la descente Chlotilde

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
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Excalibur81
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la descente Chlotilde

Message par Excalibur81 »

Bonjour,

Je vais vous proposer une nouveau texte que je suis en train d'écrire. N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en pensez et à discuter en commentaire des évènements de l'intrigue. J'ai l'idée général dans ma tête mais rien n'est totalement arrêté.

Commencement
Bonjour, moi c’est Amandine, je vais vous raconter l’histoire de ma sœur Chlotilde. Mais avant, laissez moi vous parler de ma famille. Jusqu’à ce que Chlotide ne parte faire ses études à la grande ville, nous étions une famille fort respectée dans notre petite communauté rurale. Mon père était le dirigeant de l’une des dernières filatures du département préservant un savoir-faire de génération en génération qui remonte au Moyen-Age. Ma mère travaillait à la mairie dans le développement de l’attrait touristique de la communauté de commune. Nous participions à la vie de la communauté laïque et paroissiale. Pas un dimanche sans que nous allions à la messe, par une fête du village sans notre présence au cours de laquelle mon père sponsorisait des animations en fournissant des goodies de son entreprise pour la plus grande fierté de la population locale. Je vais donc vous raconter cette histoire telle que j’ai pu la comprendre d’après ce que Chlotilde et ses amis ont pu m’en parler. Je ne sais pas si tout est vrai, pour la narration de l’histoire j’ai dû romancer des parties mais je ne pense pas que cela trahisse la vérité. Mais une chose est sûre, notre vie de famille tranquille et réglée comme une horloge a été chamboulée. Si vous voulez tout savoir de moi, j’ai deux ans de moins que Chlotilde. J’interviendrai par moment dans le récit mais n’oubliez que le personnage principal est ma sœur.

Laissez-moi vous présenter Chlotilde au début de cette aventure. Elle est très réservée et se trouve un peu trop grosse, du coup elle a pris l’habitude de se cacher sous des vêtements amples. A mes yeux elle est très jolie, même si un peu petite. Elle mesure un mètre soixante pour cinquante cinq kilos, d’un point de vue mensuration je trouve qu’elle ferait pâlir une statue grecque 91/61/93. Elle met des soutien gorge 80E, c’est son principale complexe. Elle a les cheveux châtains clairs, qui lui arrivent aux épaules et les yeux gris bleus. Elle aime l’équitation, elle en fait depuis toute petite. Le haras du village et son refuge quand elle a besoin de calme.

Pour bien comprendre, il faut remonter à cet été qui a suivi le bac, et plus exactement à ce dernier week-end avant sa nouvelle vie. Pour rendre le récit plus vivant, je vais utiliser le présent, mais n’oubliez pas que tous ces événements ont maintenant quelques dizaines d’années. Commençons donc le récit.

Chez Germaine dans le dernier bar du village, les verres s’entrechoquent et le bruit des conversations est parfois assourdissant quand raisonne en plus le bruit du baby-foot. Chlotilde est assise seule à une table en terrasse.

- Bonjour Chlotilde, qu’est ce que tu boiras ?
- Un coca citron s'il te plait.
- Tu n’es pas au haras aujourd’hui ?
- Non, je vais aller au cinéma avec Marc-Antoine. Il devrait déjà être là.
- Oh, je m’en doutais. Maintenant que vous avez votre bac, vous allez pouvoir vous marier.
- Eh, mais on n’est pas amoureux, juste de bons amis.
- C’est ce que tous les jeunes disent héhé …
- Pfff.
- Bon, je vais te chercher ton coca citron. Et j’apporte l’orangina pour Marc-Antoine maintenant si il arrive.

Germaine, la tenancière, n’a pas le temps de revenir que Marc-Antoine arrive. C’est un beau brun fortifié par des années de rugby que pratique tous les garçons du village. Avec son mètre quatre-vingt et son air d’ours par une barbe mal rasée, il surplombe Chlotilde de plus d’une tête. Pourtant, comme toujours quand il aperçoit Chlotilde depuis le primaire, des étoiles brillent dans ses yeux, cette force de la nature un peu bourru devient douce comme un agneau. Il fait la bise à Chlotilde. S’assoit face à sa Chimène et bégaie dès qu’il parle, ce qui fait rire la jeune fille.

Leur boisson consommée, ils se dirigent vers le cinéma. Il vont regarder la dernière adaptation 3D de Disney, film choisi bien sûr par Chlotilde. Le scénario est connu, l’histoire sans surprise car vu et revu sur les DVD familiaux. Les yeux de Chlotilde sont émerveillés. De son côté Marc-Antoine sait que c’est le dernier jour qu’il voit son amie avant longtemps. Enhardie par la séparation qui les attend, il ose mettre une main sur la cuisse de Chlotilde protégée par son jean. Sans rien dire, Chlotilde retire la main de son ami et se retourne vers lui d’un regard inquisiteur. Marc-Antoine baisse les yeux et retourne au film. Frustré, il n’ose retenter quoi que ce soit de peur de perdre son amie par trop de hardiesse. A la sortie du film Chlotilde est toute enjouée. Elle respire la gaieté.

