l'été dernier j'ai...

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harwey
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l'été dernier j'ai...

Message par harwey »

Bonjour,

Voilà un autre récit qui avait paru également sur le "rose" après "Un nouveau Maitre" que vous trouverez également sur ce forum.

J'ai pris la place de mon héroïne pour vous décrire certains de mes fantasmes dans des lieux et des activités qui eux sont bien réels

Alors...

L’été dernier j’ai... rencontré…

…Thomas (et Loïc)


Nous débarquons du bus dans ce petit village de montagne, toute notre petite équipe : nous allons passer 6 semaines de nos vacances à retaper un chalet d’alpage que Thomas, enfin plutôt ses parents ont reçu en héritage.
Arrêt obligatoire à la seule épicerie : nous avons préparé la liste de ce dont nous avons besoin, principalement pour nous nourrir ; le tout est entreposé en attendant que notre voisin, un paysan installé depuis longtemps dans la ferme d’à côté vienne le chercher avec nos bagages.
En chemin, je me remémore notre première venue au début du printemps : nous étions quatre, après avoir entendu les projets de Thomas, à lui promettre notre appui pendant ces vacances d’été : nous sommes allés voir ce chalet, établir un plan pour les réparations et prendre contact avec Henri, le berger du chalet voisin qui nous donnera un coup de main et surveillera la pousse de nos légumes.

Thomas, je l’aime bien : ouvert, dynamique, il est assez « chef » mais avec une autorité naturelle que nous lui reconnaissons tous. Nous nous entendons bien, mais cela n’a jamais dépassé une camaraderie d’étudiants et quelques sorties entre copains.
Pourtant je me suis ouvert à lui en parlant de mon souci : cela me plait bien de faire la cuisine pour le petit groupe, mais six semaines, seule avec les garçons… je tiens à mon indépendance et à ma liberté ; je n’exclue rien mais je sais ce que cela peut donner… Par-dessus le marché, j’aime les tenues (très) légères et je me réserve un coin discret de la rivière : je vais avoir le temps de soigner mon bronzage intégral en douceur (attention la peau !).
Il est tout-à-fait d’accord et me promet même de ne pas (trop ?) jouer le voyeur.

Nous en avons également discuté avec Loïc, son inséparable compère, sans qui il n’envisageait pas ce projet. Ils en ont souri tous les deux, et depuis lors, ils doivent me regarder d’un autre œil ?
Ce qui me plaît en eux c’est qu’ils sont sans arrière-pensée quand ils parlent ou agissent ; ils sont plutôt « rock » que « philosophie », gentiment machos et surtout : pas de prise de tête.

Première journée, première soirée : cela prend forme ; repas ultra simple et correct (ouf ! première épreuve, attendons les suivantes).
Première nuit : Les garçons sont allés occuper les deux petites chambres de la partie habitation du chalet ; quand à moi j’avais repérer au-dessus de l’écurie désaffectée, une sorte de grange-grenier en partie ouverte : je passerai mes nuits quasiment en plein air ; enfin, en été, j’ai imaginé que cela pourrait être agréable.
Avec ce que j’avais trouvé et deux matelas je me suis dresser un lit très confortable, et surtout j’y ai installé une moustiquaire : j’adore cet « accessoire » qui m’enveloppe de mystère et, aussi, me permet de dormir sans être importuné par l’ « extérieur ».

J’éteins ma petite lampe-tempête (eh oui ! pas d’électricité dans le coin) et je laisse mes yeux et mes pensées entrer dans la nuit. Puis dans cette clarté bleuâtre je retire mes vêtements et j’offre à mon corps un bain de lune : je lui découvre d’autres lignes, d’autres formes, et d’autres rapports entre elles.
J’aime cette détente qui m’envahit, j’en oublie l’énergie du jour ; moment choisi pour retourner sous le voile et tirer la couverture, garder la chaleur de ma peau, celle qui enveloppe si bien mes rêveries.
J’aime reprendre contact ainsi avec mes centres et les écouter : durant le jour j’ai un peu l’impression qu’eux et moi sommes partis chacun de notre côté, affairés dans nos jobs respectifs.

Là mes mains me retrouvent, posées sur mon ventre : ce soir après toutes les nouveautés de la journée, je sens son appel ; j’aime la sensation d’étoffe de ma peau, cette errance de mes doigts, jusqu’à ce qu’au bout d’un moment, ils passent sur ma toison et m’électrisent. Cette invitation à recouvrir mon sexe, à lui imprimer de lentes pressions m’isole des bruits de la nuit, et de la pénombre du décor : je suis ailleurs, je suis enfin avec moi.
Je vais poursuivre et attendre la naissance de la chaleur, faille de la muraille qui s’entrouvre sur ma source proche.
Quand cette brûlure ruissellera, j’ouvrirai les portes de l’ « enfer », cet espace où je suis impudique, luxuriante (de luxure, ce péché capital pour moi), peut-être obscène (je m’imagine comme un étranger observant mon propre visage et mon plaisir derrière les yeux clos) ; je deviendrai charnelle : mes lèvres, mon vagin en forme de puits, ce court espace jusqu’à ma rosette, ma toison humide. Je ne saurai pas non plus quand est-ce que l’autre main invitera mes seins à la fête qui se prépare.

Seule l’impatience ordonnera l’entrée en scène de mon bouton de plaisir : j’attends de ne pas pouvoir lui résister, de me précipiter moi-même dans le vide emporté par le tourbillon de plus en plus rapide, de plus en plus aigu, de mes doigts.
Je n’aime pas taire mes gémissements et mes plaintes : ils accompagnent si bien mes ondes restées à l’intérieur.
L’apaisement est long à venir et je voudrais qu’il se poursuive… ne pas émerger trop vite.

Alors, quelques fois, le sommeil m’emporte sans que je puisse lui résister.
Dernière modification par harwey le 09 décembre 2021, 20:58, modifié 2 fois.
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Message par harwey »

Carol

(mardi)
Le lendemain matin, ce sera mon premier rendez-vous avec le paysan de la ferme : vivres frais, lait…
Avec un certain sourire aux lèvres, les garçons, un peu goguenards, me chambrent.
_ Salue-le bien de notre part, et ne va pas te mettre à le draguer, même s’il ne paraît pas si âgé que cela… et d’autres vannes.
En chemin je me remémore la rencontre du printemps avec ce paysan : il était tel que je m’étais imaginé être, un homme de la montagne, et je m’étais juré d’avoir de longues conversations avec lui et de mieux le connaître.

Il n’y a personne aux alentours de la ferme, si ce n’est les génisses et le cheval qui nous a amené nos bagages : c’est vrai que j’étais parti en « exploration » au moment où ils sont passés : c’est une belle bête, plutôt fine, plutôt faite pour la selle et mes rudiments d’équitation se ravivent dans ma mémoire.

La porte est entrouverte et je vais devoir m’habituer à la pénombre : mais au lieu de revoir cet homme un peu âgé, c’est un mec dans la trentaine que je trouve d’abord, disons : « intéressant » ; mais au fur et à mesure de notre conversation je sens que le courant passe, ou, je pourrai le dire plus tard, me traverse. Je comprends mieux les propos sibyllins des copains : ah ! les rosses !
Son prénom : Carol, hérité d’une mère slave ; il me dit que son oncle a des problèmes de santé et qu’il le remplace pour l’été : il est assistant dans une université ce qui lui permet de disposer de suffisamment de temps à côté de la montagne impressionnante d’ouvrages qu’il doit encore lire. Par ailleurs il n’a pas oublié les gestes et les tâches de ce gardien d’alpage en étant venu plusieurs étés, l’aider et lui tenir compagnie.
Il me servira ce dont j’ai besoin, et me propose de m’emmener faire les courses au village, il y descend demain, en fait tous les deux jours ; ce sera l’idéal pour moi.

(mercredi)
Il m’emmène, assis à côté de lui : j’ai laissé mes idées gambergées toute la nuit sur lui, et je n’arrête pas ma découverte de ce personnage et de ses facettes :
Il me séduit, il me séduit d’autant plus qu’il ne cherche pas à me draguer.

(jeudi matin)
_ Bonjour ?
_ Bonjour !
Il s’avance et vient s’appuyer sur le rebord de la table.
_ Je t’ai vue hier, à la rivière… j’aimerais te dire que tu es très belle…
Si je ne m’étais que mise nue, et avec quelques années de moins, j’aurais certainement rougi ; mais là j’ai pâli, peut-être ne l’a-t’il pas vu ?
Non seulement je me suis baignée nue, et fait ma toilette, mais une fois étendue sur le rocher, j’ai fait l’amour avec le soleil : il devait certainement voir mes mains danser avec mon sexe, et je me rappelle : je ne suis pas être restée muette.
Ces paroles n’ont étonnamment pas provoqué la confusion en moi, mais la chaleur qu’elles ont irradiée, m’a surprise et s’est concentrée sur le bas de mon ventre … Attention, ma fille !
Et puis, après tout zut ! je ne vais pas me priver de la rivière et ce voyeur n’est pas pour me déplaire.

(vendredi)
Aujourd’hui : village !
Je l’attends au croisement des chemins.
Il s’arrête mais ne m’invite pas à monter. Toujours ce regard.
_ Tu ne mets rien dessous quand tu te rhabilles ?
_ …
_ J’aime les filles qui aiment leur corps
Je suis pour le moins surprise, et moi j’aime les gens qui n’ont pas froid aux yeux, qui me disent tout de go ce qu’ils pensent, qui ne cachent pas leurs désirs : j’aime car cela me décomplexe et me pousse à l’effronterie, à l’insolence : c’est l’essence de mon humour, et quand il y a du répondant, personne ne s’en est plaint.
Alors lentement je relève la moitié de ma robe pour qu’il découvre le haut de mes cuisses, ma toison et mon ventre, et cela suffisamment longtemps pour qu’il n’ait aucun doute sur ma réponse.
Je rabats mon vêtement et je prends la main qu’il me tend pour m’asseoir à ses côtés.

C’est un direct.

_ Mets-toi nue !
Ça, c’est dès le lendemain.
Lui ne se déshabille pas. Je me retrouve acculée à la paroi de la piéce, sa main droite vient écarter mes jambes et se met à me fouiller : je craignais le pillage de mon intimité, mais c’est bien à une lente découverte qu’il se livre, même si sa caresse est appuyée, même s’il m’a trouvée mouillée et ouverte (je ne peux pas m’en défendre).
J’ai peur d’être surprise par une jouissance qui surviendrait trop rapidement, mais cette première fois, et toutes le autres avec lui, je découvrirai quelque chose de nouveau : voir l’inéluctable approche de l’orgasme venir de très loin et ainsi me laisser le temps et la frayeur de la déguster.
Quand je jouis, il me retient à bras-le-corps sans lâcher mon sexe, et sa bouche se colle sur la mienne : je ne sais lesquelles de mes lèvres me brûlent le plus.

C’est un sauvage.

_ Mets-toi nue !
Ce sera le jour d’après.

J’étais prête à suivre son ordre et maintenant je l’attends ; à son tour il se déshabille et m’offre à découvrir sa peau, ses muscles, son sexe : j’en frissonne d’attente.
Je n’ai pas le temps de réaliser la façon qu’il a eu de m’empoigner et de me soulever, que je me retrouve le dos étendu sur la table, mes cuisses bien écartées, soutenues dans ses bras, son regard intensément fixé dans le mien.
Comme hier sa main, sans précipitation, son sexe repart explorer le mien, vient me remplir et là aussi personne jusqu'à présent n’avait donné autant de réalité à cette expression.
Il m’impose son rythme et je me laisse guider ; d’instinct je lui fais confiance : quand mes gémissements changeront de musique, il m’oubliera à tel point que m’effleure la peur d’un jeu venant carrément brutal : non, il m’emportera bel et bien avec lui au moment où je le sentirai jaillir en moi.

C’est un gourmand.

Le lendemain, je n’ai pas attendu : je me suis mise nue et je le regarde se déshabiller à nouveau.
Il reste immobile devant moi dans un silence interminable. Puis :
_ Prends-la !
Je sursaute ; avec précaution je fais les trois pas qui me rapproche de lui ; je baisse mon regard et je lui offre une caresse encore timide sur ce membre.
Lentement il relève mon menton : tout en douceur et en sourire, sa main impérieuse sur mon épaule contraint mon corps à la docilité : me retrouver à genoux sans équivoque sur son désir : ma bouche pour son sexe.
Le frisson qui me parcoure devient douloureux quand il s’étendra jusqu’au fond de mon ventre : mais ça n’en est que plus clair pour moi, j’aime, j’aime ça.
Et je vais lui montrer ce que je sais faire : je suis prête et curieuse d’en apprendre plus dans ce domaine, mais j’ai suffisamment confiance dans ce que je maîtrise de cet art.
Je n’ai pas besoin de parole et d’explication pour comprendre que cela lui plaît : j’aime en particulier ce moment où l’on abandonne variations et fioritures pour aller et venir régulièrement, pomper ce membre, sentir sa résistance diminuée à mesure qu’il se tend encore plus, qu’il durcit à en devenir douloureux ; j’aime que sa victoire soit justement sa reddition, dans ce bouillonnement et ce jaillissement, beaucoup plus sensible pour moi dans ma bouche que dans mon sexe.

Il ne parle pas.

Après l’amour il ne parle pas, et cela ne me choque pas ; son regard est suffisamment attentif pour que je ne me pose pas de question et je préfère de loin que l’on ne me demande pas comment c’était et si ça m’a plu.
Un jour il m’attendait au bas du sentier pour venir se baigner avec moi : j’ai eu droit à la plus douce des baignades, ses mains prenant soin de mon corps ; puis étendus au soleil, il m’a fait l’amour avec une infinie tendresse avec des mots et des phrases comme les paroles d’un poème ou d’une chanson, et qui, après le plaisir, ont continuées de me bercer jusqu’à l’endormissement.
C’est à cette occasion que j’ai réalisé qu’il ne parle pas et que je n’en ai pas besoin.

C’est un tendre.
Finalement.
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Message par harwey »

Il aime le sexe sous toutes ses formes.

A partir d’aujourd’hui il va faire mon « éducation ».
On en a bien ri tout les deux quand il m’a dit qu’il n’avait rien à m’apprendre ; je lui ai répondu que j’en étais bien déçue, qu’il était en train de déchoir de sa qualité d’amant merveilleux, et que j’en attendais plus de lui : j’avais le sentiment que mon éducation sensuelle était loin d’être exceptionnelle et que je comptais sur lui pour la parfaire.
_ A partir de maintenant, quand on aura envie de faire l’amour, je vais te montrer ce que je veux de toi. Monte dans la chambre et attends-moi.
Qu’est-ce que c’est que l’attendre ? Nue certainement, debout, couchée, comment ?
_ Tu te mettras sur le lit, comme je vais te le montrer.
Je me retrouve la tête sur le drap, enfouie dans mes bras, le dos creusé élevant mes fesses, les genoux écartés : de moi il ne doit voir plus que mon cul et ma chatte indécemment ouverte.
Ça m’excite et en même temps j’éprouve de la honte (tient il m’en reste un peu) et de l’humiliation aussi ; mais je reconnais que cela en rajoute à mon excitation : non seulement je ne sais plus ce que j’aimerais, mais cette position me donne un sentiment difficilement supportable de dépendre entièrement de lui, d’attendre son bon vouloir.
_ C’est comme ça que je te veux, entièrement offerte.

_ Laura, j’aimerais que tu me dises si tu aimes les pénétrations anales ?
_ Je… je ne l’ai jamais fait.
_ Tu n’en as jamais voulu ?
_ Non, ce n’est pas ça : avec mon amant, je l’aurais bien fait et lui aussi, mais je pense que je n’arrivais pas à me détendre suffisamment, c’est peut-être lui qui a pris peur et qui débandait quand il essayait : alors on a décidé de s’arrêter là, on avait bien d’autres façons de faire aussi bien l’amour.
_ Tu te laisseras initier par moi ?
_ Oui je veux bien.
Ce dialogue dans cette position, je me sentais sans défense ; mis en condition d’accepter, mon coquillage humide en train de s’ouvrir et les spasmes de mon ventre me dictaient mon plaisir.
_ Je te préparerai à ton rythme jusqu’à ce que tu y prennes autant de plaisir, jusqu’à ce que tu acceptes de ne pas savoir la façon dont je te pénétrerai.

