ne se préoccupaient pas du bonheur de leurs citoyennes ? Le vingtième siècle a vu naître un nouveau concept : le féminisme. Mais cette idée n'était-elle pas à contre-emploi pour atteindre son bien-être ?


La Professeure Pia Khan fait son apparition et le silence se fait aussitôt, bientôt suivi par des applaudissements nourris. La jeune femme devant moi se lève pour l'ovationner. Mais assis-toi ! Je ne suis pas venu ici pour regarder tes fesses ! La conférencière s'incline en remerciement. Elle est très belle. J'ai étudié sa biographie sur l'Holonet qui lui donne 52 ans, mais elle en fait dix de moins. Seuls ses seins tombants trahissent la femme mature qui est devant nous. Même ses fesses musclées lui donnent une allure sportive... Belle, sportive et professeure émérite : elle a tout pour elle ! Elle incarne la nudité idéale : apaisée, confiante et moderne. C'est un modèle pour nous toutes.
Un hologramme apparaît derrière elle nous présentant les grandes parties de son intervention. Elle se divise en trois temps : l'âge de la "Soumission primitive" avant le vingtième siècle ; du vingtième au trente-et-unième siècle, l'âge de "l'Eveil paradoxal" ; du trente-et-unième siècle à aujourd'hui, l'âge de la "Raison bienveillante". La professeure boit un verre de lait avant de commencer. Il paraît qu'elle consomme le sien. Elle a de la chance. Sa biographie indique qu'elle n'a pas eu à subir l'épreuve du Service civique. Elle n'a donc pas eu à reverser son lait dans la production nationale. Elle doit être accréditée à bénéficier du traitement spécial appliqué par le régime aux femmes méritantes de plus de quarante ans pour pouvoir tirer et consommer leur propre lait.

Elle se racle la gorge avant de commencer. On estime que l'apparition de l'être humain remonte à trois millions d'années environs. L'Homme était alors dénué de toute intelligence. Au fil du temps et des siècles, il a évolué et a fait des découvertes qui ont augmenté son confort et son espérance de vie. Mais les mâles ont surtout profité de leur supériorité musculaire pour prendre l'ascendant sur les femmes et amener une domination autant physique que psychologique. La femme était alors soumise de gré ou de force, hormis quelques exceptions notables où son rang social lui permettait d'inverser la situation. D'après la Professeure, il faut noter que le corps de celle-ci était le plus souvent l'objet d'une relation contrainte, ou conditionnée à des besoins de maternité et de main-d'œuvres. Elle arrête son exposé quelques secondes pour relire ses notes.
L'âge de “l’Éveil paradoxal" débute au milieu du vingtième siècle lorsque les femmes acquièrent leur indépendance sur la domination de l'homme. Au vingt-et-unième siècle, des mouvements solidaires, soutenus par plusieurs hommes, au nom volontairement provocateur comme #balancetonporc par exemple, voit le jour pour dénoncer le comportement encore insultant de certains mâles. Malheureusement la société n'assume pas pleinement le corps féminin. La nudité au quotidien n'est pas une représentation logique du bien-être sur le long terme, mais plutôt un besoin périodique. Des hommes aussi sont parfois nus, mais uniquement pour l'accouplement et, plus étrange, lors d'un ébat éphémère sans but précis. D'autres part, certains hommes et certaines femmes s'adonnaient à ce qu'ils appelaient du “naturisme”. Ils étaient ainsi parqués dans des zones, enfermés comme des bêtes, et "pratiquaient" la nudité... Cela ne traduit en rien une norme sociétale, établie selon des critères objectifs et rationnels, et est au-dessus de toute logique. Ce besoin des hommes d'être nus relève selon elle d'un besoin archaïque de mimétisme pour des raisons féministes ou de copulation. Ils ne possédaient pas encore d'inhibiteurs hormonaux implantés dans le cortex orbito-frontal et le lobe frontal du cerveau leur permettant de refréner leur libido. La femme, elle, n’était plus soumise à l'homme mais le poids des conventions sociales, son rôle de mère, ou son nouveau statut de femme émancipée lui a inconsciemment fait oublier son corps. Ce rapport à la nudité perdurera jusqu'au début du trente-et-unième siècle. La Professeure arrête de nouveau son discours pour répondre à d'éventuelles questions mais décide de continuer face à un auditoire studieux.

L'âge de la “Raison bienveillante” commence par deux événements déterminants : le dérèglement climatique et la guerre interplanétaire avec la colonie martienne. Le premier est la conséquence de plusieurs siècles où l'Homme, trop préoccupé par son profit personnel et sa cupidité, a tellement pollué les terres et les océans que cela conduisit à l'extinction de la biodiversité et des êtres humains les plus faibles. Les cyclones, les raz de marées, les inondations, la famine furent le lot quotidien de nos ancêtres.
Le deuxième événement est la résultante de l'indépendance autoproclamée de la planète rouge : la guerre fut inévitable. Malheureusement, nous avions mal analysé les forces ennemies. Ils avaient atteint un niveau technologique beaucoup plus avancé que le nôtre, et nous n'avions rien pu faire contre leur armes chimiques ultra-perfectionnées. Nous avions dû donner notre reddition. Le régime trouva alors le moyen de se protéger de nos ennemis et du réchauffement climatique. Il fit construire un gigantesque dôme au-dessus de Eurasia, qui fit office de champs de force contre la menace extérieure mais aussi de protection contre les éléments climatiques. La température moyenne à l'intérieur a été programmée à vingt-sept degré, ce qui va favoriser, nous le verrons ensuite, la proclamation de la nudité pour toutes les femmes.

Mais les conséquences de la guerre ont été beaucoup plus perfides puisque ces armes ont attaqué le chromosome Y de l'homme. Son système immunitaire fut détruit. Il y eut des milliards de mort, et les rares mâles survivants sont devenus stériles. La population mondiale déclina mois après mois, années après années. Heureusement que la banque universelle de sperme avait un stock suffisant pour maintenir un taux de natalité correct sur terre pour une dizaine d'années. Le problème fut que les nouveaux-nés mâles furent tous déclarés stériles. La situation devint rapidement critique. Et puis IL est venu au monde, comme l'avait prédit une vieille prophétie. C'était le troisième jour, du troisième mois de l'année 3033. Un murmure admiratif se propagea dans l'amphithéâtre, aussitôt confirmé par la Professeure : Big Bao, le vénérable Fondateur de notre société moderne. Ce fut le premier mâle enfin fertile, bientôt suivi par d'autres hommes. Dès l'adolescence, il fut très vite confronté à la pression des femmes pour être enceinte. Certaines n'hésitaient pas à se jeter nue à ses pieds pour l'implorer de lui faire un enfant. Tous les hommes devenus fertiles furent violentés et reçurent des menaces. Ils ont ainsi été pervertis et ne reçurent pas une éducation sexuelle conventionnelle. Ils finirent par se réunirent et menacèrent de quitter la Terre si on ne leur donnait pas le pouvoir. Ce qui fut fait. Confrontés depuis toujours à la jalousie et à la méchanceté des femmes, ils exigèrent qu'elles soient nues pour plus d'égalité et de bienveillance entre elles. Ils établirent la Constitution.
L'hologramme suivant apparaît alors :
Déclaration des Droits et de l'Honorabilité de la Femme sur sa Nudité


Les représentants du peuple, constitués par la caste dirigeante des mâles, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de la femme sur son corps, mais aussi la jalousie, le désir de perfection et le manque de confiance en soi sont les seules causes du mal-être et de l'infériorité de la femme dans la société, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de la femme sur sa nudité, afin que cette déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs pour le Bien-être de toutes.
Article 1er : Les femmes, dès leur majorité légale, deviennent libres et égales dans leur nudité. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité publique. Seul le principe de Bien-être exige une posture correcte dans sa Nudité

Art. 2 : Les droits naturels de la femme sur sa nudité sont la liberté, la propriété et la sûreté. Le Dôme protégeant ses citoyennes doit permettre la libre circulation de toutes en son sein et de pouvoir exprimer librement sa propre nudité

Art. 3 : Le principe de toute souveraineté incombe uniquement à la caste des mâles. Nuls corps, nuls individus ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.

Art. 4 : La liberté sur sa nudité consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui, conformément au “Code d'honorabilité".

Art. 5 : La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles au régime. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.

Art. 6 : La loi est l'expression de la volonté générale. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Toutes les citoyennes étant égales à ses yeux dans leur nudité sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.



Nous connaissons toutes la Constitution et ses articles sont enseignés dès le collège. Ils sont le fondement de notre société et un rempart à l'anarchie. Mais aujourd'hui, je comprends réellement toute leur signification. Nous sommes toutes différentes dans notre nudité. Je jette un œil dans le public : il y a des grosses femmes, des maigres, des petites poitrines, des gros seins, des filles qui prennent soin de sculpter leur corps et d'autres non... C'est cela qui fait la diversité de notre société. Mais nous sommes toutes égales face au bien-être de la femme. Notre conférencière conclut son exposé en nous rappelant que notre nudité est notre identité : seulement, ce n'est pas elle qui nous caractérise mais plutôt ce que nous en faisons.
Nous nous levons pour l'applaudir tandis qu'elle s'incline respectueusement. Puis nous rassemblons nos affaires et nous faisons la queue pour descendre la rejoindre. C'est parti pour une heure d'autographes ! Arrivée devant elle, j'appuie sur le bouton de mon bracelet. Mon holophotographique se déploie. La professeure me fait un sourire bienveillant et m'étreint par la taille. Elle a un très fin ticket de métro au niveau du pubis. Il est magnifique ! J'ai un frisson et me mord légèrement les lèvres. Nous sourions. Clic-clac. Cette rencontre est très importante pour moi, je suis plus que déterminée à poursuivre des études sur l'histoire de la nudité.
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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un petit commentaire ? :o
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Olaf a écrit : 27 août 2020, 05:37 un petit commentaire ? :o
On dit Sivouplé! :kaola:

J'ai bien aimé, certains passages font sourire quand on fait la référence à notre présent, ah et Olaf président !
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Elwyn a écrit : 27 août 2020, 14:13 On dit Sivouplé! :kaola:

J'ai bien aimé, certains passages font sourire quand on fait la référence à notre présent, ah et Olaf président !
ohhhh c'est trop d'honneur !

ah mais moi c'est toutes les meufs à poil direct !! :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :whistle:
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

Bon alors là, je préviens : cette suite risque de ne pas plaire à tout le monde... (Elwyn :/) Hormis peut-être les amateurs de soumission brutale... :lol:
*******


Chapitre 6 : Service civique (1/3)

Chika, 26 ans.
J-1825 . Le stress m'envahit au fur et à mesure que j'approche des grandes tours sombres du ministère de l'Eclosion. Cinq ans. Cela va être ma nouvelle demeure pendant les cinq prochaines années. Et j'aurais terminé mon apprentissage pour devenir Femme d'après la lettre de convocation... Ma mère a tenu à m'accompagner pour me soutenir. Nous marchons en silence depuis dix minutes. Je sais que pour elle le Service civique a été un moment douloureux de sa vie mais elle refuse d'en parler. Seule sa poitrine porte les stigmates d'un traumatisme enfoui. Une énorme balafre mal refermée traverse tout du long son sein gauche. J'ai un frisson à chaque fois que je regarde ce dernier, mais je ne lui dirai jamais car j'ai trop d'amour pour elle. Pour autant, je m'interroge : pourquoi le régime infligerait-il un tel traumatisme en contradiction totale avec le bien-être imposé par la Constitution ? Vais-je subir le même traitement ?
Nous arrivons devant une grande porte métallique gardées par deux officiers nues avec un béret bleu marine. Je leur montre ma convocation et elles m'autorisent à passer. C'est l'heure des adieux pour moi et ma mère. La mère est un passeur, une éducatrice fondamentale dans notre vie. Mais elle a avant tout un rôle de reproductrice pour le Parti. L'amour que l'on ressent pour elle est donc un frein à l'évolution de notre identité de femme épanouie. Celle-ci passe par la libération du corps et de l'esprit, c'est-à-dire que l'on doit faire table rase du passé pour entrer sereinement dans notre vie de femme.
Nous nous embrassons et je l'étreint quelques secondes. Puis elle tourne les talons et s'en va sans un regard, me laissant totalement hagard. Je suis néanmoins persuadée d'avoir vu des larmes coulées sur son visage.
Une des gardes me dit d'attendre dans la cour principale que l'on vienne me chercher. Une dizaine de filles sont déjà arrivées. Silence pesant. Une omerta règne sur ce qui se passe dans ces lieux. J'aperçois une jeune femme à la poitrine totalement plate. Elle pleure. Des hoquets incontrôlables la submerge. Deux gardes arrivent avec des carafes d'eau. Bonne idée, j'ai la gorge sèche. Les deux officiers passent entre nous et nous servent un verre avec un grand sourire. Mais trente secondes après avoir bu deux gorgées, la terre se met à vaciller sous mes pieds. J'ai la tête qui tourne et la vue qui se brouille. Je perds connaissance. Noir.

