Sa nouvelle vie (bdsm)

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
XjEd9a3

Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Bonsoir à tous.
Merci pour vos récits donc j'ai lu par ci par là plein de choses qui m'ont bien plus,
tout ça pour dire: de retour sur "les forums" depuis quelque jours pour lire, écrire, échanger et partager etc...
Voici un extrait du dernier texte que j'ai écris, et que je "travail actuellement :-)
Dernière modification par XjEd9a3 le 18 janvier 2016, 23:33, modifié 1 fois.
XjEd9a3

Re: Sanouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

-Ce parquet n’a pas été correctement ciré.
Elle s’empresse d’accourir dans le salon.
-Je n’ai pas encore eu le temps de nettoyer cette pièce monsieur.
-Vous devez travailler plus vite que cela, je ne vous paie pas à rien faire.
-Je vous demande pard..
-STOP ! Je ne veux entendre aucune excuse, mettez vous au travail et plus vite que cela. Ensuite nous irons faire des courses, je reçois à diner ce soir.
Affolée par le ton soudain autoritaire de son employeur elle expédie son nettoyage des plans de travail dans la cuisine par un coup de chiffon et se précipite, serpillère à la main afin faire de le ménage dans le salon. Si il reçoit pour le diner, il exigera que cette pièce soit rendue impeccable pour ses invités.
Une heure plus tard elle prend place sur le siège passager et il démarre, lui jetant des coups d’œil agacés.
Elle n’ose rien dire et le trajet se passe dans un silence pesant.
Agacé il l’est, et même mécontent. Comment peut-on sortir sans manteau par ce temps ? Est-elle inconsciente ou bien est-ce un désir de ne pas cacher son corps par un manteau d’hiver, par coquetterie ? Quoi qu’il en soit cette attitude ne lui plait pas. On ne se montre pas ainsi en public par ce temps, c’est de la provocation pure et simple.
De retour des courses, exécutées dans une organisation militaire il l’appelle à la cuisine.
-Qu’est-ce que c’est que ce travail ? Vous moqueriez-vous de moi mademoiselle ?
-Mais…
-Ne me répondez pas !
Il la saisi fermement par le menton, effrayée par ce contact inattendu, elle s’abandonne à cette virilité.
-Qu’est-il écrit dans votre contrat de travail ?
Mince… A quoi peut-il bien faire référence ?
-Soit vous êtes bien distraite, soit, comme je le pense vous n’avez pas lu ce contrat avec beaucoup d’attention ; il est mentionné que chacune des tâches qui vous sont imparties devra être effectuée parfaitement, cela concerne bien entendu le ménage mademoiselle. Regardez ce plan de travail !
Il l’empoigne par le bras pour la forcer à regarder la surface de plus près. En effet on y voit ça et là un peu de poussière et quelque traces mal essuyées, mais pas de quoi fouetter un chat. Pour autant elle est bien inspirée de s’abstenir de répondre.
-Je veux, dit-il en détachant chaque syllabe, que l’on puisse se mirer dans chacune des surfaces de cette maison, et que l’on n’ai pas peur de manger sur le sol tant il brillera !
Il hausse le ton et elle n’ose plus faire un seul mouvement.
-Je ne veux plus avoir à le redire, sans quoi la première conséquence sera une retenue sur votre salaire, et croyez-moi ce sera bien la moindre. Est-ce claire ? Vous êtes mon employée, ici c’est moi qui dicte les règles.
-Bien monsieur.
Elle en tremble presque à présent. Cette soudaine vivacité, presque brutale de son patron la cloue sur place.
-A présent vous aller cuisiner pour ce soir, le menu est indiqué sur le calendrier dans mon bureau. Ensuite vous irez prendre une douche et vous habillerez de la tenue que j’ai déposée dans votre chambre, aucun bijou.
Il était entré dans sa chambre ?? Cette information la déconcerta. Quand aux bijoux, ça, ça n’était pas dans le contrat elle l’aurait parié mais elle s’abstint. Après tout elle était suffisamment bien payée pour satisfaire cette « demande » de son patron, puis elle n’avait aucune envie d’essuyer une nouvelle réprimande colérique.
-Je veux que vous présentiez agréablement pour ce soir, vous ferez le service. Le diné est prévu a 21h. Vous nous servirez l’apéritif au salon à 19h30 précise.
Ceci annoncé d’un ton qui ne souffrait aucune réplique, il tourna les talons et sorti de la cuisine, plein d’une colère froide.
Dernière modification par XjEd9a3 le 20 janvier 2016, 11:59, modifié 1 fois.
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Biquette
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Biquette »