C’est vrai que je ne peux être plus ouverte à son désir …

Un parfum sensuel et surprenant…

Oui surprenant en me proposant sans m'en parler, un autre de ses fantasmes : à la limite cela aurait pu me mettre très mal à l’aise, heureusement j’avais moi-même déjà fantasmé sur le sujet : je me voyais à cheval avec plusieurs filles, nues sur leur monture dans une cavalcade au le bord d’un rivage, tantôt entrant dans l’eau, tantôt jouant d’infinies poursuites sur le sable, puis laissant les chevaux se reposer pendant que l’on prendrait notre bain.
J’en viens à ce jour où en rentrant du village, je lui ai demandé s’il me laisserait monter son cheval. Je sais me tenir en selle très correctement.
_ Pourquoi pas, on verra.
Et le lendemain :
_ Tu es toujours décidée ? alors tu le monteras nue et à cru.
_ Quoi ? sans selle, mais je ne vais pas tenir, je vais tomber.
Inutile de discuter sur la « tenue », pour lui cela va de soi.
_ N’aie pas peur, on ira progressivement et ce n’est pas un cheval fou mais plutôt tranquille, et je le tiendrai à la longe.

Pas de problème, il m’aide à monter et m’indique que je dois m’accrocher à la crinière dans tous les cas, et que le cheval supporte bien cela.
Mmmmh ! Cette sensation sur mon sexe, à la fois soyeuse et rude, douce et irritante, et je ne vous parle pas de son échine : comme il est assez fin, elle se marque juste là où j’en ai envie.
Au pas, j’aime cette ondulation qu’il transmet à mon corps, je peux me sentir totalement détendue, et je laisse reposer mon bassin à la recherche des meilleures sensations ; je ne peux prendre d’appui sans étriers : on apprend tous à monter sans eux mais avec la possibilité à chaque instant de les récupérer ; ici je dois me laisser faire, me soumettre à la bête.
Au trot, je redoute cette allure : très vite mes seins me font mal et je me trouve ridicule à les voir subir les mouvements que le cheval leur imprime.
Main droite sur l’encolure, et main gauche pour les soutenir, ils me provoquent que peu de douleur, mais je me sens toujours idiote.
Par contre ma chatte se fait brutaliser … en douceur ; ça ne me déplait pas vraiment.
Au galop ma monture est parfaite mais j’en avais peur au départ ; galop lent, souple, de petite amplitude comme je l’avais admiré au manège à l’époque : je trouvais ça très esthétique. Me retenant d’une main ferme, j’apprends vite à m’accorder aux mouvements du cheval et je prends confiance.
Là, rien de « sexuel » mais la sensualité de mon corps ondulant, cette « unité » que je lui perçois ; oui, encore…

Ouf ! C’était bien, mais là je fatigue.
_ Oui, tu es merveilleuse ! Maintenant passe l’autre jambe de mon côté et laisse toi glisser, je te retiens.
Il me retient, oui mais je ne suis pas encore sur le sol ; adossé au flanc de ma monture, le visage de Carol se trouve maintenant à quelques centimètres de mon sexe, et il se met à me respirer, à sentir mon parfum humide de femme probablement mêlé à la sueur, à l’odeur du cheval.
_ C’est enivrant… je m’enivre de toi !
Un trouble m’envahit avec force : je n’ai jamais imaginé pareil fantasme, et à le voir ainsi prendre plaisir à l’assouvir, l’émotion que j’en ressens doit se lire sur mon visage.

Enfin je me retrouve dans ses bras.
_ C’est fort, lui dis-je, ce que tu viens de me faire découvrir, je ne pensais pas que tu…, que je…
_ Que tu sois « ma jument », non je ne veux pas cela. Mais si tu as aimé, alors je vais te demander de ne pas faire de toilette jusqu’à demain ; emporte avec toi la violence de mon désir, apprends la, imprègnes en tes draps.

C’est vrai qu’il a fallu plusieurs jours pour que cette odeur finisse par disparaître, mais j’aimais la retrouver le soir, réveillant mes propres fantasmes et accentuant le manque des nuits passées, sans lui, sans ses bras, sans notre plaisir.

Je suis remonté à cheval de la même façon, plusieurs fois, et lui s’est enhardit : et avant d’en redescendre, quasiment couché en travers du cheval, j’avais droit à des cunis extrêmement sensuels, exacerbés par les frémissements et la chaleur de l’animal ; au premier, je me suis récrié, je ne voulais pas : quand j’y ai réfléchi je pense que je me trouvais « sale », pas pour moi mais pour lui : et puis j’ai aimé ce fantasme et la volupté particulière de ce plaisir, finalement bien partagé entre nous deux.

Et nous nous sommes retrouvés bien souvent à la rivière, pour notre bain mutuel, pour nos caresses et sa façon de me faire l’amour en plein soleil, en plein air.
Mais pas la nuit, une sorte de manque pour une attente et un désir exacerbés du jour à venir

Il me guidait vers de nouveaux chemins qu’il me faisait découvrir comme on amène quelqu’un à la recherche d’un paysage ignoré.
J’ai commencé à comprendre sa démarche avec moi, et quand j’eus l’intuition que c’était ça :

_ Ta façon d’aborder le sexe avec moi, c’est à travers les ordres que tu me donnes … et maintenant je te l’avoue, cela me plaît … Habituellement il y a un jeu de questions, de demandes, de partage, mais avec toi c’est superflu : instinctivement tu sais plus ou moins ce que j’attends, ce qui me convient.
Me soumettre entièrement ? Je n’ai pas encore accepté car je ne sais pas ce que je deviendrais alors…

_ Et toi accepterais tu de te soumettre à moi, par exemple juste pour une heure ?
_ Oui, c’est sûr.
_ Ah bon ?
Et après quelques instants de réflexion :
_ D’accord ! Demain après-midi je me livrerai à toi et à ton bon plaisir ; d’ici-là tu auras le temps d’échafauder ton scénario. Et encore, à une condition…
_ Un « soumis » n’a pas de conditions à imposer !
_ Attends ! Je suis libre de satisfaire ta demande, elle ne va pas changer notre relation, donc la condition que je voulais poser est celle de ne pas avoir les yeux bandés : je veux te voir et suivre ton désir dans ton regard ; je serai un voyeur à l’affut de tes caresses et de tes indécences.
_ Hum ! Je n’avais pas l’intention de te priver du spectacle…
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Message par harwey »

Le lendemain, après avoir réuni deux ou trois cordes, je lui demande de se déshabiller et de s’étendre sur le lit. Depuis un moment je reconnais ce picotement dans mon ventre et cette odeur sur ma peau : mon excitation est bien là (allez ! on se calme ) ; la sienne aussi, jusqu’à présent il n’a pas débandé, ou à peine pendant que je l’attache, les poignets ensemble et au-dessus de sa tête à un coin du lit, et les pieds de même tirés à l’autre extrémité, et une dernière sangle empêchant les mouvements de ses jambes :
J’ai pris soin de libérer son sexe : pas seulement sa bite dont j’ai envie d m’occuper… mais aussi de ses couilles.
Un oreiller pour relever sa tête… pour voir

Eh bien ! Il va me voir…

Agenouillé à son côté je pose ma main sur son ventre : premiers frémissements ; promenade lente et appliquée qui m’amène à passer plusieurs fois sur sa poitrine et je découvre la sensibilité de ses pointes.
Bien ! Je vais commencer par là : je sais que les hommes ont aussi des sensations _enfin, moi je les éprouve avec beaucoup d’intensité_ ; je les roule, les pinces, les aide à s’ériger : il ne refuse pas cette attention que je porte à ses tétons.
Quelques instants d’arrêt, et je m’assieds sur ses cuisses : devant moi l’ «objet» de ma convoitise : son sexe…
Dans la situation où se trouve ma « victime » cette bite me semble un peu perdue, enfin plutôt offerte : est-ce que c’est humiliant pour un homme de se faire « déposséder » de son sexe ?
Mes doigts s’y posent, j’en parcours la forme, j’en éprouve la douceur de la peau ; il réagit instinctivement, et me fait penser à un chat venant quêter les caresses.

_ Tu vois, lui et moi on s’entend très bien ; si les hommes ont souvent de la pudeur, par contre j’aime que ta bite n’en n’ait pas.
Sur ce, c’est ma main toute entière qui se met à serrer ce membre devenu gonflé et rigide ; mes mouvements de va-et-vient l’accentue encore ; l’anneau de mes doigts sur le renflement de son gland lui font naître ses premiers gémissements.

Et maintenait, quelque chose pour moi : je m’avance et en me rasseyant, ma chatte se retrouve appuyée sur son bâton. Je suis déjà bien humide et je m’entrouvre sans peine : ma main sous son sexe je commence à m’en masturber en le faisant glisser depuis l’arrière de mes lèvres jusque sur mon bouton : lentement pour profiter de toutes ces sensations attendues.
Une bite de mec, il n’y a pas mieux comme gode : heureusement, à ce moment-là il n’y a que mon for intérieur qui puisse m’entendre ; je ne sais pas s’il a lu sur mon visage le sourire que la crudité de cette phrase allume.
C’est bon.

Et surtout j’aime m’arrêter après quelques mouvements, et les reprendre à mon gré. Je m’arrête aussi plus longtemps pour que mes lèvres et ma langue, enfin, viennent aussi jouer et goûter son parfum et celui de ma mouille. Quand son excitation monte je lui donne un peu de répit : ce moment-là, ses boules se retrouvent dans ma bouche, comme un fruit mûr, en me délectant de ce « noyau » juteux à sucer.
Je quitte son sexe me le réservant pour le final, et reviens l’embrasser avec fougue : j’aime ces pressions et ces jeux de langues, j’aime qu’on y réponde et qu’une sorte de dialogue des désirs s’établissent alors entre elles : il est partant et me suit avec force, entravé comme il l’est, il ne lui reste plus que cette façon de s’exprimer avec ses gémissements qui trahissent son excitation.
Je place mes jambes de chaque côté de son visage ; quand je m’abaisse, il comprend mon intention…

_Ah ! Oui…

Ce sont maintenant d’autres lèvres, mais toujours les miennes qui l’embrassent, ou plutôt qu’il embrasse.
Mon bassin se déplace lentement au gré de mes envies : mon clito, mes pétales, mon ouverture.
Je lui laisse choisir le rythme de la danse de sa langue, l’imagination de cette chorégraphie : c’est un bon partenaire, il est attentif à mes réactions, et je dois faire attention de ne pas me laisser emporter…
Quand je sens que mon bouton n’a qu’une envie, celle d’éclater, je m’écarte et je nous laisse respirer quelques instants.
En reculant j’admire son pénis, dressé, gorgé de sang : celui-ci, délaissé, ne pouvant pas « participer » à la scène précédente, devait piétiner d’impatience en coulisse.

Cette fois la suite est pour lui, c’est son tour : lentement, en regardant Carol droit dans les yeux, je m’empale (ça a l’air d’être le mot consacré, il me plait bien ; moi je dirais plutôt : je me pénètre de lui…) sur son sexe ; une fois que je le ressens bien au fond de moi, je ferme les yeux quelques instants : je veux savourer cette envie qui est en train de déborder.
Sans bouger, en emprisonnant ses cuisses entre les miennes, mes doigts viennent rendre son culte à mon clitoris, avec douceur, avec précautions ; si seulement cela pouvait durer encore plus longtemps.
Mon visage, mes plaintes, mon étreinte, ma main qui s’accélère …
Carol comprend où je veux en venir, … enfin… je veux venir.

_ Oh non ! Prends-moi, fais-moi jouir… je veux venir en toi …

J’ai de la peine à lui balbutier :
_ Je veux… tu ne peux pas… moi… je veux…

J’en ai oublié de m’occuper de mes seins.
Je m’immobilise, m’appuie d’une main sur son thorax, puis de l’autre au moment où l’orgasme déferle en moi, indescriptible, modulant un long cri que je cherche à étouffer…
D’après sa réaction, il doit ressentir mes ondes, renaissantes sans fin dans mon vagin.
Je m’effondre sur lui, chaude et ruisselante, épuisée, je recherche mon souffle et cela prendra du temps ; je n’ai qu’une envie c’est de le sentir et de le garder en moi…

Puis, je m’allonge sur le côté.

Je l’observe : c’est très bien qu’il soit perplexe sur le sort qui l’attend.
Mon regard direct se veut aussi coquin que ma main : gaine douce et annelée autour de sa colonne de chair ; je la caresse à mon rythme, à mon plaisir, avec envie, avec force aussi pour lui faire comprendre que mon désir de lui n’est pas assouvi.
Quand je le sens totalement abandonné, quand ses gémissements chantent la musique que je lui voulais entendre, il n’y aura plus de retour : je sens la montée de sa sève qu’il répand en plusieurs vagues sur son corps : tête sur le côté, tendu en arrière, il me fait cadeau de l’indécence de ses spasmes.

Entravé, livré à mon fantasme, le voici devenu un objet sexuel, celui de son propre plaisir.
Quand je le vois émerger, il me retrouve à côté de lui ; mon sourire n’a pas changé et dans le sien je perçois, disons, … de la reconnaissance.
Ce n’est pas fini, mon cher !
Il me vient une idée : je trempe mes lèvres et les enduis généreusement de son sperme et j’attends : il doit redouter mon envie de le « partager » avec lui.
Mais non : je viens de me découvrir plus perverse que je ne le pensais : je me pourlèche le tour de la bouche jusqu’à ce qu’il n’en reste plus une trace : il en fait des yeux ronds.
J’en reprends de la langue pour cette fois-ci lui faire goûter sa propre liqueur : baiser ardent, épicé, enivrant.

Je reviens sur sa peau, la « nettoie », je lui trouve une saveur marine… j’aime.
Je me réserve son sexe pour lequel je prends le temps d’en fouiller tout les replis et les bourses, à la recherche des dernières effluves, à tel point que je le fais renaître.

En attendant qu’il atteigne tout à fait l’état que je souhaite, je m’amuse à l’exciter : je le caresse nonchalamment en lui tenant des propos un peu crus sur les hommes, leurs désirs, leur bite, enfin, de cette façon détournée, plutôt sur lui, les siens, la sienne.

_ J’ai envie de toi, j’ai envie de te donner du plaisir encore une fois, et de te voir jouir…
Cette fois-ci l’amazone enfourche sa monture en se moquant bien des leçons d’équitation ; quant’ à la désarçonner… ?
C’est bon d’aller et venir, de l’enserrer en moi ; je deviens sa musicienne, il est mon instrument et en même temps la partition que je m’efforce de suivre et d’en révéler toute la subtilité : gémissements-musique.
Je prends mon temps, que c’est bon …
Tiens ! On est déjà dans l’allegro con fuoco, c’est à moi de m’accrocher jusqu’au final genre furioso fortissimo.
Ces pulsations qui battent dans mon ventre, ces vagues chaudes qui en jaillissent, ce corps qui danse entre mes mains et mes jambes, c’est lui, c’est mon amant…
Je viens pour la première fois de lui attribuer ce nom…

Je profite de ce moment où l’énergie quitte cet homme et son sexe, pour le libérer de ses liens et de m’étendre contre son flanc ; moi aussi j’ai besoin d’un peu de repos.
_ Et, maintenant ?
_ Je te rends ton pouvoir… et je m’y soumets à nouveau… et avec plaisir. Tu sais que j’aime ça ; je veux juste savoir si ce fantasme que je viens de réaliser avec toi, te correspond… s'il est complémentaire des tiens ?
_ Oui, tout à fait ! J'avais encore quelques appréhensions de t'amener sur ces chemins-là, mais plus maintenant
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Message par harwey »

Isabelle

Isabelle, la sœur jumelle de Loïc et son frère cadet de 3 ans, sont venus nous rejoindre pour le week-end de la deuxième semaine.
D’allure plutôt calme, son esprit est agréablement vif et elle semble toujours être aux aguets : ce qui bouge autour d’elle, les interrelations entre les gens…
L’espace des garçons ayant à peu près l’allure d’une chambrée de caserne, l’ordre en moins, je lui propose de partager ma « grange ».

Quelle tenue pour la nuit ?
Je n’ai pas songé à lui poser la question ; bon ! Je me contenterai d’abord d’un teeshirt assez long (avec culotte), et l’on verra.
Tiens, pour elle, la même chose. Je lui écarte un pan de la moustiquaire et en riant on s’installe dans mon lit. Discussion sur tout, sur rien…
_ Et si l’on dormait ?
Je déteste porter une culotte quand je dors ; je la retire en douce.

Le lit n’est pas trop large et pour sa première nuit elle se retournera bien quelques fois ; je l’observe et nous nous touchons souvent.

Au matin petite toilette rapide à la fontaine, en même temps qu’un des garçons.
_ Est-ce l’on peut « faire » quelque chose de plus… plus discrètement ?
Je lui adresse un petit sourire.
_ Moi, je vais tous les après-midis à la rivière, je te ferai signe le moment venu et l’on pourra y descendre si tu le veux.
_ Chouette !

