Vacances en Corse

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
DeLsEp9

Re: Vacances en Corse

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées
Propos de Mario

Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte

49)



Depuis hier ma sœur et moi avons grandement abusé de notre amant.

Oui j’ai décidé avec leurs accords, que je n’appellerais plus Jacques, « mon mari » et que lui ne me dirait plus « mon épouse ». Ceci pour que Magalie et moi soyons égales, même dans les noms que nous lui donnerions, ou que Jacques nous donnerait.

Donc, depuis hier Magalie tout comme moi, nous nous donnons à notre homme, à notre amant, à notre chéri et nous avons peut être exagéré.


Oui, pour le plus grand plaisir de nous tous. Et donc hier soir, pendant que nous étions en train de jouir comme des fous tous les trois sur la plage, Jacques s’est écroulé. On a était paniqué. Il est revenu à lui ça a duré au moins ….

Oui au moins deux à trois minutes, enfin je ne sais pas réellement. Nous avons eut l’impression qu’il était tombé dans les pommes. Avec l’aide de Magalie, je l’ai mis en position latérale de sécurité, et j’ai vérifié sa respiration, et qu’il n’avait pas avalé sa langue.

-/-

Mince mais je ne me souviens de rien du tout, mais alors c’est le trou noir, mais noir de chez noir.

Et Mario qui nous regarde, qui regarde les puces comme si elles étaient des extra terrestre.


Il est revenu à lui, il ne se souvenait de rien, juste une impression de s’endormir, très vite.

Vous nous excusez docteur, le récit est un peut décousu, mais je, pardon, nous vous disons les choses comme elles nous viennent.

Oui comme nous les avons ressenti. Je peux vous dire qu’il nous a fait une frayeur pas possible.

En plus il prend des douches brûlantes.


Depuis toujours il prend des douches, qui sont tellement brûlantes, que je ne peux pas entrer sous la douche avec lui.

Moi non plus, ce n’est pas possible, l’eau est trop chaude. Depuis que c’est arrivé, nous avons fait attention à notre homme, et depuis hier soir, il ne fait plus d’effort.

Et nous ne le laissons jamais seul. Nous le maternons, et entre nous docteur, il a l’air d’aimer cela.

Oui, au faite, il fumait, très peu, mais quand même. Depuis cet après midi, Magalie et moi, avons obtenu qu’il arrête.


Oui, il boit aussi de temps en temps du whisky, du Hanyu 22 ans d’âge.

Et c’est un épicurien il aime bien manger, et le bon vin.

Le docteur, nous regarde, il souri doucement. « Je ne pense pas que ce soit trop grave. Comme je vous ai dit, ce soir pas de galipettes, pas de folies de vos corps. Vous êtes sages.

On verra demain matin ce que les examens, et les tests d’effort donneront.

Sur ce, je vous laisse, Jacques, vous feriez bien d’aller aussi vous coucher il vous faut vous reposer. Pour les tests de demain, autant être au maximum de votre forme. »

Le docteur prend congé.

Sabine et Magalie se regardent, songeuse. Sabine, joue avec son Napoléon, Magalie avec sa chainette.


Vous prenez un dessert, nous avons d’excellents sorbets, fait maison.

Sans vouloir te vexer, Mario, je crois que je vais suivre le conseil du toubib. « Je vais aller me coucher ». Si les puces veulent rester pour prendre un dessert, pas de soucis.

Magalie se lève, je voie Sabine, qui nous regarde un peu désappointée. Je me penche, vers Magalie.

Reste avec eux, fait connaissance avec Mario, prend un dessert, de toute façon il n’est pas tard.

Mon amour nous avons dit avec Sabine, que nous ne te laisserons pas seul. Sabine, ou moi, mais une des deux t’accompagne.

Je me rassoie sous les regards enchantés de Sabine et Magalie, et le regard étonné de Mario.

Elles me regardent toutes deux, tout en jouant, Sabine, avec son Napoléon, Magalie avec sa chainette. Elles me dévorent des yeux.


C’est gentil mon amour, Sabine et moi adorons les sorbets, tu nous fais vraiment plaisir.

Mario fait signe, à un des serveurs qui passe. Il nous ramène les cartes des desserts. Nous choisissons, tout le monde prend des sorbets.

Vous êtes tous les trois adorables, vous faites tout pour ne pas me donner des envies, en choisissant les mêmes choses que moi.

Magalie et Sabine me regarde, et posent leurs mains sur les miennes.

C’est logique mon amour, nous ne voulons pas te donner des envies. Ce que le docteur t’impose, c’est comme s’il nous l’imposait aussi.

Le serveur apporte les sorbets. Mario a raison, ils sont délicieux. Les puces et Mario boivent une dernière gorgée de champagne, nous nous levons.

Mario, nous souhaite une bonne nuit.


Vous prenez quoi au petit déjeuner, Sabine et magalie ? Jacques juste un verre d’eau, comme l’a ordonné le Doc. Je les fais apporter dans votre chambre à 6h00.

Pour moi juste un café.

Pareil pour moi, On ne va donner des envies à notre Jacques.

Il nous embrasse, nous le voyions s’installer à la table des cinq jeunes filles, qui ont l’air enchantées qu’il les rejoigne.

Avec les puces, nous sortons dans le parc de l’hôtel, il fait si bon. Nous marchons doucement, au rythme de la démarche de mes amours.


On va se coucher ? Autant se reposer, pour que notre Jacques soit au meilleur de sa forme demain.

Tu as raison grande sœur, au lit.

Elles font demi-tour, je les regarde, elles sont incroyable. Depuis mon malaise, tout tourne autour de moi, de mon bien être. Elles sont adorables de sollicitudes.

Nous, rentrons dans l’hôtel, en passant devant la salle de restaurant, nous voyions Mario qui se lève, en compagnie des cinq jeunes femmes qu’il avait rejoint. Il passe ses bras sous les bras de deux des jeunes filles, celles du Sud à ce que nous voyions, et ils sortent par la porte principale du restaurant.