Ca me plait :clea:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Merci Biquette ! la suite alors...
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Elle confectionna le diné avec le plus grand soin et la soirée se déroula sans incident.
Le lendemain la liste des tâches rédigée par son patron était si longue qu’elle fut dépassée dés le milieu d’après-midi. Elle n’avait prit aucune pause déjeuner, même pas trois minutes pour elle. Ces gestes devenaient fébriles. Faire au mieux et au plus vite, voilà ce qu’elle souhaitait, afin de ne pas risquer de nouvelles remarques « appuyées » concernant la qualité de son travail.
N’y tenant plus à 16h elle prit quelques minutes pour souffler.
Il choisit ce moment pour rentrer. D’ordinaire il revenais bien plus tard de son travail ...
Elle bondit sur la serpillère et se remit à astiquer énergiquement le carrelage du vestibule.
Il suspendit son manteau puis posa un regard circonspect sur le balai.
Sans attendre il se dirigea vers la cuisine. " Inspection des travaux à n’en pas douter", pensa-t-elle.
-Venez ici !
La voix tant redoutée résonna à travers le couloir.
Résignée et soupirante elle posa lentement le balai le long du mur et se présenta à la cuisine, adoptant l’attitude la plus repentante dont elle était capable.
Il passa un doigt sur un petit buffet et lui mit la trace de poussière sous le nez.
-Je vous avais prévenue, 30% de retenue sur votre salaire de la journée. Retournez finir le vestibule et dépêchez vous d’arranger ça. Dit-il en pointant le doigt autour de la cuisine.
Tête basse, s’en tenant quitte pour une retenue de salaire elle s’empressa de retourner à son carrelage, soulagée de ne pas avoir eu à subir les foudres.
Quelques instants plus tard il surgit dans l’entrée et l’empoigna par le bras, le balai et le seau de détergent s’étalant dans un grand fracas.
Que se passait-il encore ?
Il frotta la moquette du salon du bout du pied.
-Quelle est la couleur de cette moquette, répondez !
-… Bleue… monsieur.
-Elle DEVRAIT être bleue, et sans toute cette saleté.
C’était très exagéré, se désespéra-t-elle. Ayant passé presque toute la matinée à passer l’aspirateur de près.
Un instant le silence flotta dans l’air. Pesant. Puis il l’entraina brusquement à la cuisine.
-Voilà ce qu’il va se passer, mademoiselle, la menace de retenue sur votre salaire étant déjà exécutée, il faut que je vous sanctionne pour votre négligence, je ne peux pas me permettre de laisser mes employés agir à leur guise.
-Me… « sanctionner » ?
-C'est soit cela, soit vous prenez la porte sur le champ.
Une sanction ? De quoi parlait-il ? Mise à la porte ? Elle avait dû rendre les clefs de son appartement un mois plus tôt pour loyers impayés. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre ce travail, c’était son seul recourt dans cette période…
Elle garda la tête basse et son silence paraissant s’éterniser il en convint qu’elle se résignait à accepter la sanction.
Il l’entraina et la courba sans ménagement sur la table de la cuisine, défit sa ceinture.
Elle perçu le tintement de la boucle et il lui apparu ce qui allait se produire, sans réfléchir elle tenta un mouvement pour se dégager mais il lui maintint les mains dans le creux des reins. L’appréhension ne laissa aucune place à l’humiliation qu’elle aurait pu ressentir dans cette situation.
Un premier coup lui coupa le souffle.
Un sifflement suivit et un second coup plus violent lui arracha un cri étouffé.
-SILENCE !
Il fit claquer sa ceinture impitoyablement une nouvelle fois. Puis le quatrième coup lui embua les yeux. Elle était prête à le supplier pour que cela cesse.
A ce moment le calme revint. Il remit sa ceinture et redressa la jeune femme.
Étourdie et au bord des larmes, le visage rivé au sol et ne sachant plus comment agir elle bredouilla de maladroites excuses.
- Montez dans votre chambre. Je vous accorde le temps d’une courte pause, et le temps de prendre une douche.
Sans doute voulait-il lui laisser un moment pour se remettre. Son visage devait paraître blême et déconfit pour qu’il lui accorde une telle faveur, il n’était pas dans les habitudes de son patron de la laisser se reposer en plein milieu de la journée.
Elle tourna lentement les talons et se dirigea vers les escaliers.
-Une dernière chose !
Inquiète elle se retourna vivement, n’osant pas lever les yeux.
Vous redescendrez avant 18h pour préparer notre diné. Je veux que vous portiez la jupe que j’ai préparée pour vous dans votre penderie. Pas de femme en pantalon dans ma maison.
Elle acquiesça dans un silence respectueux et monta dans sa chambre pour ne pas pleurer devant lui.
Dernière modification par XjEd9a3 le 20 janvier 2016, 12:08, modifié 1 fois.
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Biquette »

J'aime beaucoup, tu as un bon style !
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Loupdoux
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Loupdoux »

ça barde !!!!

Bravo ! J'aime !
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Mad'O »

bravo, je m'installe pour la suite :)
Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas.
BjEd9a7

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par BjEd9a7 »

j'aime bcp , belle ecriture
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Elle referma doucement la porte et s’adossa contre le panneau. Le visage dans les mains elle glissa sur le sol et laissa libre cours à ses sanglots.
Décontenancée, triste, malheureuse, seule… pleine d’une douleur morale et physique elle ne savait plus où elle en était.
Jamais personne n’avait levé la main sur elle avant cet homme.
Comment en était-elle arrivée à accepter une telle situation ? Et pour quelles raisons ? Trop de "laisser-aller", d’incertitudes, de problèmes financiers et de solitude ces dernières semaines ? Le sentiment d’être perdue et sans aucun objectif optimiste dans sa vie ? Tout cela ajouté à sa détresse émotionnelle sans doute…
Il l’avait empoignée et ne l’avait pas lâchée. Battue, mais pas lâchée. Peut-être que ce seul fait lui avait procuré une forme de soulagement.
La respiration apaisée elle releva la tête pour découvrir une veste d’hiver, chaude et élégante, suspendue à son armoire, un billet dépassait d’une des poches :
« Pour un diné remarquablement cuisiné »