J'ouvre péniblement les yeux. La lumière des néons me fait mal. J'ai la tête qui tourne. Où suis-je ? Mes sens se réveillent brusquement et sont en alertes. Premier constat, je suis bâillonnée. Deuxièmement : je suis suspendue par un crochet. Enfin, je ressens une horrible douleur à la fesse droite. A cet instant précis, je suis terrorisée ! J'essaie de gesticuler pour me libérer de mes liens mais rien n'y fait. Au contraire j'attire l'attention d'une de mes geôlieres qui me donne un coup de cravache sur ma blessure. Elle ordonne que je me calme. La douleur est encore plus forte et je me mets à pleurer. Puis elle passe derrière moi avec un lecteur de code-barres. J'entends un petit "bip" et elle revient face à moi, satisfaite. Je m'aperçois alors que je ne suis pas la seule victime puisque mes camarades présentes dans la cour sont également suspendues à un crochet et bâillonnées. Mais je suis la seule à avoir repris connaissance. La première gardienne soupese ensuite mes deux seins puis les mesure. Elle prend des notes et s'en va, me laissant terrorisée.
Une heure s'écoule. Ou peut-être deux, j'ai perdu la notion du temps. La plupart de mes camarades se sont réveillées et subissent maintenant le même traitement que j'ai affronté quelques heures plus tôt. Deux gardes viennent enfin me décrocher et me conduisent sans ménagement dans une cellule.

J-1824 : Mes tortionnaires viennent me chercher à l'aube. Je n'ai pas dormi de la nuit. La douleur à la fesse est toujours aussi vive. J'ai essayé de me mettre sur le ventre ou sur le côté mais rien n'y a fait. Les conditions de vie sont si spartiates à l'intérieur de la cellule, avec une seule planche de bois comme couche. Mes compagnes d'infortune attendent dans le couloir. Je vois alors pourquoi j'ai mal aux fesses : nous avons un code-barre sur le postérieur. Je suis atterrée : voilà à quoi nous sommes réduites, à de vulgaires produits de consommations courantes ! Nous suivons les gardiennes en file indienne jusqu'à une grande salle. On nous ordonne de nous mettre sur une ligne. Une femme, la cinquantaine, un béret à trois étoiles sur la tête, nous attend. Debout derrière un bureau en bois d'ébène, elle nous fixe en silence. Crâne et pubis rasé. Elle n'a pas l'air commode. Je suis malgré tout impressionnée par le bon maintien de sa poitrine généreuse malgré un âge avancé, c'est certain. Elle doit faire facilement entre cent et cent cinq centimètres de tour de poitrine. Ses larges aréoles impose bizarrement le respect. Elle passe devant nous et nous détaille de la tête aux pieds. La plupart d'entre nous ont une mine affreuse et sont épuisées. Mais nous essayons quand même de garder une posture digne. Elle se présente : colonel Raki. Elle met en place, planifie et dirige le Service civique. Pendant les cinq prochaines années se sera devant elle qu'il faudra répondre si il y a un manque de discipline caractérisé. Et la sanction sera d'être ligotée et suspendue le temps estimé selon la gravité de la faute. Avec seulement de l'eau et du pain. Pas de permission pour aller au WC. Silence effrayant. Madame Raki nous explique que l'on nous a imprimé un code-barre sur la fesse et que ce numéro sera dorénavant notre matricule pendant toute la durée du Service civique. Elle fait ensuite l'appel et nous donne notre nouvelle identité. A partir d'aujourd'hui je suis la 36453 ème. Elle commence en nous expliquant que l'on a reçu jusqu'à aujourd'hui toute l'éducation nécessaire pour devenir une Femme honorable et respectable. Mais cela ne suffit pas et pour terminer notre apprentissage, nous allons devoir intégrer deux valeurs essentielles : le sens du sacrifice et le devoir envers le besoin collectif. Nous avons appris jusqu'à aujourd'hui que notre bien-être est essentiel. Pendant les cinq prochaines années nous verrons que le bien-être collectif passe avant tout.
Elle poursuit son discours par un bref rappel historique. Depuis le vingtième siècle l'Homme n'a cessé de polluer la terre et les océans. A la fin du trentième siècle, il n'y a plus aucune goutte d'eau sur la planète. La terre est devenu aride et toutes les espèces animales ont disparu les unes après les autres, et notamment celles qui produisaient le lait, élément devenu vital depuis la disparition de l'eau. D'après les archives détenues par la caste des mâles, ce sont les femmes les seules responsables de cette penurie, avec leur besoin incessant de toilettes et de ménages. La seule solution restante était le lait que produisent les humaines. Nous avons donc mis en place un système de production et de récolte à grande échelle, et ce pour la survie de notre peuple et le bien de tous. Puisque la disparition de l'eau était de notre faute, il est normal que nous expions nos erreurs. La femme a toujours eu pour seule vocation de nourrir l'humanité. Nous sommes donc les mamelles nourricières du régime. Cette comparaison avec les pis d'une vache, cet animal du vingtième siècle, me choque profondément.
La colonel se dirige vers la porte et nous ordonne de la suivre en file indienne. Elle nous fait visiter les lieux. Nous commençons par une grande salle remplie de matériels médicaux. Je compte rapidement une cinquantaine de lits. C'est la salle d'insémination artificielle. Une énorme cuve de sperme trône au centre. La colonel nous explique que la semence est mélangée à différentes hormones de croissance. Ces dernières auront pour rôle de tripler la taille de nos seins et ainsi tripler la capacité de production de lait dans notre corps. Madame Raki nous explique que cette technologie a fait l'objet d'une innovation cette année puisque avant elle ne permettait que de doubler la capacité de production. J'ai la nausée rien qu'en pensant à la taille de mes seins dans quelques mois. Je fais actuellement cent sept centimètres de tour de poitrine, ce qui pour moi correspond à des mensurations très généreuses. J'ai toujours été fière de mes seins. Mais apres l'insémination, à quoi vais-je ressembler ? Je vais être un phénomène de foire ! Nous passons à la salle suivante. Elle est immense. Et impressionnante ! Dix rangées de box reparties sur cinq colonnes, soit cinquante box. Mais pour quoi faire ? A l'intérieur du matériel électrique. Des pompes on dirait. Je deviens blême. J'ai dû mal à cacher mon malaise. La colonel nous présente le lieu : il s'agit de la salle de traite. Une fois que l'on aura accouchée, une partie de notre lait sera destinée à notre enfant, l'autre sera pompée et collectée dans une cuve individuelle puis reversée et mélangée ensemble pour la vente à la population. Elle nous demande si on a des questions. Nous sommes tellement déboussolées que l'on ne sait pas quoi dire. La colonel demande aux gardiennes de nous raccompagner dans nos cellules. Avant de partir elle nous conseille de bien nous reposer car l'insémination commence demain.

J-1823 : Cela fait trois quart d'heure que j'attends dans la salle d'attente. Treize autres filles sont là aussi. J'angoisse. J'ai de nouveau passé une nuit blanche. Trop de questions se bousculent dans ma tête : Pourquoi le régime met-il en place un processus aussi violent contre nous ? Comment peut-on justifier cela ? Pourquoi est-ce plus la faute de la femme si l'eau a disparu de la surface de la terre ? Que vont devenir mes seins après cette intervention ? Je suis complètement perdue... À ce moment précis, je hais le régime !! Je regarde tout autour de moi : à première vue, c'est moi qui ai la plus grosse poitrine . Une lumière verte au-dessus de la porte devant nous nous indique que c'est à la personne suivante d'entrée. Mon numéro de code-barre apparaît ainsi que le suivant sur un cadran. Il s'agit de la fille à la poitrine plate qui a pleuré hier. Elle a l'air de s'être un peu calmée. Un tic nerveux lui fait cligner de l'oeil et crisper la mâchoire en une grimace pathétique. Je lui prends la main pour la rassurer et nous entrons.
Une dizaine de femmes en blouses nous attendent. Elles portent un masque devant la bouche et un filet protège leur cheveux. Deux de ces femmes sont de dos et me permettent de voir qu'elles ont pu conserver leur nudité. Pas de culotte ni autres vêtements en dessous : leur dignité est sauve.
Celles-ci viennent nous chercher et nous conduisent sans un mot vers deux lits entourés par des barrières de chaque côté. Elles nous ordonne de ne pas bouger tandis qu'elles nous attachent pieds et mains aux barreaux et nous bâillonnent. Une des infirmières m'écarte les cuisses et mes petites lèvres puis ausculte mon vagin sans aucune retenue. Elle relie un cathéter à une machine après avoir passé une compresse humide sur mon sexe. Je frissonne. Elle écarte de nouveau mes petites lèvres puis insére l'énorme tube en plastique. Mes mains se crispe autour des barreaux. L'intromission est douloureuse ! Il faut que je respire calmement. Le cathéter doit être relié à une mini caméra car je vois l'intérieur de mon vagin sur l'écran à côté de l'infirmière. Celle-ci finit par s'arrêter une fois l'utérus franchi. C'est à ce moment qu'elle met en route la machine reliée au cathéter. Je sens alors le sperme et les hormones de croissance être violemment injectés dans mon corps. La douleur est atroce ! J'ai l'impression que l'on déchire mon utérus. J'en ai le souffle coupé. J'empoigne de toutes mes forces les barreaux. Mais on entend alors ma voisine à la poitrine plate s'agiter violemment sur son lit. Elle parvient à détacher une main et l'agite rageusement. Deux infirmières qui s'occupaient de moi viennent au secours de leurs collègues qui essaient, elles, de retenir cette femme. Une fois la folle maîtrisée, deux d'entre elles reviennent vers moi. La plus grande regarde atterrée la machine à sperme. Apparemment, elles ont injecté beaucoup trop d'hormones de croissance... Elles arrêtent immédiatement la machine. Elles me détachent et je m'écroule par terre, épuisée. On me raccompagne et m'étend sur ma couche. Je m'endors au bout de quelques minutes.

J-1800 : En attendant notre accouchement, nous avons des cours tous les jours pour apprendre à devenir une bonne Femme laitière.