- Tu me raccompagnes ?
- Tu veux bien bien ?
- Bien sur mon nounours.

Sur le chemin du retour, Clotilde prend la main de Marc-Antoine. Il fond intérieurement surpris par son contact si longtemps espérer sans jamais avoir osé le demander. Il est aux anges, ne faisant plus attention à ce qui l’entoure. Seule sa peau contre la sienne a de l’importance. Plusieurs fois Chlotilde doit le retenir pour qu’il ne se fasse pas renverser par une voiture qui traverse trop vite le village. Sur tout le chemin, pas un mot n’a été échangé.

Au seuil de la maison de Chlotilde, les deux amis se regardent droit dans les yeux. Marc-Antoine initie alors un mouvement pour embrasser son amie. A sa surprise ce n’est pas sa joue qu’elle lui tend mais ses lèvres. Il se redresse instantanément.

- Excuse-moi, tu ne veux pas ?
- Euh, si je veux bien.

Et les deux bouchent se rapprochent à nouveau, se dépucelant simultanément. Les deux amants embrassent pour la première fois. Leur langue maladroite se mélange. Chlotilde et Marc-Antoine respire le bonheur. Le temps s’est arrêté pour eux. Combien de temps ce baiser a-t-il durée, trente seconde, cinq minutes, plus ? Ils ne peuvent le dire. Mais ils se sentent désormais unis par un lien plus sacré que le mariage.

- Alors je te revois quand ?
- Pour les vacances de la Toussaint. Tu m’attendras ?
- Oui, je penserai à toi tous les jours.

Leurs mains ont dû mal à se lâcher, mais à la porte Amandine appelle sa sœur pour le souper. Les deux amants se jettent un dernier regard, les yeux mouillés de bonheur et de tristesse de se séparer alors qu’ils viennent juste de comprendre qu’ils s’aimaient, sans le savoir, depuis si longtemps.
Excalibur81
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Re: la descente Chlotilde

Message par Excalibur81 »

Je vous propose la suite:

<b>Arrivée</b>

Seize heure, le père de Chlotilde gare sa grosse BMW devant un immeuble moderne à proximité de la future université de Chlotilde.

- C’est l’appartement 42b, monte et préviens que tu arrives. Je vais commencer à sortir tes bagages de la voiture.
Merci papa, je vais voir.

Chlotilde passe la porte d’entrée. Dans le hall, elle regarde les boîtes aux lettres. Sur l’étiquette elle lit “Marion D.” avec entre parenthèses “4° étage”. A gauche un ascenseur. Elle entre dedans, pas de chance, le dernier bouton est le “3”, il faudra donc monter le quatrième par les escaliers. Heureusement que son père est là pour les bagages. Une fois arrivée en haut, elle sonne. La porte s’ouvre.

- Bonjour, moi c’est Marion, tu dois être Chlotilde, ça va ? Bon ne regarde pas le désordre, je viens de me lever. Tu sais la vie étudiante, on est pas réglé comme les poules. Entre. Ah, mais je suis malpolie. Tu as fait bon voyage …

Et Marion déverse un torrent de paroles comme si rien ne pouvait l’arrêter. Chlotilde la suit timidement. Marion lui présente le salon, la salle de bain, la chambre qui lui est réservée. Elle finit la visite par le clou de l’appartement, une grande terrasse avec vue au loin sur les Pyrénées.

Chlotilde a du mal à tout enregistrer le discours de sa nouvelle colocataire. Elle apprend tout de même qu’elle a vingt ans, en école d'infirmière après avoir échoué au concours de médecine. Elle dévisage Marion, elle a l’air si différente, un caractère extraverti, sa façon de s’habiller, un petit short moulant et un crop top contraste avec la tenue classique de notre héroïne qu’elle porte encore aujourd’hui, jean et t-shirt deux taille trop grande. Marion est légèrement plus grande qu’elle, environ un mètre soixante cinq, plus fine et surtout une petite poitrine qui ne nécessite pas de soutien-gorge, un bonnet A sans doute, dont les tétons poussent le fin tissu. Ses cheveux blonds lui tombent au milieu du dos. Avec ses yeux bleus cristal, et sa peau claire et ses tâche de rousseur et ses lèvres fines et rouge, elle a un visage de star britannique.

- … Ben voilà, tu sais tout. Si tu as des questions, n’hésite pas. Et puis tu m’as l’air sympathique, je sens qu’on va bien s’entendre toutes les deux.

A peine a-t-elle fini de parler qu’elles entendent souffler à l’entrée de l’appartement.

- A Marion, je te présente mon père. Papa, Marion ma colocatrice.

Le regard du père de Chlotilde se tourne vers Marion. Ces yeux sont immanquablement attirés par les deux petites pointes qui semblent vouloir percer le fin t-shirt.

