J'ai commencé une 'tite histoire qui devait juste être un récit sexo...mais de fil en aiguilles c'est devenu du grand n'importe quoi et en plus c'est hyper long (pis c'est même pas encore fini)
Alors fainéant c'est pas la peine de l'attaquer
Ceux qui veulent y lire que du sexe non plus
Hop y'a plus grand monde là déjà
Pour les courageux y'aura (je pense) une belle surprise en route...'tit kdo
Allez enjoy c'est parti pour la première partie...pis si personne aime je m'arrêterai
Edit : 1 à 50 auto-biographie, 50 et + partie fantasmes
Dernière modification par Supprimé le 21 janvier 2012, 20:29, modifié 2 fois.
Haletante, chaude, aussi brûlante qu'on l'est avec une forte fièvre.A moitié comateuse,sans même y réfléchir, elle se retourna pour faire face à l'homme qui partageait sa couche et commença à le caresser tendrement. L'homme dormait fort, paisible. Mais qu'importe...
Elle lui effleura d'abord doucement le visage puis glissa une main sous la couette. Elle souleva le t-shirt qui enfermait un torse parsemés de poil grisonnant et y passa la main. Elle s'amusa quelques instants à le caresser du bout des doigts. L'homme ne bougeait toujours pas. La main entière parcourait à présent le torse sans laisser à l'abandon un seul millimètre de peau. Parfois la main croisait l'élastique du boxer...glissait alors juste le bout des doigts dessous,histoire de frôler ses poils pubiens et ensuite remontait lentement.
Elle,mouillée,trempée,ne pu s'empêcher de se frotter le pubis contre sa jambe...telle une chienne en chaleur...ses caresses étaient de plus en plus insistante et l'homme commença à gémir dans son sommeil.
La main se posa sur les bourses, à travers le sous-vêtement, et commença à masser délicatement. La verge était encore molle. Elle se saisit alors de la couette qu'elle dégagea au pied du lit...souleva d'une main l'élastique du boxer qu'elle descendit juste ce qu'il faut pour pouvoir,de l'autre main,saisir et sortir la verge de sa prison de tissu. Elle cracha un peu de salive sur le bout de ses doigts qu'elle alla déposé sur le bout du membre flasque et s'appliqua à le branler tout en douceur.
Ce qui n'était encore qu'un appendice de peau molle quelques minutes auparavant, commença à s'allonger et à durcir dans la main qui continuait un va et vient constant. Elle s'excita encore plus...chercha le mollet de l'homme...écarta ses lèvres du bout des doigts avant d'y poser son sexe chaud et humide...et reprit son frottement de chienne de plus belle. Elle désirait tant être remplie mais l'homme dormait toujours et le membre n'était pas encore en totale érection...
Elle commença à serrer la verge plus fort tout en augmentant la vitesse du va et vient...puis ralentissait...elle connaissait parfaitement la bite de l'homme et savait comment la stimuler pour arriver à ses fins. Elle jongla un bon moment entre ces deux variations ,jusqu'à obtenir une queue parfaitement raide et bien gonflée de désir.
Son minou brûlait tellement qu'elle cessa de se frotter, un peu contre son gré...
Elle en profita pour se glisser entre les jambes de l'homme et approcha son visage de l'objet de toutes ses convoitises. Elle pris le temps de l'observer...puis approcha sa bouche sans le toucher, elle avait l'impression de sentir son souffle atteindre la chose...elle faisait traîner l'instant comme pour profiter un maximum de l'excitation que la situation lui procurait. Elle formait des arc de cercle du bout des doigts à la base de la verge qu'elle regardait se mouvoir par soubresauts.
Elle ouvrit grand la bouche et s'enfonça de moitié avant de refermer ses lèvres sur la pine bien raidie...l'homme gémit plus fort ce qui ajouta encore à son désir. Elle remonta lentement en posant sa langue tout contre la chair et laissa sortir l'engin de sa bouche, qui retomba sur le corps dans un mouvement qui ressemblait étrangement à celui de la corde d'un arc à flèches. Elle sortait le gland de son prépuce quand l'homme redressa la tête, un peu perdu, pour voir ce qu'il se passait. Ils se fixèrent un bref instant. Elle sembla voir en son regard un air de satisfaction. Il fût ravi du sourire de femme coquine et du regard gourmand de sa compagne.
Il laissa retomber sa tête sur l'oreiller, la laissant continuer ce qu'elle avait commencé.Elle pris le gland, désormais découvert, dans sa bouche et agita savamment sa langue...elle tournait autour, longeait le frein, puis tournait sous la couronne...par moment s'immisçait, sournoisement, à l'entrée du méat et continuait de plus belle,en alternance...
Elle était attentive à l'homme, il était couché, les yeux fermés, soupirant, gémissant...par moment elle voyait ses yeux s'entre-ouvrir, pour savourer du regard le corps de la femme lubrique qui se tenait entre ses cuisses mais le plaisir était tel qu'il n'y tenait pas longtemps avant de se replonger dans l'unique sensation de son propre corps en ébullition.
Elle commença à le sucer plus fort, plus vite, aspirant à chaque remontée comme pour le retenir dans sa bouche. Une main malaxait les bourses de l'homme. Le coin d'un doigt plié, humidifié de salive, longeait la raie de ses fesses, s'arrêtant à chaque passage à l'entrée de l'anus, appuyant quelques instant comme pour faire mine d'y entrer puis reprenant son va et vient.
A présent sa langue ne cessait de tourner ,sa bouche ne cessait d'avaler, plus encore, à chaque fois...elle sentait la pression monter dans la verge de l'homme...les gémissement étaient saccadés, le souffle était court...
"T'aime ça hein sale rosse,t'es une belle salope,t'aime ça hein dit-le"
Elle eût à peine le temps de sortir le phallus de sa bouche pour répondre "oui" qu'elle sentit la première giclée de sperme, rapide, puissante, finir sa course sur son visage. Elle attrapa fermement la verge d'une main et continua de la branler pour finir d'en sortir le liquide visqueux qu'elle avait tant désiré...tout son visage en avait été aspergé...elle en avait tellement sur les paupières qu'elle ne pouvait les ouvrir...elle lécha ses lèvres pour ramasser ce qu'elle pouvait mais elle en avait même à l'intérieur des narines...malgré tout, au lieu de filer se nettoyer le visage, elle s'allongea à côté de l'homme, repus, qui ne bougeait plus...Elle aurait espéré qu'il la caresse, qu'il s'occupe d'elle...mais il ne leva pas le petit doigt!
N'y tenant plus, elle glissa ses doigts contre son clitoris et se lança dans une ronde infernale...moins d'une minute suffit à la faire jouir...les spasmes furent si puissant qu'elle en eût même l'impression de disparaître...
A tâtons,elle chercha un morceau de son pyjama pour s'essuyer un peu le visage, puis elle s'allongea, dos à l'homme, recroquevillée dans la position du foetus. Elle restera ainsi immobile un long moment...ses jambes auraient été totalement incapable de la porter de toute façon!
L'homme, toujours silencieux et qu'elle croyait s'être rendormi, n'avait pas raté une miette du spectacle...
Elle était à présent plongée dans ses pensées...
Elle...Karen...femme d'une trentaine d'années, petite brunette bien en chair...regardait un peu en arrière.
Elle avait connu les plaisirs du sexe tôt, avant même d'être femme, trop tôt songeait-elle en y repensant...
Il y avait eu ce premier garçon, premier flirt, qui lui avait faire un détour sur le chemin de l'école pour passer sous un pont. Il s'y était arrêté, l'avait plaqué contre le mur de pierre, l'avait embrassé à pleine bouche, avait peloté ses seins qui n'était encore à cette époque qu'une légère marque bombée, il avait soulevé sa jupe et glissé sa main dans sa petite culotte pour y trouver un sexe parfaitement lisse qui était encore celui d'une petite fille. Et elle s'était laissée faire,sans la moindre honte...elle n'y pensa même pas...trop jeune encore. Elle l'avait caressé en retour, naturellement, comme machinalement...Lui glissait ses doigts dans son vagin, et elle, les fesses quasiment à l'air, n'imagina même pas que quelqu'un aurait pu les surprendre. Elle aimait ce qu'il lui faisait...pourquoi donc cela aurait été mal?
Ces quelques minutes de plaisir, elle allait pourtant les payer cher!
Le lendemain, arrivée à l'école, elle sentît les regards des autres élèves se poser sur elle...le silence...un effroyable silence...pesant...elle chercha du regard son complice de la veille...elle voulait savoir...Il était là, avec son groupe habituel...et tous riaient...elle eût l'impression de se retrouver nue devant toute l'école! Elle se dépêcha de s'engouffrer dans la première porte qu'elle trouva pour se mettre à l'abri des regards indiscrets. Quelle gêne! Il avait tout raconté! Dès lors, et pour le reste de l'année, elle se sentirait comme une bête curieuse, un animal de foire...
