Hasard

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
Répondre
E7hyM5

Hasard

Message par E7hyM5 »

modestement...... :daikirai:



Il faisait très chaud cet été là. J'enfilais ma petite robe à bretelle, seul vêtement qui me permettrait de sentir l'air circuler sur mon corps, malgré la moiteur de cette journée. Comme je disposais de quelques heures de liberté avant que mon mari ne revienne à la maison avec les enfants, je décidais d'aller flâner en ville.

Je venais juste de sortir d'une boutique où j'avais été chercher la fraîcheur de la climatisation, lorsque je le vit. Il avait à peine changer en dix ans : Les cheveux légèrement moins courts, de discrètes petites rides aux coins des yeux, un peu moins musclé, mais toujours cette allure imposante, cette peau dorée qui tentait ma bouche.... D'un mouvement réflexe j'avais reculé dans l'ombre d'un mur pour me cacher de sa vue, mais croisant son regard je compris que j'avais échoué. Quelques mètres nous séparaient et la panique s'empara de moi. Que devais-je faire ? Retourner dans cette boutique pour me fondre dans la foule ? Fuir et rentrer au plus vite chez moi ?

Voyant qu'il commençait à avancer dans ma direction, je décidais de partir et marchais d'un pas vif vers l'angle de la rue. En tournant au coin de l'immeuble , j'aperçus un porche sombre sous lequel je m'engouffrais, espérant y trouver refuge. Je me plaquais contre le mur de pierres froides, haletante, le cœur battant à une vitesse folle. Je me répétais pour me rassurer : « il ne me trouvera pas, il ne me trouvera pas.... ». Mais tout à coup, il était là ! Et me scrutant de son regard dur, il attrapa mon menton de sa main droite pour bloquer mon visage et m'embrasser douloureusement.
J'étais tétanisée, déchirée entre la peur et le désir. Je ne pouvais plus raisonner. Enivrée par cette chaleur qui m'avait tant manquer, que j'avais tant espérer, je savourais le plaisir de son contact.
De sa main libre, il plaqua mon bassin contre le sien, et je sentis son érection contre moi, jubilant de découvrir qu'il était excité par nos retrouvailles. De tout son poids, il m'écrasait contre le mur, et tenant toujours fermant mon visage, il fit courir sa bouche sur ma mâchoire et dans mon cou, et sa main gauche remonta de mes hanches à mon flan puis se mit a pétrir mon sein droit en agaçant le téton qui attendait déjà, dressé de désir. J'entendais sa respiration rapide dans mon cou, je sentais son souffle chaud sur ma peau, et tous ces signes de désir enflammèrent instantanément le mien. Je sentais ma vulve s'humidifier, enfler d'impatience. Comme s'il l'avais sentit, il abandonna mon sein pour glisser ses doigts sous le fin tissu de coton qui recouvrait mon sexe et caressa ce dernier avec une douceur qui contrastait avec l'empressement dont il avait fait preuve jusqu'à présent. Je ne pu alors m'empêcher d'écarter légèrement les jambes pour lui faciliter le passage. Je le sentis sourire et il me dit à l'oreille: « je savais bien que tu serais d'accord ma petite salope. » Je me sentis rougir de honte devant tant de faiblesse mais n'eus pas la force de réagir. J'en voulais encore. Je m'agrippais à ses épaules, appréciant la densité de ses muscles sous sa peau douce. Il glissa alors un doigt, puis deux dans mon sexe offert. Son pouce appuya sur mon excroissance enflée pour la torturer délicieusement.
Mes jambes commencèrent à flageoler sous ses caresses, ses épaules et le mur derrière moi n'étaient pas de trop pour m'empêcher de tomber à ses pieds. Pourtant j'avais envie de m'agenouiller devant lui, et comme j'esquissais un mouvement pour toucher le renflement de son pantalon et me courber en même temps, il m'en empêcha en resserrant son étreinte violemment. Je ne pourrais pas le goûter et j'en fus instantanément frustrée. Me raidissant à cette pensée, il se frotta de plus en plus contre moi, les pierres du mur qui me soutenait commencèrent à me blesser le dos, si peu protégé par ma robe, sa boucle de ceinture s'incrustant dans mon ventre à travers le fin tissu. Je ne pu retenir un gémissement. Et comme si c'était un signal qu'il avait attendu avec impatience, à peine avais-je gémis qu'il arracha violemment la petite culotte de coton. Instantanément je me sentis encore plus humide, excitée par l'anticipation. J'allai de nouveau être à lui.
Il lâcha mon visage, se redressa et me regardant droit dans les yeux, se débraguetta en me souriant. J'osai à peine le regarder et pourtant je voulais mémoriser le moindre de ses traits, le moindre de ses faits et gestes.
Il me fit alors faire volte-face et me plaqua contre le mur froid. J’eus a peine le temps de mettre en avant les mains par réflexe pour que mon visage ne s’écrase pas contre la paroi. Il attrapa mes hanches et me pénétra sans attendre, enfin... Je m'agrippai aux quelque pierres qui faisaient saillie et permettaient à mes doigts de trouver un support. Il commença un va et vient d'abord lent et tendre, laissant une de ses mains explorer de nouveau ma poitrine puis mon sexe. Il joua quelques instants avec mon clitoris enflé de plaisir. Je haletait, le suppliant de ne pas arrêter. Il se pencha alors sur moi, délaissant mon sexe pour empoigner mes cheveux et me chuchota à l'oreille : « tais-toi ma salope, si tu parles encore je t'empêche de jouir. ». Tirant ma tête vers l'arrière, il s'enfonça plus profondément en moi et accéléra le mouvement, me pilonnant de plus en plus fort. Je serrais les dents pour ne pas crier, gémissant malgré moi. Puis une vague de plaisir me submergea, je jouis en m'accrochant désespérément à ces pierres comme à une bouée de sauvetage. Ma vue se voilant, je l'entendis gémir à son tour et se déverser en moi en me serrant plus fort contre lui.
Il resta un moment immobile, tentant de ralentir son souffle sur ma nuque, mon sein gauche dans sa main. J'aurai aimé que cela dur une éternité, mais je le sentis se retirer. J'étais incapable de bouger, savourant cet instant, tentant de reprendre pied dans la réalité. Il lâcha mon sein, déposa un léger baiser sur ma nuque, referma sa braguette, et me chuchota : « salut ma petite salope. »
Avant que j'ai pu me retourner, il avait quitter le porche, retournait vers la lumière de la rue, et me laissa là, humide, épuisée et honteuse. Une fois de plus j'avais été à sa merci, hypnotisée par son corps, le mien se remettant à peine, en redemandait déjà. Je ne pu retenir quelques larmes, tristesse de le voir partir, sachant que je ne le reverrait sans doute jamais, honte de rentrer ainsi chez moi retrouver enfants et mari après avoir été baisée sans préavis sous un porche en pleine ville !