Il avait décidé de la lui offrir et de présenter ce vêtement comme un « bonus » pour "un travail bien fait", afin ne pas avoir l’air de lui faire l’aumône. Dans le doute, s’était-il dit, peut-être n’était-ce pas un désir d’exhibition et de provocation que de se promener très peu vêtu en plein mois de janvier. Avait-elle seulement eu les moyens, avant qu’il ne l’embauche, de se parer du minimum nécessaire ?
Ainsi était-il retournée en ville, la veille, pendant qu’elle s’affairait à la cuisine et avait discrètement suspendu le manteau dans sa chambre le matin même après qu’elle l’eu quitté pour commencer son ménage.
Satisfait de son achat il s’était dis qu’ainsi vêtue elle n’aurais l’air ni d’une provocatrice, ni d’une mendiante.

Au moment où elle découvrait le vêtement, il était dans la cuisine les mains vissées sur la table, se repassant la scène qui venait de se produire.
Nuls regrets pour la façon dont il avait agi, certainement pas. Mais resterait-elle pour travailler sous ses ordres ? Il semblait bien qu’elle n’avait matériellement pas d’autre choix actuellement. Quand au paragraphe concernant la tenue de travail stipulé dans son contrat, auquel elle paraissait, une fois de plus ne pas avoir prêté attention, il faudrait bien qu’elle s’en accommode si elle tenait à conserver son poste.
Après tout pourquoi une employée de maison ne serait-elle pas vêtue ainsi que le désir le maitre des lieux ? Résolument ce n’était pas un abus d’autorité. Et il se chargerait lui même de refaire sa garde robe ainsi qu’il le désirait. Il ferait passer cela comme des promotions pour ses heures supplémentaires.
Il revint soudainement a la réalité et releva la tête, que lui arrivait-il ? Voilà qu’il se souciait presque du bien-être de cette jeune femme, jusqu’à craindre sa démission ! Il ne devait pas se laisser attendrir et rester ferme sur tous ces points. Elle resterait pour travailler sous ses ordres, et parce que c’était une situation plus confortable que d’être dans la rue.

Le manteau était certes un peu grand, mais bien chaud. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas porté de vêtement neuf. Elle s’en réjouit et oublia pour un temps la douleur procurée par les coups qu’elle venait de recevoir.
Sortant de sa rêverie elle se précipita sous la douche. L’eau chaude attisa la brûlure mais cette toilette lui fit l’effet d’une page tournée envers ses douleurs.
Embaument délicatement le savon, elle ouvrit enfin sa penderie pour enfiler la jupe et descendit préparer le diner.
Comme chaque soir le menu était indiqué et elle se mit à l’ouvrage.
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

-Cela vous va très bien.
Elle sursauta et le dévisagea, surprise. Dans l’encadrement de la porte il se tenait droit. Depuis combien de temps était-il là… à l’observer… ? Cette idée la mit mal à l’aise.
-Une femme devrait toujours porter des vêtements comme ceux ci.
Nous dinerons tôt et demain je souhaite déjeuner à 6h, j’ai du travail.
La vaine perspective d’une soirée de liberté s’était évanouie aussi vite qu’elle avait point.
Allait-il en permanence arranger ses horaires de travail de sorte qu’elle ne dispose jamais d’une heure ou deux de liberté ? Une fois de plus elle se dit, dépitée, que son salaire valait bien quelques sacrifices.
Ce soir là il l’invita à sa table. D’ordinaire chacun dinait séparément, lui dans sa vaste salle à manger, seul ou avec des invités, et elle après l’avoir desservit. Malgré l’heure souvent tardive et son épuisement suite à d’interminables journées à s’occuper de la maison, elle appréciait néanmoins ces moments de calme où elle pouvait prendre son temps.

-Vous relirez ce soir votre contrat avec attention.
Cette soudaine intervention brisa le silence qui régnait à table et le ton presque calme de son patron la laissa une fois de plus sans réplique.
-Vous porterez à présent les vêtements que je vous fournirais. Considérez-les comme un supplément sur votre salaire lorsque votre travail m’aura satisfait.
La vaisselle essuyée il l’appela au salon :
-Vous pouvez monter vous coucher.
Etait-ce une suggestion ? Dans ce cas il avait omis la formule « si vous le souhaitez », étais-ce un ordre ? Et dans ce cas il allait un peu loin… La douleur des coups de ceinture se rappela à elle, et elle jugea qu’il valait mieux ne pas demander de réponse.
-Bonne nuit à vous monsieur.
-Bonne nuit mademoiselle.
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