Nous sourions, en nous regardant tous le trois.

Nous rentrons discrètement dans la chambre. Gisèle est installée dehors, à la table sur la terrasse, en train d’écrire. Elle a rapproché la table de la porte coulissante de la chambre, et les deux portes communicantes sont ouvertes.

Nous voyant rentrer dans la chambre, elle se lève, et vient à notre rencontre.
« Il ne s’est pas réveillé, il est adorable. »


Comment cela se passe pour vous régler. On voie cela tout de suite, ou à la fin de la semaine, ou à la fin du séjour ?

« Comme vous le voulez. Pour ce soir, Mario, m’a dit que c’est l’hôtel qui prend en charge. C’est l’hôtel qui me paiera les heures. Elle me tend un petit carnet, où elle a inscrit les heures de garde, ainsi que son stylo.» Magalie plonge la main dans son sac à main, et ressort avec le stylo que nous lui avons offert. Elle me le tend.

Vas y ma chérie, tu vérifies, et tu signes.

Je souris en la voyant faire, son petit bout de langue qui dépasse de ses lèvres, pendant qu’elle regarde sa montre, et qu’elle compare avec les heures inscrites.
Elle signe, et tend le carnet à Gisèle.


Demain matin, nous devons partir tôt, Mario nous a laissé entendre que vous pourriez intervenir. Nous ne savons pas encore, mais cela risque de prendre la journée.

«Pas de soucis, je dois venir pour quelle heure ? »

Nous partons de l’hôtel à 7 h00. Si vous pouviez être là à 6h45, le temps que je vous explique pour les biberons, et tout le reste.

« Je serais là, à 6h45. »

Gisèle quitte la chambre. Je sors sur la terrasse, m’assieds face à la mer. Enlève mes chaussures. J’entends mes chéries qui reviennent de la chambre du petit.

Elles s’approchent, me prennent chacune une main, je me lève. Elles viennent dans mes bras.


Bon sang, que j’apprécie ces moments où nous sommes si proches, ces moments où nous fusionnons, ces moments où sans qu’un seul mot ne soit échangé, nous comprenons ce que l’autre ressent, ce que l’autre attend de nous.

Il y a une telle complicité entre nous trois, que tout ce qui se passe me semble presque logique.

Enfin c’est logique pour moi, mais Sabine est quand même une sacrée femme. Elle est femme, dans tous les sens du terme, une femme, avec un F majuscule.


Tout en jouant avec le napoléon, ou avec la chainette, Sabine et Magalie m’observent. Elles me regardent toutes les deux. Un regard doux, un regard qui essaie de comprendre mes songes, qui essaie de comprendre ce à quoi je pense en ce moment.

Je les embrasse tendrement, elles sourient.

Invité

Re: Vacances en Corse

Message par Invité »

sa faisait longtemps mais sa fait plaisris
ClEa8

Re: Vacances en Corse

Message par ClEa8 »

Ben depuis le temps il aurait pu en mettre deux! mdr

Bon sinon on lit pas ses mp de l'autre coté? :domina:
DeLsEp9

Re: Vacances en Corse

Message par DeLsEp9 »

passiflore123 a écrit :Ben depuis le temps il aurait pu en mettre deux! mdr

Bon sinon on lit pas ses mp de l'autre coté? :domina:
:ahum:

:soupir:
DeLsEp9

Re: Vacances en Corse

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
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50)



Bon sang, que j’apprécie ces moments où nous sommes si proches, ces moments où nous fusionnons, ces moments où sans qu’un seul mot ne soit échangé, nous comprenons ce que l’autre ressent, ce que l’autre attend de nous.

Il y a une telle complicité entre nous trois, que tout ce qui se passe me semble presque logique.

Enfin c’est logique pour moi, mais Sabine est quand même une sacrée femme. Elle est femme, dans tous les sens du terme, une femme, avec un F majuscule.


Tout en jouant avec le napoléon, ou avec la chainette, Sabine et Magalie m’observent. Elles me regardent toutes les deux. Un regard doux, un regard qui essaie de comprendre mes songes, qui essaie de comprendre ce à quoi je pense en ce moment.

Je les embrasse tendrement, elles sourient.


-/-


Oui mes amours, je pense à nous trois, au bonheur que j’ai à être dans vos bras. Au bonheur, à cet amour, que vous irradiez. J’espère que vous ressentez les mêmes choses que moi, je serais si déçus que cela soit à sens unique.

Elles me regardent, sourient, me serrent contre elles, ne disent mots. Leurs yeux parlent, ils me disent que ce que je ressens est totalement partagé.

On va se coucher, demain matin, il faut se lever tôt, et il faut que notre Jacques soit en forme.

Tout à fait petite sœur, à la douche et on se couche.

Jacques, tu es sage sous la douche, sinon tu la prends seul.


Nous rentrons dans la chambre, les puces se retournent me regardent. Elles ont l’air d’avoir autant envie que moi, mais je devine, qu’elles se font violence. Disons plutôt que je voie Sabine se mordre la lèvre, et Magalie serrer les poings.

Sabine va pour se baisser, pour enlever ses talons aiguilles, je me penche, défaits les lanières, enlève les chaussures. Je masse ses pieds, ses mollets. Les mains de Sabine se posent sur mes épaules.

Mes mains glissent doucement remontent sur ses cuisses, je sens la moiteur de sa vulve sur le dos de ma main. Elle sert ses cuisses.


Jacques je t’en prie, c’est aussi difficile pour moi que pour toi.

Magalie s’approche s’agenouille, m’embrasse.

Mon amour, nous en avons tous envie, ne rend pas ce moment plus difficile qu’il ne l’est déjà.

Je suis certain que Sabine et moi avons autant envie l’une que l’autre que tu nous fasses jouir, que tu nous emportes dans ton monde de plaisir, dans ton monde de jouissance.

Mais pas maintenant, pas encore, ce n‘est pas le moment.