Arrivé au bas du sentier, elle découvre ce paysage particulier : de grands rochers, plats et arrondis, et entre eux une eau parfois profonde, calme, juste un petit filet de courant à la sortie de ces bassins, une eau verte et or.
_ Oh ! C’est beau !
_ Alors viens.
Pour la mettre à l’aise, je prends les devants et me déshabille la première.
Elle me suit avec hésitation et se cachant un petit peu : elle n’a pas dû le faire très souvent…
Elle est blonde avec une peau très fraiche en dehors de celle dorée par le soleil ; ses rondeurs la rendent plus « femme » que moi.
Je lui donne de l’« espace » pour sa toilette, et je ne saurai si son regard s’arrête sur moi.
A la fin je l’invite à venir s’allonger sur la pierre chaude pour laisser le soleil nous sécher.
_ Tu comptes rester quelques jours ?
_ Deux ou trois car mon frère doit repartir. Et si je peux te donner un coup de main pendant ce temps, ce sera avec plaisir ; ce genre de vie me plaît... tu peux me prendre avec toi pour se rendre au village ou pour aller chercher le lait ?

On y est : si je l’amène auprès de Carol que va-t-il se passer ? Moi, j’assumerai mais elle ? On verra bien, et je pourrai toujours lui donner quelques explications.
_ Viens, on s’en va. Sans protection solaire efficace, l’on fait mieux de ne pas trop s’attarder.
_ Tu as raison.

Le deuxième soir, on retourne sous notre toit ; apprivoisées par notre bain à la rivière nous nous déshabillons à la lueur de ce puissant clair de lune qui rend la nuit féérique. Pour ranger mes vêtements et prépare le lit, je reste telle quelle ; elle s’immobilise et m’observe :
_ Tu as l’habitude de dormir nue ?
_ Oui, et toi ?
_ Euh ! En fait non ; bien sûr, si je dors avec mon copain, c’est autre chose. Mais quand je te vois si cool, si à l’aise avec ton corps comme cet après-midi, j’ai presque l’impression que je manque quelque chose.
_ Moi je dors nue depuis l’âge de seize ans. Quand j’y pense cela me fait toujours rire.
_ Ah ! Comment ça ?
_ Je te raconte :

Jusqu’à cette période là, pour l’été, mes parents avaient prévu, comme toujours, des vacances avec moi : mais en rébellion avec eux je n’en avais pas du tout envie. Je m’en suis ouvert à ma meilleure amie du lycée, et j’ai fini par lui dire :
_ Tu crois qu’on pourrait passer nos vacances ensemble, tes parents seraient-ils d’accord, par ailleurs ils connaissent bien les miens, ce se serait un bon argument.
_ Ce serait possible mais… tu sais…, sur la côte des Landes où nous avons une maison, eh bien, on se met nu sur la plage pour bronzer et pour se baigner.
Ça, je le savais, et j’avais fantasmé en m’imaginant simplement ce que j’avais vécu lors d’autres vacances, mais cette fois-ci, ce serait sans vêtements : si jouer au volley avec des garçons et des filles me semblait le plus top, par contre, aller acheter une glace ou une boisson, j’étais en train de me demander comment cela se passait.
Mon ventre se serrait par l’excitation : on me verrait comme ça, nue, et pas seulement les mecs.
Après avoir réfléchi, je lui ai dit que j’avais très envie de découvrir ce monde avec elle, qu’il fallait qu’on en discute avec nos parents, et que je souhaitais que les miens n’entendent pas trop parler de notre tenue.
Ils m’ont finalement laissé partir pour quatre semaines.

Leur villa se trouvait à l’une des extrémités du village, au pied des dunes, et en traversant quelques bosquets on pouvait gagner directement la plage un peu à l’écart de la foule. Cela me convenait bien.
Je me suis senti à l’aise dès le premier jour, surtout parce que je découvrais cette sensation agréable de ne rien avoir sur la peau et la variété des caresses du vent, du soleil et de l’eau.
On a fini par laisser même nos paréos à la maison et à n’avoir que nos sacs de plage.
On partageait la même chambre surchauffée dans le toit et le troisième soir, remettre un teeshirt qui nous collait à la peau paru bizarre.
_ Nous sommes nues les trois-quarts de la journée et la nuit on s’habille !
On partit d’un éclat de rire ; depuis lors fini, et même pour la petite salle de bain à notre étage ; personne d’autre n’y venait.

_ Et vous partagiez le même lit ?
_ Oui, sans problème. Mais un jour une certaine intimité s’installa entre nous, et le plus paradoxal, à cause d’un garçon, en fait son frère…
_ Tu veux me le raconter ?

Il avait 22 ans et nous fichait royalement la paix : je pense qu’il devait nous trouver trop jeunes.
Il nous accompagnait assez souvent à la plage, mais nous y laissait pour fréquenter d’autres de son âge. L'après-midi, il rentrait plus tôt que nous : un jour, j’ai quitté la plage 5 minutes après lui et en m’approchant de la maison, je l’ai vu sortir d’un bosquet : il était carrément en train de se masturber et c’était la première fois que je voyais un mec qui bandait.
Il avait l’air tout aussi surpris que moi ; je restai immobile pendant qu’il s’approchait de moi : ce sexe rouge et bleu par contraste avec son ventre bronzé me semblait énorme.

_ Tu n’as jamais vu ? Ça te plaît ?
_ …
_ Viens ! fit-il en me prenant par le bras. On se dirigea vers l’intérieur d’un groupe de petits arbres.
Il se remit à se masturber pour faire grossir encore son membre.
_ Viens ! Touche !
J’étais sans réaction, j’en avais même oublié ma nudité.
Il prit ma main et la posa sur son sexe. D’abord immobile, il me guida à sa découverte, puis me montra comment le caresser et quand je m’enhardis il prit appui de ses deux bras sur une branche et me laissa le branler : je le sentis devenir de plus en plus gros, de plus en plus dur…
_ C’est bon ! Continue, n’arrête pas ! Et il ferma les yeux.
Quand il jaillit, je réalisai pour la première fois comment un homme jouissait, ce n’est pas seulement le sperme qui m’impressionnait, mais les spasmes de son sexe et le temps qu’il mit pour se « calmer ». Il ouvrit les yeux et me regarda longuement.
Je sortis de mon état second ; puis je repris mes affaires et rentrai à la maison.
Je n’en ai soufflé mot à personne.

Depuis lors je ne pouvais m’empêcher d’éprouver de la gêne devant lui, mais deux jours plus tard je l’ai suivi pour comprendre son manège : il disparut à nouveau dans les buissons pour s’y dissimuler à l’intérieur. En même temps je vis s’approcher une femme, dans la trentaine : elle regarda autour d’elle puis enleva son paréo au moment de disparaître au même endroit. J’ai pensé qu’ils devaient se voir régulièrement.
Je m’approchai prudemment et je pus les observer, et en fait prendre ma première leçon de « chose ».
Je la trouvai agenouillée devant lui, ayant pris on sexe dans sa bouche. Cette scène me restera toute ma vie et symbolise pour moi le pouvoir d’une femme sur un homme.
Elle caressait les bourses de ses mains, en glissant parfois l’une d’elle jusqu’entre ses fesses ; j’étais obnubilé par ses lèvres qui allaient et venaient sur cette bite qui me semblait encore plus impressionnante que l’autre jour.
Elle se releva et pris appui contre un arbre, tout en écartant les jambes ; à son tour il mit un genou à terre et se mit à lui lécher sa chatte : elle avait l’air d’apprécier énormément.

Brusquement elle l’arrêta puis le fit s’étendre sur le dos ; je la vis le chevaucher : je me rappellerai toute ma vie l’expression de son visage quand elle le guida en elle.
Je n’avais alors pas d’expression pour décrire ce qu’elle faisait de lui ; j’appelais ça « le travailler ».
Finalement elle se caressa son bouton (à l’époque je me masturbais déjà, mais je ne comprenais pas pourquoi elle le faisait à ce moment) ; je vis le garçon serrer les dents, se raidir, puis elle se pencha en avant et s’étendit sur lui en gémissant.
Ils restèrent un long moment comme ça.

Le soir même, dans la chambre, je restai songeuse, accoudée à la fenêtre un long moment.
_ Ça va ? Il y a quelque chose qui te tracasses ?
_ Euh ! Non …
Mon hésitation devait être bien visible.
_ Qu’est-ce qu’il y a ?
_ …
_ C’est mon frère ?
Surprise, je me retournai brusquement
_ Euh non ! Enfin oui !
_ Dis-moi ce qui s’est passé. Et je lui ai raconté toute l’histoire.
_ Je comprends : le lendemain de votre « rencontre » » il m’a parlé de toi d’une façon… et m’a dit entre autres : _ Ta copine, c’est une petite pute

Elle s’est approchée de moi, m’a entouré les épaules de ses bras :
_ Allez ! Oublie tout ça ! Il est quand même con.
_ Oui, tu as raison, on oublie…
J’étais quand même secoué. On s’est assis au bord du lit, et je me mis à frissonner.
_ Viens près de moi, tu seras bien, dit-elle en ouvrant le drap.
Je me blottis contre elle, c’était bon et je commençai à me détendre.
Ce contact n’avait pas de caractère sensuel au départ mais nous a permis d’avoir des discussions plus intimes et levé un peu de pudeur ou des tabous.
Quand je me sentis mieux et après une longue tchatche, on changea de position et c’est moi qui me collai contre son dos et nous nous endormîmes.
Il fallut deux ou trois nuits supplémentaires pour savoir où « poser » nos mains, pour passer de simples caresses dans les cheveux, sur le visage ou sur les bras à d’autres, à la découverte de notre sensualité.
Je me rappelle qu’à un moment j’ai simplement plaqué ma main sur son ventre : elle se mit à frissonner et à gémir.
_ Qu’est-ce que tu as ? Tu as mal ?
_ Non ! Non ! puis elle la guida à nouveau sur elle. Ce soir-là nous découvrîmes nos ventres, nos peaux, nos seins, et ce plaisir qui en naissait.

_ Voila, ce que cela évoque pour moi, dormir nue ou partager un lit. Et toi ?
_ Je n’ai jamais partagé mon lit avec une fille, mais comme toi, en vacances, j’ai connu mon premier garçon et nous sommes retrouvés nus dans un lit. J’avais ton âge, et lui aussi. Et ce souvenir me fait également rire.
C’était un flirt tout banal de plage, le fils d’un voisin : il m’avait averti qu’il grimperait une nuit par la façade pour me rejoindre : ce n’était pas très compliqué. Il nous fallut également 2 ou 3 autres fois pour arriver à plus d’intimité que des baisers passionnés et des caresses maladroites. Je découvris enfin son sexe dans toute son érection ; par contre lui ne s’est jamais intéressé au mien, ni d’en parler, ni s’en approcher, il ne m’a même pas touché le ventre
Mais mes seins furent découverts, caressés, pincés, triturés et j’en passe : son excitation grandissait alors, et il finissait invariablement par se masturber : j’ai finit par piquer un rouleau de papier essuie-tout à la cuisine pour lui : ne pas oublier le matin de faire disparaître les traces.

_ Bon ! Ce n’est pas tout ! Et si on se mettait au lit ?
Éclats de rire.
Je me glissai contre son dos et l’entourai de mes bras ; quelques confidences, l’ivresse du sommeil et le silence de la nuit…
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Message par harwey »

Le matin, sa fraîcheur, le feu que l’on ranime dans le fourneau, les cendres qui volent sur les cheveux et dans les vêtements, la suie sur les doigts, les flammes qui naissent, et cette odeur de fumée, ou plutôt ma peau qui la transforme en parfum sauvage et rude : plus de senteurs sucrées, ni de fruits ; ou plutôt l’équivalent du mélange d’un savon précieux et de l’eau saumâtre d’une douche d’été sur une côte de Méditerranée (souvenir encore brûlant).

Isabelle m’accompagne au cours de la journée et c’est un vrai plaisir avec elle de veiller à ce que tout fonctionne et que ces « messieurs » qui « travaillent » en arrive même à nous féliciter pour notre cuisine.

Le jour suivant, sous je ne sais quel prétexte, je vais seule chercher le lait ; comment « avertir » Carol de la présence d’une autre fille ?
_ Le frère et la sœur de Loïc sont arrivés il y a deux jours. Est-ce que tu peux nous emmener au village, elle et moi, la prochaine fois que tu t’y rendras ?
_ Bien sûr ! Ils comptent rester ?
_ Je ne sais pas, peut-être ?
_ OK, cet après-midi, je ferai un détour jusque chez vous, par ailleurs j’ai du matériel à vous apporter.

Sur la charrette, nous nous sommes installés à gauche et à droite du conducteur ; il y a peu d’espace et nos corps font plus que se toucher : Isabelle semble tout à fait à l’aise : j’ai bien fait de la mettre au courant de notre relation « torride », même si j’ai passé par-dessus beaucoup de détails inavouables.
La discussion est cool ; je pense que, discrètement, il est en train de la jauger.
Les quelques habitants du village dans la rue, se retourne sur notre « équipage », suivant des yeux ces citadins en vacances.

Il est prévu de ramener de la même façon les deux derniers arrivés pour le lendemain à l’un des bus desservant la région.
Mais à la fin de la journée, Isabelle me prend à part et murmure :
_ J’aimerais bien rester ; tu crois que c’est possible ? Yves doit vraiment rentrer, j’en ai discuté avec lui : chez nous, il aura mes parents et je n’ai donc pas d’obligation à m’en occuper.
_ Ah ! oui, ça me plaît bien, je ne vois pas de problème… ou si, un seul : Carol !
_ Non ! non ! je comprends très bien ; rassure-toi, je saurai me faire discrète et tu n’auras pas beaucoup d’explications à me donner pour que je m’éclipse… quand il le faudra…

Le lendemain, elle m’accompagne pour la première fois à la ferme : visite des lieux, découverte de l’antre de cet homme…, petit tour à l’extérieur, les génisses en estivage, la « nourricière » pour le lait, la jument…
Quelques explications pour lui dire qu’elle restera peut-être 2 semaines…
Il nous ramène avec le lait et poursuivra son chemin avec Yves.
Au retour, vivres frais et pain…
Nous nous affairons au repas de midi, et sitôt terminé, y compris la vaisselle, c’est elle qui, la première me demande :
_ On va à la rivière ?
_ Oui ! viens !

Ses vêtements s’envolent plus vite que les miens, et la voila dans la fraîcheur de l’eau, épanouie et riante, heureuse.
C‘est elle qui, spontanément et avec un petit clin d’œil, me frottera le dos.
Mais une fois sur la pierre, je prends mon temps pour l’huile solaire : d’abord sans façon, puis comme un massage et surtout vers la fin avec lenteur et sensualité sur la nuque et les épaules, puis sur le bas de son dos, ses cuisses.
A son tour après que je me suis enduit les membres je lui offre mon dos et mes fesses : bon ! sans plus, on verra plus tard.
Effectivement, lorsque je me retourne je lui propose de commencer la première :
Le ventre tout d’abord, puis les jambes, puis les bras : elle finira par mon torse et ses mains se feront douces et lentes sur mes seins ; bien entendu mes tétons seront prompts à réagir, ce qui la fera cesser. Je ris en me redressant.
_ A ton tour, ma belle (cet adjectif prend ici un tour menaçant).
Moi je commence par ses jambes puis ses bras pour arriver sur ses seins à qui j’« adresse » un message clair que ses pointes qui s’érigent ont compris tout de suite : bon pour moi, jusqu’à présent elle n’a pas bronché.

Je ne suis pas particulièrement branchée fille, mais depuis que je suis ici en vacances et que j’ai décidé de ne pas me priver, je n’ai pas envie de laisser passer cette fille sans lui proposer une intimité plus chaude surtout si elle n’y trouve rien à redire.
Passons sur le ventre ; ce sont vraiment des caresses, je les vois qui entretiennent l’excitation de ses seins et comme une petite chanson son souffle s’accélère.