-A quelle heure vous êtes-vous couché hier soir ?
- Je vous demande pardon ? De surprise elle avait laissé tomber l’éponge à récurer. Malgré une petite fatigue, elle s’était en effet laissée abîmer dans un livre la veille, mais de quoi se mêlait-il ?
-Je vais formuler ma question autrement, dit-il l’air énervé, à quelle heure avez-vous éteint votre lumière hier soir ?
- Heu… je ne sais plus exactement, minuit… une heure peut-être ; vous aurais-je dérangé ? Ais-je fait du bruit qui…
- J’ai demandé, haussa-t-il soudain le ton, à ce que mon petit déjeuner me soit servit à 6h, pas à 6h05, encore moins à 6h10 !
- Je suis navrée, cela ne se reproduira plus…
- Lorsque je vous demande quelque chose, j’attends de votre part une exécution précise de mes ordres.
Elle retourne à sa besogne.
-Ne me tournez pas le dos, lorsque je m’adresse à vous.
-Veuillez m’excuser… j’ai du travail monsieur et…
-Je vous défends ; de me répondre.
Une colère froide émanait à présent de toute sa personne.
-C’est juste que… osa t-elle dans un élan de courage, il ne s’agissait que de dix petites minutes de retard et…
-Silence ! Lorsque je vous précise un horaire, j’exige la ponctualité, et lorsque je vous demande de monter vous coucher tôt car je sais qu’il vous faudra être debout à l’aube pour prendre votre service, j’entends que vous vous mettiez au lit sans attendre afin de me servir à l’heure le matin. Je vous ai engagée afin que vous soyez à ma disposition à chaque fois que je vous le demande…
- En sommes vous ne cherchez pas une employée mais une esclave !
CLAC !
Le gifle résonna si douloureusement dans toute la pièce qu’elle en fût paralysée, le visage fixée sur lui. Les paroles avaient franchit ses lèvres sans qu’elle n’ai le temps de les retenir.
-Baissez les yeux !
Elle ne réagit pas à cette injonction. De stupeur ou de défit, elle-même n’aurait pas su le dire.
-On baisse les yeux j’ai dis !
Toujours immobile, elle ne fléchis pas.
Soudain il l’attrapa pour l’entrainer prestement à la cuisine, ouvrit la porte qui menait au sous-sol, elle savait que la maison en comportait un mais n’y avais jamais mis les pieds.
-Voyons si quelques heures de méditation dans le noir sauront vous rendre plus respectueuse.
Il dévala une volée de marche, l’entrainant fermement à sa suite.
-Je vous en prie monsi…
Sa voix, étouffée par l’émotion ne sembla aucunement atteindre l’homme.
Ils se posta devant une petite porte et tira de sa poche un trousseau de clefs. Le verrou cliqueta, laissant apparaître une petite pièce aveugle, une simple cave, aux murs de pierre nue, il y régnait un silence absolu et une température peu clémente.
Il la projeta à l’intérieur et, s’apprêtant à refermer la porte lui asséna :
-Je viendrais vous chercher lorsque j’estimerais que vous avez eu suffisamment de temps pour réfléchir à votre attitude insolente et irrespectueuse envers moi.
-Je vous en prie monsieur ! Tenta-t-elle désespérée, ne m’enfermez pas je…
- Il suffit ! Trancha-t-il. Voilà qui vous donnera une leçon.
-Monsieur j’ai peur du noir je…
Mais il refermait déjà la porte à doubles tours, ne prêtant guerre attention aux vaines suppliques de la jeune femme. Après tout elle l’avait cherché. Elle devrait apprendre à s’adresser à lui convenablement et avec le respect qui lui était dû. Il remonta au rez-de-chaussée, laissant s’évanouir derrière lui les coups désespérés qu’elle tambourinait à la porte de la cave. Refermant également la porte du sous-sol. Résolu et impassible. Elle travaillait pour lui, et devrait donc apprendre à se plier à sa volonté.
Loupdoux
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Loupdoux »

ouch !!!! Elle morfle la petite ! :(
un peu de lueur dans la cave ? :chandelle:
:)
En amour avec Louveblanche !
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Loupdoux a écrit :ouch !!!! Elle morfle la petite ! :(
un peu de lueur dans la cave ? :chandelle:
:)
NONNN !!!

la suite donc ... :-)

Merci d’avoir lu Loupdoux :-)
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

L’obscurité s’insinuant avec la panique, et le souvenir cuisant de la gifle, elle s’épuisa bien vite.
A tâtons, elle gagna un des pans de mur froid de la cave et se laissa tomber au sol, la tête dans les genoux, des sanglots secouant tout son corps abattu.

Le bruit du verrou la tira du sommeil ; lle s’était assoupie en pleurant, sans s’en rendre compte. Où était-elle ? La pièce froide lui rappela les évènements de la matinée et
la clarté lui fit mal aux yeux. Il se tenait là, à contre jour dans l’embrasure de la porte.
Il entra et se tint debout devant elle, immobile, silencieux, puis décrocha un objet suspendu à sa ceinture, une longue tige se déroula sur le sol à côté d’elle.
La clarté était très faible et elle ne put qu’entrevoir ce qui ressemblait à du cuir.
Il leva le bras et elle n’eut que le temps de se protéger le visage.
Un monstrueux claquement brisa le silence et résonna sur les murs de pierre. Elle mit les mains devant ses oreilles, effrayée. Se rendant compte que rien ne l’avait touché elle releva lentement la tête. Il l’attrapa et la remis sur ses pieds, abasourdît elle se tut.
-Ce soir je reçois de nouveau. Dit il d’un ton assuré et monocorde. Mes invités sont d’excellents amis et je désir que la soirée leur soit plaisante et sans aucun désagrément. Vous savez à présent que je ne plaisante pas lorsque je vous donne un ordre et il serait tant que vous vous fassiez plus docile et respectueuse à mon encontre.
Il la fit remonter à la cuisine et l’obligea à lui faire face. Ne sachant pas si elle devait le regarder ou non, elle leva le visage tout en baissant les yeux.
-Il est trop tard pour vous faire cuisiner quoi que ce soit, j’ai donc fais appel à un traiteur et vous serez à notre service, tout dois être parfait et se dérouler sans accro.
Vous allez monter vous préparer, prendre une douche, vous parfumer, vous trouverez ce qu’il faut dans votre salle de bain, vous porterez la tenue de service que j’ai préparé à votre intention, sans bijoux. Soyez à l’office à 19H précise.