J-1733 : Je suis ligotée, bâillonnée et suspendue depuis trois jours. J'ai eu une crise dans ma cellule en début de semaine alors que mes seins ont commencé à grossir. J'ai hurlé toute la nuit. J'ai cogné ma tête et mes seins contre les murs, espérant que la douleur cesse. Puis la fièvre et les tremblements m'ont fait délirer. C'est à ce moment que les gardiennes sont venues me voir. J'avais tellement la haine envers elles que j'ai craché sur la première venue. Elle m'ont alors emmené sans ménagement pour me suspendre. Une fois attachée et bâillonnée, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer. Une grosse flaque d'urine à mes pieds témoigne maintenant des longues heures de détresse et d'humiliation. Beaucoup plus tard, ce fut au tour de la fille à la poitrine plate de me rejoindre. Je lis sur ses fesses qu'il s'agit de la 33 056ème.
Mes geôlieres m'ont installé devant l'holotélé. Celle-ci diffuse sans discontinuité des documentaires sur le sacrifice et le travail méritant des hommes et des femmes qui ont construit notre société moderne, sur la responsabilité des femmes quant à la disparition de l'eau sur terre, sur la bienveillance et le courage de Big Bao qui nous a sauvé de la déchéance et sur l'importance du collectivisme par rapport à l'individualisme. On a placé des écouteurs sur mes oreilles et monté le son au maximum. 33 056ème semble, elle, s'être endormie malgré le volume assourdissant. Ou peut-être a t-elle perdu connaissance ?
Mes... mes mamelles mesurent maintenant 116 cm... Elles tombent sur mon nombril. Je me sens monstrueuse. Mon ventre s'est également bien arrondi. Mes geôlieres font attention de bien me nourrir et m'hydrater pendant ces premiers mois de grossesse en isolement.
Invité

Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

Olaf a écrit : 29 août 2020, 06:31 Bon alors là, je préviens : cette suite risque de ne pas plaire à tout le monde... (Elwyn :/) Hormis peut-être les amateurs de soumission brutale... :lol:
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Chapitre 6 : Service civique (1/3)

Chika, 26 ans.
J-1825 . Le stress m'envahit au fur et à mesure que j'approche des grandes tours sombres du ministère de l'Eclosion. Cinq ans. Cela va être ma nouvelle demeure pendant les cinq prochaines années. Et j'aurais terminé mon apprentissage pour devenir Femme d'après la lettre de convocation... Ma mère a tenu à m'accompagner pour me soutenir. Nous marchons en silence depuis dix minutes. Je sais que pour elle le Service civique a été un moment douloureux de sa vie mais elle refuse d'en parler. Seule sa poitrine porte les stigmates d'un traumatisme enfoui. Une énorme balafre mal refermée traverse tout du long son sein gauche. J'ai un frisson à chaque fois que je regarde ce dernier, mais je ne lui dirai jamais car j'ai trop d'amour pour elle. Pour autant, je m'interroge : pourquoi le régime infligerait-il un tel traumatisme en contradiction totale avec le bien-être imposé par la Constitution ? Vais-je subir le même traitement ?
Nous arrivons devant une grande porte métallique gardées par deux officiers nues avec un béret bleu marine. Je leur montre ma convocation et elles m'autorisent à passer. C'est l'heure des adieux pour moi et ma mère. La mère est un passeur, une éducatrice fondamentale dans notre vie. Mais elle a avant tout un rôle de reproductrice pour le Parti. L'amour que l'on ressent pour elle est donc un frein à l'évolution de notre identité de femme épanouie. Celle-ci passe par la libération du corps et de l'esprit, c'est-à-dire que l'on doit faire table rase du passé pour entrer sereinement dans notre vie de femme.
Nous nous embrassons et je l'étreint quelques secondes. Puis elle tourne les talons et s'en va sans un regard, me laissant totalement hagard. Je suis néanmoins persuadée d'avoir vu des larmes coulées sur son visage.
Une des gardes me dit d'attendre dans la cour principale que l'on vienne me chercher. Une dizaine de filles sont déjà arrivées. Silence pesant. Une omerta règne sur ce qui se passe dans ces lieux. J'aperçois une jeune femme à la poitrine totalement plate. Elle pleure. Des hoquets incontrôlables la submerge. Deux gardes arrivent avec des carafes d'eau. Bonne idée, j'ai la gorge sèche. Les deux officiers passent entre nous et nous servent un verre avec un grand sourire. Mais trente secondes après avoir bu deux gorgées, la terre se met à vaciller sous mes pieds. J'ai la tête qui tourne et la vue qui se brouille. Je perds connaissance. Noir.

J'ouvre péniblement les yeux. La lumière des néons me fait mal. J'ai la tête qui tourne. Où suis-je ? Mes sens se réveillent brusquement et sont en alertes. Premier constat, je suis bâillonnée. Deuxièmement : je suis suspendue par un crochet. Enfin, je ressens une horrible douleur à la fesse droite. A cet instant précis, je suis terrorisée ! J'essaie de gesticuler pour me libérer de mes liens mais rien n'y fait. Au contraire j'attire l'attention d'une de mes geôlieres qui me donne un coup de cravache sur ma blessure. Elle ordonne que je me calme. La douleur est encore plus forte et je me mets à pleurer. Puis elle passe derrière moi avec un lecteur de code-barres. J'entends un petit "bip" et elle revient face à moi, satisfaite. Je m'aperçois alors que je ne suis pas la seule victime puisque mes camarades présentes dans la cour sont également suspendues à un crochet et bâillonnées. Mais je suis la seule à avoir repris connaissance. La première gardienne soupese ensuite mes deux seins puis les mesure. Elle prend des notes et s'en va, me laissant terrorisée.
Une heure s'écoule. Ou peut-être deux, j'ai perdu la notion du temps. La plupart de mes camarades se sont réveillées et subissent maintenant le même traitement que j'ai affronté quelques heures plus tôt. Deux gardes viennent enfin me décrocher et me conduisent sans ménagement dans une cellule.

J-1824 : Mes tortionnaires viennent me chercher à l'aube. Je n'ai pas dormi de la nuit. La douleur à la fesse est toujours aussi vive. J'ai essayé de me mettre sur le ventre ou sur le côté mais rien n'y a fait. Les conditions de vie sont si spartiates à l'intérieur de la cellule, avec une seule planche de bois comme couche. Mes compagnes d'infortune attendent dans le couloir. Je vois alors pourquoi j'ai mal aux fesses : nous avons un code-barre sur le postérieur. Je suis atterrée : voilà à quoi nous sommes réduites, à de vulgaires produits de consommations courantes ! Nous suivons les gardiennes en file indienne jusqu'à une grande salle. On nous ordonne de nous mettre sur une ligne. Une femme, la cinquantaine, un béret à trois étoiles sur la tête, nous attend. Debout derrière un bureau en bois d'ébène, elle nous fixe en silence. Crâne et pubis rasé. Elle n'a pas l'air commode. Je suis malgré tout impressionnée par le bon maintien de sa poitrine généreuse malgré un âge avancé, c'est certain. Elle doit faire facilement entre cent et cent cinq centimètres de tour de poitrine. Ses larges aréoles impose bizarrement le respect. Elle passe devant nous et nous détaille de la tête aux pieds. La plupart d'entre nous ont une mine affreuse et sont épuisées. Mais nous essayons quand même de garder une posture digne. Elle se présente : colonel Raki. Elle met en place, planifie et dirige le Service civique. Pendant les cinq prochaines années se sera devant elle qu'il faudra répondre si il y a un manque de discipline caractérisé. Et la sanction sera d'être ligotée et suspendue le temps estimé selon la gravité de la faute. Avec seulement de l'eau et du pain. Pas de permission pour aller au WC. Silence effrayant. Madame Raki nous explique que l'on nous a imprimé un code-barre sur la fesse et que ce numéro sera dorénavant notre matricule pendant toute la durée du Service civique. Elle fait ensuite l'appel et nous donne notre nouvelle identité. A partir d'aujourd'hui je suis la 36453 ème. Elle commence en nous expliquant que l'on a reçu jusqu'à aujourd'hui toute l'éducation nécessaire pour devenir une Femme honorable et respectable. Mais cela ne suffit pas et pour terminer notre apprentissage, nous allons devoir intégrer deux valeurs essentielles : le sens du sacrifice et le devoir envers le besoin collectif. Nous avons appris jusqu'à aujourd'hui que notre bien-être est essentiel. Pendant les cinq prochaines années nous verrons que le bien-être collectif passe avant tout.
Elle poursuit son discours par un bref rappel historique. Depuis le vingtième siècle l'Homme n'a cessé de polluer la terre et les océans. A la fin du trentième siècle, il n'y a plus aucune goutte d'eau sur la planète. La terre est devenu aride et toutes les espèces animales ont disparu les unes après les autres, et notamment celles qui produisaient le lait, élément devenu vital depuis la disparition de l'eau. D'après les archives détenues par la caste des mâles, ce sont les femmes les seules responsables de cette penurie, avec leur besoin incessant de toilettes et de ménages. La seule solution restante était le lait que produisent les humaines. Nous avons donc mis en place un système de production et de récolte à grande échelle, et ce pour la survie de notre peuple et le bien de tous. Puisque la disparition de l'eau était de notre faute, il est normal que nous expions nos erreurs. La femme a toujours eu pour seule vocation de nourrir l'humanité. Nous sommes donc les mamelles nourricières du régime. Cette comparaison avec les pis d'une vache, cet animal du vingtième siècle, me choque profondément.
La colonel se dirige vers la porte et nous ordonne de la suivre en file indienne. Elle nous fait visiter les lieux. Nous commençons par une grande salle remplie de matériels médicaux. Je compte rapidement une cinquantaine de lits. C'est la salle d'insémination artificielle. Une énorme cuve de sperme trône au centre. La colonel nous explique que la semence est mélangée à différentes hormones de croissance. Ces dernières auront pour rôle de tripler la taille de nos seins et ainsi tripler la capacité de production de lait dans notre corps. Madame Raki nous explique que cette technologie a fait l'objet d'une innovation cette année puisque avant elle ne permettait que de doubler la capacité de production. J'ai la nausée rien qu'en pensant à la taille de mes seins dans quelques mois. Je fais actuellement cent sept centimètres de tour de poitrine, ce qui pour moi correspond à des mensurations très généreuses. J'ai toujours été fière de mes seins. Mais apres l'insémination, à quoi vais-je ressembler ? Je vais être un phénomène de foire ! Nous passons à la salle suivante. Elle est immense. Et impressionnante ! Dix rangées de box reparties sur cinq colonnes, soit cinquante box. Mais pour quoi faire ? A l'intérieur du matériel électrique. Des pompes on dirait. Je deviens blême. J'ai dû mal à cacher mon malaise. La colonel nous présente le lieu : il s'agit de la salle de traite. Une fois que l'on aura accouchée, une partie de notre lait sera destinée à notre enfant, l'autre sera pompée et collectée dans une cuve individuelle puis reversée et mélangée ensemble pour la vente à la population. Elle nous demande si on a des questions. Nous sommes tellement déboussolées que l'on ne sait pas quoi dire. La colonel demande aux gardiennes de nous raccompagner dans nos cellules. Avant de partir elle nous conseille de bien nous reposer car l'insémination commence demain.