Sabine s’agenouille, à côté de Magalie prend ma tête entre ses mains, m’embrasse, me dévore mes lèvres.

Magalie à raison mon amour, attendons demain. Si le doc donne son feu vert, mais quoi qu’il se passe nous suivrons les instructions du Doc. Pour ce soir, de toute façon le toubib, a dit qu’il te faut être au calme.

Tu ne veux quand même pas que nous dormions dans deux chambres différentes. Tu ne veux pas que nous fassions chambres séparées.


Elles ont l’air aussi désarmées, que moi, aussi désemparées. Je sais qu’elles ont raison, mais de voir mes deux puces, si belles, si offertes, je ne me suis pas contrôlés.

Il faut dire que je n’ai pas fait beaucoup d’effort non plus.


J’embrasse mes deux amours. Je les admire, elles sont si attentionné avec moi. Sabine, joue avec son Napoléon, Magalie avec sa chainette. Elles ont l’air songeuses, je voie des tensions sue leur visage, comme si elles se battaient avec elle même.

Elles se redressent. Je défaits les lanières des chaussures de Magalie, lui enlève ses chaussures. Je masse ses pieds, ses mollets. Je sens son regard peser sur moi.

Je me relève, j’ouvre doucement le clip qui retient la bretelle de la robe de Sabine. La robe glisse le long de son corps. Ses seins pointent comme des fous, ses tétons sont énormes. Elle frissonne, ses yeux ne lâchent pas les miens. Sabine lève un pied puis l’autre, libérant la robe.

Je la pose sur mon bras, en me tournant vers Magalie qui frissonne déjà.

Magalie et Sabine se prennent par la main. Deux regards suivent ma main, qui se pose sur le clip de la robe de Magalie, que j’ouvre tout aussi délicatement. Je fais glisser doucement la robe, les tétons de Magalie pointent, comme s’ils attendaient mes lèvres, comme s’ils les appelaient.

Je voie Sabine et Magalie serrer les doigts, quand la robe glisse sur son corps nu. Elle frissonne, sa peau devient granuleuse, quand la robe glisse complètement, la révélant aussi nue que sa sœur. Elle lève un pied puis l’autre, en tremblant, pour libérer sa robe.

Mon regard glisse, sur le corps de Sabine, je vois ses tétons qui pointent de plus en plus. Mes yeux se font caressant, en glissant sur son ventre si doux, s’immobilisent quand ils arrivent sur son mont de venus, qui frémi, comme s’il ressentait, la caresse de mes yeux.

Je voie Sabine qui frotte ses cuisses l’une contre l’autre. Mes yeux remontent doucement, comme une caresse, pour s’arrêter dans le regard de Sabine.

Son regard, en ce moment semble perdu. Elle me regarde sans me voir, tout aux émotions qu’elle ressent.

Je regarde Magalie qui n’est pas mieux, je la voie frotter ses cuisses l’une contre l’autre. Comme si elle avait ressenti les mêmes caresses que Sabine. Ses seins se dressent fièrement devant mes yeux.

Son ventre se creuse au fur et à mesure que mon regard descend, pour finir par de poser sur son pubis. Je m’approche, prend délicatement le menton de Sabine, l’embrasse, mange ses lèvres. Elle gémi.

Je me tourne vers Magalie, qui ferme les yeux, attendant le même baiser. Je m’approche et doucement je souffle sur ses lèvres qui frémissent, pensant que j’aller les dévorer. Elle ouvre les yeux au moment ou je l’embrasse tendrement.


Jacques tu es le diable, non le diable est un bébé à côté de toi. Sans me toucher, sans qu’une seule partie de ton corps ne me touche, je suis ravagée.

Parce que tu crois que je suis dans un meilleur état que toi, petite sœur. Cela fait si longtemps, qu’il n’avait pas joué avec mes envies comme il vient de le faire.

Depuis l’accouchement, la femme, la maitresse, l’amante que je suis, s’était caché derrière la maman, que je suis devenue.

Quand vous êtes montés, que vous m’avez rejoint chez maman, un déclic, ou peut être qu’inconsciemment je ressentais que quelque chose se passait entre vous deux, et qu’il fallait que je me réveille.

Tout comme toi, quand il me fait ça, je suis complètement démolie, complètement ravagée. Je ne contrôle plus rien, je suis comme toi, à sa merci, totalement à sa merci.

Il suffirait de peu de chose pour qu’il fasse ce qu’il veut de moi, dans ces moments là et cela malgré les recommandations du Doc.

Il est horrible notre amant. Mais j’adore, quand il joue avec moi comme cela.


Mais qu’est ce que c’est bon, d’être entre les mains d’un homme qui sait autant exacerber nos sens.

Magalie va chercher deux cintres, Sabine prend les robes, les posant sur les cintres, que Magalie accroche à la porte de mon armoire.

Elles se regardent en souriant. Sabine passe derrière moi, m’enlève la veste, la pose sur le lit. Magalie se bat avec mon pap’s.


Regarde petite sœur, je te montre.

Sabine explique à Magalie, comment défaire le nœud du pap’s. De sentir leur corps si proche, la chaleur de leur corps nus, je commence à bander, tant il est vrai que le petit jeu d’avant avec mes deux amours ne m’a pas laissé de marbre non plus.

Magalie ouvre un à un les boutons de ma chemise, Sabine les boutons des manches, et tire doucement pour faire glisser la chemise. Je frissonne. Magalie le remarque, et souri.


On lui fait le même effet, il frisonne, il a la chair de poule.

Je voie Magalie rire des yeux, comme une enfant. Bon il est vrai que l’enfant, a un corps à faire damner un saint.

Sabine se colle à moi, je sens sa poitrine, qui se plaque doucement contre mon dos. Elle ouvre ma ceinture, défait les deux boutons. La main de Magalie s’approche, tout en me fixant, ses doigts saisissent le zip, elle le fait descendre doucement. Je voie son regard qui se fixe derrière moi, ses lèvres qui articulent silencieusement.

