Re: " Je vous présente ma femme"
Publié : 02 avril 2012, 18:24
(suite)
« Honneur aux invités ! Claire ou Angela, laquelle veut choisir une pochette la première ? » interroge Jean-Luc. Directement, Claire fait entendre le son de sa voix, douce et posée : « Je pense, et j’espère qu’Angela sera d’accord avec moi, que c’est d’abord à notre charmante hôtesse d’avoir l’honneur de choisir. Marie-France, fais comme chez toi ! » Marie-France cherche son homme du regard pour y trouver une réponse mais Angela, dont la robe est si courte que j’aperçois clairement sa culotte noire transparente, enfonce le clou : « D’accord avec Claire : à Marie-France d’ouvrir le bal ! »
En la voyant s’avancer sur bord du divan, dans cette robe divine qui ne dévoile rien mais laisse tout de même entrevoir ici la courte ligne du galbe d’un sein et là la courbe parfaite d’une hanche dont je sais qu’elle en joue comme d’un instrument, je me remémore cette scène, au club. Elle nous avait divinement amené à la faire jouir, à nous faire jouir. Rien que d’y repenser, je sens mon sexe qui se gonfle légèrement. Si elle tire le sceau argenté, je serai un homme heureux. Je me laisserai guider par sa volonté, ses envies, ses ardeurs.
Marie France saisit la pochette située la plus à droite pour elle. De ses doigts fins et délicats dont les ongles sont vernis de rouge, en accord parfait cette robe qui ne cache plus grand-chose de ses jambes, elle défait le cordon calmement et plonge sa main. « Tu prends le sceau mais tu le caches dans ta main », lui indique Jean-Luc , qui confirme son potentiel immense de maître de cérémonie d’un autre genre. Angela s’avance à son tour, tire sur sa robe, ce qui ne change pas grand-chose à notre panorama, et ouvre la pochette de gauche. Elle aussi, à la demande de Jean-Luc, garde le sceau dans le creux de sa main. Enfin, Claire hérite de la troisième bourse et imite ses congénères. « Maintenant, vous tendez le bras, et à mon décompte vous retournez et ouvrez la main », leur ordonne Jean-Luc. « OK ? Trois, deux, un, tendez et… ouvrez ! »
Je fixe des yeux la main de Marie-France. Elle contient le sceau couleur bronze. Cela semble la ravir puisque son sourire éclate d’une oreille à l’autre et qu’elle embrasse généreusement son mari. Etrangement, Boris ne sursaute pas de joie. Angela bien. Elle saute littéralement du divan et me plante le sceau argenté devant le nez face à la broche de la même couleur que Jean-Luc avait accroché à ma veste. Angela me colle directement un deuxième baiser. Me voilà avec les deux joues déjà maculées du rouge à lèvres de celle dont je vais être la chose d’un soir. Boris, avec un manque d’entrain qui ne ressemble guère va rejoindre Claire et Franck.
Tous les trios sont formés. Reste un mystère à éclaircir. Quelle est la volonté d’Angela et Antonio ? Par élimination, il ne me reste que deux possibilités. Suis-je avec le couple de bisexuels ou non ? Je le saurai bien assez tôt. Jean-Luc a ouvert le champagne et servi les hors-d’œuvre. Chaque trio se rassemble à table, histoire de faire plus ample connaissance.
C’est à ce moment que campée dans ses bottes aux lacets hyper tendus, la belle, grave et mystérieuse M nous rejoint. Boris, toujours aussi candide, ose la question : « Vous mangez seule ? Gianluca ne nous rejoint pas ? » La réponse de M est sans équivoque : « Vous voulez rire ? Manger à la même table que moi ? Gianluca mangera dans la même gamelle que S, un point c’est tout. Mais ils mangeront quand je le leur autoriserai. » A voir la tête pantoise puis renfrognée de Boris, je sais qu’il ne sera jamais invité comme soumis ou esclave. M le sait aussi et ne peut d’ailleurs s’empêcher de nous analyser du regard Malé et moi, cherchant sans doute à dénicher une tendance à la soumission chez l’un de nous.
