Le feu en moi
Le feu en moi
A partir d un défi lancé par une amie des roses :
Cela faisait maintenant deux jours qu’elle était arrivée au chalet, et déjà la solitude lui pesait. L’attente lui semblait intolérable. Apres avoir fait les tours des boutiques de la station, elle n’arrivait pas à trouver une occupation.
Les pistes venaient de fermer et la tranquillité revenait enfin, plus de bruit à l’extérieur, de cris d’enfant, de couples qui s’interpellent. Elle se dirigea vers la salle de bain minuscule et jeta ses affaires en boules dans un coin pour se glisser sous une douche réparatrice qui calmerait sans doute le feu dans ses veines.
L’eau fouetta sa peau et ses tétons se dressèrent en un instant, elle se souvenait comme il aimait les prendre entre ses lèvres et ne peux s’empêcher de les faire rouler entre ses doigts. Fermant les yeux, elle fit glisser doucement son autre main sur son ventre, au creux de ses cuisses. Elle imaginait les siennes à lui, se lover ainsi. Et elle ne put s’empêcher d’écarter un peu ses pieds, offrant un accès à ses doigts explorateurs.
Elle se ressaisit quand les premières vagues de plaisir manquèrent l’emporter, non ce n’était pas encore le moment. Elle finit de se rincer et s’enroula dans une immense serviette en coton, qui tel une caresse vint envelopper sa peau. Elle sortit de la salle de bain et s’approchant de l’âtre y rajouta une buche.
Elle adorait la chaleur du foyer sur sa peau nue, et les dernières gouttes s’évaporèrent en un instant. Quelque part dans le chalet, un coucou suisse sonnait neuf heures du soir, l’heure approchait. Elle s’allongea sur la couverture épaisse devant le foyer et laissa la chaleur s’emparait d’elle.
Une légère fumée formait un nuage fin devant l’âtre, elle lui rappelait tellement de bon souvenir, d’étreintes avec Lui, avant …
La serviette s’écarta doucement et elle vit les reflets du feu sur sa peau. Sur le mur, des ombres dansaient, celle de ses courbes qu’il aimait tellement caresser. Chaque éclats sur sa peau lui rappelait les caresses habiles de son amant, ses mains qui découvrait pour la première fois son corps, qui habillement venait faire éclore le bourgeon de son plaisir entre ses nymphes humides.
Ses cuisses s’ouvrirent sous la caresse de ses mains invisibles, il lui sembla même apercevoir sa silhouette dans la fumée, son cœur battait la chamade et déjà de nouvelles vagues de plaisirs la faisait onduler. Son corps répondait à ses caresses, ses doigts se faisaient plus explorateur et s’insinuaient en elle, son autre main pétrissait un sein généreux, sa tête basculait naturellement en arrière offrant sa gorge aux baisers de son amant absent mais si présent en elle.
Comme elle aimait son odeur encore si présente, elle se rappelait le gout de ses lèvres pour leur premier baiser. C’était il y à deux ans, ici même. Elle aimait s’enivrer de son parfum, glisser sa bouche contre son cou, gouter sa peau. Et quand moins timide, elle glissait sur son ventre, dessinant du bout des doigts la courbe de ses abdos, il se laissait aller à elle en confiance.
Elle avait encore en mémoire le gout de cette goutte de plaisir qui perlait au bout de son membre la première fois qu’elle le prit en bouche, elle connaissait encore sur le bout de la langue les courbes de son sexe qu’elle aimait aspirer au plus profond de sa gorge et de la saveur de sa semence qui coulait entre ses lèvres.
Quand après un instant, il retrouvait ses forces, qu’il la couchait sous Lui et la possédait d’un trait comme si sa vie en dépendait, elle se sentait pleine de Lui, pleine de vie. Leurs corps ondulaient sous les reflets de ce feu de cheminée. Le parfum de leurs corps se mêlait à l’odeur du bois qui brulait.
Un instant, elle sentit la caresse d’une bouche qui descendait sur son ventre et une langue écartait doucement ses lèvres pour en aspirer le bouton d’amour, un râle la prit et elle ne put se retenir de jouir. Son ventre secoué de saccade violente, ses doigts plus profonds en elle. Elle ne put s’empêcher de hurler son nom, cette seule syllabe qui avait chamboulé sa vie :
- Zaaaaaaaaaaaack
Elle venait de jouir violemment comme avec lui, comme quand c’était ses mains qui la caressaient. Son regard fut attiré par une buche d’où des flammes s’échapper en des arabesques orange. Elle crut y reconnaitre son sourire, et les larmes coulèrent sur ses joues. C’était son premier pèlerinage sur les lieux de leur premier amour, de leur premier baiser.
La vie n’en avait pas voulu plus, et ce chauffard qui l’avait enlevé à elle, lui avait aussi arrachait sa vie. Elle revenait ici pour faire son deuil, mais c’était Lui qu’elle voyait partout. Chaque centimètres du chalet lui rappeler les moments qu’il y avait vécu. Mais elle Lui avait promis, pour leur deux ans, ils reviendraient ici … quoiqu’il arrive.