Dans la journée,pendant un des changement de classe, elle croisa une fille de son groupe plus âgée, une "doublante"...qui l'accosta et lui dit à l'oreille "où y'a d'la gêne,y'a pas de plaisir" puis continua son chemin...cette phrase demeurera longtemps incomprise...
Karen, petite gamine, ne connaissait rien au sexe. Personne ne lui en avait jamais parlé. Le peu qu'elle en savait sur ces organes génitaux avait été lu dans un magazine concernant les premières menstruations, que sa mère avait simplement déposé sous son oreiller à son intention. Elle ne s'était jamais caressée, n'en ressentait aucun besoin, aucune envie et de ce fait ne connaissais même pas l'intimité de son propre corps.
Karen ne se rendait même pas compte de la valeur de sa virginité, ni de son importance. Elle n'avait connu la honte et la gêne que via le regard de la société mais jamais avec un partenaire de jeu. Elle n'était pas pudique non plus...ne prêtant aucune attention à ce que l'on puisse voir sa petite culotte quand elle était assise...elle ne voyait même pas l'utilité de croiser ses jambes! Seule une remarque déplacée pouvait lui faire prendre conscience des limites à tenir en société.
Karen était aussi quelqu'un de très solitaire...elle était incapable de se confier à une amie. Encore moins de parler de sexe! C'était à 100% tabou. N'ayant aucun point de repère sur le plan sexuel, elle ne distinguait pas le bien du mal,n'avait aucune notion de moralité. Tout cela allait faire d'elle une fille facile, dont les mâles n'hésiteraient pas à abuser par la suite.
Mais ce n'était pas ce qui la préoccupait! Karen était loin de penser à tout cela car elle se sentait rongée de l'intérieur par quelque chose de bien plus grand, de bien plus fort...qui la faisait se sentir souvent très mal dans sa peau et qui creusait encore plus le fossé entre elle et les jeunes de son âge. C'était insidieux et elle n'avait aucun nom à lui donner, aucune idée de ce que cela pouvait être...
C'est ainsi qu'attirée par un jeune homme de son âge, qui ne la regardait même pas, qu'elle, se trouvant poussée par quelque chose qu'elle était bien inapte à décrire, s'auto-mutila avec la pointe d'un compas pour inscrire dans sa chair les initiales de celui qui lui plaisait...
Hum hum.... je suis heureuse que tu écrives aussi. et pour tout te dire, j'adore ton style, le rythme que tu mets dans tes phrases, et la cadence des mots.
Chaque jour Karen prenait le bus pour rentrer de l'école...et chaque jour elle y croisait quasiment les même visages. Il y avait un garçon qui lui ressemblait un peu...on se moquait de lui tout les jours ouvertement seulement,comparé à elle qui souhaitait toujours disparaître et faisait mine de ne rien voir ou entendre, il semblait s'en foutre royalement...il souriait bêtement et arrivait à les regarder dans les yeux. Elle se dit qu'il était simple d'esprit sans chercher plus loin.
Puis un jour elle se retrouva coincée à la même porte que lui...le bus étant bondé, elle était presque collée contre ce corps inconnu. Il entama un dialogue...d'abord Karen répondit simplement par politesse, mais au fur et à mesure de la conversation elle se rendit compte clairement qu'il n'était pas ce qu'il semblait être.
Le lendemain elle fît donc exprès de laisser la plupart des gens monter avant elle,par la même porte, afin de donner l'impression de ne pas avoir choisi volontairement sa place...elle savait qu'elle se retrouverait de nouveau à côté de lui,vu qu'il se tenait chaque jour au même endroit.
Le temps passait, et le garçon lui plaisait chaque jour d'avantage...seulement impossible dans le bus de pouvoir lui parler librement sans que les autres entendent...et Karen avait déjà bien assez avec les moqueries dont elle était souvent l'objet, pour ne pas vouloir en rajouter...
Puis un jour, en fin d'année scolaire, elle avait été retenue par le professeur de technologie quelques minutes de trop...un mercredi...et elle rata son bus...Elle fût surprise de tomber au terminal sur le garçon qui l'attirait tant, et trouva une excuse pour lui adresser la parole...car pour la première fois ils étaient seuls! Le fameux bus raté était un bon point de départ...elle alla donc à sa rencontre lui demandant s'il savait à quelle heure passait le suivant. Il lui donna la réponse attendue, sans plus...elle s'assit sur le banc dans l'aubette, déposa son sac à ses pieds, trifouilla dans ses poches à la recherche de ses clopes et de son briquet. Pour l'avoir souvent observé, elle savait qu'il viendrait lui gratter une cigarette.
Et ce fût le cas! Il en profita pour s'asseoir à côté d'elle...elle ne pouvait s'empêcher de le regarder...elle se sentait aimantée...irrésistiblement attirée...figée...
S'en est-il rendu compte ou ressentait-il la même chose? Elle ne le saura jamais...mais ses lèvres approchèrent les siennes et elle se contenta de les recevoir, de les savourer...la langue qui s'enfonça dans sa bouche lui fît frissonner tout le corps... C'était bon, doux et chaud...elle lui rendît ce baiser langoureux...elle glissa même une main dans ses cheveux, les caressa, se lova contre lui...
Un coup de klaxon les sortirent de leur bulle...c'était "papa-police"...
Karen s'en trouva une fois de plus bien mal à l'aise...attrapa son sac et s'enfonça à l'arrière de la voiture sans un mot...le père ne parla pas non plus...
Une fois seule à l'abri dans sa chambre, Karen repensa au jeune homme...elle savait qu'elle ne le verrait plus...elle, étant en période d'examen, finissait plus tôt que lui...et vu qu'elle changeait d'école l'année suivante, elle ne prendrait plus le même bus. Elle n'en était pas triste, juste déçue.
Premier jour des vacances d'été. Karen vivait dans les lotissements de la brigade. Y'a quelques jeunes de son âge avec qui elle passe son temps libre. Une voisine,Gigi de 17 ans, son frère de 18 et un autre gamin de 15ans. Ils sont souvent ensemble. Les parents de Gigi sont divorcés et le père travaille dans une autre brigade...résultat la maison est souvent vide. Ils y sont tranquille et totalement livrés à eux même. C'est ainsi,et avec la complicité de Gigi, que Karen pu trouver au bottin le numéro du garçon qu'elle désirait tant revoir...ils se fixèrent rendez-vous le lendemain à l'arrêt de bus près de chez lui.
Karen s'affubla d'un short en jeans bien ras des fesses et d'un petit haut moulant. Sa mère n'y prêta pas attention...
On aurait pu s'attendre à plus de vigilance dans un lotissement de gendarmerie attenant directement à la brigade, mais non...Karen et Gigi arrivèrent à prendre le bus sans que personne ne les remarque!
Le garçon avait eu l'intelligence de venir avec sa frangine...Tous papotèrent un peu ensemble, le temps de faire connaissance...puis le couple se sépara des 2 autres filles. Ils se baladèrent d'abord dans la campagne,main dans la main, c'est lui qui les guidait. Il s'arrêtèrent sur les marches d'une chapelle ouverte, monument de pierre juste suffisamment grand pour contenir une statue de saint sur un socle. Assis dans ce petit coin d'herbe ils se sentaient seuls au monde. Rase campagne, quasiment pas de passage...Le premier baiser fût terriblement intense...s'en suivirent d'autres puis les caresses et attouchements...ils finirent allongés dans l'herbe, se caressant comme s'ils étaient dans un lit, dans une chambre, à l'abri des regards...C'est lui qui mit fin à l'échange, proposant d'aller chez lui, histoire d'y être plus à l'aise...Karen n'opposa aucune objection et le suivit.
Malheureusement (ou heureusement) une fois arrivés sur place, les deux jeunes se retrouvèrent face à la frangine...Karen avait raté son dernier bus...Gigi était partie sans elle...la voilà donc obligée de contacter ses parents pour qu'on vienne la rechercher! Elle l'embrassa une dernière fois, sachant qu'elle ne le reverrait plus et se dirigea vers l'arrêt de bus pour attendre la voiture qui viendrait la chercher.
Karen ne donna aucune explication à ses parents, et accepta la punition sans broncher...Karen allait seulement avoir 13 ans.
Loverain a écrit :Hum hum.... je suis heureuse que tu écrives aussi. et pour tout te dire, j'adore ton style, le rythme que tu mets dans tes phrases, et la cadence des mots.
Soirée tranquille chez Gigi...d'habitude Gigi s'installe à côté de Karen sur le divan deux places et les mecs chacun un fauteuil...
Bizarrement aujourd'hui c'est pas pareil...Gigi s'installe sur l'accoudoir du fauteuil de Steph et Karen se retrouve seule dans le 2 places. Xavier, quand à lui, se tient devant la tv...il tape une vidéo dans le magnéto...ACDC en concert...Quelle ne fût pas la surprise de Karen quand elle le senti s'asseoir à côté d'elle!!!