_ Tu m’as oubliée…, là je prends aussi des coups de soleil !
Je quitte son corps pour le bas de son ventre et sa toison.
_ Tu l’as « négligée » !
Nous nous mettons à rire, complice toutes les deux. Toujours allongée elle se tait au moment d’écarter un peu les jambes, m’invitant sans détour à poursuivre.
Nouveaux frémissements au contact de sa peau, toujours ses seins en éveil, je masse délicatement ce triangle et sa toison ; quand je m’avance la première fois sur la douceur des ses grandes lèvres encore fermées, c’est un véritable sursaut accompagné du premier gémissement que je lui entendrai.
Elle s’apaise puis se relâche en ouvrant un peu plus encore ses jambes : je veux l’amener plus loin sans la brusquer ; mon propre ventre commence à ressentir ces fugaces torsion que je lui connais ; je dois être déjà bien mouillée, je suis heureuse…
Emportée par cette tension en moi, j’ai peut-être été un peu fort …
_ Aaahhhh, comme l’esquisse d’une douleur
Je retire ma main et j’observe Isabelle avec attention ; elle a gardé les yeux fermés.
_ Non ! dit-elle avec force, comme un reproche.
Puis :
_ Continue ! … dans un souffle.
Cette fois je me sens libre de « jouer » de son sexe : sans ouvrir son coquillage, j’attends les frissons et l’irrégularité de sa respiration.

Quand son corps se met à onduler, sa chatte est déjà luisante et gonflée : alors je l’entrouvre lentement, du plat d’un doigt puis de deux j’évite d’être trop précise en effleurant son bouton.
Ses gémissements, son souffle viennent s’accorder au plaisir de son ventre, et je suis irrésistiblement attirée par la petite fleur que je viens de faire éclore…
Ses mains cherchent avec fébrilité quelque chose pour se raccrocher à cette pierre si lisse, si complice de ma volonté : lui faire lâcher prise !
C’est là… la voilà comme aspirée par son orgasme, son sexe engloutit mon doigt. Rythme de ses palpitations, et ses variations… cet instrument de musique qui se referme sur ma main : j’aime ça.
Plus rien ne l’atteint, plus rien ne la concerne…
Elle ne réalisera peut-être pas, que dans le corps-à-corps entre mon sexe-source et ma main huilée de sa mouille, je la rejoins rapidement dans cette torpeur qui suit le plaisir.

La brûlure du soleil nous fera seule nous relever…

_ J’aurais, moi aussi voulu te caresser ?
_ Je ne t’aurais jamais laissé faire
_ Pourquoi ?
_ Parce que tu étais trop bien dans ton plaisir et que je ne voulais pas que tu en sortes.
Ce même soir nous parlons avec curiosité, et totalement libérées, de cette après-midi.
_ Mais j’aimerais bien te caresser, là, ce soir… je ne l’ai jamais fait pour une fille et avec toi j’en ai envie et je peux oser… et j’aimerais que tu m’apprennes…
_ Mais non, c’est toi-même qui apprendras, lui dis-je dans un rire.
_ …
_ Tu n’as qu’a me donner ce que tu t’offrirais à toi-même, à la seule différence qui est d’écouter mon corps pas seulement avec tes oreilles mais avec tous tes sens : c’est comme ça, je pense, que l’on arrive à bien faire l’amour à quelqu’un.

Je la laisse me découvrir, de mes seins jusqu’à mes cuisses… et ses premiers baisers furtifs, que mes gémissements rendront plus ardents.
Elle s’enhardit et je m’abandonne « rassurée » par son talent naturel : je crois qu’elle doit déjà bien savoir ce qui « convient » …

Non ! Là ! Maintenant ! J’en ai trop envie !
_ Oui ! Maintenant ! Mon bouton…
Je n’ai pas le temps de me poser la question si elle saura s’y prendre, je suis surpris même si je le connais déjà par ce torrent qui m’emporte.
_ Entre en moi !
Je me resserre sur sa main, sur ses doigts qui me remplissent ; elle va tout savoir de mon plaisir… C’est bon…

Allongée sur le côté, elle est là qui veille quand j’émerge : je lui souris
_ Merci
Je remarque qu’elle ne sait que faire de cette main qui m’a caressée, on la dirait maladroite et n’osant rien toucher.
Je ne résiste pas et, en douceur, la prends dans ma bouche ; les yeux dans les siens, je la lèche avec sensualité. Moi j’aime tout ce qui a le goût du plaisir…
Par contre dans son regard, c’est un peu la stupéfaction.
Je lui parle de ce que je recherche dans cet acte, que cela m’excite, une main pleine de mouille, ou un sexe d’homme après l’amour.
(On discutera de fellation ou de cuni une autre fois).
Ce soir elle est encore bien réservée, mais se blottir contre moi, laisser mes mains se délecter de ses seins, je n’ai pas eu l’impression qu’elle dise non.
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Message par harwey »

_ Je suis venu à la rivière, et je vous ai vues : pour moi c’est la première fois, deux filles ensemble ; oui je fantasme bien d’en avoir deux en même temps dans mon lit, mais de vous voir entre vous, ignorant ma présence, c’était excitant et aussi émouvant.
Carol me regarde avec douceur, il ne cherche pas à me provoquer.
Il m’a servi le lait que je venais chercher.
_ Cet après-midi je serai aussi là, je veux simplement que tu le saches… et je te laisse carte blanche…

J’avais mon idée bien arrêtée sur ma baignade de ce jour, et je crois qu’elle ne va pas lui déplaire à ce mateur : je serai la seule à le savoir que l’on nous regarde et ce petit piment de plus m’excite déjà.

Au sortir de l’eau, cette pierre nous accueille toujours de la même façon, apparemment dure mais si tiède ; je n’ai jamais ressenti de douleur quand je m’y étends et reste immobile.
Isabelle a rosi et n’a pas l’air tout-à-fait calme. Serait-elle un peu en manque ?
Déjà ?
_ Tu as envie que je te caresse ?
_ ... Oui…
_ Et si j’avais attendu que tu me le demandes ?
_ Je n’aurais pas osé.
Cette fois-ci. Elle pique un fard de première, je me cache un peu pour ne pas rire.
_ Je vois que je ne suis pas très gentille avec toi ; attends je vais me faire pardonner.
Je me glisse jusqu’au bas de son ventre et je m’arrête, ma bouche sur sa toison ma tête appuyée sur ses cuisses entrouvertes.
Quand j’appuie ma langue…
_ Non ! pas ça.
_ Comment, pas ça ?
_ C’est… c’est… trop… intime…
_ Pour qui ? pour toi ?
_ Non, parce que c’est toi ; un copain m’a déjà fait des cuni, mais…
_ Eh bien moi, d’abord j’aime bien les cuni que l’on me fait, deuxièmement j’ai très envie de t’en faire un, d’autant plus que ce sera pour toi le premier de la part d’une fille, et pour moi le premier que je fais à une fille
Je cesse de la regarder et, subjuguée, elle s’ouvre encore plus et me laisse champ libre à mon désir et mon plaisir de la faire passer des soubresauts aux gémissements, puis aux plaintes, puis éviter de me faire écraser la tête quand elle criera.
Je ne lui ai pas offert de raffinement et je suis resté surpris de la voir se réveiller volcan en éruption, emportée par sa propre lave.
_ C’est trop, c’est trop bon… on recommencera…moi aussi je veux…
_ On a tout le temps… et on le prendra ce temps : je lui souffle ces quelques mots dans l’oreille En l’embrassant : nos premiers baisers d’amantes, sensuels et troublants, de ceux qui nous font nous taire.

Carol aura tout vu.
_ J’ai bien l’impression que tu as tous les pouvoirs sur elle.
_ Ce n’est pas vrai.
_ Si, je ne te crois pas. J’espère que tu ne va pas la détourner des mecs : je t’en voudrais beaucoup… Alors je te donne quatre jours pour me prouver le contraire en la convainquant de se donner à moi, pas pour te remplacer mais pour donner une certaine couleur à notre complicité.
Je reste abasourdie à l’entendre ainsi ; mais je me méfiais bien un peu de ce final : lui aussi il veut profiter de la tournure que prend cet été pour s’éclater.
Alors, je verrai…

Allongées dans la chaleur de nos caresses que prolonge l’intimité de la peau, je reprends mon souffle ; allons-y, je crois que c’est le moment d’aborder le « problème » :
_ Isabelle, Carol nous a vues, au bord de l’eau…
_ … ?
_ Je t’ai dit ce qu’il était pour moi, je m’attendais à ce qu’il soit un peu vulgaire pour me raconter ça, mais il était quasi respectueux du plaisir que nous avons dû prendre, il me l’a décrit comme il l’imaginait : il n’était pas très loin de la réalité.
_ Ça te plaît qu’il le sache… qu’il nous ait vu ?
_ Moi oui, parce qu’avec lui c’est bien ainsi que tout a commencé, et pour lui le visuel dans le sexe… je pense qu’il peut bien avoir un orgasme, rien qu’en matant ; mais toi… au fond c’est ma faute de t’avoir amené jusque là.
Cette fois ci, c’est elle qui part d’un éclat de rire.
_ Écoute, sur le plan sensuel, d’accord j’en ai eu plus que ma dose, mais je t’avoue que j’ai passé de l’hésitation à l’envie.

Je crois que c’est pratiquement gagné, mais l’ « invitation » à transmettre, j’hésite encore… Bon on verra, parce que j’ai ma petite idée :
_ Isa, je te propose un « dédommagement ».
_ Comment, un dédommagement ?
_ Ben… tu veux être une fois la mateuse ?
_ Hum !
_ Demain j’irai seule à son chalet et je me « repentirai » de l’avoir un peu délaissé ces deux jours ; je lui promettrai le bain de l’après-midi… avec câlins.
Il ne te restera plus qu’a nous suivre ; et j’espère que je ne te décevrai pas.
_ Toi tu n’as pas froid aux yeux et je savais que tu n’avais pas une pudeur surdimensionnée, mais… je suis sûre que ça t’excite déjà !
(Hé, hé ! et je me retiens de lui demander de vérifier)
_ On est en vacances, notre libido et nos sexes aussi, alors…
_ OK, et je veux juste te dire que moi aussi, ça m’excite !

_ Carol, baise-moi !
Si je veux le chauffer rapidement, je prends les moyens nécessaires…
Après le bain, après la chaleur du soleil, je ne tenais plus en place. Bien sûr, à la rivière, à genoux dans l’eau je n’ai pas rechigné à le prendre entre mes lèvres, à faire tendre et grossir cette branche sur cet arbre particulier, et puis je n’oubliais pas à ma complice : vous ne pensez pas que pour le festin que je voulais lui offrir, il était « décent » de commencer par une mise en bouche…
_ Tu me donnes des ordres à présent ?
Je me tourne, lui offre mes fesses en écartant bien les jambes, la tête enfouie entre mes bras.
_ Baise-moi !
_ Et bien, t’as vraiment le feu au cul… tu es une sacré salope.
Le premier moment d’hésitation passé, je le vois maintenant qui jubile.
Allez, encore un cran de plus :
_ Salope… pourquoi pas encore putain, trainée, chienne tous ces mots que tu n’as jamais prononcés par respect, et bien c’est moi qui te les hurle…
Je n’ai pas fait d’effort pour lui sortir tout ça ; je n’en peux plus d’excitation, pourquoi n’est-il pas encore en moi à me défoncer (tiens ! celui-là, il ne me l’a jamais dit non plus).
Je n’ai plus besoin de me faire du souci : deux claques retentissantes viennent me rappeler que mes fesses sont quand même suffisamment rebondies pour que je n’en aie aucun complexe.
Il me tient le ventre d’une main, et se guide de l’autre vers mon antre ; quand le gland est juste à l’entré, au plus étroit, que je ressens ce sublime et délicieux écartement de mes chairs, il empoigne mes hanches et me fiche en lui… se plante en moi… d’une seule poussée ; mon hurlement n’était pas feint et je ne l’adressais pas à Isabelle : il était à moi, douleur fulgurante et plaisir incroyable.
Il s’est arrêté … aucun mouvement …, je l’entends qui halète…
_ Non ! pas maintenant ! Ne jouis pas maintenant ! Retiens-toi, arrête ! Fais-moi venir moi aussi !
Je me redresse, toujours empalée ; je passe un bras derrière sa tête et l’attire vers ma bouche. Je veux l’embrasser, j’ai envie de l’embrasser…
C’est bon, les larmes me viennent, elles n’en donnent que plus de force à mon désir.
Épuisé, je retrouve lentement cette posture d’offrande, subjuguée par cet homme et son sexe, tous les deux en moi.
Et je m’abandonne à ces vagues rythmées et puissantes, qui m’emportent vers cette noyade redoutée qui me libérera.
Étonnamment, mon plaisir sera léger, laissant toute mon attention à percevoir et suivre le sien quand il m’envahira, quand il retentira jusqu’à l’extrémité de mes membres, jusque dans ma tête…

Il s’est retiré de moi et gît en pleine lumière ; j’ai gardé ma posture maintenant indécente, comme pour le remercier de m’avoir prise (oui c’est bien le mot).
Je ne lui dirai pas son sperme s’écoulant sur l’intérieur de mes cuisses, me procurant d’intenses frissons…
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Re: l'été dernier j'ai...

Message par harwey »

En prenant quelques précautions, j’ai fini par lui parler de l’« ultimatum » de Carol.
_ On est suffisamment complices, à présent… mais si tu refuses, ne te fais pas de soucis pour moi.
_ Non, mais j’aimerais te savoir pas trop loin de moi.

J’y ai réfléchi un bon moment.
_ Si tu es toujours d’accord, voilà ce que l’on va faire. Et d’abord tu veux le grand jeu ou quelque chose de plus soft ?
_ Le grand jeu ?
_ N’oublie pas, son truc à lui ce sont les rapports de domination/soumission et je le trouve exceptionnel amant dans ces moments-là.
Voilà ce que je te propose :
_ (…) … et ne t’inquiètes pas je serai là : ça ne te dérange pas que je vous mate ?
_ Ce que j’ai vu de toi l’autre jour, ça va m’exciter d’autant plus de savoir que tu me regardes ; et avec ce que tu me proposes j’ai bien envie de franchir le pas et rejoindre mes fantasmes.

_ Alors voilà : je partirai chercher le lait après le déjeuner ; quand je le verrai je lui ferai croire que je n’ai pas réussi à te convaincre de te donner à lui. Il sera
« furieux » et me privera de plaisir jusqu’à ce que je réalise sa volonté.
J’accepterai mais je lui demanderai une leçon d’équitation.
Toi pendant ce temps-là, en passant dans la forêt par le bas, tu entreras dans le chalet et monteras à l’étage ; tu te mettras nue et tu m’attendras.

_ Elle n’est peut-être pas encore prête, mais je ne crois pas que ce soit impossible ; tu es cruel de me punir. Mais… je monterais bien à cheval, même si j’ai toujours un peu peur… si tu le veux bien !
S’il avait refusé, mon plan aurait éprouvé quelques difficultés à se dérouler comme je l’attendais, mais ce ne fut pas le cas.
Nue sur son dos, à nouveau agrippée à la crinière, me voilà soumise à ce trot que supportent mal mes seins, puis le petit galop où, maintenant que je m’y sens à l’aise, j’offre à mon sexe l’érotique caresse de l’échine du cheval.
A la fin de l’exercice, bien sûr, il ne goûtera pas mon sexe et cette odeur qui l’excite tant.
Pendant qu’il le ramène à l’écurie en raison de la chaleur, je retourne à l’intérieur en principe pour me rhabiller.

Je file et j'attrape mes vêtements laissées en vrac à l'entrée ; et sans les revêtir, je monte à l'étage et pénètre dans sa chambre : Isabelle en m'entendant a pris place sur le lit, accroupie, assise sur se talons, les cuisses suffisamment écartées pour dévoiler un peu de cette lueur sombre ; j'aime aussi voir qu'elle m'a bien obéi en laissant ses bras ouverts, en offrande, de chaque côté de ses jambes.
_ J'aime te voir comme ça… finalement j'aimerais bien être à ta place mais il n'y aurait pas d'effet de surprise…
Nous rions toutes les deux.
_ Bon ! Je grimpe. Ta voyeuse va t'observer attentivement… et n'aie pas de crainte.
Par la trappe je me trouve sous le toit et, une fois mes vêtements passés, je m'installe le plus confortablement possible, il ne s'agit pas d'attraper une crampe ou de me faire remarquer. Je me choisis aussi un bel interstice, juste celui qui surplombe un des bords du lit.
Un dernier baiser à ma belle complice et je me transforme en gisant un peu curieux (vous avez déjà vu un gisant étendu sur le ventre), et en curieuse tout court : j'entends ses pas sur les marches de bois et …
_ Ecoute, ce n'est pas la peine d'insister : tant que tu n'auras pas convaincu ta copine, je te ferai languir… et tu as meilleur temps de partir tout de suite…sans cela…

A cet instant, sur le seuil de la chambre, il aperçoit Isabelle, nue, offerte, immobile, qui le regarde, la tête un peu baissée.
_ Je …Elle m'a…
Tu as accepté de venir ici… ?
_ …
_ Et aussi ce que j'ai… demandé de toi ?