IL BAN DE.

Tout en souriant.

Je sens le corps de Sabine qui glisse le long du mien, entrainant mon pantalon. Magalie se baisse, prend le bas de la jambe du pantalon et dès que je lève le pied, elle tire doucement. Elle fait de même avec l’autre jambe. Sabine s’amuse à me mordiller les fesses, en ayant écarté mon boxer.


Tu triches frangine, tu lui fais quoi, pour qu’il se trémousse comme il le fait.

Magalie à genoux devant moi, pose ses mains sur mes hanches, au dessus de mon boxer. Elle me regarde.
Invité

Re: Vacances en Corse

Message par Invité »

t'arrete pas comme sa vu la patience qu'on as entre 2 suites tu pourrait les posté par 2 quand meme ^^
ClEa8

Re: Vacances en Corse

Message par ClEa8 »

Dis donc Jak faudrais voir a pas trop se relacher quand meme :blabla:
:whistle:
DeLsEp9

Re: Vacances en Corse

Message par DeLsEp9 »

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IL BAN DE.

Tout en souriant.


Je sens le corps de Sabine qui glisse le long du mien, entrainant mon pantalon. Magalie se baisse, prend le bas de la jambe du pantalon et dès que je lève le pied, elle tire doucement. Elle fait de même avec l’autre jambe. Sabine s’amuse à me mordiller les fesses, en ayant écarté mon boxer.


Tu triches frangine, tu lui fais quoi, pour qu’il se trémousse comme il le fait.

Magalie à genoux devant moi pose ses mains sur mes hanches, au dessus de mon boxer. Elle me regarde.

-/-


Je la revoie, il n’y a même pas quinze jours en arrière dans la même position, quand elle commençait à découvrir mon corps, quand elle commençait à découvrir ses envies.

Je frémis en y repensant, en repensant à ce moment si doux, si tendre, ou elle se comportait déjà d’une façon si candide.

Quand elle m’a dit.

« Je peux ? »

Quand elle a glissé ses mains sous mon boxer, en le tirant doucement, pour le faire descendre, en me griffant légèrement tout le long de mes cuisses. Que mon sexe libéré s’est redressé et a heurté son front.

Qu’elle m’a sourit, m’a regardé, en me demandant si naturellement.

« Maintenant j’ai le droit de toucher ? »

Que sa main s’est approchée maladroitement, s’est posée délicatement comme une aile d’oiseau sur un nuage.

Qu’elle m’a fait fondre en me disant :

« Tu sais je ne sais pas trop ce que je fais. C’est la première fois que je vois de si prés et que je touche un sexe d’homme. »

En si peux de temps, déjà tant de moments agréables, tant de souvenirs qui reviennent, qui se bousculent dans ma tête.


Elle doit le comprendre, comprendre ce qui me passe par la tête en ce moment. Je lis sur ses lèvres, JE PEUX ? Elle souri tout en faisant glisser mon boxer, sans attendre ma réponse.

Elle repose ses mains sur mes hanches, ses lèvres face à mon sexe qui se balance doucement devant elles. Je les voie s’entre-ouvrirent, frémirent comme si Magalie se battait contre ses propres envies, contre son propre désir de me prendre en bouche.

Je sens les mains de Sabine qui se posent prés de celles de Magalie, ses lèvres qui embrassent mes fesses, mon dos, pendant que Sabine remonte le long de mon corps. Les lèvres de Magalie se posent sur mon gland qui commence à apparaitre, l’embrasse. Elle se redresse aussitôt, en souriant.


On va sous la douche, dans trente secondes c’est nous qui allons violer notre amant, au train où vont les choses. Et là le doc nous tuer toutes les deux.

Je ressens une certaine langueur dans la voix de Sabine, comme si elle-même en avait envie.

Oui elle en a envie, tout comme la puce. Et moi ce n’est pas mieux. On n’est pas aidé tous les trois.


Oui, oui sous la douche, et glacée, pour calmer toutes ses envies, qui nous torturent tous les trois. Toutes ces envies qui nous frustrent bien plus que notre amant au mieux de sa forme quand il joue avec nous deux.

Elles me prennent par la main, m’entrainent vers la douche. Je remarque, qu’elles n’ont pas envie de trop s’éterniser. Magalie nous tend le flacon de gel douche, et en verse dans nos mains.

Sabine commence à se laver, nous faisons de même. J’ai l’impression que personne n’a envie d’exacerber les envies des autres. Nous nous rinçons, je sors, tend une serviette à Sabine et à Magalie.

Chacun s’essuie, nous nous dirigeons vers le lit. Les puces se couchent. Elles me regardent me diriger vers la porte fenêtre. Je me retourne, Sabine, joue avec son Napoléon, Magalie avec sa chainette, elles sont songeuse.

Je me dirige vers la porte fenêtre qui est resté ouverte, je sors. La mer qui brille dans les reflets de la lune, est magnifique. Je retourne dans la chambre, passe voire notre fils qui dort du sommeil du juste.

Je me couche entre les puces, qui se tournent vers moi, m’embrassent en me prenant dans leurs bras. Nous nous endormons.

J’entends toquer à la porte de la chambre, je regarde ma montre il est 6h00.

Je me lève, enfile mon boxer, les puces râlent. Mario est devant la porte, avec un chariot.


Qu’est ce que tu fais là ?

Il me regarde en rigolant. Il entre ferme la porte.

Je ne vais pas envoyer un groom, et qu’il voit la dépravation de mon frangin.

Il éclate de rire, tellement discrètement, que lorsqu’il laisse le chariot, prés de la table, qu’il se retourne, il prend deux coussins sur la figure.

Les puces viennent de lui taper dessus avec les coussins.


Tu ne peux pas être discret, tu parles d’un réveil.

T’as la chance d’être le frangin de Jacques, t’aurais pris un bol de flotte sinon.

Je voie les yeux de Mario qui me donnent l’impression de lui sortir de la tête.