Frère et soeur se seraient-ils mis d'accord notre arrivée? Karen a l'impression de tomber dans un traquenard...mais soit...elle est dans une brigade, elle ne se sent pas en danger...pas de raison de partir...elle se détend un peu et s'installe à son aise.
Xavier propose à boire, Gigi ferme les volets...la pièce se fait soudainement beaucoup plus intime...Karen frissonne, un peu craintive, mais ne bouge pas de son divan...la seule lumière provient du poste de télévision...mais les yeux de Karen s'habituant très vite à l'obscurité lui permettent de distinguer le manège qui se déroule dans le fauteuil de droite...Gigi et Steph sont en plein bouche à bouche...des mains se baladent...
Karen, mal à l'aise d'être spectatrice contre son gré, rive à nouveau ses yeux sur la tv et décide de ne plus lâcher l'écran! Rien y fait...elle imagine être caressée de la sorte, être à la place de Gigi sur cet accoudoir...son bas ventre vibre de l'intérieur...Sans s'en rendre compte elle ferme les yeux...c'est quand Xavier repris sa place dans le divan qu'elle se saisit...Il s'était assis plus près d'elle..."on ne dort pas" lui dit-il...ce à quoi elle répondit qu'elle ne dormait pas..."tu pense à quoi dans ce cas"...Karen ne savait quoi répondre...mais certainement pas la vérité!
Il approcha son visage d'elle comme s'il voulu lui parler dans le creux de l'oreille...mais au lieu de ça il en embrassa délicatement le globe...Karen se sentit fondre sur place...son ventre vibra encore une fois...elle sentit une main chaude se poser sur sa cuisse...c'était l'été, elle ne portait qu'un maillot de bain...elle se laissa faire...sans le moindre mouvement de recul, sans la moindre hésitation...comme si c'était naturel.
Quand Karen était excitée, tout disparaissait autour d'elle...mais pas seulement...son mal-être persistant partait lui aussi pour laisser place à une sensation de liberté...c'était le seul moment où Karen se sentait vivre...son corps et son esprit lui donnait l'impression de ne former qu'un...elle était en accord avec elle-même, alors pourquoi aurait-elle voulu lutter?
Elle sentait les baisers chaud de Xavier dans son cou...cette main qui glissait vers ses fesses...carressante, agréable...Il saisit la main de Karen pour la guider vers son short...elle palpa le membre qui était sensiblement beaucoup plus gros que ceux des garçons de son âge...son ventre était serré...Xavier l'embrassait à présent à pleine bouche...son autre main avait rejoint un petit sein pointu...Karen plongea dans ses sensations...laissant faire le mâle qui en savait bien plus qu'elle...elle avait l'impression de baigner dans de l'ouate...
L'autre couple n'existait plus, elle les avaient oubliés...Xavier glissait à présent ses doigts sous le maillot de Karen...frottant sa vulve délicatement...un doigt s'enfonca en elle et pratiqua un va et vient de plus en plus rapide...Karen sentait encore le membre du mâle gonfler sous le tissu...Xavier lui demanda à l'oreille si elle voulait le sucer...Karen ne savait pas ce dont il s'agissait et pourtant elle acquiésa sans réfléchir...
Il se releva et la tira hors du divan...elle ne réalisa qu'en ouvrant les yeux qu'ils n'étaient pas seuls...l'autre couple s'était calmés...les avaient-ils observés tout du long? Un frisson parcouru le corps de Karen à cette idée...Elle suivit Xavier qui la tenait par la main, contente de quitter la pièce!
C'est quand elle entendit la porte se fermer derrière eux qu'elle pris peur...qu'allait-il se passer? Xavier l'allongea sur le lit, les fesses près du bord...il faisait plein jour dans cette pièce et elle s'en sentit légèrement mal à l'aise...il se mit à genoux devant elle...Karen n'avait pas la moindre idée de ce qu'il allait faire...elle sentit son maillot s'écarter et pensait sentir à nouveau le doigt qui lui avait donné tant de plaisir un peu plus tôt...que...que se passait-il...elle releva la tête pour voir avec stupéfaction qu'il avait la bouche posée sur son intimité...c'était sa langue qu'elle sentait, si chaude...si...délicieuse...elle n'avait jamais goûté un tel plaisir...cette langue qui caressait sa vulve de haut en bas puis qui semblait vouloir fouiller l'intérieur de son corps...appuyant aussi fort qu'elle le pouvait sur l'entrée de son vagin, s'immisceant autant que possible à l'intérieur...elle profita pleinement de ce que le mâle lui donnait...
La bouche se retira, Karen le regrettait...elle aurait aimé en profiter plus longtemps...
"A ton tour" lui lanca-t-il...il pris la place sur le lit et s'allongea dans la même position...Karen compris alors ce que voulais dire "suce"...elle se mis à genoux et hésita un instant...déjà c'était la première fois qu'elle voyait une verge...et elle allait devoir la mettre en bouche sans savoir comment s'y prendre...puis elle se dit qu'elle lui devait bien ça...il venait de lui donner un plaisir immense qu'elle n'avait jamais connu...alors elle approcha sa bouche lentement du pénis en érection...mais elle n'eût pas le temps de l'atteindre de son plein gré qu'il appuya sur sa tête en lui rentrant la bite gonflée dans la bouche...il guida les mouvements de la bouche sur son sexe en tenant la tête de Karen entre ses deux mains...elle suivi sans broncher...elle sentait le sexe dur glisser dans sa bouche...passivement elle laissa le mâle prendre son plaisir comme il l'entendait...ce moment lui parut interminable...elle n'y avait trouvé aucun plaisir et fut heureuse quand Xavier lacha son visage...
"Tu m'attend là, je vais chercher une capote dans la chambre de mon père!"
Encore une fois Karen n'avait aucune idée de ce dont il parlait! Mais décida une fois de plus de voir "plus loin"...Karen était de nature curieuse...
Il revint avec l'objet en question dans sa main...c'était petit et carré dans un emballage de couleur vive...il déchira le "carré mystère" avec ses dents et en sortit un genre d'anneau transparent dont Karen ne comprendait pas l'utilité...elle le regarda poser l'anneau sur son gland et le faire glisser le long de sa verge comme pour l'emballer...il coucha à nouveau le corps de Karen sur le lit...tripota un peu son vagin...puis y ammena son pénis qu'il frotta d'abord le long de sa vulve...elle sentit cette chose qui s'appuyait à l'entrée de son vagin...elle comprit qu'il allait pénétrer son ventre...
Non...et elle le repoussa vivement...s'enfuit aussi vite que possible de la chambre, réajustant son maillot dans l'escalier...C'était la première fois que Karen disait non à un homme...elle avait agi par pur peur, ça avait été plus fort qu'elle...elle était terrorisée...elle rentra chez elle en toute hâte,s'engouffra dans sa chambre et sous sa couette...Elle regrettait certes un peu d'être partie comme ça, si vite, sans rien dire...mais,ne connaissant rien au sexe, elle n'avait aucune idée de ce qu'il se passait quand un homme entrait dans l'intimité de la femme...peur d'avoir mal, de saigner, d'être déchirée...elle se posait des tas de questions mais il n'y avait personne dans son entourage à qui elle oserait demander...
Quasiment une année entière s'était écoulée...Karen, ayant changé d'école, avait fuit la gent masculine pour s'éviter d'autres mésaventures génantes...elle s'était comportée en petite fille modèle, arrivant même à s'intégrer dans un groupe de filles de son âge...elle avait appris à donner le change, à participer à leurs conversations sans jamais se dévoiler...mais ces démons la dévoraient toujours de l'intérieur.
Karen était incapable de trouver du plaisir en se caressant seule de la main...les envies étaient pourtant tellement forte qu'elle ne pouvait les supporter davantage...elle avait besoin d'un soulagement, aussi minime fut-il...c'est ainsi qu'elle se mis à la recherche, dans ses affaires, d'un objet qui puisse convenir...et elle finit par choisir une brosse à cheveux dont le manche était rond.
Elle se glissa sous sa couette, en chemise de nuit et commenca lentement à entrer l'objet dans son vagin...Karen, sans le savoir, perdait sa virginité ainsi, seule, dans son lit, avec une brosse à cheveux comme partenaire! C'est ainsi à chaque fois qu'elle ne se sentait plus capable de résister à sa fougue, qu'elle soulageait son corps. C'était de plus en plus fréquent, les scéances de plus en plus longue, le va et vient de plus en plus rapide...et pour finir l'objet ne suffit plus à combler le manque...Elle se mit à utiliser l'autre côté de la brosse ronde...sentant chacun des poils durs et piquant la pénétrer...c'était douloureux mais tellement plus efficace...douloureux...piquant...Karen ne réalisait pas...douloureux...piquant...Karen se soulageait ainsi pour plusieurs jours de répit...douloureux...piquant...