Cela faisait maintenant deux jours qu’elle était arrivée au chalet, et déjà la solitude lui pesait. L’attente lui semblait intolérable. Apres avoir fait les tours des boutiques de la station, elle n’arrivait pas à trouver une occupation.
Les pistes venaient de fermer et la tranquillité revenait enfin, plus de bruit à l’extérieur, de cris d’enfant, de couples qui s’interpellent. Elle se dirigea vers la salle de bain minuscule et jeta ses affaires en boules dans un coin pour se glisser sous une douche réparatrice qui calmerait sans doute le feu dans ses veines.
L’eau fouetta sa peau et ses tétons se dressèrent en un instant, elle se souvenait comme il aimait les prendre entre ses lèvres et ne peux s’empêcher de les faire rouler entre ses doigts. Fermant les yeux, elle fit glisser doucement son autre main sur son ventre, au creux de ses cuisses. Elle imaginait les siennes à lui, se lover ainsi. Et elle ne put s’empêcher d’écarter un peu ses pieds, offrant un accès à ses doigts explorateurs.
Elle se ressaisit quand les premières vagues de plaisir manquèrent l’emporter, non ce n’était pas encore le moment. Elle finit de se rincer et s’enroula dans une immense serviette en coton, qui tel une caresse vint envelopper sa peau. Elle sortit de la salle de bain et s’approchant de l’âtre y rajouta une buche.
Elle adorait la chaleur du foyer sur sa peau nue, et les dernières gouttes s’évaporèrent en un instant. Quelque part dans le chalet, un coucou suisse sonnait neuf heures du soir, l’heure approchait. Elle s’allongea sur la couverture épaisse devant le foyer et laissa la chaleur s’emparait d’elle.
Une légère fumée formait un nuage fin devant l’âtre, elle lui rappelait tellement de bon souvenir, d’étreintes avec Lui, avant …
La serviette s’écarta doucement et elle vit les reflets du feu sur sa peau. Sur le mur, des ombres dansaient, celle de ses courbes qu’il aimait tellement caresser. Chaque éclats sur sa peau lui rappelait les caresses habiles de son amant, ses mains qui découvrait pour la première fois son corps, qui habillement venait faire éclore le bourgeon de son plaisir entre ses nymphes humides.
Ses cuisses s’ouvrirent sous la caresse de ses mains invisibles, il lui sembla même apercevoir sa silhouette dans la fumée, son cœur battait la chamade et déjà de nouvelles vagues de plaisirs la faisait onduler. Son corps répondait à ses caresses, ses doigts se faisaient plus explorateur et s’insinuaient en elle, son autre main pétrissait un sein généreux, sa tête basculait naturellement en arrière offrant sa gorge aux baisers de son amant absent mais si présent en elle.
Comme elle aimait son odeur encore si présente, elle se rappelait le gout de ses lèvres pour leur premier baiser. C’était il y à deux ans, ici même. Elle aimait s’enivrer de son parfum, glisser sa bouche contre son cou, gouter sa peau. Et quand moins timide, elle glissait sur son ventre, dessinant du bout des doigts la courbe de ses abdos, il se laissait aller à elle en confiance.
Elle avait encore en mémoire le gout de cette goutte de plaisir qui perlait au bout de son membre la première fois qu’elle le prit en bouche, elle connaissait encore sur le bout de la langue les courbes de son sexe qu’elle aimait aspirer au plus profond de sa gorge et de la saveur de sa semence qui coulait entre ses lèvres.
Quand après un instant, il retrouvait ses forces, qu’il la couchait sous Lui et la possédait d’un trait comme si sa vie en dépendait, elle se sentait pleine de Lui, pleine de vie. Leurs corps ondulaient sous les reflets de ce feu de cheminée. Le parfum de leurs corps se mêlait à l’odeur du bois qui brulait.
Un instant, elle sentit la caresse d’une bouche qui descendait sur son ventre et une langue écartait doucement ses lèvres pour en aspirer le bouton d’amour, un râle la prit et elle ne put se retenir de jouir. Son ventre secoué de saccade violente, ses doigts plus profonds en elle. Elle ne put s’empêcher de hurler son nom, cette seule syllabe qui avait chamboulé sa vie :
- Zaaaaaaaaaaaack
Elle venait de jouir violemment comme avec lui, comme quand c’était ses mains qui la caressaient. Son regard fut attiré par une buche d’où des flammes s’échapper en des arabesques orange. Elle crut y reconnaitre son sourire, et les larmes coulèrent sur ses joues. C’était son premier pèlerinage sur les lieux de leur premier amour, de leur premier baiser.
La vie n’en avait pas voulu plus, et ce chauffard qui l’avait enlevé à elle, lui avait aussi arrachait sa vie. Elle revenait ici pour faire son deuil, mais c’était Lui qu’elle voyait partout. Chaque centimètres du chalet lui rappeler les moments qu’il y avait vécu. Mais elle Lui avait promis, pour leur deux ans, ils reviendraient ici … quoiqu’il arrive.
