L'éducation sexuelle à l'école ???

[TSM]

Bonsoir à toutes et à tous,

Au plus cela va, au plus je me demande si le monde ne marche pas sur la tête. En effet, je viens de découvrir (et de vérifier l'info) que les jeunes enfants ont des cours d'éducation sexuelle à l'école. Au collège ou lycée expliquer quelques trucs importants OUI et surtout pour faire de la prévention santé. Préservatif : comment le mettre / parler de TOUTES les maladies sexuellement transmissibles / un peu de l'homosexualité et des genres MAIS qu'un peu afin de limiter les homo/ trans phobies.

MAIS à l'école maternelle ????? A l'école primaire ???? N'est-ce pas exagérer et les intéresser sur des sujets qu'ils ont, de tout temps, découvert tout seul en grandissant ? N'est-ce pas prendre le risque de les perturber ?

Des drag queen à l'école primaire ? ! ? ! A mon époque, ils auraient fini en prison pour exhibition / les enseignants et les directeurs leur auraient bloqué l'entrée.

Pour nous, l'Education nationale n'a pas pour but d'éduquer, c'est le rôle des parents. Cela devait s'appeler le ministère de l’instruction ou un truc comme ça puisque son but et son rôle sont d'instruire ! (D'apprendre à lire / écrire et compter ce qui nous semble être le minimum vital LOL)

PRÉCISIONS
Avec mon épouse nous sommes dans le """cul""" ou le porno (au choix) puisque nous gérons des sites de rencontres fétichistes/ un sexshop et notre gîte pour fétichistes. A cela se rajoute que nous sommes nous même très joueurs. DONC --> nous ne sommes pas des gens fermés ! Dans nos relations et amis, nous avons des gays, une lesbienne et une trans OP. Ce sont des gens formidables que nous adorons, leur genre on s'en tape du moment qu'ils sont sympas.

Par contre, ce qu'il se passe aujourd'hui dans les écoles nous perturbe beaucoup ! ! ! Et vous ?

[Ray-J]

Comme tu l'as dit le monde marche sur la tête. Et je trouve qu'intéresser des enfants aussi jeunes à ce genre de sujets c'est quelque part briser une partie de leur innocence d'enfants.
Certains lobbies n'ont pas de limites...

[Ten]

C'est sûrement pour leur apprendre que leurs corps leur appartiennent, qu'ils puissent reconnaitre quand qqun veut "abuser" d'eux.
Ca va être adapté aux enfants niveau vocabulaire et image.


Il n'y a pas plus de délits et crimes sexuels qu'avant, la différence c'est que maintenant les victimes parlent plus facilement, c'est moins tabou, du coup on se rend bien compte que c'est très répandu et ça depuis tjs en fait. Et la pédophilie en première ligne.
Un peu comme tout autre sujet qui est enfin mit en lumière.

J'ai 51ans et mes parents ont tjs répondu à toutes nos questions sur le sujet, bien entendu avec un langage adapté. Ce n'était pas un sujet tabou, parce que justement ma mère a eu des manquements d'informations quand elle était jeune, ce sont ses soeurs qui lui ont expliqué pourquoi elle "saignait" (ses premières règles) et pas sa mère.
Quand elle a rencontré mon père elle était "naïve" sur le sujet, heureusement qu'ils ont de suite su communiquer dessus. Parce que mon père lui avait été éduqué dans le "sans tabou".
J'ai fait la même chose avec mes fils, parler de sexe est "normal" on va dire. On ne parle pas de notre vie sexuelle bien sûr, mais du sexe en général.

Dans un monde parfait l'école n'aurait pas à faire ce genre d'instruction, les parents le feraient......mais on est loin d'un monde parfait, et des parents qui mettent le sujet du sexe dans la case "interdit d'en parler" il y en a encore énormément.

Personnellement ça ne me choque pas, je sais que ça ne sera pas fait à l'arrache, si ça se fait aussi.

[TSM]

Bonjour Ten,
Je vous rejoins sur le fait qu'il est bien qu'une information soit faite à l'entrée à 6ème, car c'est l'âge de la puberté et les contacts qui sont plus difficiles à gérer pour les parents. Un programme abordant la contraception / prévention santé / les règles pour les filles / le respect mutuel / les lois / ET une information modérée sur l'homosexualité et les genres me semble aussi utile.

En quoi est-ce utile de commencer de parler de tout ça à l'école maternelle ou avant la dernière année du primaire ?

Ce qui nous choque :

La dysphorie de genre : Ce terme décrit le sentiment de détresse ou de souffrance qui peut être exprimé parfois par les personnes dont l'identité de genre, l'identité sexuée, ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la naissance.

En parler UN PEU OUI mais en faire TROP comme actuellement pour un très faible pourcentage d'élèves concernés (moins de 2 %), génère le risque de perturber gravement les 98 % qui ne sont affectés que par la simple crise de l'adolescence.

