Completement perdu ...

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Supprimé

Completement perdu ...

Message par Supprimé »

Il est bientôt onze heures.

Me voilà pratiquement parvenu au but de ma destination. Après quelques six heures de route. Je suis un peu fatigué. Mais surtout perdu, dans ce coin méridional, à bonne distance de la mer cependant, dans un secteur de petite montagne.
Ca grimpe partout, ça tourne, et les routes sont étroites et pas fréquentées.

Je cherche désespérément la maison de vacance d’un couple d’amis. Ils m’ont invité à passer quelques jours en leur compagnie, pour notamment découvrir des sentiers de VTT. Alors je suis venu sans oublier mon précieux et fidèle vélo.
Mais là, à quelques kilomètres de l’arrivée, je suis complètement paumé. Sans GPS, et sans carte du coin. Et comble de malheur, ce coin perdu n’est pas couvert par un quelconque réseau de téléphone mobile. J’imagine que le relief du coin n’y est pas étrange.

Alors, je roule lentement, à l’affut du moindre panneau, du moindre carrefour. La végétation est dense, et l’ombre qu’il en ressort est bienvenue, pour modérer la chaleur.

Au détour d’un virage en descente, j’aperçois la toiture d’une maison. Quelques mètres plus loin je découvre un petit chemin de cailloux qui doit permettre de rejoindre ce lieu de vie. J’engage ma voiture sur ce chemin et quelques dizaines de mètres plus loin je me retrouve devant une clôture constituée d’une haie épaisse de sapins, et d’un portail en bois, d’une hauteur dissuadant toute vue sur la propriété qu’il protège.

Je sors de la voiture et j’appuie sur le bouton qui sert de sonnette, dans l’espoir qu’une bonne âme soit en mesure de m’indiquer mon chemin, ou de me permettre de téléphoner à partir du réseau du téléphone fixe.

Le bruit du carillon de la sonnette revient à mes oreilles, grâce à l’écho de la maison dont la porte doit être ouverte.
J’entends le bruit de pas qui se rapprochent de moi, de l’autre coté du portail. Je prépare alors mon plus beau sourire.
Le portail entrouvert me dévoile une femme, au visage charmant, les cheveux clairs reposant sur ses épaules. Ce visage si radieux, souriant, exprime d’un coup, à ma vue une lueur d’inquiétude.

Je tente de la rassurer.
- « Je suis désolé de venir vous importuner, mais je suis perdu et recherche la maison d’amis qui passent des vacances dans le secteur ; je me suis permis de vous déranger ».
- « Ah, », dit-elle, comme par soulagement. « J’ai été surprise, je m’attendais ouvrir à mon mari, qui est allé acheter le pain au village ».
- « Je m’en veux de vous avoir effrayé, alors ».

Durant cet échange de paroles, j’ai pu voir une belle piscine, à quelques mètres en contrebas de la maison. L’eau bleue, avec les reflets du soleil, forme un contraste avec la verdure de la végétation qui l’entoure. Un transat, déposé au bord du bassin, recouvert d’une serviette, me laisse penser que la femme prenait un agréable bain de soleil.

Etant vêtue d’un long tee-shirt blanc, descendant jusqu’à mi cuisses, j’en déduis qu’à mon arrivée elle l’avait enfilée très rapidement.

Je reprends la conversation en lui demandant si elle est en mesure de m’aider.

Elle m’explique qu’elle passe également ses vacances dans la région et qu’elle craint de ne pas m’être d’un grand secours. Lui ayant expliqué les problèmes des réseaux de portable, qu’elle me dit rencontrer aussi, elle me propose d’utiliser le téléphone de la maison.

Nous nous engageons alors vers l’entrée et comme je la suis, je profite de ce moment pour apprécier les charmantes courbes de son corps, dessinées par le léger tissus de coton et je me conforte à penser que ce vêtement est le seul à recouvrir sa peau. Son teint bronzé me laisse croire qu’elle n’en est pas à sa première journée de soleil.
- « Vous avez là une belle résidence de vacances, et la piscine semble très confortable et appréciable », lui dis-je, alors que nous nous apprêtons à entrer dans la maison.

Elle se retourne vers moi, me gratifie du même sourire que lorsqu’elle m’a ouvert le portail précédemment.

- « C’est en effet un petit paradis, dans un calme naturel très reposant et très plaisant » me dit-elle. Elle poursuit en m’indiquant le salon de jardin, à mi-distance entre la maison et la piscine : « Peut-être désirez vous boire quelque chose ? ». Et, rigolant légèrement elle ajoute : « Se perdre peut donner soif ».