Elle se retrouva seule et balaya sa chambre, les yeux hagards elle vit à peine les vêtements déposés à son intention sur le lit. La lumière lui faisait encore mal aux yeux et ses membres étaient ankylosés, après ces heures passées enfermée à la cave. A propos quelle heure pouvait-il bien être ? Le réveil indiquait 18h. Déjà ?! Elle se précipita sous la douche. Pas le temps de se lamenter sur son sort si elle voulait satisfaire le « maitre des lieux » et ses invités.
Sous l’eau chaude elle se délassa un peu et songea qu’il l’avait enfermé presque 7h dans cette cave ; il ne plaisantait pas lorsqu’il lui demandait une exécution parfaite de son travail et un respect absolu envers lui. Et qu’en était-t-il de ce … fouet ? Une espèce de chat à neufs queues ? Elle savait que ces objets existaient mais n’avait jamais pensé en voir un d’aussi près. Le claquement avait été terrifiant et elle n’osa pas se représenter la douleur que cela lui infligerait si il envisageait s’en servir sur elle pour la « sanctionner », selon ses propres termes. Elle chassa ces pensées qui la distrayaient et la ralentissaient trop de sa toilette.
Une fois séchée elle trouva dans son armoire à glace un flacon de parfum atypique, apparemment un objet de luxe, puis machinalement elle attrapa le premier vêtement de la pile et regarda avec stupeur se dérouler une paire de bas. Jamais encore elle n’avait eu l’occasion ni le désir de porter ce genre d’accessoire. Se demandant si cela lui irait, et un peu honteuse, elle se résolut à les ajuster du mieux qu’elle put. Une jupe cintrée et un chemisier noirs venaient ensuite et pour «compléter cette « tenue », ainsi que des escarpins de daim noir à hauts talons aiguille ; une première également. Les chaussures la blessaient car elles étaient neuves et sa démarche manquait singulièrement de grâce mais il faudrait qu’il s’en contente pendant le service car l’heure approchait.
Elle passa rapidement devant le miroir pour un rapide maquillage, son teint blafard lui dit que ce n’était pas du luxe, puis elle se rendit à l’office, pour y prendre ses instructions et commencer les préparatifs.
Descendant les deux étages qui la séparaient de la cuisine elle se fit soudain la réflexion que ses vêtements étaient coupés dans des étoffes très agréables à porter, et semblaient presque taillés sur mesure. Cherchait-il à prendre soin d’elle à sa façon ? Même après l’avoir battue et si durement traitée ? Elle n’avait pas le temps de se complaire dans ces palabres personnels et se dépêcha.
A 18h50 il la rejoint et la toisa, prenant tout son temps, mais ne laissa paraître aucune émotion. S’approchant il posa la main sur sa nuque et la tint fermement mais sans violence.
Ce geste la fit frissonner. Le contact de cette main ferme, presque rassurante ne la rebuta pas.
-Vous accueillerez mes invités à 19h dans le hall et les débarrasserez de leurs manteaux, immédiatement après vous nous servirez le champagne au salon. Vous servirez toujours madame, puis monsieur, et moi-même pour finir. A présent écoutez attentivement ce que je vais vous dire, sa voix se fit plus autoritaire : après chaque service vous devrez vous tenir derrière moi debout, discrètement, à gauche de mon fauteuil. Vous resservirez les flûtes à dés qu’elles seront bus au deux tiers. Il marqua une pause et plongea ses yeux dans ceux, apeurés, de sa petite employée. Allez vous mettre en place.
Loupdoux
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Loupdoux »

Elle ne va pas switcher ? :whistle:
En amour avec Louveblanche !
Topmaso
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Topmaso »

C'est du Dickens :)
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

arf, no... on ne se refait pas... :-)
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Topmaso a écrit :C'est du Dickens :)
:ouch: ??

dans le sens "seule contre l'adversité ?? :-)
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