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Re: Le feu en moi
Magnifique texte Eric. Poignant
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Re: Le feu en moi
non sans dec je cherchais un prenom en une seul syllabe, john bob boffff jean pareil ( desole jeanjean lol)
mias cest pas le definitif, si un jour j'edites je changerai certainement
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Re: Le feu en moi
C'est très beau, vraiment.
"She looks like an angel, but she's all sin Now you're so pathetic, you're never gonna get it Here's the situation, she's your medication Like white lines on a mirror"
Re: Le feu en moi
merci , jaime les defis lol
une co auteur sur les roses m'avait envoyer un theme, amour , vacance tristesse.
j'ai pondu ca en 2 heures (en comptant les corrections)
une co auteur sur les roses m'avait envoyer un theme, amour , vacance tristesse.
j'ai pondu ca en 2 heures (en comptant les corrections)
Re: Le feu en moi
L'érotisme du texte, combiné au symbolisme final, prend une tout autre saveur plus belle encore.
Re: Le feu en moi
Dans un premier temps, quelques petites fautes à corriger pour rendre ton texte clean au niveau de la forme :
Au niveau général, goûter et brûler prennent un accent circonflexe, et il y a certains "lui" et "ses" où il manque la majuscule (si tu tiens à mettre l'effet d'importance de la personne vraiment en avant, sinon si c'est fait exprès j'ai rien dit )
Pour le fond, super texte, j'aime beaucoup. ^^
Pour le fond, super texte, j'aime beaucoup. ^^
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Re: Le feu en moi
Perso, je retiens que ça, même si ça part d'un bon fond, je trouve ton spoiler vachement blessantobasT a écrit :
Pour le fond, super texte, j'aime beaucoup. ^^
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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Re: Le feu en moi
c'est trop triste la fin
L'amour est une illusion que je ne connais pas
calinours nichonphile
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Re: Le feu en moi
obasT a écrit :Dans un premier temps, quelques petites fautes à corriger pour rendre ton texte clean au niveau de la forme :Au niveau général, goûter et brûler prennent un accent circonflexe, et il y a certains "lui" et "ses" où il manque la majuscule (si tu tiens à mettre l'effet d'importance de la personne vraiment en avant, sinon si c'est fait exprès j'ai rien dit )
Pour le fond, super texte, j'aime beaucoup. ^^
Super texte, emouvant excitant, et ces quelques fautes sont vites pardonnées.
la critique facile, moins vite...
Re: Le feu en moi
C'est également ce que j'ai pensé sur le moment, oui. (J'ai pas osé le sortir, c'est vrai, c'est pas bien.)Philgood a écrit : Super texte, emouvant excitant, et ces quelques fautes sont vites pardonnées.
la critique facile, moins vite...
Re: Le feu en moi
Et c'est quoi l'intérêt de ta remarque si ce n'est encourager Eric à mal le prendre alors qu'il n'y a pas de raison ? On fait tous des erreurs et quand t'écris un texte t'es content de savoir qu'il est nickel d'un point de vue grammatical. Mais bon d'accord, désolé d'être un grammar nazi, si ça peut te faire plaisir.Bikette a écrit :
Perso, je retiens que ça, même si ça part d'un bon fond, je trouve ton spoiler vachement blessant
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Re: Le feu en moi
J'adore quand tu prends mal une simple remarque alors que tu es blessant sur plusieurs réponses dans différents topics (sans doute involontairement, certainement même, quoique parfois, je me pose la question)..
Bref ma Ptite Perle, n'en faisons pas une histoire hein
Bref ma Ptite Perle, n'en faisons pas une histoire hein
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Re: Le feu en moi
Je trouve ça blessant !Bikette a écrit :J'adore quand tu prends mal une simple remarque alors que tu es blessant sur plusieurs réponses dans différents topics (sans doute involontairement, certainement même, quoique parfois, je me pose la question)..
Re: Le feu en moi
comme je dis c'est un texte que j'avais pondu en live quasiment sur un fofo des roses, donc pas de correcteur lol
on va pas s'enerver ou sagacer pour de simples remarques
meci à tous pour vos commentaires, c'est un texte que j'ai tjr plaisir à relire.
meme moi en le relisant je me dis "ah bin merde cest moi qui ai ecris ca ".
je vous en mettrai un autre si ca vous tente ou l'emotion est aussi parti prenante
C'est un des seuls (le seul même je crois) ou je me met en scene.
on va pas s'enerver ou sagacer pour de simples remarques
meci à tous pour vos commentaires, c'est un texte que j'ai tjr plaisir à relire.
meme moi en le relisant je me dis "ah bin merde cest moi qui ai ecris ca ".
je vous en mettrai un autre si ca vous tente ou l'emotion est aussi parti prenante
C'est un des seuls (le seul même je crois) ou je me met en scene.
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Re: Le feu en moi
Superbe texte, sincèrement
Dresseur de cafards, branleur de la main droite, culotte addict, voyeur irrécupérable... à ne pas fréquenter, vous voila prevenu!