(à suivre)
« Honneur aux invités ! Claire ou Angela, laquelle veut choisir une pochette la première ? » interroge Jean-Luc. Directement, Claire fait entendre le son de sa voix, douce et posée : « Je pense, et j’espère qu’Angela sera d’accord avec moi, que c’est d’abord à notre charmante hôtesse d’avoir l’honneur de choisir. Marie-France, fais comme chez toi ! » Marie-France cherche son homme du regard pour y trouver une réponse mais Angela, dont la robe est si courte que j’aperçois clairement sa culotte noire transparente, enfonce le clou : « D’accord avec Claire : à Marie-France d’ouvrir le bal ! »
En la voyant s’avancer sur bord du divan, dans cette robe divine qui ne dévoile rien mais laisse tout de même entrevoir ici la courte ligne du galbe d’un sein et là la courbe parfaite d’une hanche dont je sais qu’elle en joue comme d’un instrument, je me remémore cette scène, au club. Elle nous avait divinement amené à la faire jouir, à nous faire jouir. Rien que d’y repenser, je sens mon sexe qui se gonfle légèrement. Si elle tire le sceau argenté, je serai un homme heureux. Je me laisserai guider par sa volonté, ses envies, ses ardeurs.
Marie France saisit la pochette située la plus à droite pour elle. De ses doigts fins et délicats dont les ongles sont vernis de rouge, en accord parfait cette robe qui ne cache plus grand-chose de ses jambes, elle défait le cordon calmement et plonge sa main. « Tu prends le sceau mais tu le caches dans ta main », lui indique Jean-Luc , qui confirme son potentiel immense de maître de cérémonie d’un autre genre. Angela s’avance à son tour, tire sur sa robe, ce qui ne change pas grand-chose à notre panorama, et ouvre la pochette de gauche. Elle aussi, à la demande de Jean-Luc, garde le sceau dans le creux de sa main. Enfin, Claire hérite de la troisième bourse et imite ses congénères. « Maintenant, vous tendez le bras, et à mon décompte vous retournez et ouvrez la main », leur ordonne Jean-Luc. « OK ? Trois, deux, un, tendez et… ouvrez ! »
Je fixe des yeux la main de Marie-France. Elle contient le sceau couleur bronze. Cela semble la ravir puisque son sourire éclate d’une oreille à l’autre et qu’elle embrasse généreusement son mari. Etrangement, Boris ne sursaute pas de joie. Angela bien. Elle saute littéralement du divan et me plante le sceau argenté devant le nez face à la broche de la même couleur que Jean-Luc avait accroché à ma veste. Angela me colle directement un deuxième baiser. Me voilà avec les deux joues déjà maculées du rouge à lèvres de celle dont je vais être la chose d’un soir. Boris, avec un manque d’entrain qui ne ressemble guère va rejoindre Claire et Franck.
Tous les trios sont formés. Reste un mystère à éclaircir. Quelle est la volonté d’Angela et Antonio ? Par élimination, il ne me reste que deux possibilités. Suis-je avec le couple de bisexuels ou non ? Je le saurai bien assez tôt. Jean-Luc a ouvert le champagne et servi les hors-d’œuvre. Chaque trio se rassemble à table, histoire de faire plus ample connaissance.
C’est à ce moment que campée dans ses bottes aux lacets hyper tendus, la belle, grave et mystérieuse M nous rejoint. Boris, toujours aussi candide, ose la question : « Vous mangez seule ? Gianluca ne nous rejoint pas ? » La réponse de M est sans équivoque : « Vous voulez rire ? Manger à la même table que moi ? Gianluca mangera dans la même gamelle que S, un point c’est tout. Mais ils mangeront quand je le leur autoriserai. » A voir la tête pantoise puis renfrognée de Boris, je sais qu’il ne sera jamais invité comme soumis ou esclave. M le sait aussi et ne peut d’ailleurs s’empêcher de nous analyser du regard Malé et moi, cherchant sans doute à dénicher une tendance à la soumission chez l’un de nous.
(à suivre)