La sonnette retentit et elle patientât quelques secondes avant de faire entrer les invités. Elle imaginait un dernier propos intime échangé entre eux, voir une remontrance; ou peut-être un baisé « volé sur le perron » avant leur soirée amicale. Elle fit jouer la poignée et ouvrit grand la porte sur un couple magnifique, lui dans un costume parfaitement coupé, elle en robe de soirée noire, laissant deviner une longue silhouette tonique et un regard parfaitement souligné.
-Bonsoir madame, monsieur. Puis-je vous débarrasser de vos manteaux ?
Il firent mine de ne pas prêter attention à elle et se dévêtirent.
Tandis qu’elle suspendait les vêtements avec soin, le maitre de maison fit son apparition pour de cordiales salutations.
Quelques minutes plus tard elle pénétra dans le salon un plateau à la main. Elle s’immobilisa lorsqu’il déboucha la bouteille d’une jolie poigne.
Elle s’en saisit dans le seau à glace qui trônait au centre de la table et se mit en devoir de verser le liquide pétillant dans les flûtes. Madame pour commencer, puis monsieur et Lui en dernier.
Elle se tint discrètement derrière son fauteuil et de courtois préliminaires de conversation furent échangés. N’y prêtant pas l’oreille elle observa les flûtes et, celle de « madame » paraissant au trois quarts vide elle avança devant le canapé pour la resservir. Tandis que le champagne coulait doucement elle sentit une main caresser franchement l’arrière de sa cuisse et sursauta, troublée. L’homme la regardait, un sourire presque goguenard aux lèvres tout en continuant ses caresses, nullement troublé par la réaction de la jeune femme. Son patron ne cachait pas son amusement. Elle s’apprêtait à se dégager de cette main indésirable lorsque ses yeux se posèrent sur les Siens, un regard foudroyant la défia de tenter quoi que ce fût pour se soustraire au traitement indécent de son invité. Elle esquissa un geste pour resservir l’homme et il cessa soudain. Dans son trouble la bouteille failli glisser de ses mains, heurta le verre qui se brisa et rependît son contenu sur la jambe de l’homme.
-Je suis désolée ! S’écria-t-elle précipitamment tout en essayant de ramasser les morceaux brisés sur le sol, pardonnez-moi, je ne l’aipas fais exprès je… confuse et troublée elle n’osa pas même un regard vers son patron. Ne voulant pas imaginer ce qu’il lui réserverait pour ce geste malheureux.
-Allez chercher une serviette, lança-t-il sèchement, vite !
Elle couru à la salle de bain et revint pour éponger le costume de l’hôte.
-Pardonnez-moi, je ne voulais pas je…
-Ce n’est pas grave ! dit il d’un air jovial ponctué d’un petit rire.
Il se laissa faire et la tentative pour sécher le pantalon fût décevante.
-Je vais à la cuisine vous chercher un autre verre…
Elle s’empara du plateau et couru presque jusqu’à la cuisine. Dans sa hâte elle n’avait pas sentit la petite coupure causée par les bris de verre ramassés à mains nu. Elle laissa l’eau rougie couler quelque instants, soudain la porte s’ouvrit brutalement et il fit irruption à grandes enjambées vers elle, la dominant de toute sa hauteur ; il coupa le robinet et lui appuya fermement une main dans le dos jusqu’à la courber sur l ‘évier. Une claque brutale retentit sur ses fesses et lui arracha un petit cri de surprise.
-Comment pouvez-vous faire preuve d’une pareille maladresse envers mes hôtes ? Voulez-vous qu’ils pensent que je ne sais pas recruter de bon employés ?! Il continua à claquer ses fesses de manière plus appuyée.
-Je vous demande pardon monsieur. Sa voix tremblait sous la douleur de plus en plus forte.
-Taisez-vous ! Vous avez de la chance, cette fois je n’ai pas le temps de retirer ma ceinture, mais je vous mets en garde, une maladresse de plus, une seule, et je vous punis dans le salon, croyez-moi, le spectacle ne déplaira à personne ! Souvenez vous de notre « conversation » à la cave cette après-midi.
Il cessa la fessée et la retourna face à lui. La perspective d’être ainsi exposée devant des inconnus et de subir la morsure du fouet la fit blêmir.
- Avez-vous compris ce que je vous ai dis ?
Elle tremblait et le cœur lui remonta au bord des lèvres. Constatant qu’elle était incapable d’ouvrir la bouche il saisit son visage et plongea son regard dans le Sien. La colère semblait l’avoir quitté.
-Regardez-vous ! Comment ne pas commettre de maladresse alors que vous êtes si nerveuse.
Il attrapa sons propre verre resté sur le plateau et encore à moitié plein puis le porta aux lèvres tremblantes de la jeune femme.
-Buvez ! Ordonna-t-il.
Il fit doucement couler la boisson dorée dans sa bouche. Un court moment elle pu se détendre, la main qui la soutenait doucement sous son menton elle ferma les yeux. Comment pouvait-il la battre si durement et l’instant d’après se montrer si prévenant et attentionné ?
Il la regarda quelque seconde, prenant pitié de cette petite chose.
Revenez au salon avec des verres propres et ne me décevez plus ce soir.
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Loupdoux »

"Comment pouvait-il la battre si durement et l’instant d’après se montrer si prévenant et attentionné"

il est souvent dur et rarement prévenant ! :sweat:
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Topmaso »

Adele a écrit ::ouch: ??

dans le sens "seule contre l'adversité ?? :-)
Oui, et puis, l'abus de pouvoir du nanti.
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Loupdoux a écrit :"Comment pouvait-il la battre si durement et l’instant d’après se montrer si prévenant et attentionné"

il est souvent dur et rarement prévenant ! :sweat:
la pauvre :pfff:

( :d )
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Topmaso a écrit :Oui, et puis, l'abus de pouvoir du nanti.