Elle lui sourit, et ce ne sera qu'au moment où il s'assiéra au bord de la couche, qu'elle lui répondra un
_ Oui, un peu intimidé.
La chemise qu’il était déjà en train d’enlever en entrant dans la chambre, git maintenant sur le sol ; c’est vrai qu’il est bien bâti, et quelle différence de couleur de peau entre lui et Isabelle.
Il avance une main vers ses seins et les prends successivement dans sa paume comme s’il voulait les soupeser ; premiers contacts, premiers frémissements.
Je suis un peu rassurée : je n’ai plus de doute sur le plaisir qu’elle est en train de prendre. Les caresses se font plus précises, les bouts de ses seins bien érigés sont l’objet de toutes ses attentions : je la voie frémir et l’entend souffler plus fort et plus irrégulièrement ; elle a de la peine à garder sa position de statue vivante.
Il lui accorde maintenant un peu de répit et se relève lentement : sans la quitter des yeux il retire un par un ce qui lui reste de vêtements : de ma position, je ne peux voir ce qu’Isabelle regarde mais sans doute la même chose que moi : ce sexe en érection, ce que j’aurais rêvé de voir en fantasme sur une statue grecque ou de Michel-Ange. Très étrange aussi de l’admirer, à la verticale (petite mouche agrippée aux poutres du plafond)
Il remonte sur la couche et s’approche d’elle avec douceur comme la parole qu’il prononce :
_ Prends moi !
Quelques secondes passent et avec ce même rythme lent, Isabelle élève ses deux mains vers les bourses, les prends avec délicatesse dans ses paumes, les referme plusieurs fois, puis commence une série de caresses sans hâte, plus sensuelles que sexuelles. Quand elle s’est accordée avec les réactions de Carol, une de ses mains s’enhardi sur le bas du pénis, remontant progressivement le long de la hampe, sans jamais l’entourer complètement.
Comment va-t-il tenir, son souffle s’est accéléré, et je connais ses gémissements : sa main gauche appuyé sur l’épaule de la fille, s’agite et les doigts s’enfonce par moments.
Il s’écarte un peu et s’immobilise : moi, je le connais, mais elle, va-t-elle s’inquiéter ?
Il ne lui en laisse pas le temps : il saisit une brassée de ses cheveux et contraint sa tête à s’approcher inexorablement ; à distance, dans mon corps, dans mon ventre je ressens la force de cette main qui m’empoigne de la même façon.
Humm, c’est bon, j’avais (ou je m’étais ?) un peu oubliée : je glisse ma main entre mes cuisses sur un sexe déjà bien humide et chaud : le spectacle secret m’excite au plus haut point et je voudrais en profiter complètement.

Elle entrouvre la bouche et laisse pénétrer ce sexe passivement ; dès qu’il relâchera la pression sur sa tête, je verrai les mains d’Isabelle revenir sur le pénis, reprendre ses caresses pendant que ses lèvres et sa langue cajolent le gland comme je le fais d’un ice-cream au plus chaud de l’été.
Elle s’enhardit et je pressens l’excitation qui la gagne : cette fois je ne peux qu’imaginer, ce sexe au trois-quarts englouti, et cette langue, leur dialogue intime et sensuel, à la recherche des points les plus sensibles.
Aux « plaintes », aux frissons de Carol, je réalise, avec un soupçon de jalousie, que je n’ai probablement rien à lui apprendre de ce côté-là ; et j’ai la prétention d’être « bonne » sur ce plan ; et je l’ai peut-être déjà dit, j’adore la fellation.

_ Non !
A son tour, de reculer : il doit être surpris par cette fille qu’il devait juger un peu timide : j’en souris.
Laissons-lui reprendre son souffle …

_ Tourne-toi… et montre-moi tes fesses !
Cet ordre, comme un claque, cet ordre qui m’excite chaque fois qu’il me le donne, plus cru encore parce que c’est : _ « montre-moi ton cul », je l’attendais.
Et ma chatte y répond et se met quasiment à ronronner en demandant encore plus d’attentions.

Isabelle est avertie, elle sait ce qu’elle doit faire. Je lui ai montré de bien écarter les cuisses, de monter ses fesses le plus haut possible, de creuser son dos en appuyant le torse sur la couche, en enfouissant sa tête dans se bras…
Difficile à s’imaginer plus ouverte et plus offerte… tout d’abord à cette main qui s’y glisse, qui se met à explorer cette vallée des délices, à rechercher ce miel qui s’en écoule, à faire naître ce chant de la femme.
Je l’accompagne en contrepoint… Prend-t-elle le temps d’imaginer cette voyeuse secrète, en a-t-elle un peu honte, ou cela en ajoute à son excitation ?
Se demande-t-elle quel plaisir j’y prends, si je me caresse, mi-spectatrice, mi-actrice ?
Si je ne veux pas venir trop vite je vais devoir sérieusement me calmer.

J’aime voir ces mains d’homme enserrant les hanches de cette fille : il l’attire à lui : ce frémissement qui la parcoure au premier contact de ce sexe : ce cri, le premier aussi que je lui entends, lorsqu’il la pénètre profondément, totalement d’une seule poussée…
Il n’attendra pas longtemps : ce puissant bélier a déjà brisé la porte, il s’avance plus avant, son va-et vient investit cette douce forteresse, faisant voler des éclats de plaisir … être prise d’assaut… être prise tout court…
D’en haut je vois ce membre luisant, qui me paraît augmenter de taille au fur et à mesure ; à son rythme mes doigts, plus modestes, l’accompagne, dans une caresse que je trouve manquer de force et de plénitude.

Isabelle geint et souffle à chaque coup de boutoir, puis ce sont des cris entrecoupés de Ah ! de Non ! de Oui ! de « C’est trop » …
_ Non ! je ne peux plus… je ne peux plus tenir… je ne peux plus…
Une sorte de hurlement doux, continu, modulé accompagne son orgasme ; elle tente bien de résister mais son corps, ses membres se défont.
Carol doit la retenir, et, probablement ressentant les spasmes de cette biche abattue par son épieu, il savoure à son tour cette vague qui l’emporte, qui rejaillit dans son corps et dans son sexe.
Les voyant tous les deux éperdus dans leur respiration, gisant et alanguis, superbes modèles pour un peintre, je me fais naître, et je m’offre ces délicieuses ondulations qui n’attendaient qu’un petit « geste » de ma part, pour amener cette détente dont je ne pouvais pas me passer…

_ J’ai soif ! donne-moi à boire !
Elle peut vraiment avoir soif, mais je crois qu’elle pense à moi et cherche à éloigner Carol de la chambre afin que je puisse disparaître discrètement.
Il ramasse ses vêtements et encore nu, des reflets de lumière sur sa peau luisante, se dirige vers l’escalier.
Isabelle, encore dans le nirvana, avec des gestes ralentis se rhabille en prenant son temps : juste avant de quitter la chambre, elle se retourne et du bout des lèvres m’envoie un baiser ; je m’étais presque imaginé d’avoir été oubliée, …et je ne crois pas que je lui en aurais voulu.

Descendre à l’étage, enjamber la fenêtre et me retrouver sur le sol ; contourner l’arrière de la maison et profiter de cet angle où l’on ne peut me voir pour regagner la forêt, atteindre le chemin du bas et rentrer : je sais où je m’arrêterai pour l’attendre, pour l’entendre me raconter son histoire…
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Re: l'été dernier j'ai...

Message par harwey »

Depuis ce soir là, elle recherche notre intimité pour se dire, pour nous dire, ce qui lui plaît dans le sexe. Elle se sentait bien timide jusqu’à présent, n’ayant jamais osé franchir le pas de ses fantasmes.
Et maintenant nous entremêlons nos jambes, que c’est bon cette chaleur humide sur nos cuisses, et nos caresses les plus douces pour nos seins et nos ventres, et nos paroles heureuses, futiles, et nos projets qui nous en apprennent tant sur nous-mêmes.

Cette nuit de pleine lune, rien ne nous pousse vers le sommeil.
_Tu entends ce bruit ? Il y a quelqu’un dehors ?
J’imagine l’un des nôtres à la recherche d’un peu de fraîcheur.
Mais un ombre bondit dans l’ouverture de la grange ; je la reconnais : Carol. En un réflexe Isabelle a déjà disparue sous la couverture.
Je ne dis rien, je ne bouge pas, je laisse l’ombre s’approcher. Quand il écarte les pans de la moustiquaire, il se fait une idée précise de la situation : la « disparue » et moi, assise, enserrant mes genoux de mes bras, lui souriant d’un regard interrogateur.

Un bon moment de réflexion et son sourire me répond ; il me fait signe de ne pas bouger et commence de se dévêtir ; une fois nu je ne me lasse pas de l’admirer lui, et son sexe dressé que cette lumière grise rend plus menaçant encore : la curiosité d’Isabelle va-t-elle prendre le dessus ? Elle doit vraiment se demander ce qui se passe.
Je pressens une suite plutôt chaude : va-t-on s’offrir un trio ; à cette supposition, mon ventre, enfin cette « main » dans mon ventre, ne fait qu’un tour : je reconnais l’excitation qui me reprend.
D’un mouvement du bras, il ôte la couverture et nous voilà livrées à son regard : Isabelle se recroqueville, ses mains viennent couvrir ses seins : Carol et moi manquons de rire : vraiment elle est trop.
_ On se cache du grand méchant loup ? se moque-t-il. Allez ! Montrez-vous un peu.
Je libère mes jambes, les allonge suffisamment et je m’appuie sur mes bras passés derrière mon dos. Bon ! Encourageons-la un peu :
_ Vas-y ! Ce mec a envie de nous mater ! Montre-toi !
Elle se détend et adopte la même posture. Puis son regard se fixe sur le bas-ventre de Carol.
_ Voilà qui est nettement mieux, et merci pour votre intérêt à mon égard, et si c’est ça l’objet de vos désirs pas si obscurs, et bien je crois que je vais m’amuser un peu : une seule d’entre vous y aura droit, et je vais avoir le plaisir de vous voir vous affronter en duel.
_ Quoi ? Tu veux qu’on se batte pour que l’une ait le droit de faire l’amour avec toi, et je suppose sous le regard frustré de l’autre ?
_ Non, ce n’est pas ça ! Peut-être, une autre fois, vous voir nues, un corps à corps dans une boue bien fluide … Je vous avoue que ce fantasme me plaît assez. Non ! Tout ce que je peux vous dire c’est que la soi-disant perdante ne perdra pas grand-chose ; mais il va falloir me faire confiance ; alors c’est oui ?
Je me retourne vers mon amie et cherche ses yeux.
_ D’accord, Isa ?
_ Oui…, d’accord.
_ Bien, maintenant fini de rire ? Retournez-vous et montrez-moi vos jolis p’tits culs !
On sursaute toutes les deux, et chez moi l’excitation reprend de plus belle : je m’exécute et je lui tends mes fesses. Isabelle me suit comme mon ombre et nous voilà toutes les deux dans la position demandée. En posant ma tête sur mes bras repliés j’arque mon dos : ma « sœur jumelle » fait de même.
Cela ne suffit pas à Carol, qui se met en devoir d’écarter nos cuisses à son goût.
_ On est indécente, murmurai-je
_ … Oui souffle-t-elle. Elle doit sûrement rougir.

Commence alors, des commentaires sur nos fesses, enfin un peu particuliers : ceux-ci mettent en valeur les siennes à mon détriment ; moi aussi je trouve les siennes plus féminines, à la limite plus excitantes pour un mec que les miennes ; mais de là à me déconsidérer de cette façon … enfin je lui fais confiance. Je crois plutôt qu’il a envie de bousculer la timidité (enfin c’est relatif) et la pudeur de ma complice.
Une main posée sur ma peau, il se met en devoir de me peloter sans ménagement : j’imagine la scène parallèle et ses gestes en miroir : j’aimerais bien ne pas mouiller trop vite, mais cette pensée ne m’aide pas…
Et quelques fessées bien sonores qui nous arrachent un cri de surprise ; et un autre poussé par Isabelle quand il se glisse dans la vallée à la recherche d’une petite rose qu’il effleurera sans plus.
Il prend son temps, et j’aime ça : on peut ainsi non seulement sentir notre plaisir naître mais aussi en profiter pleinement comme d’un dessert servi sans avarice.
Mais c’est plutôt un plat de crudité dont il se sert pour exprimer le sien : onomatopées et mots bien précis ne laissent aucun doute à la jouissance que lui procurent ces deux salopes.

C’est seulement maintenant qu’il s’occupe de nos chattes non pas en chaleur mais brûlantes. J’aimerais bien être à sa place pour apprécier la différence entre ces deux filles, et si ses caresses sont vraiment les mêmes cela rajoute du piment en imaginant la réaction de l’autre.
Mais attention, il est précis, et expert, et je me rappelle sa menace : la « perdante » sera celle qui jouira la première ; je commence à avoir un peu peur : Isabelle semble moins réceptive, va-t-elle mieux résister ?
Ses doigts parcourent ma fente, écartent mes lèvres, répandent généreusement ma mouille entre mes fesses, sur ma toison ; je la sens couler à l’intérieur de mes cuisses, et si parfois j’en ai un peu honte, en tout cas pas en ce moment, je n’échappe pas à cet aveu de mon désir que l’on m’ « extorque » de cette façon.
Et mes gémissements redoublés, et les frissons quand il s’approche de mon bouton, l’appellent irrémédiablement : je ne m’appartiens plus, je m’abandonne à lui, il m’a en son pouvoir, et je serais capable de le traiter de tous les noms s’il ne l’exerçait pas.
S’il ne ralentit pas, s’il n’arrête pas, c’en est fait de moi.

Un non qui n’en finit pas, hurlé dans le coussin, je m’avoue vaincue, et je m’avoue que c’est bon…bon… bon… au rythme de mon orgasme…

Les mains plaquées sur ma chatte, mon corps recroquevillé sur mon plaisir, j’émerge peu à peu juste pour voir Carol, littéralement « tenir » Isabelle par son sexe ; celle-ci, les yeux mi-clos ne semble pas avoir manqué une miette du spectacle de ma « reddition ».

Comme au début je reste obnubilé par la démesure de ce sexe dressé.
_ Viens !
Il me dirige vers le bas de son ventre, et me fait saisir son membre à pleine main.
_ Mets-la lui !
A quelques centimètres de mes yeux, des fesses écartées, une chatte luisante, n’attendent que ça. Je découvre un fantasme qui n’était pas le mien au départ : guider et faire pénétrer un sexe d’homme mais pas en soi … en une autre…
Il m’aide en avançant un peu son corps, et je m’arrange pour prolonger sensuellement ces instants : vraiment elle est mouillée comme pas possible et ses gémissements me traduisent le délice de la situation.
Il ne me reste plus qu’à rejoindre ma place de spectatrice privilégiée et de voir deux mains s’emparer de son bassin.
Vu sous cet angle, faire l’amour est quelque chose de puissamment animal : ça m’excite, ce membre, ce bélier, jusqu’où pénètre-t-il un ventre de femme ?
Ils ne font qu’un à travers le rythme qu’il imprime à son corps, à son souffle, à ses cris de plaisir ; sa tête bat d’un côté et de l’autre, ses forces l’abandonnent ou s’abandonne-t-elle tout simplement, va-t-elle redevenir cette poupée de chiffon que j’ai regardée s’effondrer l’autre jour ?
J’aime la voir perdre conscience, suffocante et gémissante de plaisir ; ma caresse sur sa peau ne l’atteint déjà plus : je la laisse à elle-même.

Carol, toujours dressé sur ses genoux, la contemple avec une incroyable attention ; lui aussi plane ; je suis très attiré par ce sexe encore rigide et gonflé, luisant de mouille et de sperme : dans ma bouche je veux avoir ce goût inconnu de lui et d’elle ; un mouvement de surprise le fait revenir sur terre, enfin si l’on veut, quand mes lèvres le caressent et l’engloutissent petit à petit ; je ne suis plus que désir et excitation mélangés.
C’est une incroyable douceur d’aller et venir sur ce membre huilé et de reconnaître les saveurs de leur accouplement.
C’en est trop, je le vis comme un orgasme prenant tout mon corps mais sans jouissance physique. Dernière indécence, couchée sur le dos, ouvrant mon intimité à son regard, je me masturbe dans une ultime tension : regarde comme je suis, moi aussi, animale, comme je ne me lasse pas du plaisir, comme j’ai envie de crier, comme je pleure maintenant…

Je n’ai plus la force de me redresser et je le vois qui referme la moustiquaire derrière lui ; à peine je comprends qu’il se rhabille et qu’il va nous quitter…
C’est Isabelle qui viendra se caler contre moi, et qui rabattra la couverture pour protéger mon sommeil.