Je continue à aimer beaucoup.
De plus en plus même...
C'est sobre, rythmé, direct, mais tellement plein d'émotions...
J'ai vraiment hâte de connaître la suite.
L'été, la chaleur...vacances au camping...premier amour de Karen...
Le garçon était fin, grand, imposant même, blond aux yeux verts...Karen était tombée sous son charme au premier coup d'oeil...
Elle le voyait chaque jour et usait de tout ses charmes pour le prendre dans ses filets...premier baiser...vibrations dans le creux de son ventre...Karen aimait et plus rien n'avait d'importance...Elle goutait au bonheur pour la première fois...elle était heureuse et se sentait pousser des ailes quand il était à ses côtés...
Il y avait un sentier étroit de pierrailles fines entre deux haies qui conduisait à un terrain de pétanque quasi abandonné...c'est là que le couple d'amoureux se retrouvait la plupart du temps...au bout du terrain, un mur de béton, et, à côté, des escaliers qui conduisaient aux toilettes publiques...derrière le mur de béton, un muret qui pouvait servir de banc faisait face aux portes de wc...Le couple était à l'abri des regards...les pierrailles trahissait quiconque empruntait le sentier...et dans ce cas le couple s'enfonçait dans les toilettes en attendant d'être à nouveau seul...
Ce qui leur a valu à plusieurs reprises de se retrouver coincés de longs moments dans l'endroit empestant l'urine!
Karen était souvent la première arrivée et attendait son chéri, assise sur le muret. Il se tenait toujours debout face à elle, entre les jambes écartées de sa douce. De baiser langoureux en caresses, la chaleur montait entre les deux corps...les mains baladeuses couraient sous le peu de vêtements qui cachaient leurs corps...
C'était toujours le jeune homme, poussé par la morale, qui mettait fin à leurs préludes amoureux. Karen était mineure, vierge, fille de flic...et lui était majeur. Mais combien de temps pourrait-il résister aux charmes de sa chérie...Karen était passionnée, bouillante et ne demandait qu'à être pénétrée...elle était attirante...petite brunette aux yeux noisettes, la peau très claire, parsemée de grain de beauté...elle avait un corps bien fait, cadeau de la nature, ni ronde, ni fine, de jolies hanches, de petites fesses rebondies, des seins fermes qui tenait juste dans les creux de ses mains...un pubis encore lisse qui recouvrait totalement les lèvres sexuelles...il avait envie d'elle...mais pas là, pas comme ça, pas maintenant...
Il fini par la prendre dès qu'il se retrouvèrent seuls dans la caravane du beau-père...Trop excité, il ne fît que quelques va et vient dans le vagin de Karen avant de jouir...Karen n'en garda qu'un vague souvenir...elle qui s'était imaginé ce moment tant de fois, fût bien déçue...
Le couple profitait de chaque moment de solitude pour se donner du plaisir...entre la caravane des parents de Karen, celle du beau-père du jeune homme et le chalet de son père, les occasions ne manquaient déjà pas...mais s'y ajoutait encore les toilettes du terrain de pétanque et la campagne toute proche avec ses champs à perte de vue dont le blé et le maïs cachait facilement leurs 2 corps allongés...
Karen était très demandeuse, presque nymphomane...un rien l'excitait...le jeune homme avait parfois des difficultés à la suivre tellement elle était endiablée...Les préservatifs manquaient fréquement...le jeune homme se retirait avant la jouissance et aspergait le ventre de sa compagne de plus en plus souvent...c'était risqué...il fini donc par pousser Karen à en parler à sa mère...
Sa mère...Karen la voyait de moins en moins et ne s'en portait pas plus mal...Elle n'avait pas la moindre envie de parler de sa sexualité, mais à sa mère encore moins...
Karen attendît un jour où la femme serait de bonne humeur et le père absent...elle entra dans le salon et dit simplement: "maman j'voudrais prendre la pillule" ...la femme resta quelques instants la bouche ouverte sans qu'aucun son n'en sorte puis fini par hocher simplement la tête en signe d'aquièsement. Rendez-vous fût pris chez le généraliste du quartier...Karen était mal à l'aise de se retrouver face au médecin qui l'avait suivi toute son enfance...sans compter la présence de sa mère dans le cabinet médical...La femme parla à la place de sa fille, le médecin n'essaya pas de parler à Karen, se rendant compte de la gêne de l'adolescente. Il fît vite l'ordonnance et lui indiqua de lire la notice...à la moindre question, on pouvait lui téléphoner ajouta-t-il...Karen était contente de la vitesse à laquelle la chose fût expédiée! Sur le trajet du retour, la femme voulu questionner sa fille, mais Karen répondit simplement "me fallait la pillule c'est tout, y'a rien à dire de plus"
Plus tard dans la soirée, la femme tendît l'ordonance au père devant Karen en lachant "tiens, c'est pour la pillule pour ta fille" ... le père n'eût pas la moindre réaction si ce n'est de ranger l'ordonance sur son bureau...la gamine fila dans sa chambre,tête baissée, sans un mot...
Karen, au passage, venait de gagner le droit de dormir chez Patrice!
Un jour, dans les vestiaire de la piscine avec les autres filles de sa classe...
Sujet de conversation : le sexe...pipe, cunni, 69,levrette, sodomie...
Karen ne connaissait pas les termes du sexe...Avec Patrice ils n'en parlaient pas...elle écoutait donc avec attention mais aucune explication n'allait être fournie...juste un genre de "sondage" pour savoir qui avait déjà fait quoi...
Karen, toujours aussi curieuse, allait attendre le week-end pour en obtenir les réponses...elle ne questionnerait pas son chéri ouvertement...parce que parler sexe dans l'esprit de Karen, c'était mal puis elle avait peur qu'il se moque de sa naïveté...mais elle allait lui demander...j'ai envie de...j'ai envie que...
Patrice en connaissait plus qu'elle sur le sexe...un peu normal...déjà il était majeur et avait donc accès à des supports tels que les livres érotiques et les films porno...mais en plus la famille de Patrice était plus libre d'esprit, moins coinçée que celle de Karen...
Et donc, vendredi soir...seuls dans la chambre de Patrice...Les baisers et les caresses allaient bon train..."Tu veux bien me faire une sodomie?"
Sans un mot il la retourna sur le lit, s'allongea sur elle et rentra sa queue, à sec, d'une traite. Karen eu l'impression d'être déchirée...un cri s'échappa, retenu par les coussins...Stoooooooooop...il ne bougea plus, conscient de lui avoir fait mal...Elle ne voulait plus qu'il bouge, elle avait si mal...et pourtant ce qui était entré allait devoir sortir...quelques minutes passèrent ainsi...Karen cherchait le courage...attendait sagement que la douleur diminue...puis de ses pieds repoussa Patrice en arrière d'une traite...elle se mit alors à 4 pattes, invita son chéri à se rapprocher et rentra la verge dans sa chatte...malgré la douleur diffuse dans son anus, Karen avait envie de cette bite gonflée de désir...elle n'avait rien perdu de son excitation, au contraire...
Karen garda quand même un mauvais souvenir de cette expérience, et il faudrait longtemps avant qu'elle ne veuille à nouveau sentir une verge pénétrer son p'tit cul.
Karen allait apprivoiser sa sexualité au long de leur relation...elle n'en parlait pas avec lui mais le vivait à ses côtés...comment aurait-elle pu, du haut de ses 15 ans, avouer que quand il mettait un porno elle était excitée...qu'elle aurait voulu être traitée de la même façon...
Karen se sentait seule...elle en était arrivé à simuler sa vie...de l'orgasme à la jalousie, rien n'était naturel...parfois elle croyait un peu à l'illusion...mais ça ne durait jamais longtemps...Karen était seule...
Depuis plus d'un an, Karen jonglait entre l'école, où elle tentait tant bien que mal de se fondre dans la masse...la vie familliale, où personne ne se préoccupait d'elle sauf pour qu'elle serve de souffre-douleur à une mère instable ou de bonne à tout faire...La famille de Patrice,qu'elle aidait tant que possible, se sentant redevable qu'on s'occupe d'elle et qu'on lui prête un minimum d'attention...et Patrice.
Au fil du temps Patrice était devenu son point d'ancrage...il lui offrait un cocon confortable, une sécurité, elle se sentait protégée du monde quand elle était dans ses bras...à l'abri de la tristesse...et même si elle était incapable de partager ses réelles émotions avec lui, son jardin secret, elle ne se sentait bien qu'avec lui...
Mais les choses allaient changer...
La mère de Karen abandonna son mari et ses trois filles pour un autre homme. Karen, étant l'aînée, allait se retrouver, du jour au lendemain, intérimaire du rôle de "maman"...