:cingle: :cingle:
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Topmaso »

Tu as été domestique ?
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Topmaso a écrit :Tu as été domestique ?

Je crois pouvoir dire oui... en quelque sorte cela a fait parti de mes précédentes relations D/s (mais là je livre publiquement du lourd en public :) )
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Topmaso »

C'était un jeu de rôle alors.
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Pas un jeu, disons, des règles de vie. :-)
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Loupdoux »

Adele a écrit :Pas un jeu, disons, des règles de vie. :-)
avec la même durée que ton récit ? :hein:
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

justement, c'est là que la fiction entre en scène :-)
(le reste en mp sinon trop "etalage de vie perso" sur le topic :-) ) bises !
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Loupdoux »

Adele a écrit :justement, c'est là que la fiction entre en scène :-)
(le reste en mp sinon trop "etalage de vie perso" sur le topic :-) ) bises !
oui, d'accord, respect ! :jap:
mais je vais déconnecter , dodo :sleep:
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Biquette »

Adele a écrit :justement, c'est là que la fiction entre en scène :-)
(le reste en mp sinon trop "etalage de vie perso" sur le topic :-) ) bises !
Tu peux en parler sur le forum SM hein, y a pas de soucis, ça peut aider des gens parfois de lire les vécus des uns et des autres ;)
M'enfin c'est à toi de décider, moi je donne juste mon avis en tant que simple utilisatrice :)
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Oui Biquette, je viendrais échanger sur le forum avec plaisir dans les topic consacrés :hihi:
(non c'est pas vrai je suis pas timide... :whistle: )
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Biquette »

En attendant, j'aimerais bien la suiiiiiiiiittteeeuuuu :hihi:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
XjEd9a3

Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Elle revint au salon, les yeux rivés au sol. Tous trois observaient chacun de ses mouvements, amusés. Elle servit les verres, sentant les regards portés sur ses jambes. Les gorgées de champagne avaient fait leur effet dans son petit corps à jeun, les bas caressaient soyeusement sa peau et une sensualité, presque désir d’exhibition l’envahi, l’envie d’adopter des gestes plus fluides, une démarche galbée. Une main féminine frôla l’arrière de sa cuisse, madame entoura sa jambe au passage et l’attira contre elle. Surprise et peu encline à se laisser enlacer elle résista et resta debout. Madame caressa langoureusement ses deux jambes jusqu'à ses fesses encore cuisantes puis la plaça debout à son côté près du canapé. Les deux hommes observaient à la dérobée et discutaient tranquillement :
-Cette marque est parfaitement ajustée, et très agréable à porter semble-t-il.
-la couleur presque opaque dévoile néanmoins une teinte fascinante de l’épiderme…
Parlaient-ils de ses bas ? A n’en pas douter… Ses pensées divaguaient vers la musique, depuis son retour au salon une musique de font se laissait écouter… le deuxième mouvement du concerto pour piano « L’Empereur » de Beethoven divulguait son chant, un grand classique, certes, mais qu’elle adulait en secret.
-Passons à table ! S’exclamât-il avec un soudain entrain.
Les convives se levèrent tel un seul homme et les caresses de madame cessèrent brusquement, elle revint à la réalité.

Elle fit le service du diner avec déférence et sans jamais lever les yeux.
Les bougies sur la table faiblissaient tranquillement lorsque madame prit la parole :
-Ta charmante petite domestique peut-elle me servir un café ?
Un regard lui suffit à s’exécuter et elle apporta un plateau garni d’eau chaude, cafés et digestifs. Elle présenta le café à madame tête baissée et se retira sur le côté.
-Vous pouvez disposez, montez dans votre chambre.
Le message de son patron était clair : elle devait monter et se mettre au lit. Un peu désarçonnée, elle ne se fit tous de même pas prier, salua de la tête et disparu.
Une fois dans son lit les évènements de la soirée remontèrent à son esprit et le plaisir des caresses de madame lui apparu de manière aussi inattendue que délicieuse, ses fesses encore brûlantes aussi lui donnaient la sensation d'avoir été "prise en main".
Son estomac se rappela à elle et elle réalisa qu’elle n’avait rien avalé de toute la journée. Impensable tout de suite de descendre chercher quelque chose pour calmer sa faim.
Elle s’allongea et s'endormi rapidement.