Je me retourne, les deux puces partent, en tenant les coussins devant elles, tout en nous exposant leurs adorables postérieurs, aussi nu que le dos de ma main. En passant, elles jettent les coussins sur le lit. Elles rentrent dans la salle de bain.

En voyant sa tête, je me remémore un dessin animé, où un des personnages referme avec le doigt sous le menton, la mâchoire inférieur de l’autre personnage.

Mario est dans le même état. Il gobe les mouches.

Je me sers un café.


Putaing, il a dit quoi le doc hier.

Mario me tend un verre d’eau, me prend la tasse à café des mains.

Tu ne changes pas, toujours dans le cirage, toujours la tête dans le cul, quand tu ouvres les yeux.

Pourquoi veux-tu que je change.

Les puces, sortent de la salle de bain, elles sont adorables, toutes mignonnes avec leurs shorts et teeshirt.

Elles rigolent en voyant la tête de Mario, se servent un café. Je prends mes habits au passage, vais prendre ma douche.

Je ressors, de la salle de bain. Gisèle est là, Sabine lui passe les consignes. Lui explique le fonctionnement du chauffe-biberon, le dosage du lait maternisé.

Sabine, joue avec son Napoléon, Magalie avec sa chainette, elles me regardent. Sabine, et Magalie s’approchent, m’embrassent.


Bonjour mon amour, tu as bien dormi ?

Bonjour mon chéri, tout va bien, tu es prêt pour tes examens ?

On fait comment, avec les voitures. Tu emmènes le doc avec toi, et on te suit jusqu’à l’hôpital ?

Ce sera le plus simple, vous me suivez, comme cela, après vous pouvez aller directement au salon d’esthétique.

Mario sort de la chambre, je prends notre fils dans les bras, l’embrasse. Sabine et Magalie font de même. Je le repose dans son lit, il gazouille comme un bien heureux. Gisèle prépare son biberon.

Nous sortons de la chambre. Le docteur Ameisen nous attend à la réception. Nous le saluons, mes deux puces le remercie, encore, de nous consacrer de son temps, alors qu’il est en congé.

Nous dirigeons vers le parking, les puces sont collées, comme si elles n’étaient pas aussi confiante qu’elles ne le disent.


Jacques on se retrouve, à l’entrée du parking de l’hôtel, se sera plus simple.

D’accord se sera plus simple en effet.

Mes bras sont posés sur leurs épaules, je suis si bien entre elles. Tout en marchant, je remarque que Sabine, joue avec son Napoléon, Magalie avec sa chainette. Nous arrivons à l’emplacement 27, j’ouvre la porte du garage. Sabine me tend les clefs de la voiture.

Tu sors juste la voiture du garage, je roule ensuite.

Ce que je fais, Sabine se glisse derrière le volant, Magalie s’installe à l’avant comme lorsque nous sommes venus à Ajaccio, nous nous dirigeons lentement vers l’entrée du parking.

Mario, accompagné du docteur Ameisen, nous attends au volant de son dernier bolide. Une BMW 3.23i modèle E30.

Nous partons en direction d’Ajaccio.

Nous sommes en train de discuter tous les trois. Sabine fait attention à la route, tout en suivant Mario. Mario qui roule un peut vite, trop vite à mon gout. Merde c’est quoi ces crissements de pneus, et cet assourdissant bruit de moteur.

ClEa8

Re: Vacances en Corse

Message par ClEa8 »

Ha ben c'est tout??? Rooo T'aurais pu en mettre deux quand meme mdrrr
Invité

Re: Vacances en Corse

Message par Invité »

passiflore123 a écrit :Ha ben c'est tout??? Rooo T'aurais pu en mettre deux quand meme mdrrr
je suis daccord avec passiflore voir meme trois pour tout se retard
DeLsEp9

Re: Vacances en Corse

Message par DeLsEp9 »

passiflore123 a écrit :Ha ben c'est tout??? Rooo T'aurais pu en mettre deux quand meme mdrrr
Mel29440 a écrit : je suis daccord avec passiflore voir meme trois pour tout se retard

il est vrai que j'aurais pu
DeLsEp9

Re: Vacances en Corse

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
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EPILOGUE

Il fait bon, le sable est chaud, je sens la chaleur, il ne me réchauffe pas les pieds.

Le soleil brille, il m’éblouie. Mais pourquoi j’ai froid, pourquoi je grelotte et cette impression étrange que mon corps est glacé.

Je devrais être en train de faire des examens. Mais où suis-je. Qu’est ce qui se passe, que s’est il passé.

Aucun bruit, je n’entends rien si ce n’est ce silence assourdissant, qui résonne au fond de moi.

Je ne sens plus mon corps, j’ai l’impression de flotter.

Cette lumière que j’ai prise pour le soleil, qui se rapproche, qui s’éloigne, comme si elle voulait que je la suive.

Je marche dans la direction de ce soleil, de cette lumière. Même cela ne me réchauffe même pas, j’avance. Toujours cette impression d’être glacé, d’avoir perpétuellement froid.

Personne, je suis seul. Même mon cœur est silencieux. J’ai l’impression de me voir marcher, comme si j’étais hors de mon corps, comme si mon esprit était hors de mon corps.

Pas un son ne vient perturber, ce silence. Pas de cris d’oiseaux, même pas le bruissement du vent dans les branches des arbres, qui pourtant oscillent, se balancent devant moi. Rien. Tout est désespérément silencieux.

Même la mer, qui pourtant vient en vaguelettes successives mourir sur la plage, est silencieuse.

Par moment je devine, je crois entendre des sons, des bruits. Certains de ces sons, me donnent comme une chaleur intérieure, comme si mon oreille, mon corps, mon âme les reconnaissaient.

Je continue de marcher en direction de cette lumière, de ce soleil qui ne me réchauffe pas, qui ne semble être là que pour, m’éclairer, m’indiquer un chemin.

