Parce que c'est comme ça...

[zuG4Ps]

Animal en cage.
Derrière les barreaux. « Ah ! son regard d’animal apeuré… pourquoi ouvre-t-elle des yeux si grands ? »
Avec ce panneau de stationnement interdit sur le ventre.
Klasen mis en mots (cf. mon avatar)

Les barreaux, les cordes, les chaînes, les câbles, les ceintures, les bretelles de son soutien-gorge, les marques, striées rouges, sur son cul.

Avec la cravache, la badine, le cutter : sur son ventre, sur son dos, sur sa peau : il dessine des lignes. Il dessine des signes.

Debout dans son dos : il dénude ses épaules.

– Je voudrais te dessiner, dit-il, te sculpter, t’apprendre, t’apprivoiser…
« t’apprendre » ? mais j’ai la mémoire tactile de toi…
« t’apprivoiser » ? mais quand tu viens, que tu me touches : d’un doigt… et quand tu butes, animal tétu, ton front contre ma poitrine…
je sais… je sais… je l’ai compris… maintenant je sais…

et pourtant : alors je t’attache : les mains liées : je descends ton froc, je mets ton cul à nu.
Et je frappe.

« Toi » dit-il.

Le flingue posé à côté. Les yeux bandés. Elle montre son ventre. Elle offre ses seins.
Entre fantasme et réalité : est-ce elle ? Ou lui qui dénude ses seins ? Débouclant sa ceinture pour la battre.

A chaque fois le drame est évité. « De justesse », lui murmure-t-il à l’oreille glissant la main dans son pantalon, caressant ses reins, la naissance du sillon entre ses deux fesses. Etc.

Danger. Haute tension. Bouche. D’incendie.
Est-elle seulement accessible au personnel autorisé ? Nue sous le tablier beige à bavette. Un repas complet lui sera servi.
Sur l’herbe ou sur la moquette ?

Punition. N°1. N°2.
Pieds nus. Seins offerts Les poignets liés. Devant ? Derrière ? Par la ficelle ou la chaîne.
Est-elle otage ou esclave du désir ? Ou : femme objet. Mise en situation.
Collée au mur ou mise au coin. Attachée aux canalisations ? Aux crochets ? La suspendre au plafond…
« Mais pourquoi ?... »

Quand elle touche le sol du front. Elle obéit.
Toujours elle obéit aux ordres.
Il claque des doigts : elle vient. S’accroupir à ses genoux. A ses pieds.

Cela pourrait être obscène. Mais pourquoi est-ce si doux ?
Il ne s’en lasse pas : de cette intimité.
Caresse : ses seins si doux. « Ah ses seins si doux ! ». S’exclame et s’extasie : pourquoi ses seins sont-ils si doux ? et son ventre ? qu’il caresse toujours avant de s’endormir. Et ses mollets… et… et… et…
Surtout ses pieds.

Et pourtant : les chaînes sont pendues au plafond. Sur la table : les fouets sont préparés. Fouets, cravaches, martinets, corde, bracelets.
Il peut l’enchaîner, l’attacher, l’enfermer dans la cave.

« Je suis ton maître », dit-il.
Alors : toujours elle le regarde. Avec ses grands yeux au regard intense.
Et quand il la frappe, toujours elle demande : « mais pourquoi ? »
Parce que c’est comme ça.

[E7hyM4]

wahouuuuuu

Intenses sensations..un écho de plus en plus vivant en mon ventre..il se noue.

Pourquoi,! parce que c’est comme ça ... quelque chose d'inévitable

[zuG4Ps]

wahouuuuuu

Intenses sensations..un écho de plus en plus vivant en mon ventre..il se noue.

Pourquoi,! parce que c’est comme ça ... quelque chose d'inévitable

... faire des noeuds... et les dénouer... libérer la tension...

[Invité]

Parceque c’est comme ça

est c'est parceque c'est comme ça que s'en est tellement bon et irréaliste

[E7hyM4]

... faire des noeuds... et les dénouer... libérer la tension...

[zuG4Ps]

est c'est parceque c'est comme ça que s'en est tellement bon et irréaliste

... pourquoi irréaliste ?...

[Invité]

parceque c'est tellement fort et le ressenti tellement déroutant qu'il en est parfois irréaliste sur le moment et pourtant...

[zuG4Ps]

parceque c'est tellement fort et le ressenti tellement déroutant qu'il en est parfois irréaliste sur le moment et pourtant...

... tous les éléments de ce texte (qui n'est pas un récit) sont vécus...

[Invité]

... tous les éléments de ce texte (qui n'est pas un récit) sont vécus...