De tout temps, les jeunes se sont posés des questions mais pour eux, ce qui se trouve entre leurs cuisses définissait leur sexe. Le gamin en difficulté psychologique (hors sujet sur SON sexe) peut aujourd'hui trouver dans ce programme des réponses qui seront hors sujet par rapport à son mal-être réel. Croire par exemple que si il est rejeté par les filles qu'il ne sait pas draguer, c'est parce qu'il est une fille en vrai. Et à partir de là, d'autres soucis commenceront pour lui ! ! ! (Ce n'est qu'un exemple)

EN effet, les enfants entre eux sont cruels, parfois TRES cruels. La cours de récréation tout comme la sortie du collège risquent fort de devenir un enfer avec des critiques acerbes voir plus.

Pour peu que ce gamin soit un têtu révolté de la vie (à l'instant T) il peut même demander à ce qu'on l'appelle par un prénom féminin. Même si SON doute finit par s'effacer si non fondé, il gardera en mémoire une jeunesse bien difficile si elle ne l'a pas conduit au suicide physique (rapide) ou lent avec la prise de produits illicites dans un but d'auto destruction.

Cruautés et souffrances à l'école je connais très bien le sujet. J'avais un strabisme et des lunettes. J'ai pris cher tant que j'ai pas été opéré. L'exclusion et les coups reçus des bandes de jeunes cela n'aide pas à démarrer dans la vie ni à aimer l'école. Je m'en suis finalement bien sorti rassurez-vous mais ces souvenirs me donnent envie de CRIER : faites attention à ces programmes d'éducation sexuelle, ils sont dangereux.

J'imagine l'enfer des garçons qui ont douté et en ont parlé en classe ou on demandé un prénom de fille ! --> Tapette, tafiole, t'es pas un homme PUIS les coups puis l'exclusion des bandes / les grosses embrouilles dans les vestiaires avec ceux qui essaient de le mettre nu, de lui voler / cacher ses fringues / ...

Parler d'homosexualité et bisexualité pourquoi pas, mais là aussi en faisant en sorte que les jeunes ne se dévoilent pas. (Pour les protéger de l'école)

RAPPEL : je n'ai rien contre les trans / gays / lesbiennes je crie juste attention prudence à l'école.

[Ten]

Et pourquoi tu cries comme ça ? (l'écriture en grands caractères, c'est agressif).

A vouloir ménager tout le monde, toutes les communautés, choquer personne, essayer d'arrêter absolument toutes les injustices les discriminations......bin ça part en cacahuète.
C'est impossible de contenter tout le monde, c'est de l'utopie.

[D'Gé]

Je mets mon grain de sel

Les programmes et les cours seront forcément adaptés aux âges des enfants, ils ne vont pas parler de rapports sexuels ou autre aux plus jeunes, mais peut être faire comprendre à certains enfants qu'un couple peut être tout autre chose qu'un homme et une femme qui vivent ensemble et ont des enfant.
Alors certes ce n'est peut-être pas le rôle de l'éducation nationale et qu'il ferait mieux de se pencher sur des solutions qui concernent la lecture, l'écriture, mais si c'est la solution pour que certains enfants soient un peu plus ouverts d'esprit et plus tolérants à l'avenir pourquoi pas.

En ce qui concernent les enfants et leurs connaissances, ils sont déjà bien au courant de beaucoup de choses et ce grâce ou à cause d'internet, mais aussi des copin(es), cousin(es).
Pour exemple ma fille de 10 ans en sait déjà beaucoup sur les règles alors que moi à son âge c'était un mystère et personne ne m'a rien expliqué jusqu'au jour où c'est arrivé et encore j'ai eu droit à "ah ben tu as tes règles" point barre
Par contre je trouve dommage qu'on leur parle des changements que leurs corps vont subir et ce bien après que ce soit arrivé
Les parents ont aussi un rôle à joueur je le conçois, mais certains ne savent pas faire ou ne sont pas à l'aise pour en parle, j'en suis le propre exemple.

@TSM tu n'as pas besoin d'attendre pour que les cours de récréation ou sorties de collège comme tu dis soient un enfer... C'est le cas et depuis un moment, et ça n'a rien à voir avec de l'éducation sexuelle. C'est de l'éducation tout simplement !!

Mon fils est gay et ses deux dernières années de collège ont été les pires de sa scolarité, moqueries, harcèlement (heureusement qu'il a un groupe d'amies avec qui il avait et a toujours des contacts qui l'ont soutenu et on été là pour lui). Et je peux te dire que dénoncer un harcèlement c'est un parcours du combattant nous n'avons même pas eu la force d'aller jusqu'au bout. Je peux comprendre le désarroi des parents concernés et l'issue fatale pour certains jeunes en attente de solutions à leur mal être. Mais bon ça c'est un autre débat.
Une de ses camarades d'école a voulu se faire appeler par un nom de garçon et je peux te dire que même les professeurs n'ont pas été des plus sympathiques... donc les enfants ne sont sûrement pas les seuls à devoir être plus ouverts d'esprit !

Je ne suis donc pas contre, mais à condition que ce soit bien fait sans pousser dans l'extrême suivant les âges.

[Ray-J]

Avant tout, je tiens à préciser que mon commentaire ci-dessus, était surtout en réaction aux drag queen dans les écoles ; je ne vois vraiment pas l'intérêt de ce genre de choses !
Non mais sérieux c'est quoi le projet ?! Il n'y a que moi que ça choque ?