J’ai du mal à avancer, Je peine de plus en plus, je m’enfonce dans le sable. Ce satané sable, semble s’écarter, semble couler sous mes pieds, semble vouloir me retenir, comme si je venais de m’arrêter sur des sables mouvants, comme si on voulait m’empêcher d’avancer.

Mon corps est lourd, je n’arrive plus à avancer, à bouger. J’essaie de reprendre mon souffle, pourquoi d’ailleurs, je ne suis pas essoufflé.

Je ne comprends rien à ce qui se passe. Je m’écroule sur le sable.

C’est quoi ce bruit, pourquoi ce bip bip, me tance le cerveau, pourquoi il me donne l’impression d’entendre les battements de mon cœur dans mon cerveau.


J’entrouvre les yeux, il fait sombre, une douce pénombre m’enveloppe. Mes yeux commencent à s’habituer à la pénombre.

Toujours ce putain de bip bip, qui me vrille le cerveau, qui me perce les tympans. Et le voilà qui s’accélère, merde il va me rendre dingue.

J’entends bouger, je devine une ombre qui se penche sur moi, qui me regarde, les yeux pleins de larmes.

Les lèvres bougent, je ne comprends pas, je ne comprends rien. L’ombre se penche, m’embrasse, je sens, je ressens des larmes qui explosent sur mon visage.

Elles murmurent à mes oreilles, elles répètent sans cesse le même mot. Je crois comprendre, non ce n’est pas possible. J’ai envie de hurler, aucun son ne sort de ma gorge.

Je viens de comprendre ce mot qui explose dans mon cerveau. Ce mot qui déchire mon cœur, ce mot qui détruit mon cœur, sans que je ne comprenne pourquoi.

Papa.



3 Mois plus tard

Pendant presque un mois, on m’a promené de services en services, pour faire le point, pour subir des examens, qu’ils me disaient.

Des examens, j’en ai subit, dans tous les sens, sous toutes les coutures. Ils s’en sont donnés à cœur joie. Ils m’ont scanné, radiographié, de haut en bas, de gauche à droite, heureusement à l’époque les endoscopes n’existaient pas encore.

Des analyses, des prises de sang, je me demande s’il m’en reste encore, tellement ils en ont faits.

Sortir du coma après trois années, j’étais presque une attraction dans l’hôpital. Je me suis retrouvé l’attraction des éprouvettes.

Au bout d’un mois, ils n’avaient pas trouvé pourquoi je m’étais réveillé, pourquoi après trois longues années de coma, je m’étais réveillé. Rien, ils n’ont rien compris à ce qui m’étais arrivé.

Je suis rentré à la maison, cela a était dur, dur de retrouver mes marques, très dur de me retrouver tout simplement.

Je vie seul, il parait que je suis séparé de Hélène, la mère de mon fils qui a presque quatre ans. Je ne me souviens de rien. De rien avant cet accident de circulation, qui m’a laissé 3 années dans le coma.

Juste deux prénoms qui trottent dans ma tête, Sabine Magalie. Pourquoi je ne saurais le dire.

Je retourne tous les jours dans l’hôpital, où je suis resté trois années dans le coma. Trois putains de longues années.

Je suis une rééducation, pour récupérer mes jambes, récupérer mes muscles qui ont fondus, enfin pour récupérer ce qui est récupérable. Pour simplifier, je dois récupérer de partout.

Quand je me suis réveillé, je faisais 48 kilos pour 1m80. La peau sur les os le Jacques, limite transparent.

Dés le premier jour de rééducation, j’ai voulu retourner, dans le service, où pendant ces trois années, j’ai vivoté, j’ai survécu.

Je ne sais pas pourquoi mais je sentais que je devais y aller. C’est comme si des petites voix intérieures me le disaient. Comme si elles me disaient « vas y, il faut que y ailles, tu dois aller dans le box où pendant trois années tu es resté. Vas y fonce. »

Ce qui est bizarre, c’est que j’entendais deux voix distinctes, comme si deux voix me parlaient, comme si ces deux voix m’appelaient, mais ce que j’entendais, les sons que j’entendais, j’avais l’impression d’un son en stéréo.

Les infirmières m’ont accompagné dans mon ancien box, elles m’ont expliqué que deux personnes étaient toujours là, que ces deux personnes, étaient arrivées, trois mois après moi dans le service, et que depuis plus de deux ans, nous avions partagés le même box.

La famille de ces deux personnes, a demandé, dans la mesure du possible, qu’elles restent seules maintenant. Aucun autre patient n’a partagé ce box depuis mon réveil.

Il y avait trois lits quand je me suis réveillé, il y a deux lits maintenant. Par hasard, par automatisme, j’ai regardé les noms accrochés au pied des lits, qui étaient occupés.

Mon cœur a manqué s’arrêter. Je me suis mis à trembler, me suis tétanisé, au point que les infirmières paniquées, ont voulu me faire sortir de la chambre.

Je les ai regardées, je les ais implorés de rester, mes yeux les ont suppliés…

Sabine, Magalie, voilà les deux prénoms que je venais de lire sur les plaquettes accrochées aux pieds des deux lits. Sabine, Magalie, les deux personnes qui avaient partagés ma chambre.

Sabine et Magalie occupaient, les deux lits de part et d’autre du mien. Quand je me suis réveillé, elles étaient de part et d’autre, de mon lit, où pendant trois années j’ai était allongé. Sabine et Magalie, étaient mes voisines de coma.

Ces deux visages endormis qui émerveillés mes yeux, ces deux prénoms qui étaient écrits, Sabine, Magalie, m’ont renvoyaient des images, des regards, des sourires, des rires.

Ces deux prénoms, les visages que je pouvais enfin mettre sur ces deux prénoms, Sabine et Magalie, ont saturé mon pauvre cerveau, de souvenirs si confus, de souvenirs plus merveilleux les uns que les autres, qui s’emmêlaient les uns aux autres.

