NDA :Ingrid (toujours) m'invite pour une séance particulière Et encore merci à L.
A la fin de ma séance d’humiliation, Ingrid me prit la tête entre ses mains et elle me dit : « vendredi soir, 19 heures, chez moi. Sois ponctuel. »
Bien mis, parfumé, les cheveux pommadés – comme elle détestait – et un bouquet à la main, je me présentais au lieu et à l’heure dite. Je sonnais à l’interphone. Elle me répondit d’entrer et m’indiqua l’étage, la porte était entrouverte. Je montais rapidement, pénétrai chez elle et refermai soigneusement derrière moi. Elle attendait dans le salon, revêtu d’un déshabillé vaporeux qui laissait voir ses dessous en dentelle noirs et ses porte-jarretelles. Elle avait chaussé ses bottes à talons pointus dont je connaissais le goût…
Un cliché. Mais quel beau cliché.
Elle avait accordé un grand soin à son maquillage – encore plus que d’habitude ! – ses yeux bleus, cernés de noirs, ses paupières couvertes d’azur, ses lèvres rouge sang brillantes, ses cheveux blonds soigneusement peignés, bien ordonnés le long d’une raie médiane en éclair… Elle rayonnait.
« Entre, J », me dit-elle, d’une voix à la fois douce et impérative. Je vis alors disposé dans le salon toute une gamme d’accessoires : de longues chaînes et de solides cadenas en provenance de Monsieur Bricolage, des godemichés commandés chez La Redoute, des martinets achetés sur Amazone.fr, des huiles aux parfums délicats... Je tressaillis… quand elle me dit : « ce n’est pas pour toi, mais pour moi… Je veux que tu les utilises sur moi... Je serai ta chose... »
Je croyais rêver : Ingrid se soumettant à moi ? Dans mes rêves les plus fous, je ne m’imaginais même pas levant les yeux sur elle ! Dans un état second, je m’emparais des chaînes. Elle m’indiqua l’emplacement de petits anneaux qu’elle avait fait placé dans le cadre de la porte, en décoratrice avisée. J’y enfilais les chaînes puis les reliaient à des bracelets qui lui enserraient les poignets. D’une simple traction, ses bras furent suspendus. Elle se tenaient sur la pointe des pieds, devant moi. Je contemplais sa nuque blonde, dégagée, parfumée… sa peau blanche…
« T’attends quoi pour me déshabiller, crétin ?! » lança-t-elle, impatiente.
Les doigts tremblants, j’essayais d’enlever son vêtement…
« Arrache-le donc, empoté ! » cria-t-elle.
J’obéis frénétiquement… Puis je demeurai interdit…
« Le martinet ! »
Je pris l’objet et lui donnais un coup sur le bas du dos.
« Plus fort ! »
Je recommençai.
« Plus fort ! T’as du sang de navet dans les bras ou quoi ?! »
Je recommençai, encore et encore, dessinant des zébrures rouges sur ses reins.
Elle ne disait plus rien, ponctuant chaque coup d’un soupir retenu entre ses dents.
J’étais étonné par sa résistance. Jamais je n’en aurais supporté autant !
Je frappais maintenant ses épaules.
Admirable Ingrid qui ne se plaignait pas.
J’arrêtais et la saisis par les cheveux, ses cheveux blonds et soyeux si doux au toucher, et lui tirai la tête en arrière…
« T’en veux encore ? »
« Le gode », me répondit-elle…
Je pris l’objet et commençais maladroitement à l’enfiler.
A enfiler le gode sur moi !
Puis je me présentai derrière elle et baissai culotte et jarretelles.
« T’as lubrifié ? »
Oups ! Je me dépêchai d’ouvrir une fiole et d’en enduire l’instrument.
« Pauvre con, me fit-elle, et donne donc du mou aux chaînes, mes pieds touchent à peine le sol ! »
Donner du mou aux chaînes, je pouvais. Moi, par contre, je durcissais.
Je n’avais pas besoin de gode, pensai-je.
Je pris sa croupe zébrée entre mes mains, présentai l’objet et commençai à entrer en douceur…
« Plus fort ! » ordonna-t-elle.
Je m’exécutai, intensifiant mes coups de reins, pénétrant plus profondément.
Elle tressautait, poussait de petits râles tandis que j’accélérai le rythme…
Nous allions crescendo, de plus en plus fort, de plus en plus profond…
Jusqu’à l’apothéose, un cri de plaisir qu’elle ne pu retenir…
J’avais de la peine à me contenir, moi aussi.
« J, me dit-elle, viens devant moi… Et soulage-toi sur mes bottes. »
Sur ses bottes ? J’obéis, passai devant-elle, me débarrassai du gode et… je vins…
Un soulagement intense qui me combla.
Je rejetai la tête en arrière puis la baissai de nouveau, croisant son regard.
« Maintenant, nettoie-les. Tu sais comment faire. »
Même attachée, elle me gouvernait…
Sans révolte, je m’accroupis alors et commençai à faire briller ses bottes, en m’appliquant.
« N’oublie pas de laper aussi les taches que tu as faites sur mon parquet », commanda-t-elle en maîtresse de maison scrupuleuse.
Ma besogne accomplie, elle m’ordonna de la détacher.
Comme je m’exécutais, je l’entendis feuler…
Un reportage que j’avais vu sur les mantes religieuses me revint alors en mémoire…