Elle se dressa sur son sécant, une nuit calme et noire était tombée.
Il était là, assis sur le bord de son lit, ses mains enrobant ses jambes.
-Que n’avez-vous porté ses bas toute votre vie ?... Rendormez-vous…
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Biquette »

Roohh, j'ai hâte, j'ai hâte, je suis captivée :cingle: :cingle:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Loupdoux »

Biquette a écrit :Roohh, j'ai hâte, j'ai hâte, je suis captivée :cingle: :cingle:
+1 ouiiii bravo ! Captivant ! :miam:
En amour avec Louveblanche !
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Le lendemain elle se réveilla brusquement et constata, horrifiée, qu’il était 11h du matin passé, elle se leva d’un bond pour découvrir un mot glissé sous sa porte :
« A votre réveil, prenez le temps de vous restaurer à la cuisine, vous pourrez vous mettre au travail cet après-midi ».
Quelque peu rassurée elle prit plaisir sous une longue et chaude douche « volée » sur ses heures de travail puis s’habilla à la hâte et descendit à la cuisine.
Tout était calme dans la maison. La vaisselle, empilée avec soin l’attendait dans l’évier. Mettant du café à réchauffer elle s’investit de cette tâche.
Assise à la table de la cuisine elle se laissa aller à rêvasser en buvant son café. Il était à présent midi et, se dit-elle, prendre quelque minutes pour fumer une cigarette n’entameraient pas pour autant son temps de travail.
Les volutes montaient dans l’air hivernal ensoleillé.. Etait-ce un rêve ou bien était-t-il réellement venu la caresser et lui parler cette nuit …une main sur son épaule la tira brusquement de ses pensées
-Que faites-vous là ?
-Pardon monsieur je… prenais une minute pour tirer quelques bouffées de cigarette, je me mets au travail immédiatement ! Dit-elle en esquissant un geste pour jeter sa cigarette au sol.
Il attrapa son poignet et le regarda dans les yeux :
-Personne ne fume ici, ni dans la maison, ni dans le jardin. Et de toute façon vous ne devez pas fumer.
Il fit tomber le mégot de sa main, l’écrasa et le lui tendit, un doigt dirigé vers la poubelle de la cuisine. Elle jeta son « méfait » aux ordures.
-Et quel est cet accoutrement ?
-Pour le ménage monsieur… J’ai pensé que…
-Vous pensez trop ! Vous devez tout simplement faire ce pour quoi je vous emploi. Avez-vous mangé ?
Effectivement elle n’avait touché ni au pain ni au fruits ou quoi que ce fut d’autre proposé sur la table.
-Venez ici. Dit-il en saisissant deux tranches de pain du beurre et du fromage. Avalez ça et mettrez vous au travail.
Elle avança, inquiète mais obéissante
-Par ailleurs quel est cet accoutrement ? Ne vous ais-je pas demandé de ne porter que certaines tenue prescrites spécifiquement chez moi ?
-Apportez dans le vestibule tout les pantalons, pliés, que contiennent votre « garde robe »
Je vous attends en bas d’ici 10 minutes.
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par Loupdoux »

:miam:
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Re: Sa nouvelle vie (bdsm)

Message par XjEd9a3 »

Perplexe, elle se rendit dans sa chambre et rassembla ses quelque jeans, usés au demeurant, mais qui avaient étés de fidèles compagnons. Elle plia soigneusement son maigre butin, mais ne put toutefois se départir de tout à la fois. Hésitante, elle fourra le dernier au fond d’un tiroir.

De retour au rez-de-chaussée elle s’approcha de lui, immobile dans l’entrée, et se tint droite, sa pile de pantalons à la main, ne sachant pas ce qu’elle devait en faire.
-Posez ça là. Dit il en désignant un petit buffet. Et celui ci ?
Il désigna le jean qu’elle portait.
-Même celui que je porte ?! Mais… le ménage, les corvées de récurages des sols et…
-Otez le !
Elle s’apprêta à retourner dans sa chambre.
-Maintenant !
Elle se retourna incrédule Il tenait à présent devant son nez, sortie de nulle part, la courte jupe noire qui avait fait office de « tenue de service » la veille.
-Quoi, ici ?
-J’ai dit : maintenant. Dit-il en détachant chaque syllabe comme si il s’adressait à quelqu’un de particulièrement obtus.
Les joues en feux elle déboutonna lentement ce qu’elle considérait comme le dernier garant de sa dignité après les punitions et fessée qu’elle avait reçu. Elle sentait son regard brûlant sur ses courbes. Elle se retrouva bientôt à moitié nue et tendit la main pour s’emparer de la jupe qu’il maintint hors de sa portée.
-Une minute ! Vous attendrez que je décide de vous la donner. Il prit le temps de la jauger et s’attarda sur ses sous-vêtements
Le regard dans le vide et tétanisée de honte elle se tança mentalement d’avoir enfilé le matin même cette culotte délavée.
J’ai remarqué que vous ne possédiez que deux corsages, et troués.
Il l’avait remarqué … ?
Et à présent je constate que même vos petites culottes sont usées jusqu’à la corde
Mortifiée et silencieuse, elle se retenait pour ne pas courir s’enfermer dans sa chambre, mais il ne l’aurait assurément pas toléré, elle résista donc à cet « assaut » avilissant.
-Dépêchez vous ! Il lui jeta la jupe qu’elle s’empressa d’enfiler. Et allez chercher votre manteau, il commence à faire froid. Je vous attends dans la voiture.
Elle courut chercher le manteau tout neuf dans sa penderie pour le passer non sans un certain plaisir, et avec le soulagement de ne plus être nue.
Ils roulaient doucement vers le centre ville et elle se remémora les événements de la soirée passée, elle songea à cette nuit également, elle n’avait donc pas rêvé, il était venu dans sa chambre et les caresses chaudes et langoureuses qui l’avaient brièvement tiré du sommeil étaient bien réelles. Elle s’abandonnait presque à ces pensées agréables lorsqu’il fit une halte.
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