Tous les jours, après ma rééducation, je vais voir Sabine et Magalie, je passe des heures à leur chevet, je leur parle, je les regarde, je les admire.

Je ne vie plus que pour cela, ma rééducation, et mes visites mes longues visites à Sabine et à Magalie. Au court d’une de ces visites, j’ai rencontré leur famille.

Suzanne et Charlotte, deux adorables mamies, Lucie la fille de Charlotte et Louise, la petite fille de Charlotte. Louise a seize ans.

Elles m’ont parlées de Sabine et Magalie. Elles m’ont parlés des deux jeunes filles qui étaient avec moi dans le service, dans ce même box. Les deux filles de Suzanne qui sont toujours dans le coma, suite à un accident de la circulation.

Elles étaient en Corse en vacances, quand un camion a grillé un stop et les a percuté de plein fouet. Heureusement elles étaient dans le Land rover de Charlotte, sinon elles seraient mortes. Enfin, cela fait quand même deux ans et neuf mois qu’elles sont dans le coma.

Nous nous voyons presque tous les jours. Chaque jour, soit en matinée, soit dans l’après midi, un des membres de la famille passe et reste avec Sabine et Magalie. Il y a Juste Charlotte et Lucie, qui sont moins présente, leur restaurant accapare, presque tout leur temps.

Quand je les rencontre, que ce soit, Suzanne, et Louise, qui viennent presque tous les deux jours, ou Charlotte et Lucie, moins fréquemment, nous parlons de Sabine, de Magalie. Nous ne faisons que cela.

Par moment, pour ne pas dire presque toujours, j’ai l’impression de savoir de quoi elles vont me parler, j’ai l’impression de savoir ce qu’elles vont me dire. Pourquoi, je ne comprends pas.

Il y a juste Louise, qui me fait découvrir des facettes de Magalie que je ne connais pas, que je ne connaissais pas, disons que mon cerveau ne connait pas.

Je n’ose leur parler de ma douce Sabine, de ma petite Magalie, de celles que j’ai connues, enfin de ce que mon cerveau, par moment laisse filtrer.

Connues est peut être un bien grand mot. Mais pour moi, quoi que l’on dise, elles sont si présentent en moi maintenant, si présentent dans mes souvenirs qui s’assemblent doucement, trop doucement il me semble.

Elles sont si vivants en moi et je sais, je suis certain que, quoi qu’il se passe Sabine et Magalie resteront toujours au fond de mon cœur.

Ce qui s’est passé je ne sais pas, ne le saurais peut être jamais.




6 Mois plus tard

Le téléphone sonne. Il est 7 heures du matin.


Jacques, Jacques, c’est Charlotte elles viennent de se réveiller, elles se réveillent toutes les deux, Sabine et Magalie se réveillent.

Je prends un taxi, j’arrive.

J’appelle le taxi qui m’emmène habituellement. Il vient me chercher, me dépose à l’hôpital.

J’arrive dans le service, je tremble, j’ai peur. J’ai peur de cette rencontre que je souhaite tant, que je désire de tout mon cœur, que je veux de toute mon âme.

Cette rencontre, même hypothétique, m’a toujours effrayée au point de presque souhaiter que Sabine et Magalie ne se réveillent pas.

Je sais c’est horrible, c’est innommable, mais j’angoisse tant par moment.

Si elles venaient à se réveiller, et que tout ces souvenirs, toutes ces émotions qui me tordent le cœur, qui me rongent depuis que j’ai découvert leurs deux prénoms au pied de leurs lits, que tout cela ne soit que le fruit de mon imagination, que le fruit d’un délire comatique.

Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que je me suis réveillé, que je suis revenu dans le monde des vivants, que j’ai découvert leurs deux prénoms sur les plaquettes au pied de leurs lits, j’ai peur, tellement peur de cette rencontre.

J’appréhende tant, j’appréhende le moment où elles se réveilleront, où nos yeux se croiseront.

Charlotte sort en pleurant du box, me voie. Elle prend les poignées de mon fauteuil roulant, oui cela fait six mois que je suis sortis du coma, 6 mois de rééducation acharné, de rééducation intensive, d’un régime de fou.

Tout cela, pour retrouver mes jambes. Elles sont là, présentent, je les sens, les douleurs me rappellent qu’elles sont vivantes, mais elles ne peuvent pas encore totalement me porter.

Charlotte me conduit, m’emmène dans le box, entre les deux lits, qui ont étaient rapprochés. Elle lâche les poignées de mon fauteuil, ressort en pleurant.

Sabine et Magalie sont adossées, sur des coussins. On se regarde, elles se regardent je voie leurs grands yeux verts qui papillotent, qui papillotent en me regardant, qui cherchent, qui me donnent l’impression de chercher au fond de leurs mémoires, au fin fond de leurs souvenirs.

Je voie une des mains de Magalie qui se pose délicatement sur son cou, qui cherche quelque chose, qui commence à jouer avec une chainette en or qui était caché par ses cheveux toujours aussi blond, mais si long maintenant.

Au même moment Sabine fait apparaitre d’entre ses cheveux, où il était caché, un napoléon qui pend à son cou, ses doigts jouent avec.

Elles me fixent, leurs regards me transpercent. J’ai l’impression d’être un livre ouvert, un livre qu’elles sont en train de feuilleter, un livre qu’elles sont en train de lire, mot après mot, ligne après ligne, page après page.

Ce qu’elles lisent en moi en ce moment à l’air de les transcender.

Mon regard les fixe, il passe de l’une à l’autre, je n’arrête pas de passer de l’une à l’autre. Je suis si heureux et si apeuré en même temps.

Sabine et Magalie, se regardent, leurs regard brillent, je voie des étoiles dans leurs yeux, des milliers d’étoiles qui brillent.

Elles me regardent toutes les deux en papillotant des yeux et je sens leurs mains tapoter sur leurs lits, près de mes mains qui s’y sont posées inconsciemment.