J-1823 : Cela fait trois quart d'heure que j'attends dans la salle d'attente. Treize autres filles sont là aussi. J'angoisse. J'ai de nouveau passé une nuit blanche. Trop de questions se bousculent dans ma tête : Pourquoi le régime met-il en place un processus aussi violent contre nous ? Comment peut-on justifier cela ? Pourquoi est-ce plus la faute de la femme si l'eau a disparu de la surface de la terre ? Que vont devenir mes seins après cette intervention ? Je suis complètement perdue... À ce moment précis, je hais le régime !! Je regarde tout autour de moi : à première vue, c'est moi qui ai la plus grosse poitrine . Une lumière verte au-dessus de la porte devant nous nous indique que c'est à la personne suivante d'entrée. Mon numéro de code-barre apparaît ainsi que le suivant sur un cadran. Il s'agit de la fille à la poitrine plate qui a pleuré hier. Elle a l'air de s'être un peu calmée. Un tic nerveux lui fait cligner de l'oeil et crisper la mâchoire en une grimace pathétique. Je lui prends la main pour la rassurer et nous entrons.
Une dizaine de femmes en blouses nous attendent. Elles portent un masque devant la bouche et un filet protège leur cheveux. Deux de ces femmes sont de dos et me permettent de voir qu'elles ont pu conserver leur nudité. Pas de culotte ni autres vêtements en dessous : leur dignité est sauve.
Celles-ci viennent nous chercher et nous conduisent sans un mot vers deux lits entourés par des barrières de chaque côté. Elles nous ordonne de ne pas bouger tandis qu'elles nous attachent pieds et mains aux barreaux et nous bâillonnent. Une des infirmières m'écarte les cuisses et mes petites lèvres puis ausculte mon vagin sans aucune retenue. Elle relie un cathéter à une machine après avoir passé une compresse humide sur mon sexe. Je frissonne. Elle écarte de nouveau mes petites lèvres puis insére l'énorme tube en plastique. Mes mains se crispe autour des barreaux. L'intromission est douloureuse ! Il faut que je respire calmement. Le cathéter doit être relié à une mini caméra car je vois l'intérieur de mon vagin sur l'écran à côté de l'infirmière. Celle-ci finit par s'arrêter une fois l'utérus franchi. C'est à ce moment qu'elle met en route la machine reliée au cathéter. Je sens alors le sperme et les hormones de croissance être violemment injectés dans mon corps. La douleur est atroce ! J'ai l'impression que l'on déchire mon utérus. J'en ai le souffle coupé. J'empoigne de toutes mes forces les barreaux. Mais on entend alors ma voisine à la poitrine plate s'agiter violemment sur son lit. Elle parvient à détacher une main et l'agite rageusement. Deux infirmières qui s'occupaient de moi viennent au secours de leurs collègues qui essaient, elles, de retenir cette femme. Une fois la folle maîtrisée, deux d'entre elles reviennent vers moi. La plus grande regarde atterrée la machine à sperme. Apparemment, elles ont injecté beaucoup trop d'hormones de croissance... Elles arrêtent immédiatement la machine. Elles me détachent et je m'écroule par terre, épuisée. On me raccompagne et m'étend sur ma couche. Je m'endors au bout de quelques minutes.

J-1800 : En attendant notre accouchement, nous avons des cours tous les jours pour apprendre à devenir une bonne Femme laitière.

J-1733 : Je suis ligotée, bâillonnée et suspendue depuis trois jours. J'ai eu une crise dans ma cellule en début de semaine alors que mes seins ont commencé à grossir. J'ai hurlé toute la nuit. J'ai cogné ma tête et mes seins contre les murs, espérant que la douleur cesse. Puis la fièvre et les tremblements m'ont fait délirer. C'est à ce moment que les gardiennes sont venues me voir. J'avais tellement la haine envers elles que j'ai craché sur la première venue. Elle m'ont alors emmené sans ménagement pour me suspendre. Une fois attachée et bâillonnée, je n'avais plus que mes yeux pour pleurer. Une grosse flaque d'urine à mes pieds témoigne maintenant des longues heures de détresse et d'humiliation. Beaucoup plus tard, ce fut au tour de la fille à la poitrine plate de me rejoindre. Je lis sur ses fesses qu'il s'agit de la 33 056ème.
Mes geôlieres m'ont installé devant l'holotélé. Celle-ci diffuse sans discontinuité des documentaires sur le sacrifice et le travail méritant des hommes et des femmes qui ont construit notre société moderne, sur la responsabilité des femmes quant à la disparition de l'eau sur terre, sur la bienveillance et le courage de Big Bao qui nous a sauvé de la déchéance et sur l'importance du collectivisme par rapport à l'individualisme. On a placé des écouteurs sur mes oreilles et monté le son au maximum. 33 056ème semble, elle, s'être endormie malgré le volume assourdissant. Ou peut-être a t-elle perdu connaissance ?
Mes... mes mamelles mesurent maintenant 116 cm... Elles tombent sur mon nombril. Je me sens monstrueuse. Mon ventre s'est également bien arrondi. Mes geôlieres font attention de bien me nourrir et m'hydrater pendant ces premiers mois de grossesse en isolement.
Sacré service civique :o
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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et ce n'est pas fini... :ouch:
L'Ecureuil
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par L'Ecureuil »

Elwyn a écrit : 30 août 2020, 07:15 Sacré service civique :o
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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ATTENTION !! Cette suite est plus dure, ça va crescendo, plus humiliant... :o

Service civique (2/3) :


J-1550 : Mon enfant est né cette nuit. C'était atroce, si douloureux ! C'est un garçon. Je sais que je ne dois pas m'attacher, qu'il va partir dans quelques mois pour être élevé comme un mâle. Mais bizarrement je l'aime... Mon lait est apparu comme par magie. Cela permet de subvenir à ses besoins. Mes montées de lait sont très douloureuses. Je dois malheureusement donner le reste de ma production pendant la traite, je n'ai pas le choix. Mais cela me soulage beaucoup malgré tout. Je donne deux litres cinq cent en moyenne à chaque traite. Les gardiennes sont très impressionnées.
33 056ème n'est toujours pas réapparue. Je me demande où elle est.

J-1450 : Je suis perdue... Je ne sais plus quoi penser... La fatigue ne m'aide pas à avoir les idées claires. La sonnerie m'a réveillée en sursaut à trois heures du matin pour la première traite de la journée et je n'ai pas réussi à me rendormir ensuite. Je m'habitue malgré tout de mieux en mieux à mes conditions difficiles : se lever, rejoindre la salle de travail avec toutes mes camarades, prendre place à quatre pattes dans nos box respectifs, mains et pieds dans les emplacements prévus pour nous bloquer les quatres membres. Les gardiennes finissent en nous mettant les appareils de pompage sur les seins. Et c'est parti pour une heure de traite... Nous avons également à notre disposition une mangeoire chacune remplie de céréales, génétiquement créées en laboratoire, pour prendre des forces et donner des vitamines à notre production. Heureusement que l'holotélé est là pour nous divertir. Un écran géant nous diffuse régulièrement des documentaires sur l'histoire de Eurasia et sur l'arrivée providentielle de Big Bao. Ils nous rappellent régulièrement notre implication dans la disparition de l'eau. Des affiches de nos ennemis martiens sont placardées un peu partout dans la salle. Nous avons pris l'habitude de leur cracher dessus à notre arrivée. 33 056ème n'est toujours pas là. Je commence sérieusement à m'inquiéter.

J-1250 : J'ai aperçu cette après-midi une fille avec la même balafre sur le sein que ma mère, beaucoup mieux cicatrisée cependant. A la fin de la traite, je me suis discrètement approchée d'elle. Je lui ai alors demandé ce qui lui était arrivée. Elle m'a répondu que le câble reliant la pompe à la cuve de stockage du lait s'était subitement décroché. Il lui avait lacéré tout son sein droit et celui-ci saignait abondamment. Heureusement, les gardiennes ont très vite réagi et l'on soigné immédiatement pour ne pas que la blessure s'infecte.

J-1100 : Mes montées de lait sont de plus en plus rapprochées, à peu près toutes les heures, et heureusement de moins en moins douloureuses. Mon garçon étant parti pour sa nouvelle vie de mâle dans la caste dirigeante, les heures de traite sont les seules moments où je peux me soulager.
Une femme laitière a une capacité de production de trois litres par jour en moyenne, soit quatre-vingt dix litres par mois. Moi je suis carrément hors norme ! La production par an équivaut en moyenne à mille litres et permet d'alimenter une tripole de la taille de Hongshanpek. Les salles de travail sont organisées pour accueillir cinquante femmes laitières, avec un rendement optimal de quatre traites par jour en huit heures de travail. Entre le bruit des pompes et celui des films diffusés, c'est une véritable usine. Je prends soin quotidiennement de mes mamelles en les massant régulièrement. Pendant les heures de traite, les gardiennes les tâte pour vérifier qu'elles se vident bien. Elles sont souvent obligées de m'aider à terminer le pompage car les machines n'arrivent pas à récupérer les derniers millilitres. Elles viennent donc me traire manuellement, comme faisaient nos ancêtres avec leur vaches, avec un seau pour récupérer mon lait. J'aime bien ce moment, ça me soulage et les gardiennes sont très respectueuses envers mon corps. Elles finissent en me mettant de l'huile de massage sur mes seins à l'essence de jojoba , c'est très agréable !
Je leur adresse un grand sourire pour les remercier tandis qu'avec sa main droite l'une d'elle vient flatter ma chevelure pour me féliciter de mon rendement impressionnant.
J'ai demandé hier à une gardienne si elle savait où était 33 056ème : elle m'a simplement répondu que la jeune femme était partie. Elle a de la chance.
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Pas de réponses ?? :??:
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Service civique (3/3)

J-740 : On a eu une visite surprise aujourd'hui. Maître Akio est venu voir le site de production. La colonel Raki l'a accueilli avant de se retirer tous les deux dans le bureau de cette dernière pendant une heure.
Puis ils sont venus nous voir dans la salle de traite. Ils passent devant chacune d'entre nous, flattant une chevelure par ci, tâtant une mamelle par là. Arrivés devant moi, maître Akio se tourne vers la colonel et lui glisse un mot à l'oreille. Elle acquiesce. Il se tourne vers moi puis caresse mes cheveux. Je lui souris. Il fait alors un geste incroyable : il baisse son pantalon, met une main dans son slip et me présente son phallus. Il pendouille dans sa main droite. Je suis stupéfaite et troublée. Je n'ose bouger et regarde ce sexe avec fascination. C'est la première fois que j'en vois un ! Maître Akio m'ordonne alors de le prendre en main. Bouche bée, je lui jette un regard, pensant qu'il plaisantait. Mais devant son air sérieux, je reporte mon attention sur son phallus. Fébrile, j'approche une main hésitante vers ce membre tout mou. Dès le premier contact, maître Akio retient sa respiration. A peine ai-je effleuré sa peau que son sexe se réveille. Il me répéte de le prendre en main et je m'execute maladroitement. Les yeux écarquillés, je sens immédiatement les veines de ce membre palpiter. Il grossit de façon démesurée !! Instinctivement, ma main se met en action. Ma respiration est saccadée, je ne sais plus trop où je suis. Tout autour de moi, des chuchotements jaloux s'élèvent. Après seulement quelques caresses, son sexe tressaille et libère son sperme sur ma main. Du sperme encore chaud, à peine sorti du corps d'un mâle. Fascinée, je regarde ma main quelques instants. Maître Akio remet son sexe dans son slip et remonte son pantalon. Il me caresse les cheveux et s'en va.

J-720 : Maître Akio vient me visiter une fois par semaine. Et toujours le même rituel : je prends son sexe en main, le caresse, il ejacule puis s'en va. Il parle très peu. Mais je suis devenu accro à ses visites.
Je me sens de plus en plus investie dans mon rôle de femme laitière. On me laisse maintenant gérer les heures de traite : quand je sens mon lait monter, je demande à aller à la salle de travail tout simplement.

J-420 : Mes conditions de vie se sont encore améliorées. Ma cellule reste dorénavant ouverte : je peux donc me balader à ma guise le soir. J'ai découvert que je n'étais pas la seule à bénéficier de ce privilège. 33526ème et 33503ème profite aussi de cette nouvelle liberté. Ensemble, nous sommes plus fortes. Nous avons mis en place une séance de massage entre nous le soir après la traite. Le bien-être collectif... Nos box sont dorénavant côte à côte, et nous bavardons pendant la traite : nos rêves, nos envies, nos espoirs après le Service civique. L'administration centrale va nous trouver un poste en fonction de nos qualifications. J'ai une formation en pâtisserie-boulangerie. J'aimerais bien que l'on m'accorde le droit d'utiliser mon lait dans la confection de mes gâteaux. 33526e m'apprend qu'elle a également ce diplôme : on projette donc d'ouvrir une pâtisserie toutes les deux !

J-110 : J'ai le blues. Dans un peu plus de trois mois, le Service civique va se terminer pour moi.

J-15 : Les gardiennes auraient dû passer il y a plus d'une heure pour me donner mon traitement de sevrage. Je suis inquiète...