Une charge sur les épaules dont on se passerait volontiers à 16 ans!
Mais Karen ne broncha pas, et assuma...consciente que son père était perdu et débordé...Karen allait à l'école, faisait le linge, les courses, la cuisine, le ménage et s'occupait de la cadette qui n'avait que 9 ans.
Pendant ce temps, autour d'elle, les autres s'amusaient...pour les jeunes de son âge c'était les soirée alcool et démesure, l'époque des découvertes, du premier joint et autres...ce fût d'ailleurs le cas de sa frangine de 14 ans...pour son père c'était les sortie en boite où l'alcool coulait à flot, les concerts, le célibat et les rencontres d'un soir...Et Karen était là à remplir des obligations qui n'était pas les siennes, à s'inquièter pour une soeur qui faisait des conneries, pour un père qui prenait le volant avec un verre dans le nez, pour les huissiers qui sonnaient à la porte avec des documents dont elle comprenait les grandes lignes...
Karen faisait ce qui lui semblait bien, ce que la morale imposait...elle s'était tellement conditionnée à entrer dans un moule pour ressembler aux autres, qu'elle en avait perdu toute forme extérieure de personnalité...elle n'en était pas consciente bien entendu...mais le contraste était de plus en plus grand avec le temps...la place qu'elle se donnait devenait minime...elle l'enfouissait au plus profond d'elle-même pour laisser place à l'apparence...
Patrice quitta Karen...elle pleura quelques minutes après avoir raccroché le téléphone...puis se cacha sous sa couette...elle n'avait pas le coeur brisé...elle était juste encore plus malheureuse...parce que Patrice, et sa famille, s'était sa bouffée d'oxygène, s'était quelques rares moments de bien-être et de joie auquel elle avait droit...Karen aurait voulu avoir le courage de se trancher les veines...elle ne voyait pas de but à sa vie...et au pire si elle se ratait, elle aurait peut-être trouvé du soutien quelque part...mais elle ne pouvait pas...puis y'avait les apparences, sa famille...elle ne pouvait pas...
Puis le père rencontra une femme, et cette femme avait 4 enfants...elle venait les week-end avec sa tribu...et devinez qui se retrouva baby-sitter de la tribu supplémentaire...Karen pardi! Le couple sortait que ce soit pour faire les boutiques ou pour un resto...et elle se retrouvait coincée encore et toujours à assumer à leurs place! Très vite Karen retrouva sa "chambre" dans une des caves...on y avait donné un coup de peinture et posé un vinyle...la femme prenait ses aises avec sa tribu et Karen se retrouvait systématiquement avec les taches les plus ingrates. Elle imposait de nouvelles lois sous le toit familial qui n'était pourtant pas encore le sien, et les changeait ou les détournait toujours à l'avantage de ses gosses...
Une des soeurs de Karen supportait mal ces changements...et ceux du père encore moins...il ne se préoccupait plus d'elle ni de la maison, ne prenait plus aucune décision, totalement soumis à celle qui partageait dorénavant son lit...il avait tellement peur de la solitude qu'il acceptait n'importe quoi...sans broncher...un bonheur surfait et illusoire...
Karen avait l'habitude d'être seule...et même si la solitude était douloureuse, elle était devenue sa fidèle compagne...mais pour N. c'était son monde qui s'écroulait...fugue, alcool, drogue, vol...tout était bon pour attirer l'attention...puis elle fini par se battre avec la femme...s'en était trop...elle alla se réfugier chez un voisin qui lui trouva, par l'intermédiaire de la brigade, le numéro de tél de sa mère, et c'est ainsi que N. quitta la maison à 14 ans...Karen aurait pu suivre...mais pourquoi faire? Elle savait que l'herbe n'y serait pas plus verte, qu'elle n'y serait pas plus heureuse...
Karen se retrouvait dorénavant seule à la maison tout les soirs de la semaine. Le père prenait la petite avec lui et allait dormir chez la femme...on se préoccupait tellement de Karen qu'on ne pensait même plus à laisser de l'argent pour les courses...En semaine le frigo était vide ou quasi...Karen mangeait du pain...elle s'estimait heureuse quand il restait un peu de charcuterie du week-end, ou du choco...sinon elle garnissait sa tartine d'un peu de ketchup...
Karen était seule...elle s'y était habituée,oui...mais elle en souffrait quand même...
Un soir, Steph, le fils d'un voisin, l'invita à prendre un verre chez lui...trop contente d'avoir un peu de compagnie, elle ne se fît pas prier...
Le lendemain c'est elle qui l'invita...y'avait personne à la maison...la p'tite dormait chez une amie et le père était chez sa gonzesse...Y'avait de l'alcool à la cave, mais Karen qui ne buvait jamais n'y connaisait rien...elle remonta avec une bouteille de Cointreau...
La partie de rami se transforma vite en strip-poker...un baiser par au-dessus de la table, des jambes qui se frottent par dessous...Karen a fini son premier verre et ne rescend pas les effets de l'alcool...elle s'en sert un second qu'elle descend cul sec et un troisième...la moitié de la bouteille y est passé quand elle sent seulement l'ivresse monter...Karen avait encore son maillot et une blouse légère dans ses souvenirs...mais se réveilla nue dans son lit...
Elle monta les escaliers, son père était au rez-de-chaussée en train de nettoyer...
-"Qu'est ce qu'il s'est passé hier soir?"
-"Heu j'ai bu un verre avec Steph"..."Pourquoi?"
-"Ah bah juste parce que je t'ai retrouvé à poil dans le divan et le sol rempli de vomi, puis le temps que j'aie cherché le sceau pour ramasser t'était dans ton lit"
Karen réalisa...elle avait du perdre connaissance...l'idée du viol ne lui traversa même pas l'esprit...elle l'avait chauffé, elle avait bu beaucoup plus que de raison...ce qui était arrivé n'était que de sa faute pensait-elle...Autre chose l'inquiétait beaucoup plus : s'était-il protégé?
Elle repris d'abord ses esprits avec un bon bain puis alla sonner chez Steph..."bah écoute tu m'as chauffé, tu m'as demandé de mettre une capote, on a baisé puis j'étais en train de me rhabillé quand tu t'es redressé et que tu as gerbé...ensuite t'es tombé dans les vaps...j'ai nettoyé le plus gros, je t'ai rhabillé et j'suis resté là longtemps à te surveiller...tu dormais paisiblement donc j'ai fini par rentrer chez moi"
Elle avait honte de son comportement, mais se demandait toujours comment dans ce cas là son père avait pu la retrouver à poil! Question qui demeurera sans réponse...
Karen était en perdition...ayant perdu toute estime d'elle-même...Personne ne s'inquiétait pour elle...personne ne s'en préoccupait...Elle était juste bonne à être au service des autres...que ce soit pour faire le devoir d'une amie, le ménage ou autre...Karen n'était rien...
Deux soirs par semaine elle avait la permission de sortir en boite. Karen choisissait la moins fréquentée des environ, celle où elle ne risquait pas de croiser des gens qu'elle connaissait...Karen n'y allait pas pour danser, s'amuser et boire comme les autres jeunes de son âge...non, son but était tout autre...Karen allait tapiner!
Elle cherchait toujours une proie facile, un mâle pas trop sexy, un peu bourré, plus âgé, qu'elle n'aurait pas de difficultés à chauffer...Elle ne faisait pas la pute pour du fric non, mais échangeait ses faveurs contre un peu de tendresse...Un instant où elle ne serait pas seule...mais désirée, caressée...un brin d'attention...une pincée de plaisir...être souillée ne la dérangeait pas outre-mesure...
Le scénario était toujours le même...elle se rapprochait suffisament pour être vue et attendait que le mâle la remarque...un regard, un sourire et le voilà qui lui propose un verre...Il s'assied à côté d'elle...sous la table, une main glisse sur sa cuisse...un baiser langoureux...les mains qui profitent de l'obscurité de la salle pour se promener...Karen savait faire monter la tension, lentement...et le mâle finissait par l'attirer dehors...Il la plaquait contre un mur et les mains se faisait plus précise...elles glissaient sous les vêtements...la jupe était remontée jusqu'au dessus des fesses...le string écarté...les doigts qui fouillait une chatte rasée de près...une chatte mouillée, chaude...
Le mâle avait une voiture, ou demandait les clés d'un de ses potes...elle ouvrait le jeans pour libérer la verge qu'elle branlait puis sucait jusqu'à ce que le mâle la retourne sur le siège et la baise comme une chienne...Elle lui servait de vidange sans plus...et une fois la chose terminée, Karen s'en retournait à l'intérieur attendre l'heure de rentrer chez elle...comme si rien ne s'était passé...
Mais un soir Karen choisi mal sa proie...la mâle, puceau, se refusa à elle...il voulait parler! Parler...voilà une chose dont Karen n'avait pas l'habitude...il voulait la connaître...