Souvent depuis en retournant dans cette rue, j'espère me retrouver face à lui et croiser son regard.....
BjEd9a7

Re: Hasard

Message par BjEd9a7 »

ouah quelle entrée en matière !!! :ouimaitre: :ouimaitre:

Magnifique aventure ... pour l'avoir vécu à quelque detail pres, j'ai plein d'images qui me sont instantanement revenu en tête ... Ahhhh les petites rues de st Michel ( quartier de bordeaux)
cLEg6

Re: Hasard

Message par cLEg6 »

Premier récit que tu nous offres, je suis déjà conquise. :cingle: En espérant que d'autres suivront.
E7hyM5

Re: Hasard

Message par E7hyM5 »

Merci de l'avoir lu, et en plus d'avoir aimé. :jump:
BjEd9a7

Re: Hasard

Message par BjEd9a7 »

faudra en ajouter un autre bientot
E7hyM5

Re: Hasard

Message par E7hyM5 »

j'essayerai, si j'ai le temps, et l'inspiration....
slux

Re: Hasard

Message par slux »

J'ai adoré! :love:
Ag7Wr5

Re: Hasard

Message par Ag7Wr5 »

Mais quel plaisir que te lire !
tu es douée et sais faire monter l'envie ! :caine:
Merci à toi
E7hyM5

Re: Hasard

Message par E7hyM5 »

:princesse: :princesse:
Biquette
Administrateur
Messages : 66156
Inscription : 12 mars 2011, 16:03
A remercié : 3078 times
A été remercié : 3880 times
Contact :

Re: Hasard

Message par Biquette »

J'aime vraiment beaucoup, bravo :) :)
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
E7hyM5

Re: Hasard

Message par E7hyM5 »

Merci Bikette :)
Répondre