J-1 : On me propose d'être mamelle ouvrière en chef à temps plein. Ils ont décidé d'assouplir un peu les règles. Je reverserais mon lait à la population, participerais à l'éducation des nouvelles arrivantes et m'occuperais de leur bien-être. Je toucherais une rémunération et un logement serait mis à ma disposition à quelques kilomètres du ministère.
Mais je souhaite avant tout développer un commerce dans la pâtisserie. Il faut que je reflechisse. Je suis fière d'avoir été la mamelle nourricière du régime mais maintenant que le Service civique se termine, je dois penser à mon avenir.

Jour J : Ça y est, c'est le grand jour ! Ça me fait bizarre... Je vais enfin sortir dehors. Dehors... Revoir les tornades, les pluies acides à travers le champ de force du Dôme : ça va me faire un choc je pense ! Quitter le cocon protecteur du ministère de l'Eclosion, c'est comme être amputé d'un membre... On m'a retiré mon code-barre et j'ai repris mon prénom... Chika. Je l'avais presque oublié celui-là. Il va falloir que je me reapproprie mon passé pour construire mon avenir.
Heureusement que j'ai accepté leur offre d'être mamelle ouvrière en chef : j'ai enfin un but dans la vie ! Participer au bien-être de toutes et au développement du système est un grand honneur. Mais j'ai négocié pour ne faire qu'un mi-temps. Je souhaite consacré l'autre partie de mon temps à créer et développer notre pâtisserie avec Wakiko, le joli prénom de 33526ème.

J+10 : Dix jours après ma sortie, j'ai aperçu ma génitrice sur le marché. Elle a une énorme balafre sur son sein gauche. C'est trop moche. Elle a des cernes sous les yeux et plusieurs cheveux blancs le long de ses tempes. Son chignon est complètement raté. C'est pathétique. Elle nous fait honte. Il va falloir qu'elle se resaisisse si elle ne veut pas se faire dénoncer à la police du Bien-être. Elle fait peur à tout le monde. Elle me fait un signe de tête en me voyant puis continue son chemin.
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Oh Hey y a quelqu'un ? :hein:
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Et bien comme quoi c'est comme l'internet, on veux pas y rentrer, mais on regrette quand on doit finalement le quitter :lol:
Très bien écrit encore une fois, j'ai bien aimé le fait que ce soit raconté en journal intime !
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Merci ma belle !!

Bon le service civique c'est fini, la suite sera plus sympa ! :d
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

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Chapitre 7 : Boutique de sextoys

Masako, 48 ans.
Il va falloir faire un reassort des plugs, les ventes ont été très bonnes ces deux dernières semaines. Il nous en reste moins d'une dizaine. Le projet de loi voté en septembre prochain relatif au bien-être personnel obligera chaque femme à se doter d'un plug vibrant, et nous devons être prêtes pour cette échéance. La police du Bien-être veillera à sa stricte application et en tant que fournisseur officiel de sextoys, nous aurons la responsabilité de la vente de ces jouets et de former nos concitoyennes à leurs utilisations. La tâche est immense mais les retombées financières seront énormes, même si cela va demander de restructurer notre chaîne logistique. Nous avons d'ailleurs préparé un plan de départ volontaire à la retraite, histoire de se débarrasser des éléments les moins performants. Les femmes licenciées seront obligées d'acheter un plug et la détresse suite au licenciement laissera place à des heures d'extases. La boucle est bouclée. Tout le monde sera content. Business is business !
Personnellement, je suis plutôt accroc en privé au womanizer : c'est une drogue dure ! Et lorsque je pense à tous les bénéfices que l'on va engranger à partir de septembre : c'est le nirvana ! Sexe et argent, l'ultime pouvoir !

La boutique de sextoys "Au plaisir de miss Asae" est devenue incontournable pour celle qui recherche un sextoy du vingt-et-unieme siècle. La gouvernance se transmet de mère en fille depuis cinq générations. Je suis la dernière dirigeante. J'emploie une centaine de salariées, de la vente, à la manutention en passant par le marketing et le service après-vente. Notre logo est une perle de jade dans son écrin de douceur : cet emblème est apposé sur tous nos produits. Et je mets un point d'honneur à ce que toutes nos employées portent un plug avec cette image de marque.
Nous avons deux cent cinquante points de vente dans tout le pays et je m'occupe de la maison mère située dans la galerie marchande principale de Hongshanpek, au milieu des banques, administration étatique et autres divers magasins de prêt-à-porter de luxe.
Quatre-vingt cinq pour cent des femmes d'Eurasia sont lesbiennes, et nous devons concentrer nos efforts sur cette cible. Nous avons donc créé en parallèle du secteur marchand un centre de compétences sur le plaisir féminin à Hongshanpek ; ainsi que deux centres de recherches sur le plaisir clitoridien. Nous nous sommes également adaptées à l'air du temps avec la nouvelle mode anale qui a submergée les jeunes femmes de 25 - 35 ans depuis un peu moins de cinquante ans. Nous proposons ainsi en entrée de gamme des plugs personnalisables pour débutantes à amatrices, mais aussi des plugs anal vibrants avec télécommande pour un plaisir partagé avec sa partenaire. Le gode ceinture reste néanmoins l'accessoire numéro un pour tout couple lesbien à la recherche de stimulations inédites.

Avant chaque ouverture de la boutique, je passe en revue mon effectif. Je mets un point d'honneur à ce que tout soit parfait : un chignon impeccable, le port du plug, manucure et pédicure soignées, un fin ticket de métro au niveau du pubis, un rouge à lèvres rouge orangé, du fard à paupières noir. Toutes les filles sont en ligne, au garde à vous. Elles regardent droit devant tandis que j'inspecte leur corps. De face puis de dos. Je m'arrête sur Humi car un détail me saute aux yeux : le logo sur son plug est à l'envers ! Je lui claque sèchement les fesses et lui ordonne de réparer immédiatement cette erreur. Humi a un hoquet de surprise mais se reprend aussitôt avant de partir précipitamment aux toilettes. Je tape une fois dans mes mains et toutes les filles se dispersent vers leur poste. Je jette un dernier regard à mon apparence. Mes cheveux, tirés en chignon serré, arborent quelques mèches blanches, seules traces trahissant un âge respectable mais avancé. Heureusement ma coiffure dégage un visage aux traits délicat. Ma poitrine par contre commence à s'affaisser sous le poids des années, même avec la pratique régulière d'activités sportives pour retarder les effets du temps.

9h. C'est parti pour une nouvelle journée de travail qui devrait être encore fructueuse je l'espère. Ouverture des portes. J'accueille personnellement les premières clientes en m'inclinant respectueusement. Puis je me dirige vers le rayon des womanizer pour continuer l'inventaire de nos sextoys. Dans le rayon parallèle au mien je vois alors une jeune femme, dix-huit ou dix-neuf ans maximum, en train de comparer deux plugs d'un air perplexe. Elle en prend un troisième et ouvre des yeux exorbités devant la taille de l'objet. Elle blêmit, repose les produits. C'est le moment d'intervenir. Je m'approche lentement vers elle, lui donne un petit "Bonjour", m'incline légèrement et lui demande si elle a besoin d'aide. Elle ne m'avait pas vu arriver et sursaute légèrement. Je profite de ce bref instant de surprise pour la détailler : un regard fuyant, une belle poitrine généreuse et un pubis à la pilosité bien fournie, cuisses serrées et flageolantes... une fille entrée dans l'âge adulte récemment, j'en mettrais ma main à couper ! Sa nudité est juvénile et plutôt introvertie. Elle s'incline à son tour et confirme aussitôt mes soupçons. Elle s'appelle Miu, sa mère lui a donné de l'argent lors de son dix-huitième anniversaire pour qu'elle s'achète SON plug. Plus qu'un effet de mode, ce sextoy est aujourd'hui un bijou que les femmes veulent absolument se parer pour susciter l'admiration de ces amies. Mais il peut être également une marque d'appartenance à un clan, à une fratrie, à une famille. Très bien. Je lui demande si elle a suivi des cours de plaisir anal au lycée, ça pourrait aider. Malheureusement non. Je commence à me demander si ce sextoy convoité n'est pas plus une volonté de se couler dans le moule, d'imiter ses amies pour se faire accepter, plutôt qu'un réel désir. Je vais faire appel à Humi, elle saura la mettre en confiance. Je l'aperçois justement qui se dirige vers le rayon des vibromasseurs. Je l'appelle. Elle salue respectueusement Miu puis elle se tourne vers moi. Je lui explique alors qui est cette jeune femme et ce qu'elle est venue achetée. Humi prend quelques secondes de réflexion puis prend les mains de Miu dans les siennes et la regarde avec bienveillance. Elle lui demande si elle a déjà eu une relation intime avec une amie. La jeune femme rougit et regarde ses escarpins, gênée. Non... Humi décide donc de jouer cartes sur table : elle lui propose une séance de massage pour la détendre et la mettre en confiance. Puis de continuer par un petit moment d'intimité sexuel toutes les trois. Et pour finir un apprentissage du sexe anal. Qu'en dit-elle ?

Miu a un imperceptible mouvement de recul. Elle n'a jamais eu de relation intime, charnelle avec une autre femme, alors avec deux inconnues !? Elle les détaille pour la première fois depuis qu'elle est entrée : elles ont toutes les deux le pubis parfaitement rasé. Comparée au sien, elle a l'impression de faire l'effet d'une femme négligée. Mais la comparaison entre les deux vendeuses s'arrête là. Humi a une poitrine généreuse, plantureuse même, un peu comme la sienne d'ailleurs. Bizarrement, ce constat la trouble et la rassure à la fois. De larges aréoles avec de fins liserés viennent appuyer cette féminité insolente. Elle a également des hanches et des fesses généreuses : bref, un corps harmonieux et... émoustillant ! Elle rougit de honte de s'être ainsi aller et détourne le regard vers sa collègue qui l'a accueillie. Elle doit avoir une dizaine d'années de plus car une multitude de mèches blanches viennent parsemée son chignon. Elle porte des lunettes rectangulaires et deux perles de nacres blanches en boucle d'oreille. Un rouge à lèvres rouge orangé finit de compléter une silhouette de femme active et sûre d'elle. Elle a des seins plus petits que sa collègue avec un corps plus longiligne. Miu finit par se rendre compte que cela fait plusieurs minutes qu'un silence gênant s'est installé. Elle n'a jamais suivi de cours sur le sexe anal, elle a peur d'avoir mal et d'en ressortir traumatisée ! D'un autre côté, si elle veut porter un plug et pouvoir se pavaner avec devant ses copines, elle doit apprendre à l'insérer dans son anus. Elle entend sa propre voix répondre un faible "d'accord".

Je savais que je ne m'étais pas trompé en choisissant Humi : en plus d'avoir une physionomie similaire à Miu ce qui a l'air de rassurer apparemment la jeune femme, mon employée à surtout reçu une solide formation sur le partage du plaisir sexuel. Mais c'est avant tout la plus qualifiée en matière de plaisir anal.