De rendez-vous en rendez-vous le mâle semblait transi d'amour...un bouquet de fleurs, une boite de chocolat,...il ne venait jamais les mains vide...Karen ne l'aimait pas...mais elle aurait tant voulu...lui qui lui donnait de l'affection, qui se préoccupait d'elle...Karen retrouvait le cocon que Patrice lui avait offert, les sentiments amoureux en moins...
Le mâle parlait d'une vie à deux, de fonder une famille...promettait de l'aimer et de prendre soin d'elle...Karen voulait tant y croire qu'elle fini par quitter le nid famillial à 17 ans...
Un an plus tard Karen avait un bébé...elle était littéralement enfermée à la maison par le mâle...Il contrôlait tout, elle n'avait plus la moindre liberté...A présent elle avait peur de lui, ne pouvait sortir qu'à de rares occasion et uniquement en sa compagnie. Elle devait écarter ses cuisses à chaque envie du mâle sans quoi elle subissait des crises de jalousie et de colère interminables...Elle n'avait même plus le droit de mettre un tampax pendant ses règles! Il l'empoigna à plusieurs reprises, la soulevant même du sol par la gorge...Au début Karen avait tenté de fuir, profitant d'être chez les parents où elle pouvait sortir fumer une clope dans le jardin, mais en vain...le mâle la coursait, aidé de sa famille...trois voitures la cherchait et quand on la retrouvait on l'attrapait de force, on la poussait dans une des bagnoles et on la ramenait à la maison.
Un soir où ils tentaient de "l'embarquer", une autre voiture s'arrêta et le conducteur proposa son aide...Karen aurait voulu hurler à l'aide mais elle n'osa pas...
A présent il y avait le bébé, son unique rayon de soleil...une relation si naturelle, si évidente...Elle avait l'instinct maternel et s'épanouissait dans son rôle de mère. Quand elle tenait ce petit être dans ces bras, rien d'autre ne comptait...un simple sourire rendait Karen heureuse...Un bonheur si simple...Et quand le mâle n'était pas là, elle était heureuse avec son p'tit bout. Trois années supplémentaires allaient se dérouler de la sorte...Karen n'avait personne sur qui compter, sa famille ne voulait plus entendre parler d'elle depuis sa fuite...
Jusqu'au jour où...
Le meilleur pote du mâle se mit en couple...et cette fille a vu, a compris...
A chaque fois qu'elles avaient un instant seules, V. parlait avec Karen...tentait de lui faire comprendre...la vie, l'amour, ce n'était pas ça. V. allait sortir Karen de son trou, forcant la main au mâle qui se devait de sauvegarder les apparences...Karen retrouvait un peu de liberté...était grisée...Et Karen fini par prendre la fuite, son gamin sous le bras...Après de multiples galères, elle fini par attérir dans un foyer pour femmes battues...
A 120 km de chez elle, Karen commençait une nouvelle vie.
Mais aussi vite elle allait reproduire le même schéma qu'à son adolescence...chercher le mâle...donner son corps pour combler sa solitude...Karen ayant un enfant, elle n'avait plus les même libertés...impossible de sortir en boite...alors le copain du mec d'une fille du foyer ou un mec au bistrot...peu importe...elle trouvait toujours un mâle...et quand le p'tit bout partait chez son père, c'était direction l'hôtel, sinon c'était juste séance de pelotage dans la salle de visite du foyer pendant que le petit dormait dans sa chambre...
Karen fini quand même par se trouver un appart, et une indépendance financière...elle reprenait pied lentement, assumant seule toutes les difficultés.
Les amants venaient au gré du vent...certains n'étaient que des coups d'un soir, d'autres restaient plusieurs mois...Karen vivait le sexe sans complexes...elle était chez elle et se fichait royalement de ce que l'on pouvait penser...Elle avait retrouvé sa liberté et comptait bien en profiter!
Elle offrait la possibilité à chacun d'entre eux de la baiser comme il le souhaitait...n'hésitant pas quand l'amant restait plus longtemps à réveiller ses désirs les plus enfouis...et peu importe ce qu'il se passait, Karen y trouvait toujours du plaisir! Elle osait parler sexe sans tabous avec eux, car il n'y avait aucun enjeu de sentiments amoureux...Elle était libre...
Elle adorait être souillée et malmenée comme une traînée...
Quand ils étaient seuls, il la touchait constamment...un état d'excitation quasi permanente qui n'était pas pour déplaire à Karen! Il la tringlait aussi souvent que possible et n'importe où, lui avait donné le goût de la sodomie et l'enculais tout les jours...la traitait comme une moins que rien, se faisait sucer assis sur les chiottes ou dans la douche,...il lui avait même pissé dessus sans qu'elle ne bronche...elle était un jouet qu'il manipulait au gré de ses envies...il ne demandait jamais l'autorisation de...il savait qu'elle aimait ça et se laisserait faire...
Cette relation pris fin quand il voulu faire partie de la vie de Karen...Il était trop instable, d'humeur changeante et la situation se dégrada très vite...Par la suite Karen se taillada les avant-bras à plusieurs reprises pour extérioriser sa douleur...Etat de manque?... Karen fait le rapprochement avec le recul des années...
Elle avait hésité à garder ce bébé qui arrivait sans père...elle ne se sentait pas assez forte, assez stable pour acceuillir ce petit être dans sa vie...mais elle choisit de prendre ce que la vie lui offrait...après tout un enfant n'était-il pas un cadeau du ciel? La seule relation stable de sa vie, celle qui lui apportait une joie sans égal, était celle qu'elle entretenait avec son p'tit bout...
22 ans...enceinte d'une relation d'un soir...Karen est seule.
Puis Karen va croiser la route de L'HOMME...
Karen rend visite ce jour-là, avec son fils, à un couple d'amis qui l'avaient logés entre le foyer et l'appart...L'homme est à la table, il joue aux cartes...Karen poste le gamin devant la tv et va s'asseoir à la cuisine. Elle prend part à la partie de rami...ils sont 4 à jouer...
Les papotages vont bon train...d'autant plus que la maîtresse de maison n'est pas en compagnie de son mari mais de son amant et que l'homme à la table n'est autre que son beau-frère...Situation plutôt farfelue...
L'homme est beaucoup plus âgé que Karen, il aurait pu être son père...il est imposant. Grand et large d'épaules...les cheveux grisonnant, de grandes mains, les yeux verts...Il l'attire...Sa voix, puissante et déterminée ne la laisse pas indifférente...son regard pervers non plus...Elle mouille...là, assise, ses cartes en mains, elle est incapable de se concentrer sur le jeu...La partie achevée Karen reprend le petit et l'habille pour sortir...Il fait nuit...La maitresse de maison insiste pour que l'homme la raccompagne à l'arrêt.
Je viens de tout lire d'un coup : Ya beaucoup de trucs qui me chiffonnent dans ce récit et qui me mettent mal à l'aise, comme l'âge de la fille les premières fois... Associé au fait que comme c'est raconté comme du vécu (on dirait des souvenirs mis bout à bout), ça ne permet pas de prendre des distances avec le récit.
Bref, un sentiment de malaise en lisant tout ça
Loin de moi l'idée de vouloir être méchante gratuitement par ce commentaire hein ? J'espère que tu ne le prendras pas mal, ce n'était pas dans mon intention
Irene-se a écrit :
Je viens de tout lire d'un coup : Ya beaucoup de trucs qui me chiffonnent dans ce récit et qui me mettent mal à l'aise, comme l'âge de la fille les premières fois... Associé au fait que comme c'est raconté comme du vécu (on dirait des souvenirs mis bout à bout), ça ne permet pas de prendre des distances avec le récit.
Bref, un sentiment de malaise en lisant tout ça
Vi, ce n'est pas juste un récit sexo...et pas juste un personnage...mais pour moi le passage par là était nécessaire...ça s'allégera au fil des textes je pense...'fin du moins j'en ai l'impression en l'écrivant
Irene-se a écrit :
Loin de moi l'idée de vouloir être méchante gratuitement par ce commentaire hein ? J'espère que tu ne le prendras pas mal, ce n'était pas dans mon intention
Non t'inquiète j'apprécie la critique qu'elle soit positive ou négative...ça permet d'avancer!
Misslililove a écrit :
Vi, ce n'est pas juste un récit sexo...et pas juste un personnage...mais pour moi le passage par là était nécessaire...ça s'allégera au fil des textes je pense...'fin du moins j'en ai l'impression en l'écrivant
Dak, dans ce cas on n'est plus du tout dans le même cadre
Quand Karen veut quelque chose, tout les prétextes sont bon...un lustre à placer, une étagère à poser, un colis trop lourd à ramener, un lit à monter,...rendre visite avec une boite de p'tits gâteaux...partie de cartes, papotage...le ventre de Karen se tord à chaque fois qu'elle frôle l'homme...il a l'air réceptif...une main qui se pose sur celle de l'autre pendant la discussion...qui a du mal à la quitter...une jambe qui frôle sa voisine...un regard complice qui veut tout dire...Il avait donné son point de vue "quand on prend une femme, on prend les branches avec" comme pour faire comprendre à Karen qu'il ne voulait pas de sexe mais bien d'une vie et qu'il était prêt à assumer!
