Miss_Parker33 a écrit :j'aime toutes les limites que j'ai cassé et je suis en quete de nouvelles ....
recommencer tjs la meme chose, les meme seances ... aussi bonnes qu'elles soient a chaque fois ca m'empeche de me depasser

Comme un sportif de haut niveau qui cherche toujours à se dépasser ?..
D'ailleurs, comme pour tout, n'y a-t-il pas une limite à ne pas franchir ? Si oui, laquelle ?

mais il aura été LA rencontre de ma vie.
je ne dit pas que je souhaite obligatoirement que cette marque reste (quoi que)
n'empeche que je ne renierai jamais

ce qui m'interpelle.... c'est de me voir, refuser l'idée d'une marque corporelle à vie, alors que j'ai tant de marques psychologiques inutiles, dues à des connards, que je me trimballe comme je peux......


en proportion, je serais une tatouée sur tout le corps, tu vois ?

Patron a écrit :
Ok Sinner, merci pour ton explication. Je ne connais pas bien le milieu, le jargon ni les codes du BDSM. Tout cela m'aide à y voir plus clair globalement et pour moi aussi bien sûr.

Après il faut toujours bien jugés les risques, la peau bien soigné se répare très bien, les marques au couteau étant net, si elle n est pas profonde disparaise, apres faut pas confondre avec la scarification, qui la demande beaucoup de précautions

Miss_Parker33 a écrit :mais il aura été LA rencontre de ma vie.
je ne dit pas que je souhaite obligatoirement que cette marque reste (quoi que)
n'empeche que je ne renierai jamais

"Pas de remords, pas de regrets" ?

Patron a écrit : Comme un sportif de haut niveau qui cherche toujours à se dépasser ?..
D'ailleurs, comme pour tout, n'y a-t-il pas une limite à ne pas franchir ? Si oui, laquelle ?

les limites a ne pas franchir sont pour moi celles qui ne sont pas partagées
je n'ai pas d'exemple a te donner
mais oui, comme un sportif qui a besoin d'adrenaline j'ai besoin de nouveau et de franchir des etapes

Mad'O a écrit :ce qui m'interpelle.... c'est de me voir, refuser l'idée d'une marque corporelle à vie, alors que j'ai tant de marques psychologiques inutiles, dues à des connards, que je me trimballe comme je peux......


en proportion, je serais une tatouée sur tout le corps, tu vois ?

les marques psychologiques tu peut les cachés, les enfuirs, les marques corporel tu ne peut pas, elle sont toujours visibles...

Mad'O a écrit :ce qui m'interpelle.... c'est de me voir, refuser l'idée d'une marque corporelle à vie, alors que j'ai tant de marques psychologiques inutiles, dues à des connards, que je me trimballe comme je peux......


en proportion, je serais une tatouée sur tout le corps, tu vois ?

Tu es plus "mental" que "physique" ? ça expliquerait..

Patron a écrit : "Pas de remords, pas de regrets" ?

si j'ai des remords
des choses que l'on auraient pu faire ou ne pas faire l'un et l'autre et qui auraient fait changer l'evolution
mais strictement aucun regret

Patron a écrit :
Tu es plus "mental" que "physique" ? ça expliquerait..

euh.... mes blessures morales remontent à l'enfance et n'ont rien de sexuel, j'espère.
(me souviens pas de tout)
par contre, elles sont douloureuses, et cette douleur là, j'aime pas.
que Wooki me fouette le derche, ça m'apaise. Pensez à ceux qui m'ont fait tant de mal, c'est une douleur que j'évite à présent.

bon mais je suis pas douée à parler de ça....

pas facile non

comme moi qui ne sait pas encore pourquoi j'aime ca

Je ne souhaite pas vous mettre mal à l'aise. Merci pour cet échange en tout cas.

Puis je me dis aussi qu'il n'y a pas forcément besoin de savoir d'où nous vient telle ou telle envie, si on y prend du plaisir (sans que cela nous soit nuisible sur le long terme bien sûr).

mon plaisir maso a commencé quand j'ai réussi à tirer un trait sur certaines personnes qui me... tuait, moralement et physiquement. de la famille, pour ne pas citer mon paternel.

la grande différence, c'est que là, j'ai du plaisir.

avant, j'ai eu tant l'habitude de souffrir psychologiquement, qque je me rendais plus compte.

maintenant, wooki, je lui demande de me faire mal physiquement, mais jamais il ne me brutalise moralement, je sens qu'il m'aime à chaque geste, et du coup, je peux assouvir ma soif de douleur dans... un certain état de plénitude...



anhhhhh suis folle

je réajuste mes propos : j'ai ASSUME mon plaisir SM y'a peu de temps, c'est pas à ce moment qu'il a commencé.

il est là depuis toujours !

Mad'O a écrit :mon plaisir maso a commencé quand j'ai réussi à tirer un trait sur certaines personnes qui me... tuait, moralement et physiquement. de la famille, pour ne pas citer mon paternel.

la grande différence, c'est que là, j'ai du plaisir.

avant, j'ai eu tant l'habitude de souffrir psychologiquement, qque je me rendais plus compte.

maintenant, wooki, je lui demande de me faire mal physiquement, mais jamais il ne me brutalise moralement, je sens qu'il m'aime à chaque geste, et du coup, je peux assouvir ma soif de douleur dans... un certain état de plénitude...



anhhhhh suis folle

Mais non tu n'es pas folle. Il existe une logique dans tout.

Je sais qu'on (êtres vivants) reproduit ce qu'on a vu, ce qu'on connaît, même quand cela est négatif (enfant battu qui plus grand bats ses propres enfants). Pour ceux qui veulent se documenter à ce sujet, cherchez "trait unaire", c'est intéressant (et un peu compliqué, pour ça que je vulgarise).
Donc, et ce n'est qu'une hypothèse sans valeur "scientifique" de ma part, tu as réussi à transcender cette souffrance que tu subissais, pour en faire un plaisir avec une personne que tu aimes et en qui tu as confiance.

Sur ce je vais ptet me taire non ?

tu parles d'enfants battus.... ma plus grande crainte était de reproduire ce schéma avec mes gamins....


j'avoue, une fois, avoir collé une baffe magistrale à mon gamin de 3 ans. (j'étais parent isolée à l'époque)
je l'ai jamais refait.
mais hormis cette fois là, j'en ai surtout, jamais eu envie.

l'excuse de reproduire un schéma est souvent fausse, à moins d'en avoir un trouble psy.... on peut avoir connu des horreurs et e^tre une douceur même. ensuite, oui, faut vivre avec ses béquilles, ses démons, ses névroses.....