- Oh, Bonjour. J’espère que vous vous entendrez-bien avec ma fille.
- Je n’en doute pas, nous avons fait connaissance, on est faite pour s’entendre.
- Très bien. Bon Chlotilde toutes tes affaires sont là. Si tu as besoin de quoi que ce soit, surtout tu téléphones.
- Oui papa. T’inquiète pas, tout ira bien.

Il fait la bise à sa fille puis serre la main à Marion non sans regarder une dernière fois la menue poitrine de la nouvelle colocatrice de Chlotilde avant de reprendre sa voiture pour le retour à la maison. Tout au long du trajet, il repense à Marion, son corps svelte, son visage juvénile, mais surtout ses deux petites pointes arrogantes qu’elle exhibait sans aucune gêne. Lui qui n’a pas fait l’amour avec sa femme depuis plusieurs année, sent son sexe durcir. Des idées obscènes lui passent par la tête. Son caleçon devient étroit. L’entrepreneur n’en peut plus, il prend un petit chemin et arrête sa voiture. Tremblant d'excitation, il ouvre le zip de son pantalon et commence à se masturber.

A l’appartement, Chlotilde a fini de ranger ses affaires. Avec l’aide de sa colocatrice, elle prépare des tomates farcies fraîchement cueillies du potager familial.

- Je sors dans un bar avec des amis ce soir, tu veux venir ?
- Non merci, la route, le déménagement … Je suis fatiguée. Je vais aller me reposer pour être en forme pour mon premier jour de cours demain.
- Comme tu veux.

La vaisselle rangée, Marion quitte l’appartement. Chlotilde en profite pour passer un appel à Marc-Antoine. Ils sont heureux de se parler. Pour la première fois, il peuvent échanger non plus comme de bons amis, mais comme deux amants injustement séparés par les aléas de la vie.

Pas facile de s’endormir dans un nouveau lieu, après s’être retournée et re retournée elle y arrive enfin.

Au bar ‘le Rabelais’, un groupe local de rock chante pour la première fois en live. Les clients sont attablés. Sur la terrasse extérieure, cinq étudiants jouent au tarot en buvant un verre de bière.

- Alors Marion t’a coloc est arrivée ?
- Oui dans l’après-midi, c’est son père qui l’a emmenée.
- Du coup, sympa ?
- Oui, elle a l’air d’une gentille fille. Je pense qu’on va bien s’entendre.
- Tu nous la présenteras ?
- Si elle ne se couche pas avec les poules tous les soirs, oui !

Le rire de Marion est communicatif. Tout la table rigole. A une heure du matin le bar ferme. Les cinq étudiants s'apprêtent pour rentrer chez eux. Marion se retourne vers son voisin de droite, un jeune homme blond au physique de surfeur.

- Simon, tu veux pas venir chez moi ? J’ai très envi ce soir.
- Avec plaisir, Marion.

La porte de l’appartement s’ouvre, excepté le moteur du réfrigérateur, pas un bruit, tout est calme.

- Enlève tes chaussures pour ne pas réveiller ma colloc.

Les deux étudiants se glissent le plus silencieusement du monde dans la chambre de Marion qui ferme la porte. Marion pousse le grand blond sur le lit et s’active pour descendre le bermuda de Simon, libérant un énorme sexe dressé vers le ciel. Le saisissant à deux mains la jeune fille s’active, décuplant l’érection du jeune homme qui gémit de plaisir. Marion regarde avec envie ce chibre bien rigide. D’un geste assuré, sa langue remonte sur toute la longueur du sexe provoquant un frémissement de plaisir chez Simon. Ses lèvres enserrent le gland turgescent du jeune homme qui ferme les yeux pour savourer les sensations exquises provoquées par Marion. La jeune fille n’hésite pas à engloutir ce sexe de moitié dans sa bouche, sa langue s’enroulant autour de ce pieux durcit de plaisir.

- Putain Marion, t’es trop bonne à ça !

La jeune fille sourit intérieurement. Maîtresse dans son art à donner le plaisir, Marion titille le sexe sur toute la longueur, sa bouche coulissant sur le membre lustré par sa salive. Rapidement Simon sent qu’il ne pourra plus tenir longtemps.

- Oh, salope … je vais jouir si tu continues …

Marion se redresse, elle défait ses vêtements pour venir s’empaler sur la dard dressé. Ses savants mouvements de bassin enhardissent Simon qui la saisit par les hanches. Il admire le corps fin et les seins menus de la jeune fille qui tressaillent à chaque va-et-vient. Il accentue ses coups de hanches provoquant des gémissements de plus en plus sonores chez Marion. Les deux corps sont en sueur. Les sécrétions intimes se mélangent.

- Vas y Simon, libère toi.
- Je vais envoyer la sauce !
- Aaah, oui … c’est bon !
- Oooh salope, je jouis …

Un jet chaud investit l’intimité de Marion. Les spasmes de Simon s’arrêtent. Marion se désengage de Simon et de sa langue nettoie le sexe ramollit du jeune avant de l’embrasser d’un baiser qui les transportent dans les bras de Morphée.
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