La maitresse de maison a remarqué le manège...et quand Karen décide d'aller chercher quelques bières au magasin du coin, elle demande à l'homme de l'accompagner...A peine avaient-ils passés la porte qu'il la colla contre le mur dans le couloir et l'embrassa à pleine bouche...Karen le sentait réellement trembler de désir...Il pinça ses seins, glissa une main sous sa robe, empoigna fermement ses fesses...Karen fondait sur place...Dans un autre lieu, il l'aurait prise là sur le champ mais la morale l'empêcha d'aller plus loin...Il la réajusta, sortirent chercher les foutues bières et une fois rentrés feraient des efforts considérables pour se tenir correctement!
Comme à chaque fois il la ramena au tram...mais cette fois il y monta avec elle...
"Je te raccompagne jusque chez toi, c'est la moindre des choses"
"oui mais en vitesse sinon j'devrai rentrer à pattes"
Karen coucha le petit en prenant son temps...Elle mit en route le perco et s'assit sur l'homme, la chatte bouillante posée sur une cuisse, son genoux droit touchant la partie déjà bien gonflée de son jeans, ses jambes de part et d'autre de la sienne . Elle comptait bien lui faire rater le dernier tram et qu'il passe la nuit près d'elle!
Elle l'embrassa d'abord dans le cou, de petits baisers déposés, puis elle remonta le long de l'oreille...l'homme sentirait le souffle chaud et rapide de la chienne toute excitée...ensuite à pleine bouche...le genoux commence à s'agiter, frottant l'intimité de l'homme à travers le tissu...elle déboutonna la chemise, lentement...les mains parcouraient le torse de l'homme, caressaient les poils...Karen se leva...elle enleva ses escarpins, elle attrapa la tirette de sa robe qu'elle laissa ensuite glisser jusqu'à ses pieds...elle quitta la pièce...
Karen, après avoir allumé l'eau chaude, s'apprêtait à prendre une douche. Elle sorti une bouteille de gel douche à la coco et deux essuies de l'armoire, qu'elle posa sur l'évier...elle avait laissé la porte de la salle de bain entre-ouverte...sous l'eau bien chaude Karen se demandait combien de temps son amant mettrait avant de la rejoindre...Elle se savonna bien comme il faut et ensuite commence à savourer l'attente, se caressant avec l'éponge...
"Je peut?" Une tête était passé par le rideau de douche...Et Karen l'invita à la rejoindre...Elle pris soin de l'homme sans aucun jeu sexuel...juste sentir son corps près d'elle suffisait à l'exciter...Elle voulait que le moment lui soit agréable...elle le savonna à l'éponge...sous l'eau chaude qui faisait rougir sa peau...Logeant chez son frère, l'homme n'avait que la douche froide ou la bassine tiède pour faire sa toilette...Karen le savait...elle pris son temps pour que son amant soit détendu, un peu hors du monde...puis elle sortit de la douche,enfila un grand essuie autour d'elle et sécha ses cheveux. Karen avait une longue tignasse brune. L'homme fini de se laver et profita encore un instant avant d'enfiler à son tour un essuie.
Karen était assise, toujours entourée de son essuie, sur une des chaises de la cuisine. L'homme s'assit face à elle, devant la tasse de café chaud qui l'attendait...Ils se regardaient sans un mot...savourant le café...hors du temps...
L'homme fini par briser le silence...
" Tu as réussi à me faire rater mon tram n'est-ce pas" , le sourire aux lèvres...
Elle aquiésa juste d'un hochement de tête
" Et tu l'as fait exprès c'est ça?"
Encore un hochement de tête
D'une voix plus douce il demanda si elle voulait qu'il reste...Karen hocha la tête une fois de plus...parler était inutile...futile
L'homme, une fois son café fini, se leva...il laissa tomber l'essuie par terre...
"Tu vois comme tu me fait bander!"
Karen scruta le corps nu de l'homme...il s'approcha...son coeur battait la chamade en le voyant s'avancer vers elle de la sorte, la verge tendue, raide comme un piquet. Il resta planter debout devant elle...Karen se leva, laissant à son tour tomber l'essuie...Ils étaient là, plantés l'un en face de l'autre...complètement nu...Karen vint se frotter au corps de l'homme qu'elle désirait tant...
"Tu es certaine?" lui demanda-t-il, conscient d'avoir quasiment 30 de plus que la jeune femme
Karen pris la main de son amant qu'elle fit passé entre eux pour la conduire sur sa chatte dégoulinante...elle ne lâchait pas l'homme du regard...elle le défiait...
Il l'en fallait pas plus à l'homme pour qu'il pousse la demoiselle contre un meuble...
Le pubis était rasé de près et ne laissait rien transparaître du désir de Karen. L'homme fut surpris...l'intimité de Karen ressemblait à celle d'une petite fille...rien ne dépassait...il caressa cette peau douce...laissant glisser son majeur le long de la fente...de haut en bas...il appuya plus...pour que son doigt sente l'humidité de Karen...et encore plus pour toucher ses lèvres...il joua de haut en bas...ne cessant de regarder la jeune fille, de guetter ses réactions...
Karen avait la tête penchée en arrière, les yeux désormais fermés, elle savourait la main de l'homme...le doigt, après avoir voyagé de longues minutes, fini par entrer...il fouilla, frotta délicieusement la paroi vaginale avant d'entamer un va et vient...
La bouche de l'homme parcourait à présent son cou, et son autre main tenait sa nuque...La tension montait...elle aurait voulu qu'il la prenne de suite...son corps criait famine...La bouche de l'homme se posa sur la sienne...elle frémit en sentant la langue rentrer dans sa bouche...
Elle jouait avec sa langue quand le doigt quitta le nid chaud et douillet...et vint à la rencontre de son clitoris...D'instinct Karen le chassa avant même qu'il puisse atteindre sa proie...elle entama une danse pas subtile du tout...pour empêcher le doigt d'atteindre son point bien trop sensible...Karen n'y supportait pas la moindre caresse...elle voulait crier dès qu'on le frôlait...mais l'homme chassait...et ne comptait pas abandonner si vite! Il insista vainement pendant de longues minutes...
Karen lui en voulait, sur le moment, de s'acharner autant...elle qui ne demandait qu'à être prise se bloquait mentalement sous les caresses forcées de l'homme qu'elle était incapable de supporter...Elle fini par chasser le bras qu'elle remplaça par le sien...elle commença à branler la verge de l'homme, pour le distraire, pour qu'il oublie son clitoris trop sensible...
Elle le retourna à son tour contre le meuble...de son autre main elle caressa son torse velu. Elle l'embrassa fougueusement...sa bouche descendit le long du torse, léchant la peau, jusqu'à se retrouver à genoux devant lui. Elle commença une pipe savamment étudié afin de lui procurer un maximum de plaisir. L'homme montait en puissance...la verge gigotait seule de plaisir dans la bouche chaude de Karen. Elle aimait la sentir ainsi vibrer et reprenait ensuite de plus belle, avec une gourmandise non dissimulée...Elle s'arrêta, sentant que l'homme n'y tenait plus...elle voulait être prise...
Elle abandonna son amant pour se réfugier sur le lit bien douillet...Karen appréciait le confort...L'homme la suivait de près...se coucha à côté d'elle...sur le dos...Karen caressa encore un peu le ventre de son amant qu'elle fini par enfourcher...Elle s'empala d'une traite sur la queue raide de l'homme et commença, les jambes pliées, ses allées et venues...L'homme pris ses seins en main qu'il commença à torturer...il pinçait fort et tirait avec vigueur sur les pointes durcies de Karen...Elle gémissait...elle mouillait encore plus à chaque pincement...le plaisir était tel qu'elle n'arrivait plus à se relever sur ses jambes pour faire glisser la verge dans sa chatte trempée...verge qui de plus patinait et sortait du logement sans que les deux amants ne puissent la contrôler...
L'homme poussa Karen sur le côté...il continua de martyriser ses seins en l'embrassant...il caressa son corps...à l'oreille lui murmura...