Nous en reparlerons, souvent, par bribes, comme si en évoquant cette nuit nous nous en retrouvions instantanément les sensations et les émotions ; c’est aussi depuis ce temps qu’elle perdit de sa passivité et se mit à me faire l’amour avec délectation, comme si elle cherchait à combler un retard qu’elle ne voulait plus avoir sur moi.
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Message par harwey »

Pierre

L’avant dernière semaine, juste après le départ d’Isabelle, Pierre est revenu ; charpentier de son état et cousin de Thomas, il était là au début pour initier le travail et nous donner ses instructions ; maintenant c’est le spécialiste qui va parachever ce qui reste de plus technique. C’est le temps qu’il a pu distraire à son job, en nous offrant en plus quelques jours de ses vacances.

La trentaine, bien bâti, des mains qui ont le physique de l’emploi, il s’est montré un peu réservé jusqu’à présent ; bon, quand même un peu macho mais juste ce qu’il faut pour me faire sourire.

Ce matin il était à pied d’œuvre, et depuis ce moment, et surtout pendant le repas de midi, il me regarde avec beaucoup d’attention.
Quand je passe devant lui, une fois mes tâches accomplies, il m’arrête :
_ Tu vas à la rivière ?
Je lui réponds oui sans penser à plus.
_ Je peux … je peux venir avec toi ?
J’ai hésité quelques instants, mais c’est son hésitation à lui, qui m’a décidée : il avait l’air de mettre un minimum de formes à ses manœuvres d’approche ; et puis l’on verra bien, je suis assez grande pour…
_ Eh bien ! je suis d’accord.
Il laisse tout tomber, et nous partons ensemble.

Pas poète pour un sou quand il aborde mon coin de rivière favori, il se déshabille rapidement tout en me tournant le dos et entre d’un seul coup dans la fraîcheur de l’eau.
_ Tu viens ?
Bien sûr que je viens, et tu me mates quand je retire ma robe : rien dessous, ça te plaît ? A mon tour de m’immerger : c’est toujours aussi surprenant, et j’en frissonne, mais le bien-être s’installe rapidement.
Lui aussi me dit que c’est bon, et nous nous mettons à discuter.
Et puis :
_ Tu as du savon ?
Nous y voilà.
_ Non, mais regarde ce que je fais.
Je prends au fond de la rivière, ce limon, ce sable si fin, et je commence à m’en enduire le bras et l’épaule et m’en frotter.
_Comme ça, et la peau la plus propre et la plus douce qu’il soit ! Attends, je vais te le montrer sur ton dos.
Il a vraiment l’air d’apprécier, et me le dit sans sous-entendus.
L’un en face de l’autre, on continue, et cette fois-ci je peux le regarder attentivement, oui bien solide … et avec un sexe qui m’inspire, disons, quelques inquiétudes : au repos (oui, l’eau est plus que fraîche !) il est déjà d’une largeur qui m’impressionne.
Il commence juste de se « réveiller » quand Pierre choisit de se débarrasser de cette boue fine en plongeant entièrement ; bon ! en voir plus ce sera pour une autre fois et je pense que je ne perds rien pour attendre…

Et à nouveau au soleil, pour moi à regarder le bleu du ciel, pour lui je ne sais pas mais…, puis sur le ventre ; il ne fait pas de complexes avec les intellos que nous sommes et finalement j’aime bien sa façon de voir les choses.

Assez bronzé ! Quand je me relève, il rechigne à me suivre : il me faut quelques instants pour que je comprenne qu’il ne tient pas trop à se montrer, ou à le montrer …

Le soir, nous sommes encore en train de parler, quand je grimpe dans mon grenier :
_ Je t’accompagne, dit-il avec le clin d’œil de rigueur.
_ Euh ! C’est-à-dire ?
Comme les pièces du bas sont en transformation, il manque de la place et j’ai proposé, maintenant que ma complice est repartie, de le laisser monter un matelas pour lui.
_ Je passerais bien la nuit avec toi !
_ Je te vois venir !
_ Oui, simplement dormir, m’allonger près de toi, tu sais je te promets de ne pas t’en demander plus ?
_ Je te crois mais est-ce que tu t’es demander justement si j’en avais également envie ?
_ D’accord, je rêve un peu, ou même beaucoup… tu ne m’en veux pas.
_ Non, dans un rire, et un petit baiser fugace sur ses lèvres… Heu ! ce n’est pas déjà un peu trop ?

Un peu plus tard je repense à cette journée et ces derniers instants ; je l’entends qui cherche le sommeil, pour lui c’est l’inhabitude de la première nuit.
_ Pierre, pour tout à l’heure… J’aimerais juste savoir ce que tu penses de moi, qu’est ce que tu attends… ?
_ Eh bien ! tu m’as beaucoup intrigué et attiré la première semaine, mais c’est quand je me suis retrouvé chez moi que tu t’es imposée quelque part dans ma tête. Et depuis mon retour, tu vois bien que je ne te quitte pas du regard.
Bon, c’est vrai je suis un peu idiot, tu as sûrement un copain, tu n’es pas libre…
Et puis ça ne se commande pas.
_ Non, ce n’est pas ça, c’est peut-être plus compliqué… Mais je te remercie de me l’avoir dit, sans tourner autour du pot. Si tu veux, on en parle demain ?
_ Oui, oui ; dormons maintenant.

Dans mon sommeil j’ai senti une présence, étrangement rassurante. Quand j’émerge, je réalise que le clair de lune marque la silhouette de mon « colocataire » sur la moustiquaire.
Come je suis nue et à moitié découverte, le spectacle à dû lui plaire.
_ Bon si tu es raisonnable, je te fais une place, mais …
Sans me répondre il se glisse près de moi et passe simplement son bras autour de ma taille, et ne bougera plus : moi je me rendors, mais lui ?
Au matin, je me réveille, le fourneau à bois m’attend, et les affamés vont suivre ; mon « passager » de la nuit dort encore.

_ Pour la rivière … tu m’acceptes toujours ?
_ Oui, bien sûr ! Viens
Je suis plus détendue, son comportement me plaît : il m’a étonné par sa retenue que je ne lui imaginais pas.
Et à nouveau après le bain, le sable fin pour la peau, notre peau, enfin moi pour la sienne, et plus seulement son dos mais aussi son torse, son ventre… je n’ai pas encore eu besoin de descendre plus bas pour que ce mâle me présente les armes. Un genou dans l’eau je m’occupe de ses jambes ; comme je suis à la bonne hauteur, je lui assure d’un sourire que cela me plaît.
_ A ton tour !
Je me laisse faire, et je lui fais aussi comprendre que je trouve ça très agréable, et je me prête à ses mains qui s’enhardissent mais pas trop ; si mes seins, mon ventre et mes fesses l’intéressent, il gardera cette fois de très prudentes distances avec mon intimité.
En sortant de l’eau, en allant se mettre au soleil, il ne débandera pas pour autant : cela promet …

Ce soir je suis déjà sous ma moustiquaire quand il rejoindra notre toit ; les yeux mi-clos, un peu découverte, orientale et lascive comme toute odalisque qui se respecte, je l’observe qui se dévêt, mais comme la nuit passée il garde un teeshirt et un boxer, et je le vois s’approcher de ma couche, puis écarter un pan du voile.
_ Sois le bienvenu, mais je me demande pourquoi tu n’as pas mis de cravate ?
_ Comment… une cravate ?
_ Je te charrie, mais si tu veux avoir le droit de partager ma nuit, fais-moi le plaisir d’enlever tout ça.
Un petit peu narquoise (mais il ne peut pas le voir) je le regarde ôter ses derniers vêtements : le voilà dans cette nudité que j’attendais de lui ; mais je pense que, ébranlé (Laura, arrête tes jeux de mots à la con !) par ma petite scène précédente, sa « fierté » trouve un peu de difficulté à, comment dire…, se redresser.

_ Pierre, j’ai envie que tu t’allonges près de moi et si tu as envie de toucher, ne te retiens pas : je veux juste te dire que j’ai un amant auquel je tiens et qui me laisse libre de ce que je décide. Si tu as envie de mes caresses et qu’elles peuvent te suffire, alors reste, autrement ce serait salaud de t’allumer si tu en attends plus…
_ J’ai pas trop le choix, alors… mais au moins avec toi c’est clair.

C’est vrai que moi aussi j’ai envie de le toucher, d’apprendre son odeur, de me glisser dans l’intimité d’un nouvel homme, et aussi de sentir et de tenir ce fabuleux sexe dans ma main : je fantasme, mais je ne suis pas très rassurée, j’ai de la peine à imaginer les sensations que l’on pourrait avoir en se faisant pénétrer par lui.
Mes seins enserrés par un de ses bras, sa main, immobile, posée sur mon sexe, son membre écartelant le sillon de mes fesses, je suis prise de vertige : et si c’était moi qui cédais ?
Nuit en mouvement, mains à la recherche de nos moiteurs, peaux fraiches qui se mettent à brûler, et toujours la fermeté de cette bite que je retrouve où que je me tourne.

Aux petites heures, il dort ; il dormira toujours quand je me lèverai : finalement ce matin cela me convient de ne pas avoir à en parler, parce qu’il y a quelqu’un, et cela me semble bien suffisant, avec qui je vais le faire : Carol.

Je lui parlé de Pierre, de son désir d’homme pas compliqué et, ce qui me fait sourire d’indulgence, parfois bien emprunté.
_ Tu as envie de lui ?
_ Pas de lui, mais son corps, son sexe m’attirent, comme m’attirent le soleil, l’ombre, l’eau, la faim, le sommeil toutes ces choses que, ici, en contact avec la nature, je ressens si fort, si nécessaire.
_ Ah ! d’accord… et puis je vais peut-être mieux le connaître : ce matin je l’emmène au village pour un chargement de planches dont il a besoin.

L’après-midi, il m’emmène sans autre à la rivière comme si cela devenait déjà une habitude ; mais arrivée la première au bord de l’eau, une surprise m’attend : Carol, nu : c’est vrai qu’il est beau, c’est la première réflexion qui me vient à l’esprit, et j’en oublie presque l’« autre »
_ Laura, Pierre, venez vous baigner.
Une baignade, comme trois « naturistes » sans complexe, où l’on rie et s’éclabousse comme des enfants.
Et toujours le soleil sur la roche, celui qui recharge mon corps en chaleur, et moi entre deux mecs… c’est la première fois, mais je fais confiance à Carol pour ne pas avoir de soucis ni me demander ce que je dois faire.
Perdu dans mes suppositions, j’ouvre mes yeux pour m’apercevoir qu’il est tout simplement en train de bander. Un coup d’œil de l’autre côté : là, non.
Mes quelques mouvements ont donné l’alerte :
_ Désolé, j’espère ne déranger personne, dit en souriant le personnage dans un état « intéressant », mais tu sais bien, Laura, qu’avec toi je ne peux m’en empêcher.
_ Et tu laisses supposer que je n’arrive pas à « l’»intéresser ?
_ Non, je n’ai pas dit ça.
Je me suis redressé et mis à genoux entre les deux hommes : je les ai devant moi, étendus, les matant à ma guise.
_ Comment voulez-vous que je fasse des comparaisons et des commentaires sur vos bites si l’un bande et l’autre pas ? Parce que j’ai un peu l’impression que vous attendez cela ?
_ Bien sûr, que l’on attend que ça ! … et puis débrouille-toi !
Pierre n’a pas encore beaucoup réagi, et je pense que la scène lui apporte plus d’incertitude que d’excitation.
_ Bon ! tu l’auras voulu !
Avec douceur je m’empare de ce sexe encore endormi, et ma main l’effleure sans hâte : que ce sexe est intelligent et comprend vite…
Son propriétaire semble tout-à-fait rassuré à présent.
_ Qu’est-ce que vous voulez que je vous raconte : heureusement on ne m’a, jusqu’à présent, très peu bassinée sur les tailles et les genres de bites, et je ne vais pas commencer avec vous, et surtout si elles ne se ressemblent pas.
Cette fois-ci ce sont deux membres bien rigides que je caresse simultanément et exactement de la même façon, en leur faisant goûter l’attente …
La main de Carol arrête mon bras, et m’attire vers lui. Et ses lèvres près de mon oreille murmurent :
_ Je veux que tu t’occupes de lui, et j’aimerais te voir le prendre dans ta bouche.
Laisse toi guider par ton inspiration, et rassure-toi, je m’ « occuperai » aussi de toi.
Je ne sais ce qu’il me réserve, mais l’excitation m’a déjà gagnée… et je n’ai aucune envie de lui résister.
Je me mets à genoux, enserrant les jambes de Pierre entre les miennes, et mes deux mains organisent une fête que devrait être inoubliable. Mes caresses sont fermes et le font devenir encore plus dur que tout à l’heure, et tellement tendu qu’il est maintenant entièrement décalotté : sa couleur s’intensifie, rouge-mauve ; pour moi, dans le feu de l’action, je ne trouve pas cela obscène, car je le vois comme la force vitale, brute, puissante, donnant un sens à tout ce qui existe et dont je n’ai qu’une envie : y participer.
Lentement, découvrant son regard surpris, j’approche ma bouche : il éprouve un violent sursaut au premier effleurement de mes lèvres.
Pendant quelques instants son corps va perdre son immobilité, cherchant je ne sais quoi, mais ce n’est pas à s’enfuir.
Je me fais extrêmement douce et lente jusqu’à ce qu’il retrouve son calme, puis je lui procure ce que les fantaisies que ma sensualité m’inspirent : mais il me faut retrouver de nouveaux points de repères ; avec la taille de ce sexe : oui, il remplit vraiment ma bouche, et j’imagine ce que cela sera quand il aura pénétré mon vagin…
Son regard ne va pas s’arrêter de me suivre, et mes yeux le rencontreront quelque fois. Puis ma langue se fait plus pressante, plus précise, je sais quel petit pli de peau juste sous le gland va le rendre hypersensible.
Il apprécie aussi qu’une main s’insinue entre ses cuisses et vienne caresser des bourses, on va dire bien remplies.
Puis je m’accorde quelques pauses pour que nous reprenions tous les deux notre souffle ; je désire prolonger ce moment autant qu’il est possible avant l’irrémédiable et je me pose aussi la question de savoir si c’est la première fois pour lui ou si son excitation est particulière à cette scène.

Sa respiration devient plus irrégulière et je perçois ses premiers gémissements : c’est le moment que choisit Carol, jusque là spectateur très attentif et visiblement intéressé (ou faut-il dire « intéressant ») pour se déplacer derrière moi.
C’est au moment où je perçois deux genoux s’intercalent entre mes jambes et celles de Pierre que je comprends ce qu’il attend de moi : deux hommes et une femme, mon premier trio…
J’en gémis de surprise et de plaisir ; Oh ! S’il vous plaît, pas trop vite, pas tout de suite.
Je me suis arrêté dans ma fellation ; quand ses mains s’empareront de mes hanches, quand son sexe me pénétrera, je trouverai très érotique ce bâillon dans ma bouche qui n’assourdira qu’à peine un long cri.
Maintenant Carol m’imprime son rythme, et je le suis, et je m’accorde facilement : je m’en fiche de ce qui va se passer, mes lèvres ne vont pas se retenir, au contraire elles se font encore plus sensuelles.
_ Ah non ! Non ! … Non ! hurle carrément ma « victime ».
Il a cessé de lutter, et je m’efforce de le garder en moi malgré ses spasmes ; que sa reddition est fluide, douce, à peine épicée, et qui vient remplir mes joues et ma gorge…
Ne pas le quitter, rester immobile, je vais essayer, même si je continue de subir de tendres assauts, même si une main s’est emparée de mon bouton, même si… même si je suis en train de jouir…

C’est vraiment violent et je redoute de serrer instinctivement ma bouche ; je me mets de côté juste au moment où mon vagin perçoit les premiers élancements de cet autre sexe : je jouis encore une fois de le sentir se déverser en moi, venant symboliquement rejoindre cet autre sperme.

Laissez moi me reprendre… le plaisir m’a entraîné bien loin de moi, de vous.
Ces deux êtres à demi assis, me contemplant avec leur sourire, est-ce que je les reconnais, et même, est-ce que je les connais ?