Elles continuent de me regarder, tout en faisant glisser leurs mains sur les miennes, je sens la fraicheur de leurs mains sur les miennes. Je sens mon cœur fondre, mon cœur se liquéfier.

Je les voie, qui sourient, leurs visages resplendissent, leurs yeux pétillent. Elles poussent un gros soupir, et s’endorment, avec une expression radieuse, une expression de bonheur intense sur leurs visages.

Une expression, qui me fait chaud au cœur, une expression qui me rappelle tant de délicieux moments, qui fait exploser mon cerveau, d’une foultitude de souvenirs, plus magnifiques les uns que les autres.

Une expression, qui me remémore tant d’instants magiques. Sabine et Magalie, mes deux puces viennent par leur sourire, par leurs tapotements sur le lit de me répondre.

Elles viennent instantanément d’annihiler toutes mes angoisses, toutes ces peurs qui me nouaient les tripes.

Elles viennent, de me donner envie de vivre peut être, je dirais même surement. Mais surtout, elles viennent de me faire vivre un instant magique.

Pas un mot d’échangé, pas un son, tout ce qui vient de se passer, tout ce que j’ai lu dans leur regard, me dit que je n’ai plus besoin d’avoir peur, qu’il nous faut vivre.

Que je vive, oui, et si tout cela était prémonitoire et que ce moment précis, cet instant magique, qui me chamboule, qui me laisse vide de toute énergie en ce moment, était un nouveau début, un début d’une nouvelle vie.

Si tout allé être vrai, si cela allé se passé comme je l’ai rêvé, comme nous l’avons tous les trois rêvés, il me semble.

Et si, je n’avais pas rêvé, nous n’avions pas rêvé, mais que notre réalité soit ces petites voix qui viennent de poindre, ces petites voix que j’entends en ce moment au fond de moi, qui me réchauffent le cœur, qui le font exploser de bonheur.


Magalie qui a loupé son année scolaire, doit commencer un apprentissage en septembre, si possible à Strasbourg.

Elle a un peut plus de 16 ans, s’est sa dernière chance de s’en sortir, et d’avoir une formation.


Et alors demandais-je?

Mes parents habitent à 55 kilomètres comment va faire Magalie ?

Tu penses à quoi ?

Comme nous habitons à 10 minutes du centre de Strasbourg, elle pourrait habiter chez nous, on a beaucoup de place, et sa serait plus simple pour elle.

Comme j’attends un bébé elle pourra aussi m’aider à la maison quand ses devoirs et son apprentissage le permettront.


Ca ne me gène pas, mais tu me connais le matin y a pas plus bougon que moi et puis les trois quarts du temps je me ballade nu dans la maison.

Et toi tu n’es pas trop discrète quand nous « jouons » tous les deux.









FIN
Invité

Re: Vacances en Corse

Message par Invité »

j'aime pas la fin :'(
ClEa8

Re: Vacances en Corse

Message par ClEa8 »

Si moi j'aime... dur, la larme a l'oeil mais j'aime, elle prend au tripe ta fin Jak.
DeLsEp9

Re: Vacances en Corse

Message par DeLsEp9 »

Mel29440 a écrit :j'aime pas la fin :'(
passiflore123 a écrit :Si moi j'aime... dur, la larme a l'oeil mais j'aime, elle prend au tripe ta fin Jak.


Vous êtes comme les lecteurs de ce récit

tout ou rien


on aime ou on déteste

Merci d'avoir pris le temps
ClEa8

Re: Vacances en Corse

Message par ClEa8 »

Je prendrais le temps de te dire exactement mais pas ici.

Chacun ressent a sa manière...
Invité

Re: Vacances en Corse

Message par Invité »

Jak67 a écrit :




Vous êtes comme les lecteurs de ce récit

tout ou rien


on aime ou on déteste

Merci d'avoir pris le temps
j'ai aimé ton recits mais la fin est trop triste :'( je m'attendais pas a sa
ClEa8

Re: Vacances en Corse

Message par ClEa8 »

Mel29440 a écrit : j'ai aimé ton recits mais la fin est trop triste :'( je m'attendais pas a sa
dure oui, triste non, si tu va par là, ce n'etais que de l'imaginaire, du rever durant la durée du coma, mais tous compte fait, ca change quoi... vu ce qui se passe silencieusement lorsqu'elle se reveille...
Invité

Re: Vacances en Corse

Message par Invité »

passiflore123 a écrit :
dure oui, triste non, si tu va par là, ce n'etais que de l'imaginaire, du rever durant la durée du coma, mais tous compte fait, ca change quoi... vu ce qui se passe silencieusement lorsqu'elle se reveille...
je n'avais pas vu les choses comme sa mais maintenan que tu me le dit ^^
DeLsEp9

Re: Vacances en Corse

Message par DeLsEp9 »

passiflore123 a écrit :Je prendrais le temps de te dire exactement mais pas ici.

Chacun ressent a sa manière...

Ce qui est amusant, si cela peut se dire.

Toutes les personnes qui ont aimé la fin , m'en on parlé en Mp
Mel29440 a écrit :
j'ai aimé ton recits mais la fin est trop triste :'( je m'attendais pas a sa

Je peux te dire qu'elle n'a pas était facile à écrire.

quand tu voies que les trois récits font 512 pages word en écriture taille 8.

Il faut bien poser le mot fin, à un moment.

C'est l'apanage de l'auteur d'oser le faire quand les lecteurs ne s'y attendent pas.




Invité

Re: Vacances en Corse

Message par Invité »

ouai c'est vrai que tu as du en mettre du temps merci encore
Supprimé

Re: Vacances en Corse

Message par Supprimé »

(désolé j'ai pas eu le temps avant)

Et bien en voilà une drôle de fin...m'y attendait pas du tout

On est bien plongé dans ton récit chaud bouillant, on "s'attache" aux personnages et hop fini

:sweet: j'en aurais voulu plus...

D'un autre côté c'est une bien belle histoire, et tu as bien su nous tenir en haleine et nous surprendre...chapeau
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