Après oui, j'imagine que pour les cours d'éducation sexuelle ils ne parleront pas de la même manière aux enfants en fonction de l'âge, mais bon... je trouve que ce n'est pas à l'école mais aux parents d'aborder ça avec leurs enfants. Et s'ils ne le font pas, et bien c'est leur choix, et je pense que l'institution a le devoir de respecter ce choix.

A ce sujet, il est arrivé une chose à l'un de mes petits neveux, je ne voulais pas trop en parler mais bon... Peu de temps après son entrée au collège, l'établissement à décidé de leur montrer un film traitant de l'homosexualité (sans prévenir les parents). De lui-même, mon petit neveu s'est levé de sa chaise, a dit qu'il ne souhaitait pas voir ce film, et a quitté la pièce. Résultat : Sa mère a été convoquée pour parler de ça avec d'emblée un soupçon d'homophobie de la part de la proviseure du collège. Je précise que ses parents sont du genre à penser : "chacun fait ce qu'il veut, mais ne venez pas imposer telle ou telle chose qui sont de l'ordre de l'intime à nos enfants". Est-ce que ça fait d'eux de vilains homophobes ?
Bref, tout ça pour dire que si un gamin n'a pas envie de regarder un film parlant d'homosexualité à l'école (ou de tout autre sujet de l'ordre de l'intime) et bien je trouve que c'est son droit. Et ce n'est pas à l'école de lui imposer de regarder tel ou tel film parlant de choses qui sont de l'ordre de l'intime et du choix personnel. Et c'est encore moins à l'école de demander des comptes et de juger les parents en les accusant de ceci ou cela car leurs enfants n'ont pas envie d'aborder tel ou tel sujet d'ordre sexuel.

Après oui évidemment, le harcèlement que subissent certains enfants est inadmissible ! Et je suis plutôt bien placé pour comprendre le mal-être qu'il peuvent ressentir. Mais je ne suis pas sûr que de leur faire croire qu'ils peuvent se confier facilement à leurs amis, camarades, professeurs... et "revendiquer" leur différence au monde soit la solution. Au contraire même, car du coup ça les mets en position de vulnérabilité par rapport à la méchanceté de certaines personnes, et on sait tous à quel point on peut être bête et méchant à cet âge-là.

Comme tout le monde le sait ici, j'aime démesurément les pieds féminins. Est-ce que dans ma vie je suis heureux et épanoui avec ça ? La réponse est non pas vraiment. Mais je ne pense pas que si j'en avais parlé à certains de mes potes de l'époque, ou à d'autres personnes tout en "revendiquant" mon fétichisme, ça ferait de moi quelqu'un de plus heureux aujourd'hui (après bien sûr je ne le saurais jamais). Me rappelant l'ambiance qu'il régnait au collège et au lycée, je pense que j'ai bien fait de ne rien dire et de garder ça pour moi. Et puis de toute façon, j'ai du mal à comprendre ce besoin qu'ont certaines personnes à vouloir que tout le monde sache qu'ils sont gays, lesbiennes, hétéros, fétichistes... comme si leurs penchants sexuels étaient tout ce qu'il les définissaient en tant que personne et étaient leur seule raison d'exister (même s'il est évident que cela prend une place importante dans la vie de chacun.ne) Et non ! Je ne souhaite pas que l'on impose aux enfants des films parlant de fétichisme ou que l'on me fasse venir dans des écoles pour que j'en parle

[Ten]

Je suis totalement d'accord avec toi @Ray-J quand tu dis

Et puis de toute façon, j'ai du mal à comprendre ce besoin qu'ont certaines personnes à vouloir que tout le monde sache qu'ils sont gays, lesbiennes, hétéros, fétichistes... comme si leurs penchants sexuels étaient tout ce qu'il les définissaient en tant que personne et étaient leur seule raison d'exister

Je ne comprends pas ça non plus.

Et ça encore moins :

Sa mère a été convoquée pour parler de ça avec d'emblée un soupçon d'homophobie de la part de la proviseure du collège. Je précise que ses parents sont du genre à penser : "chacun fait ce qu'il veut, mais ne venez pas imposer telle ou telle chose qui sont de l'ordre de l'intime à nos enfants". Est-ce que ça fait d'eux de vilains homophobes ?

J'ai eu le cas avec ma voisine quand leur seule fille a décidé de se faire une hormonothérapie masculine, vu qu'ils n'étaient pas d'accord mais qu'ils savaient qu'ils ne pouvaient rien y faire, c'était sa décision, ils en étaient triste.
Ma voisine est tombée en dépression, elle a du faire le deuil de sa fille en gros.
Et bien elle s'est vu traiter de transphobe par sa fille, mais de façon violente, alors que pas du tout. Fallait comprendre la douleur de la perte qu'elle subissait en fait.
Ca va mieux maintenant, sa fille a changé d'identité, changé de prénom à l'état civil et physiquement aussi avec la testostérone.....ma voisine a enfin presque fini d'avaler l'information, mais au fond d'elle elle a tjs perdu sa seule fille.