Le soir, quand Pierre vient me rejoindre, il me parle longuement de cette fellation ; il m’avoue que c’est la première fois pour lui : je suis un peu surprise, mais j’avoue moi aussi que cela me fait quelque chose de l’apprendre.
Je lui dis que j’ai toujours donné une interprétation sacrée à cet acte, à cette façon d’honorer un homme, prêtresse antique attachée au culte de la déesse d l’amour…

Je lis son émotion, puis sa gêne…
_ Tu n’oses pas me demander, me dire que tu en as encore envie ?
_ Euh … oui !
_ Là, maintenant.
_ …

Moins excitée cet après-midi, je recherche à lui donner les meilleures sensations et je devinerai le point de non-retour par le fait qu’il se met à jurer, ce qui deviendra pratiquement un rite chez lui chaque fois qu’il atteindra l’orgasme : fini avec la timidité : à partir de cette fois ce sera lui qui décidera la forme à donner à nos jeux de sexe.

Et je vais être servie : fellation comme entrée en matière, puis me pénétrer, souvent en levrette, mais toujours par derrière.
Que ce soit à la rivière, sur le rocher, dans mon lit, surtout là en se couchant ; et au moment de s’endormir un sexe encore fiché dans mon ventre, et qui y reviendra durant la nuit chaque fois qu’il s’éveillera, et le matin avant que je me lève, encore une fois … avant de contempler cet homme qui dort enfin… et de m’en aller préparer le petit déjeuner.

Une fois je me suis aperçu qu’il m’avait pénétré et qu’il me faisait l’amour, uniquement parce que ses mains s’étaient mises à serrer mes hanches, et que son souffle rauque m’avait tirée du sommeil.
Je devenais sexe ; j’avais vaguement imaginé que c’était possible ; cela devenait un peu une drogue et j’étais certaine que c’en était une pour lui aussi.
Comme dans un film sur l’enfer du jeu, je commençais à réaliser qu’il pouvait exister un enfer du sexe…

Mais je suis aussi devenue consciente que cela ne représentait pas mon…, mes désirs : quand je rejoignais Carol, je pouvais encore le recevoir dans ma bouche, mais mon ventre m’était devenu impersonnel, à tel point que pour la première fois, spontanément, je retirai son sexe de moi pour le présenter et le faire pénétrer ma rosette.
_ Tu me veux… tu me veux comme ça ? dit-il, vraiment surpris.
Oui, je le voulais, je voulais surtout cette intimité exclusive ; je me retrouvais, je retrouvais ce à quoi je tenais.

Heureusement que cela n’a duré que quelques jours jusqu’à son départ ; je n’aurais pas tenu le coup bien longtemps.
C’en était trop, ce qui commençait à me manquer, c’était justement le manque…, le désir, l’attente, même la frustration des nuits absentes, ces puissants leviers de ma sensualité.

Le lendemain j’invitai Carol au bord de la rivière, sur mon rocher ; je m’ouvris à lui pour le plus classique des faces-à-faces sensuels, plein de tendresse, de caresses lentes, d’émotions, de larmes au coin de l’œil.
Que c’est bon ce poids immobile d’homme, qui t’enserre longtemps encore après avoir joui…
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Message par harwey »

Sylvain

Sylvain, c’est le frère de Thomas ; son âge : 17 ans. Bien sûr il est là, avec nous, bien qu’un peu largué dans certaines conversations ; ici, c’est aussi chez lui... Et puis on doit peut-être un peu le raser avec, justement, nos conversations.
Il en profite pour aller s’étendre à l’écart, son baladeur et sa musique nous remplacent avantageusement.
Je ne dirais pas qu’il est timide ; plutôt réservé ; cela me plaît mieux.
J’aime avoir de longues conversations avec lui : vis-à-vis de moi il est d’une politesse un peu étrange, et pas l’ombre de machisme : mais il ne faut pas lui répondre n’importe quoi.
Il me regarde assez souvent à la dérobée, et de façon plus insistante depuis le départ de Pierre.
Qu’est-ce qu’il sait ? Nous a-t’il suivi, nous a-t’il vus ?
Je ne pense pas qu’il soit venu jouer au voyeur, mais mon manège, mes escapades, les rumeurs et les allusions des autres doivent certainement l’intriguer.
Et puis il me plait assez ; bon, je n’ai aucune envie de le dévergonder mais je suis curieux de savoir ce qu’il a dans le ventre (Laura ! on se calme ! j’ai dit dans, pas au-bas du…)

En remontant de la rivière, je tombe sur lui.
_ Tu n’as jamais été te baigner ? Tu sais l’eau n’est pas si froide.
(Maintenant j’essaie…)
_ Tu veux venir avec moi demain ?
_ Heu ! Peut-être.
_ Pourquoi hésites-tu ?
Là, franchement, il se met à rougir.
_ Eh ! ben ! Les autres, ils disent comme ça qu’il vaut mieux te laisser seule, que tu…
_ Que je quoi ?
_ … que quand tu te mets au soleil, tu te caresses, enfin tu te masturbes.
_ Et alors ? Ça te pose un problème, à toi, si je le fais ?
_ Heu non !
_ Et tu n’es pas venu vérifier de tes propres yeux si c’était vrai.
_ Non, non, je t’assure. (Il se mit à rougir)
_ Alors, demain, allons-y ensemble.

Sur le sentier, il m’accompagne, n’osant pas trop me regarder. Allez ! Je lui prends la main et j’accélère le pas, il répond aussitôt ; je pense qu’il se sent soulagé et aussitôt le chalet perdu de vue, je le sens tout décontracté.
Au bord de l’eau, nous nous arrêtons : toujours ces jaunes, ces verts, ces roches arrondies, gris-bleues.
_ J’aime cet endroit, il me transporte dans un autre monde ; je m’y sens bien… et je t’y invite.
Je pose mon cabas à terre et me tourne vers lui : le voilà à nouveau emprunté.
_ Viens.
Je me déshabille, sans ostentation, pas trop vite non plus, pour qu’il comprenne bien que je prends soin de moi.
Après les chaussures, la chemise : en apercevant mes seins, il doit comprendre que je n’en ai plus pour longtemps, et qu’il va se retrouver tout bête en restant comme ça ; il se met à l’ouvrage et je le regarde du coin de l’œil.

Enfin nu, il se tient un peu de côté ; au moins il n’a pas rabattu ses mains sur son bas-ventre, un bon point pour lui.
Nous entrons dans la rivière : oui, elle est fraîche, mais quelle agréable sensation ; je répands de l’eau sur mes bras, le torse et le dos pour m’habituer ; il imite mes gestes ; je me plonge jusqu’au cou, là c’est le bonheur…
Je m’approche de la rive et me retrouve les pieds dans l’eau ; j’empoigne mon gel-douche ; lui, il a oublié la savonnette sur le bord.
_ Laisse-la, ça n’est pas pratique et à un moment donné, tu vas sûrement la perdre.
Tiens ! je te passe le mien.
Je le regarde se frictionner les bras puis le torse et le ventre ; il passe aux jambes.

Bien : application de mon scénario…

_ Tu veux que je te frotte le dos (un classique du théâtre) ?
Je n’attends pas la réponse, et surtout je ne lui en laisse pas le temps.
Mes mains se font appuyées et douces, pas trop rapides, et quand il réalise que je m’attarde un peu, je poursuis sur les flancs, un peu sur le ventre et finit sur les fesses sans qu’il me fasse de remarque.
_ Si tu veux encore « finir » quelque chose, tiens encore du gel.
Il rougit un peu, hésite, mais je constate je lui ai procuré un début d’érection que je trouve prometteur.
_ Si c’est ça qui te gênes, moi je trouve plutôt rassurant que tu aies réagis en garçon.
Sur ce, un peu de produit dans la main, l’autre appuyée sur ses fesses, je lui savonne le bas-ventre en le laissant s’habituer avant d’aborder son sexe, cette fois-ci dressé et dur : pour lui, caresses douces et lentes, aussi pour ses bourses : je le vois fermer les yeux, et sa respiration s’accélère et devient irrégulière.
Pas trop…, je veux le garder pour la suite ; une petite visite rapide entre ses fesses, effleurer sa rosette et je le vois sursauter.

_ A ton tour.
Je suis déjà en train de m’occuper de mes bras, quand il s’approche de moi avec cette envie que je lis dans son regard.
Je les lève plus haut encore, et lui offre ma poitrine. Et maintenant ses mains sur mes seins je m’abandonne au plaisir de sa découverte d’une femme.
Je le laisse faire, c’est bon : j’aime le sentir prendre de l’assurance et s’enhardir ; quand il frôle ma toison je n’ai pas besoin de me forcer pour lui faire comprendre de continuer ; je ferme les yeux et j’écarte les un peu les jambes : avec précaution puis de façon plus précise je sens qu’il « m’apprend », qu’il découvre les secrètes allées de mon jardin.
Il s’y attarde plus que je ne l’aurais imaginé, le savon commence à picoter mes muqueuses.
Il s’arrêtera en oubliant mes fesses.

Encore une fois s’enfouir dans cette eau si pure, se laisser débarrasser du savon par le courant : je prends volontiers un peu de ce sable si fin pour le passer sur ma peau comme une dernière crème ; texture de satin garantie.

La fraîcheur prolongée a eu plus que raison de son « attribut mâle » ; moi je le trouve mignon comme cela.
S’étendre sur le rocher lisse, les frissons qui disparaissent au contact du soleil et de la chaleur de la pierre …
Tous les deux étendus sur le ventre, nous nous laissons aller à ce bien-être ; se laisser sensuellement envahir par ces messages venant de tout notre corps.
Quand mon dos a reçu sa part de rayons, je me retourne, suivi par Sylvain qui m’observait depuis un moment.

_ Tu as une copine ?
Je le lance sur les filles, on va bien voir ce qu’il en pense.
Tiens, il n’est pas trop gêné et la conversation devient intéressante. Non il n’a pas de copine, et pourtant avec les filles ça a l’air de marché. Lui me dit qu’il attend celle qui dans le groupe de jeunes qu’il fréquente, s’en détachera pour le distinguer lui ; il y en bien une ou deux qui lui plaisent mais il préfère attendre.
_ Et embrasser une fille ?
Oui dans les fins de soirées des boums, mais ce ne va pas très loin, et pas de baiser comme dans les romans ou comme au cinéma.
_ Et danser avec elles. ?
Ah ! oui. Certaines sont raides et ne s’approchent pas trop ; et les autres, ça l’a toujours surpris quand elles se serrent contre lui, lui laissant la plupart du temps la liberté de balader plus ou moins discrètement ses mains de leurs hanches jusque sur les seins, moment qu’elles choisissent pour appuyer plus intensément leur bas-ventre.

Je m’arrête un instant regardant le bleu-noir du ciel : oui, il est mignon. Quand je me retourne vers lui, voilà son érection revenue.

La direction de mon regard ne lui laisse pas de doute.
_ Et toi tu te masturbes ? Tu aimes le faire ?
Cette fois-ci, c’est à peine s’il rosit pour me répondre.
_ Oui, quelques fois ; oui, j’aime bien.
_ Tu le fais souvent ?
_ Ça dépend.
_ Tu aimerais que je te caresse ?
_ Tu… Euh oui !... Oui j’aimerais bien.
Je me mets sur le côté et me redresse un peu. Je prends le temps d’approcher ma main et débute par des effleurements : il réagit aussitôt.
Un doux va-et-vient sur sa hampe finit de le faire durcir comme je l’entends, puis je fais entrer son prépuce dans la dance. Ça, il a vraiment l’air d’apprécier, j’entends ses premiers halètements.
Puis vient le tour de ses boules : non, ça n’en rajoute pas plus à son plaisir ; je reviens à son sexe et quand je parviens aux gémissements, je m’arrête un instant.

Carol m’a demandé si j’avais envie de dépuceler le plus jeune de notre équipe ; je lui ai répondu que « peut-être » mais que, si je ne m’intéressais pas à lui particulièrement, je préférerais qu’il le fasse cela avec une fille à qui il tienne même si elle n’en connaissait pas plus que lui : après coup, il m’était resté un souvenir très tendre de nos maladresses du début avec mon premier copain.
Je lui ai dit que, probablement j’allais me contenter de …
… le branler, ajouta Carol qui poursuivit :
_ Je serais curieux d’être le voyeur de vos jeux !
Effectivement, en ce moment, je le branle ; tiens ! un autre sens à : branleuse.

Mais cela ne me plaît pas tout-à-fait : je pense bien qu’il se souviendra, de moi, de sa première fois, mais ce genre de plaisir est bien « modeste ».
Un amant qui m’avait beaucoup appris sur le sexe, et en particulier le mien, pensait que pour une femme, la fellation était la plus belle façon de faire l’amour à un homme.
Ce garçon me plaît ; sa bite me plaît ; et si je lui transmettais un peu de ce « savoir » ?

Quand j’émerge de mes pensées, je tombe sur son regard, un peu étonné et surtout interrogateur.
Je lui adresse un sourire tendre et chaleureux ; je me déplace encore un peu et je m’approche de son sexe avec lenteur, les yeux fixés sur lui. J’avance mon visage : au moment où mes lèvres entre en contact, il frissonne violemment avec un sursaut de recul.
Mon sourire essaie de le rassurer et cette fois-ci je maintiens sa bite d’une main et je recommence : mes lèvres, immobiles d’abord, s’ouvrent petit-à-petit faisant pénétrer juste le gland dans ma bouche.
Premières caresses de la langue, nouveau frisson, ses yeux grands ouverts de surprise. Je continue lentement et je le sens qui progressivement se détend, allonge à nouveau son corps sur le rocher ; ses gémissements reprennent.
Il a regardé mes lèvres aller et venir, aspirant puis faisant disparaître son membre dans ma bouche.
Maintenant il a fermé ses paupières.
Ma langue caresse et masse, en particulier le bas du gland et le frein si sensible ;
Sylvain se met à onduler au rythme de sa plainte retenue.
Je ne changerai rien, et je recevrai avec délice ce premier cri d’étonnement, ce premier jet de sperme ; immobile et serré autour de son sexe, je me laisse diriger par ses spasmes, par sa liqueur qui vient remplir ma bouche, par la chanson de son plaisir.

Je ne le quitte pas jusqu’à ce qu’il se soit apaisé.

Quand il lève son regard sur moi, dans un dernier frôlement de ma langue, j’abandonne ce sexe qui a pris tout d’un coup une allure bien enfantine.
En passant ma langue sur mes lèvres je finis d’avaler ce que j’avais gardé : douceâtre et un peu salé.
Il réalise ce que je suis en train de faire, et je le vois perplexe… je n’espère pas choqué ; mon sourire est toujours là et devrait le rassurer.

Je m’allonge, et les yeux clos, je savoure la sensualité des émotions que je viens d’éprouver.
Il a dû se redresser, et d’un coup je sens cette main qui vient se poser sur ma toison et qui me palpe comme pour voir si j’avais de la fièvre.
Oui, mon cher, j’ai la fièvre, ma chatte est brûlante et toute moite, viens t’en rendre compte, je t’écarte mes jambes pour que tu puisses mieux t’approcher.

Je suis liquide, ses caresses sont liquides ; je le laisse me redécouvrir.
C’est bon sa main ; c’est vrai qu’il ne sait pas encore trop comment s’y prendre et j’ai une impérieuse envie de jouir ; je pose alors la mienne sur la sienne, mais, comme si je l’avais pris en faute, il la retire … Non ! tu n’as pas compris !
Un sourire de plus : eh bien ! tu va voir une fille qui se masturbe…
Son visage juste au-dessus de mon sexe, aux premières loges pour apprécier,
je « m’entreprends » de suite, sans hâte parce que je suis prête, mais bien précise, sans fioriture : quand je me sens sur le point de basculer, je prends et je serre sa main avec violence ; maintenant, ne faisant plus qu’une, elles affolent mon bouton jusqu’à son explosion ; je la plaque contre mes lèvres, faisant rentrer deux de ses doigts dans mon vagin : viens découvrir dans l’étau de mes cuisses, un femme qui brûle, qui jaillit, qui jouit, qui coule, qui se spasme comme toi tout-à l’heure…

Les quelque jours qui nous restèrent à passer, il ne me demanda rien, ne me suivit pas vers la rivière, n’essaya pas de grimper sous le toit ; mais quels sourires chaleureux chaque fois que nos regards se croisaient.
Aux embrassades du départ, il essaya bien de me dire quelque chose mais ne trouva pas ses mots… et se mit à rougir.
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Message par harwey »

Comme une douleur

C’est fini, je m’en irai dans deux jours

C’est la dernière fois que ce chemin va le rejoindre, une dernière fois faire l’amour ; j’aimerais que ce soit chaud, long, sans hâte
Déjà cette douleur qui me poigne le bas de mon ventre, je la reconnais, je l’attendais, je l’aime : promis, ne plus jamais se donner si je n’ai pas déjà mal…
Ne va pas l’effacer, ne cours pas, ne pas s’essouffler…
Voilà, comme cela, c’est mieux.