Je souris et Humi tend sa main vers la sienne, encourageant ainsi Miu à nous suivre. Elle l'emmène tranquillement au premier étage vers une alcôve où un lit à baldaquins entouré d'un voile rouge les attend. Humi et moi écartons le rideau et invitons Miu à s'allonger sur le dos. Hésitante, celle-ci finit par se résoudre à sauter le pas. Humi prend un flacon d'huile de massage et en verse quelques gouttes sur le ventre de Miu. Celle-ci tressaille lorsque le liquide touche sa peau. Humi me fait signe de reproduire ses gestes. Elle part du nombril et va vers les côtes puis remonte juste en dessous de sa poitrine. Elle fait ainsi de larges cercles concentriques. Je m'applique et essaie de reproduire fidèlement ses mouvements. Elle renouvelle l'opération trois fois puis remonte lentement vers les seins de Miu. Elle commence par effleurer lentement les aréoles. La jeune femme a les mains crispées sur les draps. Ma collègue tourne ensuite lentement autour de ses mamelons puis les pince doucement. Miu entrouvre légèrement les lèvres et laisse échapper un son rauque. Elle met immédiatement ses mains sur sa bouche, rouge de honte d'avoir exprimé ainsi son contentement. Je lui souris, lui prends les mains et les remet le long de son corps. J'aperçois alors son sexe humide. Je montre par un regard à Humi l'objet de mon attention et lui fais comprendre que j'ai envie de m'y attarder. Elle acquiesce, pose ses lèvres sur celles de Miu et lui donne un tendre baiser langoureux. Puis elle revient sur sa poitrine et lui mordille délicatement le mamelon gauche. Surprise, Miu en a le souffle coupé et se cambre littéralement. Pour ma part, son sexe à l'humidité naissante attise ma curiosité. J'effleure ses petites lèvres de l'épiderme de mon doigt. Le contact est chaud. J'ai envie de pénétrer son sexe avec mon doigt pour voir sa réaction. Mais Humi me demande alors de continuer le massage le long de ses jambes tandis qu'elle prend ma place. Frustrée, j'obtempère mais je me vengerai. Il ne faudrait pas qu'elle oublie que je suis sa supérieure ! Humi titille doucement les petites lèvres avec sa langue. La jeune Miu écarte imperceptiblement ses jambes et lui laisse entrapercevoir son anus. Sans réfléchir, Humi, prenant cela pour une invitation, vient délicatement poser sa langue sur le petit trou de la jeune femme. Mais ce geste n'était-il pas prématuré ? Humi regrette aussitôt son geste car Miu se braque, referme ses jambes et se redresse affolée. Mon employée remonte aussitôt vers le visage de la visiteuse et lui donne un tendre baiser. Front contre front, elle s'excuse sincèrement, elle ne voulait pas la choquer, cela ne se reproduira plus. Perplexe, Miu accepte ses excuses.

Très bien. Changement de stratégie. Humi me demande d'aller chercher le womanizer d'exposition dans l'arrière-boutique.

Pendant ce temps, elle décide de faire copine avec Miu. Elle lui raconte qu'elle doit parfois tester les nouveaux sextoys. Et parmi eux, il y en a un qu'elle kiffe particulièrement. Il s'agit du womanizer. Ce petit joujou est magique ! Il t'envoie des ondes de plaisir sur ton clito, c'est divin ! L'orgasme est quasi immédiat ! Miu se mord les lèvres, elle a très envie de l'essayer ! Mais Humi lui rappelle aussi leur objectif : arriver à introduire un plug dans son anus. La jeune Miu devient subitement pâle et a une boule à l'estomac. Elle hoche la tête.
Humi se met à genoux assis sur les talons et invite la jeune femme à faire de même, face à elle. Elle lui dévoile son secret pour insérer un sextoy proéminent dans l'anus : elle commence par une séance de plaisir avec le womanizer ; puis lorsqu'elle a bien joui, elle récupère sa cyprine sur un doigt et, avec du gel lubrifiant, pénètre son anus. Ainsi, l'insertion du sextoy en est grandement facilité.

Lorsque je rejoins l'alcove, j'aperçois les deux femmes en train de discuter face à face. Je connais la stratégie de Humi : se confier à elle pour mettre la jeune femme en confiance. J'hésite à avancer, je ne veux pas briser cette intimité. Mais Humi m'aperçoit, me sourit et me fait signe d'approcher. Si je ne les connaissais pas, j'aurais parié qu'elles étaient soeurs. Je m'approche et referme un triangle érotique. Je donne le womanizer à Humi et celle-ci explique son fonctionnement à Miu. Puis, elle lui demande de se redresser. Elle va commencer par la première jusqu'à la troisième vitesse : cela devrait lui donner du plaisir pour lui permettre de secréter suffisamment de cyprine. Impatiente de tester l'objet, Miu acquiesce et met en place le womanizer entre ses petites lèvres sans attendre. Elle actionne la première vitesse et attend les vagues de plaisir mais seules quelques chatouilles viennent titiller son sexe. Un peu déçue, elle met la seconde puis la troisième vitesse dans la foulée. Une onde s'empare alors de ses petites lèvres et remonte le long de son échine. Mais Humi n'est pas satisfaite. Elle lui demande d'enclencher la quatrième vitesse et de rechercher son clitoris. Légèrement déboussolée, Miu s'exécute mais aussitôt après avoir effleuré la petite boule du plaisir, la jeune femme est envahit par une onde de choc dans tout le corps. L'orgasme est foudroyant ! Elle se contorsionne tellement le plaisir est violent. Elle ne peut tenir que quelques secondes face cette sensation nouvelle mais elle est déjà accroc. Épuisée, elle s'effondre sur le lit. Il lui faut une bonne minute pour reprendre ses esprits. Une large tâche de sa cyprine a souillé le lit. Nous l'aidons à se relever. Humi lui demande si elle va bien. Miu rougit et lui dit qu'elle a pris son pied ! La vendeuse sourit et lui demande de récolter son nectar de plaisir sur son sexe. La jeune visiteuse s'exécute et montre son index mouillé. Humi verse une grosse portion de gel lubrifiant dessus. Puis elle lui expose les dernières étapes : elle va introduire son index dans son anus pour en tapisser de lubrifiant. Ainsi, l'insertion du plug devrait en être facilité. Miu déglutit péniblement : ça y est, voici le moment tant redouté ! Sa respiration est faible. Humi s'en aperçoit et lui montre une inspiration et une expiration ample qu'elle peut reproduire pour se détendre. Je lui susurre alors à l'oreille que je lui ferais le womanizer à moitié prix si elle prend le plug. Miu se mord les lèvres puis me sourit. Elle se met lentement à genoux et écarte légèrement sa fesse gauche, suffisamment pour insérer son doigt. Une phalange, puis deux. Humi lui demande de faire quelques va-et-vient et quelques petits cercles pour habituer le muscle anal à être distendu. Après quelques minutes de ce traitement, elle s'aperçoit effectivement que l'anus est un peu plus docile. Humi lui passe alors le plug. La jeune femme le prend maladroitement d'une main et écarte la fesse droite avec l'autre. Elle commence l'insertion... Le premier centimètre glisse naturellement, sans mal. Mais en attaquant la partie la plus large du plug, son visage se tend en une grimace de souffrance. Sa main se crispe autour du plug. Humi intervient aussitôt et applique le womanizer sur son clitoris. Quatrième vitesse. Miu est alors envahit d'une vague puissante de plaisir tout le long de son échine. Elle ouvre une bouche qui lui mange littéralement la moitié du visage. Sans vraiment sans rendre compte, elle finit d'introduire le plug dans son anus. Épuisée, désorientée, les jambes coupées, elle perd l'équilibre mais nous la rattrapons de justesse avant qu'elle ne s'écroule sur le lit. Il lui faut quelques secondes pour récupérer de ses émotions. Puis, nous la conduisons devant une glace pour se regarder pendant quelques minutes en écartant ses fesses et se pavanant, trop fière. Elle nous serre l'une après l'autre dans les bras, tellement reconnaissante. Nous nous dirigeons ensuite vers les caisses et comme promis, je lui propose le womanizer à moitié prix. Elle hésite quelques secondes : sa mère ne lui a pas donné suffisamment d'argent pour acheter les deux objets. Mais elle décide de puiser dans ses économies pour les vacances. Avant de partir, je lui rappelle qu'elle peut revenir à tout moment pour un échange, un conseil ou pour revoir comment insérer son plug. Elle s'en va, en se promettant de revenir très vite ! Je regarde s'éloigner ses fesses parfaitement parées de ce magnifique papillon.
C'est cela aussi notre métier : écouter, rassurer, conseiller et former au plaisir sexuel. Parce que plus les clientes seront satisfaites, plus elles reviendront. Business is business !
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

Récit très coquin et sensuel !
Mikadoc
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Mikadoc »

J'aime bien aussi
D'gé... tu égaies ma vie de lumière :love: :coeur:

Que vos choix soient le reflet de vos espoirs et non de vos peurs (N. Mandela)
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

Merci, merci !!
galinstan
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par galinstan »

@Olaf j'adore ce chapitre sept !
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Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

galinstan a écrit : 21 septembre 2020, 11:38 @Olaf j'adore ce chapitre sept !
Merci Galistan ! :hello:
***************

Chapitre 8 : Les archives du troisième distict


Natsuki, 68 ans.

NOM : OKINAWA
PRÉNOM : Chika
AGE : 26 ans
VILLE : Hongshanpek
PROFESSION : Pâtissière
SIGNE(S) PARTICULIER(S) : Une poitrine hors norme.

La bibliothécaire recherche patiemment les documents que je lui ai demandé. La salle d'études est immense avec une bonne cinquantaine de rayonnages. La structure est constituée d'énormes verrières. Et cette pièce n'a pas la climatisation apparemment ! On étouffe ! De la sueur coule le long des seins tombants, du dos et des fesses flasques de la bibliothécaire. C'est dégoûtant !
Assise à une table, je relis la fiche d'identité que m'a donné la police du Bien-être. Cela fait bientôt un an que mademoiselle Okinawa a terminé son service civique et elle fait déjà parlé d'elle. Beaucoup trop. Il va falloir la faire taire. Enfin pas dans le sens strict du terme : la police du Bien-être ne supprime pas les personnes sauf si elles représentent une trop grande menace pour Eurasia. Et il a été jugé que ce n'était pas le cas. Non. Il va pourtant falloir lui faire signer un contrat de confidentialité de tout urgence. Effacer toutes traces des interviews que cette petite idiote a pu donner depuis sa sortie du Service civique. Lui donner une nouvelle identité, la placer sous protection des personnes sensibles et la faire déménager loin de Hongshanpek.
Sa poitrine hors norme a rapidement suscité la curiosité et des interrogations autour d'elle. Et plus particulièrement de la part des magazines à sensations. La jeune femme n'a pas réfléchi aux conséquences de ses confidences et s'est livrée sans concession. J'imagine que pour elle, ces interviews représentaient une réelle opportunité de faire connaître sa nouvelle pâtisserie. Ses produits sont exclusivement confectionnés avec son propre lait, une quantité impressionnante produite grâce à sa poitrine hors norme. Le personnel du Service civique lui a permis cela, mais n'a pas anticipé les potentielles réactions de rejet et d'émeutes. Car c'est bien ce qui risque de se passer si nous n'intervenons pas. Pour beaucoup de jeunes femmes, le Service civique fait peur. Alors si le bruit se propage que cette période difficile peut transformer une femme en un monstre, tout le système peut s'ébranler.
Durant ma carrière aux Archives officieuses du troisième district de Hongshanpek, j'ai eu à effacer beaucoup de faits compromettants. Ce dernier dossier ne me fait pas peur, même si cela va demander de passer de nombreuses nuits blanches. Mais nous n'en sommes pas encore là : mademoiselle Okinawa a eu la bonne idée de ne parler que depuis quelques semaines. Même si elle a été beaucoup sollicitée et malgré quelques mouvements de panique rapidement éteints, la nouvelle n'a apparemment pas eu le temps de se propager.
Mais il va falloir la jouer fine : anticiper la moindre information suspecte, réagir aussitôt en demandant au service de presse du ministère de la Sincérité de lancer une réimpression du numéro paru, en ayant supprimé l'article compromettant auparavant. Et publier un erratum pour tous les exemplaires déjà sortis. Un travail de longue haleine. Et là je ne parle que de la presse écrite ! Il va falloir retrouver toutes les références parues sur cette actualité que ce soit dans l'holotélé, l'holopresse écrite, l'holoradio et le plus important sur l'holoweb. Un boulot titanesque qui va demander des mois et des mois d'investigations. Mais ce travail est indispensable si on ne veut pas que la peur, la colère et l'insurrection s'installe.