" A 4 pattes"
Karen pris la position demandée par l'homme sans un mot...elle sentit la bouche sous elle...l'homme léchait sa vulve trempée comme s'il la nettoyait...il remonta ensuite vers le clitoris...et lapa à peine le petit bouton, juste pour le faire frémir...ne voulant pas,cette fois, briser l'excitation de sa belle...il redescendit vers la vulve mais sans s'y arrêter...il remonta jusqu'à l'anus, poussait sa langue comme s'il voulait y entrer...deux doigts s'enfoncèrent sans peine dans la chatte béante...puis un troisième...le pouce dans une drôle de torsion commença à frôler le clitoris...la langue allait et venait...la salive coulait à flot...Karen se perdait dans toutes ces sensations...l'autre main attrapa un sein et tritura le mamelon tout fripé...Karen gémissait de plus en plus fort...elle pris un coussin pour retenir les cris qu'elle ne pouvait plus garder pour elle...Karen se dandinait sous les mains de l'homme...L'homme qui cherchait la jouissance de sa belle sans savoir qu'elle était incapable de la lui donner...
Il continua de longues minutes...la jeune femme dansait littéralement de plaisir au dessus de lui...pitié...pitié...prend-moi...
L'homme se mit en levrette...il agita sa bite de la chatte à l'anus...ne sachant comment la prendre...il se posa finalement devant le petit trou bien serré...tu veux...oui...oui...enfonce-toi...tu aime te faire enculée...oui oui va-y...le gland pénétra lentement...laissant le temps à l'anus de se dilater au fur et à mesure qu'il la pénétrait...Karen se laissait aller vers la verge jusqu'à l'avoir entièrement en elle...l'homme commença à bouger lentement...Elle gémissait...et plus les gémissements étaient fort...plus l'homme tapait violement contre ses fesses...les couilles tapaient contre la vulve chaude...Karen criait dans un coussin...
"Je vais venir"
"viens"
"Dans ton cul"
"ouiiiiiiiiiii"
"Tu es sur"
"ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"
Karen aurait bien crié ferme ta gueule et va-y...l'hésitation de son amant perturbant un peu son plaisir mais elle n'en fit rien...elle pris le rythme inverse de l'homme pour qu'il ne puisse plus se retenir et il vînt dans un râle puissant...Karen sentait chaque spasme de sa queue qui remplissait son p'tit cul et continua ses mouvements jusqu'à ce qu'elle sente l'homme devenir mou...elle se laissa tomber sur le lit...l'homme s'installa à ses côtés...Karen se roula en boule dans ses bras...
J'ai arrêté d'écrire pour te lire. Lire tout plusieurs fois.
C'est beaucoup plus qu'un "Sexy Récit".
C'est du moins ma sensation.
J'ai un peu le même sentiment qu'Irene-se.
C'est fort. Presque trop fort.
C'est poignant.
Je ne sais où tu veux en venir, ni quel est ton intention en "livrant" ce "morceau de vie", qu'il soit imaginaire, vécu ou un mélange des deux.
Mais je respecte ça.
Profondément, et je continue à aimer ton trait de plume, ton rythme, les moments où tu t'appesantis sur des détails lorsque c'est nécessaire, ceux où tu brosses comme à grand coup de plume juste une esquisse, une silhouette, parfois même seulement une ombre chinoise en laissant imaginer les détails.
C'est spontané, moderne, rythmé, très rythmé, comme si ça sortait de tes tripes.
J'en entrevois vaguement l'objet
Et si c'est ce que je pense, je respecte encore plus.
Mille mercis Misslili.
Je suis toute à l'écoute et impatiente de connaître la suite.
Dernière modification par Loverain le 29 décembre 2011, 13:39, modifié 1 fois.
Loverain a écrit :
C'est spontané, moderne, rythmé, très rythmé, comme si ça sortait de tes tripes.
et re
D'abord un grand merci pour tes mots qui me touchent beaucoup...puis merci de prendre ton temps à la lecture...tu vois à travers les lignes et c'est un réel bonheur pour moi de le savoir
Quelques mois plus tard, l'homme était toujours là...le bébé était né...une vie à quatre s'était formée...un doux foyer...
L'homme parlait peu...comme Karen la vie l'avait brisé...il était enfermé, incapable d'être lui...Il ne se confiait jamais...s'interdisant quasiment toute émotion "extérieure"...peur d'être blessé?
"Je t'aime"...un mot qui n'avait pas le moindre sens...il volait comme si on le jetait aux ordures...comment pouvaient-ils parler d'amour alors qu'ils ne se connaissaient pas!
A cette époque Karen contrôlait tout, assumait tout...seule...le ménage, les finances, les gosses...et 9h de taf par semaine. Le poids était lourd mais elle gérait...
La journée le couple vivait de faux semblants...c'était deux individus qui cohabitait, avec les aléas du quotidien...
La nuit, ils partageaient leurs solitudes respectives...par le plaisir du corps...c'était le seul moment où ils ne trichaient pas...D'un regard à un autre ils se comprenaient...se ressentaient...se savaient...un exutoire dans lequel naissait leur complicité, leur amour...tantôt tendre, tantôt violent...la passion les guidait, les corps se déchainaient...ils expiaient leurs douleurs respectives à travers le plaisir...
Plusieurs mois s'étaient écoulés et Karen n'avait toujours pas connu la jouissance...c'était une chatte constamment en chaleur, que l'homme, malgré tout ces efforts, n'arrivait pas à combler...elle était toujours demandeuse...à n'importe quel instant elle était mouillée...elle le chauffait...devenant mendiante...
Un soir l'homme introduit un petit jouet dans leur relation...Karen était couchée sur le lit et l'homme lui tendit un petit bâton mauve..."caresse-toi"...Karen n'avait jamais vu un vibromasseur...l'homme alluma l'engin que Karen fini par prendre en main...elle le dirigea vers son vagin...elle se donna un plaisir timide en le faisant glisser à l'intérieur...l'objet était trop petit pensa-t-elle...l'homme à côté regardait faire en se branlant..."remonte maintenant"...et Karen obéit à ce qui, à l'époque, ne lui parut pas être un ordre...elle posa très légèrement la pointe de l'engin désormais humide à hauteur de son clitoris..."amuse-toi"
Devant lui, totalement indécente, elle allait devoir s'apprivoiser pour supporter les vibrations...elle régla l'intensité au minimum...l'homme aimait le spectacle qu'elle lui livrait...Karen essaya d'oublier sa présence...s'imagina une de leurs parties de baise bien torride...une main se posa sur son sein, l'aidant à se détendre, à s'envoler vers le plaisir...l'homme malaxait, triturait, martyrisait...elle adorait cette douleur qu'elle avait appris à apprivoiser...elle appuya trèèèès lentement l'objet...elle sentit son clitoris vibrer...la tension était forte...des années d'envies non assouvies...la douleur était violente...Karen luttait pour la supporter...elle sentait une autre forme d'excitation qu'elle n'avait encore jamais connu...elle voulu retirer le vibro...l'homme l'en empêcha...elle hurla, convulsa sur le lit, la chatte en totale explosion, les jambes raidies jusqu'au bout des orteils...son vagin n'avait de cesse d'exploser...c'était interminable...elle avait mal partout...des crampes dans les mollets s'ajoutaient à la douleur déjà si diffuse...elle hurlait...l'homme s'était glissé au dessus d'elle et se vidait dans sa bouche...elle écarta lentement l'engin et chaque millimètres de recul faisait encore vibrer son clitoris et giclé sa chatte...elle avala l'homme sans même s'en rendre compte...il s'allongea à côté d'elle, la serra fort, comme pour l'aider à reprendre pied dans la réalité...elle eut juste la force de balbutié..."merci" avant de s'endormir...repue...Karen avait enfin joui...elle s'était offerte!
L'homme se trouva une maîtresse nommée "playstation" pour combler le temps quand sa femme dormait...car sans la femme pour l'exciter sournoisement, l'homme ne pensait pas au sexe...plusieurs fois dans sa vie il avait vécu de longues périodes no-sexe en couple et s'y était "habitué"...le désir ne le déchirait pas au point de l'avoir en tête en permanence...et l'âge aidant aussi, il s'en passait aisément...un unique rapport par mois suffisait à calmer les besoins physiques...et Karen simplement épuisée, aurait aimé que l'homme la cherche à son tour...mais à la place, quand il venait enfin de lui-même, il était tellement excité qu'il pénétrait et jouissait trop vite, en égoïste...Karen était tellement frustrée qu'elle n'arrivait à se refuser...et en ressortait encore plus frustrée!
Au plus la frustration de Karen montait, au plus ses désirs et fantasmes étaient forts, profonds, vicieux...
Elle n'attendait plus l'homme pour jouir...
Elle se couchait fin de soirée...attendait silencieusement que l'homme allume sa console...et se lançait dans un scénario mental...elle avait appris à jouir de ses doigts au fur et à mesure de ses rendez-vous solitaires...à travers le tissu de sa culotte...par moment elle regardait l'homme...puis refermait les yeux et l'imaginait...faire des choses...elle s'inspirait de moment de vie qui l'avait fait frissonné...
Une ceinture...
Le cliquetis du trousseau de clés qui y est attaché...
et pour tout te dire, j'adore ton style, le rythme que tu mets dans tes phrases, et la cadence des mots. 
Merciiiiiiiiiiiii