Bien sûr il y a quelque chose qui se serre dans ma tête, mais cela ne m’inquiète pas, mais plutôt une nouvelle douleur qui vient de naître juste au-dessus du creux de l’estomac : celle-ci je la redoute et plus j’y prête attention, plus elle me remplit de panique.
Surtout ne pas se faire déborder par elle, surtout ne pas remplacer l’attente de la première par la tristesse de celle-là.
Tu deviens folle, tu es en train de tout gâcher… tant pis au moins lui faire l’amour une dernière fois, juste pour ses gémissements, juste pour le sentir jouir en moi.
Retenir ses larmes… ce n’est pas le moment.

Rien à faire, elle prend de plus en plus de place, je cours.

A l’orée de la forêt je m’arrête, au moins reprendre son souffle, tant pis pour le reste. Je m’efforce de compter mes pas jusqu’à la porte du chalet ; elle est ouverte comme d’habitude ; à l’intérieur il fait noir et je reste aveuglée tant que je n’ai pas franchi le seuil : Il est là !

Il est stupéfait, il reste figé, Dieu sait à quoi ressemble mon visage, ce qu’il a pu en lire.
Je me précipite vers lui et lui plaque impérieusement ma main sur sa bouche ; il a compris.
Mes mains saisissent son T-shirt et griffent son torse quand j’essaye de le lui quasiment arracher par-dessus sa tête. Vite, la boucle de sa ceinture ; je suis maladroite, fébrile, pourvu que j’arrive à la défaire avant de me mettre à pleurer.
Je suis folle…
Voilà, elle est ouverte, des deux mains, brutalement, son jeans et le sous-vêtement glissent sur ses chevilles, je me retrouve à genoux avec eux.
A genoux, c’est ce que je voulais ; le sexe de Carol à l’air tout aussi surpris que lui : c’est ma chance : ce sera vraiment la première fois que je pourrai le « faire naître »
Quand mes lèvres et ma langue l’accueillent, je ne peux plus me retenir, mes gémissements sont aussi mes pleurs, mes caresses sont au rythme de mes sanglots, mes larmes me brûlent les joues…

Ce sexe endormi… ; je comparais déjà la peau de son membre à celle d’un abricot, mais là, cette sensation inconnue de l’avoir en bouche, en entier … fruit mûr, doux, tendre… que j’avalerais bien
Cela ne va pas durer longtemps, il ne tarde pas à reprendre de la vigueur, de la verdeur ? Étrange parcours à l’envers de ce « fruit ».
Cela me rassure. Ça va mieux, la pluie sur mon visage n’est pas terminée mais les premiers rayons de soleils sont déjà là.

Mes mains cessent de se crisper, offrant mon désir à ses fesses, contraignant ses muscles à répondre à ma force : j’aime sentir sa puissance, je n’ai pas besoin d’imaginer son bassin et son corps mener l’assaut de mon ventre.
Mes mains se font désir de ce corps

Profonds, réguliers, les mouvements de mes lèvres, l’aspirer dans ma bouche, ne lui laisser aucun répit, le surprendre avec ma langue, profiter sans vergogne de la faiblesse de ses endroits sensibles, jusqu’à ce que sa respiration se trouble ; maintenant je peux continuer le jeu à ma guise, prendre mon temps.

Mes mains se font désir de sexe ; en alternance, elles le gardent même si je sais qu’il n’a aucune envie de me quitter, elles s’insinuent dans la toison de sa vallée, descendent si bas pour venir caresser ses bourses.
Maintenant je peux me retenir : mon inquiétude, mon impatience m’ont quittée pour devenir siennes.

Ses mains se crispent sur le bord de la table contre laquelle il s’est appuyé ; un de mes doigts presse sa rosette : ma belle, si le plaisir est inévitable, ton viol aussi…
Son souffle dans cet ultime instant avant d’être emporté, m’invite à franchir l’obstacle pour mieux le faire basculer, pour mieux lui faire perdre pied.
Je m’enfonce en lui en même temps que son cri forcit et de vient plus aigu : le sexe enfin libre ne peut s’empêcher d’être agité de grands spasmes, de me faire don de sa liqueur : je m’en imprègne de son goût, de sa saveur, peut-être pour la dernière fois.

A demi consciente, je veux le garder dans ma bouche, dans moi ; il se tient parfaitement immobile, il a, je pense, bien compris mon intention.
Puis je me relève et lui fait signe de ne pas parler ; il fait deux pas et se baisse pour récupérer ses vêtements.
_ Ne bouge pas !
Il s’arrête, son pantalon à la main et me suis d’un regard plein de questions ; je m’approche de l’autre extrémité de la table et me saisis du bloc de papier qui s’y trouve : je lui laisse mon adresse, mon numéro de téléphone, mon email, enfin tout.
Je repose la feuille et lui fait à nouveau signe de ne pas avancer.
C’est alors que, lentement il sort de sa poche, une enveloppe et me la tend : en même temps se heurtent les peurs et les rêves les plus fous : lui aussi veut qu’il y ait une suite ?

Je m’enfuis sans un mot, avec sa carte au trésor ; sur mes jambes un peu tremblantes, je cours, je danse ; dans la forêt je me retrouve comme un lutin avec des champignons géants qui m’arrivent au nombril, de ces champignons rouges et blancs.
On va se revoir… on va se revoir… on se reverra.

Non ! cette brûlure dans mon estomac, et si ce n’était pas ça, ou alors une lettre d’adieu, ou….
Vite, fébrilement je l’ouvre : non c’est bien son adresse et aussi un lettre dont les premières lignes me rassurent et me réchauffent
Je la lirai tout à l’heure, ce soir sous la moustiquaire, enfin dès que je serai rentrée, dès que le rythme de mon cœur sera devenu plus sage.

Les champignons ont disparu du bord du sentier et je n’ai pas retrouvé le chapeau pointu du lutin, mais…

_ Carol, je suis heureuse…
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Message par harwey »

… 2 ans plus tard


Je suis toujours avec lui … il a su m’amener dans ses désirs, ses fantasmes.

Je ne suis pas pour le libertinage ou le SM qui se passe en soirée de clubs. Je sais que cela le tente ; je suis d’accord avec un autre couple, mais chez nous ou chez eux et dans une certaine intimité.

Je vais vous raconter quelque chose qui a trait à ce fameux été : à part lui bien entendu, le seul contact que j’aie gardé, c’est avec Isabelle.
Nous avons chacun nos vies amoureuses, mais comme deux filles nous aimons papoter et faire tout un tas de trucs ensemble, le shoping en tête.
Par contre nous cultivons cette sensualité des caresses et des corps que nous avions découverte à l’époque. Carol m’encourage même : je crois deviner qu’il aimerait aussi partager de temps en temps nos ébats : Isabelle aimerait bien se retrouver dans ce délire que nous avions connu cette fameuse nuit à trois.

Elle aimerait y mêler son partenaire, cela la gêne beaucoup de le laisser de côté.
Il accepte bien cependant que nous passions, nous les filles, des moments très intimes ; j’en ai aussi profité pour organiser des saunas pour nos deux couples.
C’est un peu l’occasion d’allumer nos hommes, nous caressant sans complexe et avec un évident plaisir.

Un soir, j’ai oublié la réservation et nous sommes restés chez nous.
_ C’est bien dommage, me dit Isabelle, j’avais bien envie de me retrouver nue pour me coller à toi.

_ Tiens c’est l’occasion de faire un strip-poker pour vous voir à poil, lance Carol en clignant de l’œil vers l’autre mec.

Oui, nous y avons joué quelque fois surtout lors des vacances et cela se terminait dans la piscine, mais jamais avant minuit.
Tous les trois on avait amené le copain, non seulement à se détendre mais à participer.

_ Et les deux premiers qui perdent, devront s’attendre à tout … et la nuit sera longue.
Quand j’ai lâché cette phrase les deux hommes m’ont considérée avec curiosité : Carol se doutait bien que je manigançais quelque chose.
Et de « leur côté », plus ou moins sûre de s’en sortir, je voyais s’allumer un regard …

Bon ! il fut le premier perdre, à se retrouver à poil, une érection naissante qui a même résisté à nos commentaires féminins.

_ Suis nous !
Isabelle et moi l’emmenons à l’étage, dans la chambre qu’elle occupait avec lui.
Après lui avoir bandé les yeux nous l’allongeons sur le lit.
Je lui passe alors une entrave de cuir à chaque poignet, entraves puisés dans les « jouets » que je « partage » avec Carol.
Bien sûr elles vont rejoindre une boucle de corde passée dans les barreaux du dossier, le laissant maintenant à notre merci.

_ Bonne nuit, lui souhaite Isabelle, en le bordant … c’est vrai que les deux, on doit résister au fou-rire qui nous guette.

Bon je vous avoue tout : les deux nanas, on vous a concocté un de ces scénarios… Juste un détail : il fallait que son copain perde le premier ce qui était tout à fait envisageable, le poker n’étant pas tout à fait son truc.
Je me faisais fort d’amadouer mon champion.
_ Arrange toi pour perdre, lui glissai-je dans l’oreille en reprenant ma place.

Il ne s’est pas « arrangé » pour ça … du moins pas tout de suite.
Comme le vainqueur peut demander que l’on ôte le vêtement de son choix, les deux filles, on s’est retrouver topless.
Cela ne nous dérangeait pas d’autant plus qu’il s’est mis à « perdre » et s’est retrouvé nu. Et nous lui avons fait suivre le chemin précédent pour qu’il se retrouve dans la même situation.

Les 2 mâles à notre merci, nous laissons les portes de leurs chambres entr’ouvertes, pour leur offrir nos ébats, nos cris, nos gémissements, par celle tout aussi entr’ouverte de la salle de bain.
Et vous verrez que les portes, ouvertes ou fermées vont jouer un grand rôle.

J’aime les ablutions, me faire belle et discrètement parfumée, et cela câlinement avec Isabelle.

Et la suite : bon, on avait déjà préparé notre projet : chacune rejoint son … enfin non, le partenaire de l’autre, et après avoir refermé la porte…
Je me glisse dans le lit de « mon » amant de ce soir.

Je sais quelques caresses qu’il apprécie et qui feront long feu. J’aime le toucher et le sentir frémir, et puis il ne me reconnaît toujours pas. Moi je commence à avoir bien chaud.
J’ai envie de le prendre en amazone, c’est une position que j’apprécie beaucoup, et je ne garantis pas d’y résister bien longtemps.

Et je vais bousculer le scénario prévu : on avait convenu, quand la supercherie serait découverte, d’ouvrir à nouveau les portes de nos chambres pour ajouter cette « perversion » supplémentaire à savoir que chacun(e) puisse entendre l’autre, surtout offrir aux mecs de ne rien manquer des plaisirs que nous prendrions avec eux.
Comme il imagine probablement qu’il s’agit toujours d’Isabelle, je vais tricher : je m’arrête et lui colle mon baladeur sur les oreilles. Je le quitte un instant pour sortir dans le couloir et juste constater qu’en face, ils sont déjà bien plus loin.
Je reviens auprès de lui et je poursuis mon œuvre : son érection à peine affaiblie se redresse et je m’empale une nouvelle fois. Et là je me laisse aller et même avec le baladeur il doit m’entendre. Quand je sens mon plaisir à portée de main (jeu de mot stupide parce que je crois bien ne pas avoir besoin de celle-ci) … allez, plus besoin d’écouteur sur ses oreilles.

Surprise, hésitation, doute … je pense qu’il reconnaît la voix d’Isabelle mais qu’il se pose encore quelques questions.

Et c’est moi qui vais alors m’exprimer.

_ Qu’est-ce que c’est bon ! J’aime ta bite, j’aime qu’elle me remplisse.
_ …
_ Tu aimes que je te chevauche ? Ça me plaît de savoir que tu ne vas pas m’échapper.

_ Laura ? Laura ! … Mais Isabelle ? Non, Laura c’est bien toi ?

_ T’occupes pas d’elle ! Ou juste de l’entendre prendre son pied, comme j’ai envie de le prendre avec toi.

Et sa façon de bouger et de gémir va changer ; je n’ai pas de peine à comprendre que ce salaud a rapidement compris tout le plaisir que comporte sa situation.

_ Ça t’excite que je te baise comme une salope… où bien ça t’excite encore plus d’entendre ton Isabelle jouir avec Carol ?

Il n’en peut plus, et moi je me retrouve au même point

_ Viens …viens …viens … vieeeeeeeeeens, je l’ai pratiquement hurlé au moment où je l’ai senti jaillir en moi, libérant du même coup mes spasmes.


Je suis restée sur lui, gémissant doucement parce que vraiment, là, j’avais pris mon pied. Je l’ai gardé en moi le plus longtemps possible.
Quand je l’ai senti disparaître, sortir de moi je lui ai dit spontanément, sans même m’en rendre compte :
_ Merci
Peut-être parce que je le dis souvent à Carol … ?

Je me suis approché de son sexe pour le contempler, animal au repos, avant de le prendre dans ma bouche.
Tu as eu un soubresaut, étonné et réticent.
_ Non, Laura, pas ça.
_ Laisse moi, j’aime le faire… oui, je sais, tu penses que ça n’est pas convenable, mais tu pourrais bien me traiter de cochonne, c’est un truc qui me rend dingue et tu penses bien que je ne vais pas m’en priver.

Oui je vous avoue, j’aime les parfums, les goûts, les odeurs : et nos sexes de femmes ou d’hommes me font tourner la tête, un vrai enivrement.
Pour accéder à l’intimité de l’autre, j’ai besoin de le reconnaître dans cette animalité des sens, j’ai besoin que cela me corresponde et me séduise.

Je l’ai longuement léché, sucé, nettoyé : à le voir réagir, je n’ai pas eu de doute sur le plaisir qu’il y prenait.

Et puis j’ai continué mes caresses, et je n’ai pas été avare de paroles non plus ; j’ai aimé qu’il se lâche : il a commencé par des mots « timidement » crus au début et je me suis fait un plaisir d’en rajoutés.
_ tu aimes la bite ?
_ Mmmmh ! Rien quà la voir en érection, je mouille
_ T’es une vrai chienne en chaleur !
_ Non pas une chienne, ça c’est un terme que se réserve Carol. Ici je préfère être un félin (C’est vrai ça, les tigresses sont tout autant en chaleur, non ?), parce que ta bite, pour peu je la dévorerais bien, excitée comme je suis.

Et j’aime aussi prêter une oreille aux ébats de Carol avec Isabelle … dans l’ambiance du moment ça m’excite au plus haut point.

Nous nous endormirons d’un sommeil bizarre.

Bien plus tard, vers le petit matin, pour la première qui se réveillera, une mission bien précise lui est dévolue.

Et je me suis éveillée avant elle : le temps de me lever, de me diriger vers l’autre lit et dans la pénombre je lui touche l’épaule : je lui laisse le temps de revenir à elle.
_ Viens.
Nous nous retrouvons à la salle de bain pour nous rafraîchir, et bien sûr nous raconter un peu…
Un coup de chasse d’eau, et chacune retrouve cette fois le sien d’amant…et nous refermons les portes.

Carol est toujours là, les yeux voilés et les poignets au-dessus de la tête. Je me glisse sous la couette et mes lèvres vont le faire sortir de son demi-sommeil.
J’aime l’avoir dans ma bouche, je me répète encore une fois, mais rien n’est jamais venu ternir ce plaisir, surtout quand par jeu il saisit mes cheveux et me force. Mais là, je me fais douceur, je me fais rêve ; oui j’aimerais bien entrer une fois dans un de ses rêves, le caresser, l’amener à l’orgasme, et surtout me le faire raconter le lendemain matin.

Il ne me dit ni « je suis épuisé », ni « arrête », ni « j’en peux plus », ce qui lui arrive quand j’abuse un peu de lui : non, il ne dit rien, il vient jouir dans ma bouche …
_ Laura, c’est bon.

Je le libère, parce que j’ai envie qu’il me tienne dans ses bras, parce que j’ai sommeil, parce que c’est de tendresse que j’ai faim.

Oui, on en parlera le lendemain : Isabelle sera enfin rassurée sur notre avenir sensuel et libertin.
Mais je garderai l’intimité de certains jeux avec Carol.
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Re: l'été dernier j'ai...

Message par harwey »

Bonjour,

Mon récit se termine là.

Si vous l’avez apprécier et s'il vous offre quelques ouvertures, n'hésitez pas à en parler soit sur ce topic soit en privé.
J'aime les échanges. :hello:
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