Cela fait une heure que je fouille dans le catalogue. En tant que bibliothèque centrale, son index est très important. Et je n'en suis même pas à la moitié des termes répertoriés...
Une petite fille, six ou sept ans, fait irruption dans la salle d'étude du deuxième étage en courant et criant. Elle porte l'uniforme traditionnel des jeunes avant le jour du rite de passage vers l'âge adulte. Sa mère fait irruption dans la salle quelques secondes après et essaie de la rattraper. Elle a dû échapper à sa vigilance un bref instant à l'étage supérieur, la bébéthèque. Elle a dû mal à courir avec ses escarpins et manque de se vautrer plusieurs fois.
Je me concentre à nouveau pour retrouver tous les mots-clés ayant servi au référencement des articles sur Chika. "Poitrine", "seins",” "monstre", "lait", "hors norme", "pâtisserie", "pâtissière" : ça c'est les plus simples. Maintenant, il faut que je me creuse la cervelle pour être la plus exhaustive possible. La bibliothèque est abonnée à une cinquantaine de périodiques : cela va demander du temps.
Une voix familière me tire de ma concentration. Yumi, ma voisine, dix-huit ans, me fait un grand sourire. Huit mois auparavant elle effectuait le rite de passage vers l'âge adulte en se déshabillant pour la dernière fois. Aujourd'hui elle aborde une nudité relativement sereine. Malgré un poing posé sur son sexe, elle a une attitude détendue. Elle s'est même offerte un joli plug arborant une licorne dorée en compagnie de son amie Sakura. Son dossier fait état de notes tout à fait satisfaisant et un intérêt réel pour l'histoire de la nudité. Elle ne sait évidemment pas que je fais partie des Archives officieuses du district. Je lui ai raconté que j'étais journaliste au "Daily informers". Elle me présente son amie : Sakumi, 22 ans. Je me souviens très bien d'elle, ou plutôt de sa fiche d'identité. Elle fait des études sur l'histoire de la nudité. Peu après mon recrutement au poste de responsable des Archives du district, on m'a donné une information qui devrait restée "Secret d'Etat". Une information connue seulement par quelques personnes habilitées, niveau sept. Et qui pourrait semer le chaos dans la population... Ce qui, au vu des faits survenus et entérinés à l'époque, serait tout à fait envisageable. Mais la stabilité doit être préservée coûte que coûte. On m'a demandé de surveiller toutes personnes qui s'y intéresserait d'un peu trop près. Dont Sakumi. La véritable histoire de Eurasia n'est pas celle que l'on nous a apprise. Enfin pas tout à fait.
A la fin de la guerre contre la colonie martienne, une reddition totale a été signé entre les deux protagonistes instaurant la paix pour les siècles à venir. Mais suite à la contamination du chromosome Y les hommes moururent les uns après les autres. Dans le même temps les femmes réduisirent les faibles survivants en esclaves sexuels pour essayer de tomber enceintes. En vain. Les résistants eurent droit à des exécutions sommaires. Certains réussirent à s'échapper sur la colonie martienne et demandèrent asile. Ensemble ils créèrent la résistance et vaincurent les troupes féminines.
Dans un premier temps, les hommes obligèrent les femmes à vivre nues pour qu'elles connaissent à leur tour le même sentiment d'humiliation. Pour ne pas céder à leur pulsions sexuelles, il a été décidé que les mâles, dès l'enfance, devront avoir implanté dans la zone du cortex cérébrale une puce inhibitrice. Mais ce qu'ils n'avaient pas prévu, c'est que les femmes s'habituèrent à leur nouvelle condition de vie. Et qu'elles établirent un parallèle entre les notions de "nudité" et de "bien-être".
Puis, leurs alliés martiens ordonnèrent que les femmes arrivées à leur centième anniversaire leur soit livrées pour leur société cannibale. C'est-à-dire dès leur retraite puisque l'espérance de vie d'une femme à Eurasia est de cent quatre-vingt ans en moyenne. Nous avons jusqu'a présent réussi à faire croire à un programme de réaffectation de grande ampleur sur la Lune pour apporter une solution à la surpopulation à Eurasia. Seules les femmes hauts gradées de l'armée et celles qui sont hauts placées dans la hiérarchie sociale sont exclues de cet horrible sort. Je suis heureuse d'être de celles-là. Dès lors, trois solutions s'offrent à nous : prendre sur soi et continuer à avancer, à travailler pour le bien du Parti. J'ai décidé de prendre cette voie et je dois collaborer avec les hommes pour garder le secret et éviter l'anarchie.
Si on ne peut supporter le sort réservé a nos camarades, la deuxième possibilité est le suicide... Une fin dont la lâcheté n'a d'égale que le déshonneur rejaillit sur la famille. La troisième solution étant de rentrer dans la résistance underground, mais on est dès lors condamnée à une vie de paria, traquée sans relâche par la police du Bien-être. Il paraît que ces femmes ont décidées de se rhabiller avec des guenilles trouvées dans les poubelles. Elles refusent de croire à la vertu du bien-être en étant nue. Je suis d'accord avec elles sur ce point : c'est du baratin tout cela ! Comment la nudité peut-il faire tomber les barrières de la différence sociale ? Je ne serai jamais l'égal de la grosse bibliothécaire difforme ! Mais moi j'ai décidé de faire passer l'intérêt du Parti, du système avant mes doutes personnels.

Yumi me demande quel est le sujet du prochain reportage sur lequel je travaille. Prise au dépourvue, je mentionne vaguement une thématique sur les pâtisseries de Hongshanpek. Rien de précis, je commence juste, il faut encore que je creuse tout cela. Je cache discrètement les informations sur Chika sous une pile de feuilles. Yumi me propose en rigolant que je l'interviewe car c'est une grosse amatrice de friandises sucrées. Sakumi est également volontaire et met une main sur son ventre pour montrer son contentement. Je souris de bon coeur. Plus sérieusement, ma voisine et son amie vont au cinéma et me propose de venir avec elle. Bonne idée ! Je leur avoue que je ne suis pas très inspirée par mon sujet de toute façon. Transpirantes, nous sortons avec plaisir de cette fournaise. En partant, j'indique à Yumi que je trouve son plug ravissant et lui demande où elle l'a acheté. Cette dernière rougit légèrement et me dit l'avoir trouvé à la boutique "Au plaisir de Miss Asae". Tu verras, me confie-t-elle, les vendeuses sont très sympas et pourront te conseiller. Je vais renforcer mes liens avec Yumi et Sakumi, tout en continuant à les surveiller discrètement.


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Chapitre 9 : Tourisme


Rina, 42 ans.
11h30, c'est le coup de feu en cuisine. Le palace "Aux désirs de Morphée" doit accueillir cette semaine une délégation de la caste dirigeante des mâles en voyage dans la tripole de Wuchonlan. Pour l'occasion, l'honorable chef de Hongshanpek, Maître Feng, officiellement chargé de la cuisine dans la ville fortifiée des hommes, est venu nous prêter main forte. Toutes les filles se pressent un peu partout dans la cuisine avec un plateau chacune rempli de mets délicieux. Caviar, foie gras, écrevisse... Que des produits d'exceptions des temps anciens, génétiquement créés en laboratoire. Pour cet événement officiel, nous avons toutes mis nos plug avec l'emblème de Eurasia, un phénix orangé renaissant dans des flammes jaunes.
Je file pour ma part vérifier la propreté des chambres avant l'arrivée de nos invités, comme me l'a demandé Dame Sato. Propreté des lits, du linge de maison, des toilettes, du sol... Rien ne doit être oublié. Tout doit être impeccable, nous avons un standing à tenir et nous devons préservées la réputation de cet établissement incontournable de Wuchonlan. Personnellement, je ne peux pas me permettre de faire n'importe quoi, je tiens absolument à cet emploi pour pouvoir rembourser le prêt de la maison et subvenir aux études de ma fille.
11h45. On me rappelle de tout urgence : les premiers mâles arrivent. Je prends précipitamment ma place dans la haie d'honneur que les filles ont formée. Nous nous prosternons humblement, à genoux assis sur les talons, en veillant à bien relâcher nos muscles fessiers et ainsi bien montrer l'emblème sur nos plug. Les hommes passent sans nous regarder, discutant entres eux. Leurs inhibiteurs implantés dans leur cortex leur a retiré toutes envies et pulsions sexuelles. Nous nous relevons aussitôt et accourons derrière eux pour leur demander si ils ont besoin de quoique ce soit mais devant le peu d'attention qu'ils daignent nous accorder, nous retournons en cuisine.
Nous sommes accueillies par des cris de rage de la part du chef Feng. Son tablier est complètement tâché de sauce nuoc-mâm. Chieka, en larmes, sort précipitamment de la cuisine en nous bousculant. Nous nous approchons en silence, attendant les ordres. Le chef change de tablier puis, voyant que nous ne faisons rien, nous hurle d'aller servir les plats en salle. C'est la cohue, on se dépêche pour lui obéir. En salle, les mâles s'impatientent et une acclamation accueille les premiers plats. Les filles les servent avec un grand sourire, tandis que certains hommes s'amusent à leur pincer les fesses. Certaines essaient de rester stoïques et d'autres les repoussent gentiment en souriant. Dame Sato me rappelle. Je remarque qu'elle a mis son plug saphir : elle accorde donc une grande importance à cette journée... Elle m'explique que Kazue est absente et que je dois la remplacer pour la coutume ancestrale du Nyotaimori. Ce rite consiste à manger des sushis ou sashimis présentés sur le corps nu d’une femme immobile. J'ai une boule au ventre, je déteste cet exercice humiliant. Il exige un contrôle total de son mental car il est interdit de bouger, de respirer trop fort ou même de frémir au contact des baguettes sur nos parties intimes. Même le regard ne doit pas ciller ou se poser sur un homme. L'art du Nyotaimori exigeait à l'origine que la femme soit complètement épilée. Mais la mode à évolué et certains mâles sont aujourd'hui amateurs d'une bonne pilosité pubienne. Et c'est pourquoi Dame Sato a fait appel à moi : je prends régulièrement soin de mon pubis en veillant à garder un bon duvet. Mais Kazue fait plus fort en ne taillant son intimité qu'une fois par trimestre. Cette dernière est rompue à cette épreuve, et ne respire pratiquement plus pendant une heure, reste totalement immobile même quand les mâles sont un peu trop insistants avec ses mamelons ou ses poils pubiens. Malgré tout, Kazue a aujourd'hui un trouble important de la personnalité et oscille entre une soumission totale et désirée, et une peur, une phobie du moindre contact.
Car cette coutume a évolué au fil des siècles : aujourd'hui, elle veut que la nudité passe par la maîtrise de l'humiliation. Ainsi, les quatres taos d'une humiliation assumée sont :

- l'honneur : ne pas faire perdre la face à un mâle. Se taire.
- l'humiliation active : Accepter le désir de rabaissement du mâle. Se mettre volontairement au service de son plaisir sadique.
- l'humilité : Rester à sa place. Il est impoli de manquer de respect à un mâle.
- l'humour : Être toujours prête à provoquer des situations humiliantes pour faire rire son auditoire.

