Sensations a écrit :J'ai juste l'impression que le droit de retrait est en train de devenir un moyen de ne pas aller travailler sous n'importe quel motif, sans qu'il n'y ai de retenu sur salaire...

Je rebondis juste sur la perception largement trop fréquentes que les salariés représentent l'alpha et l’oméga des formes de travail, les autres n'étant que franges de privilégiés (professions libérales = médecin dentiste et autres paramédicaux, ou avocats et experts comptables ou gestionnaires de patrimoine pour nantis grassement payés, artisans flemmards et surfacutant des services inexistants après avoir fait payer le remplacement de pièces injustifiés).
Une part non négligeable et de plus en plus importante avec la précarisation du travail sous prétexte de flexibilité (concept tout à fait vrai et légitime mais largement dévoyé) n'est pas employée comme "salarié" au sens classique et donc ne dispose absolument d'aucun de ces droits fondamentaux, autrement que théoriquement.
Pas de travail = pas de revenu.
Le maintien du salaire est une vue de l'esprit pour tous ceux là. Qui n'auront d'ailleurs même pas droit à de quelconques allocations en cas de perte d'emploi ou d'arrêt d'activités, malgré des années et des années parfois de cotisations "solidaires".
En échange de quoi, il faut reconnaitre, le partage des profits lorsqu'il y en a n'inclut que rarement des grassouillets actionnaires repus de leurs bénéfices broutés sur le dos des pauvres travailleurs.
Disons en tout cas que l'exploitation passe par d'autres biais. Marchés faméliques, marges inexistantes, abus de position dominante des donneurs d'ordre, etc etc.
Il faut, encore une fois, avoir la curiosité de jeter un oeil dans l'assiette de son voisin non seuement poru voir comme il mange mieux que nous, mais aussi pour se demander d'où vient ce qui s'y trouve.
V., fin du cours de socio-économi epolitique à l'usage des fonctionnaires et autres salariés quasi assimilés.