Les hommes prennent ainsi un malin plaisir à nous faire mal en nous tirant par exemple les poils pubiens ou les mamelons. Je n'ai pas envie de finir comme Kazue. Pourquoi les hommes n'ont-ils plus de principes moraux et se conduisent aussi mal ? Le bien-être est une notion toute relative pour la caste dirigeante... Mais je n'ai pas le choix si je veux pouvoir financer les études de ma fille. Sakumi suit une formation sur l'Histoire de la nudité à l'université de Hongshanpek. Je veux qu'elle aie un diplôme afin qu'on lui donne un bon emploi et ainsi ne pas avoir à vivre des situations dégradantes comme moi. Ce sacrifice m'aide à tenir bon et ne pas craquer.
Les filles apportent l'énorme plat où je prends place, couchée bien au centre et sur le dos. Puis elles disposent tout autour de moi des légumes : choux chinois, carottes, coeurs d'artichauts... tous parfaitement taillés et posés avec précision selon un plan bien étudié. Puis elles disposent sur chacun de mes seins et sur mon nombril un sushi, sur mon sexe trois sashimis... et sur mes jambes et mes bras de la sauce nuoc-mâm encore brûlante !! Je fais une grimace mais je serre aussitôt les dents car c'est le moment de ma concentration profonde pour me préparer au Nyotaimori. Je ferme les yeux et fais abstraction des bruits et des présences environnantes. Je sens que l'on soulève le plateau et le déplace. Mais je fais le vide dans ma tête. Je flotte dans le cosmos, il fait noir. Mon âme est sortie de mon enveloppe corporelle et regarde ce corps devenu étranger. J'entends au loin des exclamations mais je n'y prête pas attention. Je sens alors une main qui frôle mon épaule : c'est le signal. J'ouvre les yeux, fixe le plafond blanc et reste totalement de marbre face aux hommes qui m'entourent et me regarde avec appétit. Ils rigolent, leurs baguettes levés, impatients. Je ne réagis pas, calme et concentrée à la fois. Un premier mâle prend le sushi sur mon sein droit et prend de la sauce nuoc-mâm sur mon bras. Le contact de l'aliment sur ma peau me donne des frissons. De l'autre côté, je distingue dans mon champs de vision un jeune homme qui me regarde dans les yeux, avec un sourire géné. Il attrape un chou chinois et prend de la sauce sur mon autre bras. Il rougit. Bizarre. J'ai l'impression de le connaître... Ce regard... Où ai-je déjà vu ce regard ? Il fait tomber le légume sur mon ventre et a un petit rire, honteux. LI-YAN !! Mais oui ! Mon ami d'enfance... Avant que nos chemins se séparent à l'âge de sept ans, lui pour être formé à devenir un mâle de la caste dirigeante, moi pour être préparée et éduquée à ma future nudité. J'étais tombée amoureuse de lui, avant que ma mère me conseille de rester à distance pour ne pas souffrir. Nos destins sont différents, m'a t-elle alors prévenu. Et elle avait raison. Mais à cet instant précis, son avertissement m'est complètement sorti de la tête. Mon coeur s'emballe ! Il faut absolument que je me reconcentre sur quelque chose de plus rationnel pour ne pas bouger. Heureusement, et pour mon plus grand déplaisir, un des mâles s'est emparé de mes petites lèvres entre ses baguettes et les tire sans ménagement. J'en ai le souffle coupé et je dois me mordre jusqu'au sang pour ne pas hurler. Je ne le vois pas mais j'entends des rires gras. Je ne dois pas ciller mais je ne peux réprimer une larme qui coule sur mon visage. Du coin de l'oeil, je vois Dame Sato rugir de colère et s'en aller, furieuse. Qu'est-ce que j'ai fait ?? C'est moi la victime là ! Je déglutit péniblement. C'est la fin, j'ai perdu mon emploi... Comment vais-je m'en sortir ? La terre s'écroule sous mes pieds. Je ne fais plus attention à la douleur sur mon sexe. Je n'entends plus les rires des hommes. Plus rien. Je suis anéantie.
C'est alors que j'entends résonner le bruit d'un tambour. Je vois tous les mâles tourner la tête vers ce son. J'en profite pour essayer d'apercevoir quelque chose mais j'ai beau étirer mon cou, je ne vois rien. Les hommes se regroupent autour de la curiosité. Deux mâles s'écartent légèrement et j'entrapercois Dame Sato a quatre pattes, avançant à petit trot. Elle a mis un plug prolongé par une queue de cheval. Mais je sens une main qui agrippe mon bras : Li-Yan me presse pour me relever rapidement pendant que l'attention est ailleurs. J'hésite. Je ne sais pas quoi faire. Dame Sato avait vraiment l'air furieuse... Mais je me laisse entraîner par Li-Yan. Une fois à l'abri dans une petite pièce attenante, l'homme regarde rapidement mon corps pour voir si j'ai des blessures. Mais à part quelques rougeurs sur les seins et les jambes, tout va bien. Je regarde enfin Li-Yan : son visage a mûri bien sûr, mais je retrouve ces traits fins et rassurants. Une mèche noire cache son oeil gauche. Je suis instantanément et une fois encore sous le charme. Mais il se détourne rapidement : il doit retourner auprès des autres mâles pour ne pas attirer l'attention. Je le regarde partir avec tristesse. Puis j'entrouvre légèrement la porte et scrute Dame Sato. Je comprends enfin qu'elle a fait diversion pour que Li-Yan puisse m'aider à m'échapper. Elle s'est même sacrifiée à l'appétit sadique des hommes. Je suis extrêmement touchée par ce geste. Je la regarde alors plus attentivement. Elle s'est transformée en jument domestiquée. Elle se fait caline et n'hésite pas à se frotter physiquement aux mâles. Ceux-ci lui caressent les fesses, le dos, le ventre. Et lui tire les mamelons en mimant la traite. Dame Sato reste impassible, elle encaisse et hennit pour montrer son contentement. Elle lève une jambe et urine par terre. Les mâles éclatent de rire. Je comprends alors qu'elle maîtrise pleinement les quatre taos d'une humiliation assumée. Elle ne s'énerve pas, ne remballe pas les mâles. L'honneur. Elle accepte de se faire rabaisser. L'humiliation active et assumée. Elle est respectueuse de ces traditions séculaires et avilissantes pour les femmes. L'humilité. Elle joue un rôle humiliant afin de provoquer les rires. L'humour.

Le soir, je regagne ma couche en méditant sur les événements de la journée. Dame Sato est un exemple à suivre, c'est certain. Il va falloir que j'apprenne à m'endurcir. Notre palace offre des prestations hautes gammes et nous devons satisfaire tout le monde. Et les mâles représentent une clientèle importante que nous devons choyer à n'importe quel prix.
On frappe à la porte. Dame Sato se tient sur le palier. Elle est pâle. Inquiète, je la fais rentrer et la fait asseoir sur mon lit. Mais elle refuse et reste debout. Je remarque alors horrifiée des marques de coups sur ses fesses et son dos. Elle m'explique que les mâles n'ont pas du tout apprécié qu'elle fasse diversion pour me laisser filer. Ils lui ont donné trente coups de cravaches chacun sur les fesses. J'ai la rage et j'ai soudainement envie d'aller les voir pour leur dire ma façon de penser. Mais Dame Sato me demande de la remplacer à la tête de l'établissement pendant quelques semaines. Il faut qu'elle prenne du temps pour se reposer et récupérer. Je ne réfléchis pas et accepte immédiatement. Je lui dois bien cela, elle s'est quand même sacrifiée pour me sauver de l'appétit vorace des mâles. Elle me serre dans ces bras et me demande ensuite comment je vais. Je lui dis que j'ai récupéré, tout va bien. Dame Sato me dit que l'on est une famille et que l'on doit toutes être solidaires. Malgré tout, elle est satisfaite de ce que j'ai montré aujourd'hui même si j'ai encore des progrès à faire pour maîtriser complètement l'art du Nyotaimori. Je lui dis que je suis prête à faire tout ce qu'il faut pour cela. Elle sourit et s'apprête à sortir mais je lui demande avant si elle veut que je lui applique de la crème cicatrisante sur les fesses. Elle refuse poliment et s'en va. Quelques secondes plus tard, on frappe de nouveau à ma porte. Je souris : Dame Sato a changé d'avis on dirait.
C'est Li-Yan. Il met aussitôt son index sur sa bouche pour me signaler de me taire. Un goût amer, mêlé de haine, me submerge. Je lui donne une énorme gifle et lui tape le torse en l'insultant. Je lui somme de s'expliquer : pourquoi ont-ils infligé une telle punition à Dame Sato ? Les larmes tombent tandis que mes petits poings s'abattent sur sa poitrine. Il m'attrape les poignets et me serre contre lui tendrement. J'éclate en sanglot. Il m'explique qu'il n'a pas participé à cela et qu'il a couru un énorme risque en venant me libérer. Je hurle que je n'avais pas besoin de son aide ! Paniqué devant ma réaction, il m'embrasse sur les lèvres pour me faire taire. J'essaie de me libérer de son étreinte mais il m'empoigne par les hanches et attrape ma jambe droite. Cette bestialité soudaine me trouble et m'excite à la fois. Sa langue vient à la rencontre de la mienne. Je me liquéfie et rends les armes. Tout en m'embrassant, il nous fait coucher sur le lit. Ses lèvres se décollent malheureusement des miennes. Il me regarde intensément et passe une main dans mes cheveux. On se redresse. Li-Yan m'avoue alors que cela faisait longtemps qu'il rêvait de ce moment, qu'il ne m'avait pas oublié mais que nos statuts sociaux respectifs lui interdisait de me revoir. Je suis bouleversée par cette révélation ! Je ne sais pas quoi répondre, je suis complètement perdue. Je ne peux pas lui dire que je l'avais oublié de mon côté, cela lui ferait trop de mal. Ma vie de jeune femme a pris un tournant radical lors de mes dix-huit ans puisque le Service civique à cette époque se faisait quelques semaines après le rite de passage vers l'âge adulte. Nous n'avions pas eu le temps de réfléchir à notre avenir et notre enfance nous fut brutalement enlevé. J'ai donc eu ma fille très tôt et, comme je n'avais pas de qualification, on m'a affecté ici pour pouvoir subvenir à nos besoins à toutes les deux.
Li-Yan me tire de mes pensées : il me demande si j'ai envie de faire l'amour avec lui et si j'ai déjà eu une relation intime avec un mâle. A part mes cours de plaisir sexuel à l'école, je n'ai jamais pratiqué, et surtout avec un homme... Pourrais-je être à la hauteur de ces espérances ? Après quelques secondes d'hésitations, je lui réponds que j'en ai envie également. Il me sourit et éteint son inhibiteur cérébral en appuyant sur un petit bouton à la base de son oreille. C'est le privilège des hauts gradés, me dit-il. Il m'embrasse de nouveau, me couche sur le lit et, ses lèvres posés sur les miennes, descend un peu son pantalon puis son slip. Avec une infinie douceur il se met sur moi. Il bouge légèrement et je sens son sexe, dur, viril, cogner à l'entrée de mon vagin. Encore un mouvement et il finit par me pénétrer. Je sens alors une forte douleur lorsque mon hymen se déchire mais très vite atténuée grâce aux dizaine de baisers que Li-Yan me fait dans le cou. Une douce volupté finit par naître au creux de mes reins au fur et à mesure de la pénétration. Je ressens la grosseur du membre viril de Li-Yan m'envahir. Je resserre instinctivement mon périnée autour de son sexe, ce qui a pour effet de décupler son plaisir et le mien par la même occasion. Il commence alors quelques va-et-vient lents et réguliers, mais n'étant pas exercée, je perds peu à peu le contrôle. Une "décharge électrique" s'empare de tout mon corps. Je suis tétanisée tandis qu'une vague me submerge. J'ouvre une bouche géante mais aucun son ne sort de ma gorge. Je suis scotchée sur place. Il s'écroule sur mon corps, sa sueur se mêlant à la mienne. Au bout d'une dizaine de secondes, il se couche alors à mes côtés et nous restons silencieux encore quelques instants. Il me demande enfin si j'ai apprécié, rompant la gêne qui s'installait. Je lui réponds que c'était... magique, ne trouvant aucun mot pour décrire l'indicible ! Il me sourit et m'embrasse une dernière fois avant de se rhabiller. Je lui demande si nous aurons l'occasion de se revoir. Li-Yan me répond très sincèrement qu'il ne sait pas, qu'il aimerait beaucoup mais qu'il ne sait pas. Un mâle n'est pas censé avoir d'aventures avec une femme. Il s'en va en me laissant tout un tas d'émotions contradictoires : la joie, la plénitude, le bien-être, le fatalisme, la tristesse, la peur…
Invité

Re: Big Brother en tenue d'Eve

Message par Invité »

Toujours au top! Des fois je me demande ou tu vas chercher tout ça!
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