Sentant mes joues rougir un soupçon, gêné par la plaisanterie autant que par cette suggestion, je réponds par un « Euh, ben, … », mais ne désirant pas mettre un terme trop rapide à cette rencontre si imprévue et bien agréable, je finis par lui répondre :

-« Si vous me le proposez avec gentillesse, je suis contraint de ne pas vous contredire ».
- « Je serais contrariée que vous me contredisiez » ajoute-t-elle aussitôt, son large et beau sourire aux lèvres. « Installez vous, j’apporte de l’orangeade et du café ».
Je suis assis dans un confortable fauteuil du salon de jardin, en train d’admirer les paysages alentours, quand elle revient chargée d’un plateau qu’elle dépose sur la table. Elle sert deux verres de jus d’orange, et sort du plateau deux tasses de café. Elle me désigne un objet qu’elle a apporté et m’explique :
-« mon mari était tellement pressé d’aller chercher le journal en plus du pain qu’il en a oublié de m’appliquer cette crème solaire dans le dos. Alors, je me dis que la providence m’a peut être envoyé un bon samaritain ». Ses yeux dégageant alors une pointe de provocation.

J’écoute ses paroles et je sens aussitôt le rythme de mon cœur s’accélérer, mais l’expression de mon regard doit être assez éloquente pour lui faire comprendre que cela ne me déplairait pas.

Brutalement, la sonnerie du téléphone stoppe nette la conversation.

Nos regards continuant à se fixer quelques secondes, elle se dirige vers la maison pour répondre.
En attendant son retour, et après avoir avalé d’une traite le café, pour me remettre de mon émotion, je me rends au bord du bassin. Je tâte l’eau, qui s’avère très douce. Je ressens une soudaine envie de plonger. Le bruit de pas légers derrière moi me fait me retourner.

- « Alors ? C’est tentant ? » me dit-elle. « Elle est très bonne, si tu veux, tu peux plonger. ».
Je note qu’elle me tutoie, et apprécie cette touche de familiarité qui ne me déplait pas. Je commence désormais à être excité par cette rencontre. Je ne regrette pas de m’être perdu.

Tandis qu’elle s’allonge sur le transat elle me tend le tube de crème solaire qu’elle a pris en passant vers le salon de jardin, et elle enlève en même temps son tee-shirt, me laissant découvrir tout son revers. Les courbes que je supposais en la suivant tout à l’heure se révèlent désirables. L’uniformité de son bronzage confère à son dos, ses fesses et ses jambes une beauté en harmonie avec celle des paysages. J’éprouve un petit sentiment de déception de ne pas avoir pu poser mon regard sur l’autre partie de son corps.

Je suis obligé de me mettre à genoux à coté du transat pour pouvoir lui appliquer la crème. Après avoir, non sans mal car mes mains tremblent légèrement, ouvert le tube, je dépose quelques gouttes du produit en plusieurs endroits du dos.
J’applique mes mains sur la peau de mon hôtesse. Sa peau apparaît parfaitement douce au contact de mes mains. Je fais glisser mes paumes et mes doigts sur ses épaules. Je recouvre celles-ci en totalité, en veillant à appliquer avec le maximum d’efficacité la crème, en la faisant pénétrer au cœur du derme. J’enroule mes mains autours des épaules, de façon à toucher le haut de son torse.

Je promène ensuite mes mains sur le reste de son dos, doucement, avec lenteur, pour me permettre de profiter du plaisir procuré par cette séance. Je m’attarde dans le creux de ses reins, et m’applique à ne pas négliger ses hanches.
Son souffle se fait entendre, à rythme régulier, et profond, me laissant penser que la séance lui procure aussi des sensations.

- « Et voilà, j’en ai terminé avec ton dos », lui dis-je avec un ton qui indique que j’en suis désolé.
- « Alors, met autant d’application à poursuivre avec le bas de mon dos » m’ordonne-t-elle, en tournant la tête vers moi et en me menaçant d’un sourire qui m’envoute. « C’est mon mari qui vient de téléphoner. Il a crevé en se rendant au village et doit attendre pour que la garagiste lui répare le pneu. Tu es donc obligé de poursuivre, sinon ma peau risque de souffrir de ne pas recevoir cette crème, et ce serait dommage, non ? ».
- « Je ne prends pas le risque de laisser le soleil abimer une si charmante demoiselle », lui dis-je le plus sérieusement.
Je commence à ressentir une forte gêne physique au niveau de mon boxer. Je le supposais en parcourant le dos, mais promener mes mais sur ses fesses rebondies me le confirme.

Ses cuisses étant légèrement écartées, je fais glisser mes doigts vers se précipice qui se présente. Je rencontre des parties intimes de sa personne, et perçois un suintement qui me fait comprendre qu’elle aussi est en proie à une excitation certaine.

D’un coup, elle se retourne, et se met assise sur le transat face à moi, qui suis toujours à genoux. Je suis aveuglé par cette partie de son corps que je n’avais pas eu le temps de caresser de mon regard jusqu’alors. Ses seins, qui sont très fournis, s’offrent à moi. Je plonge mes lèvres dessus en m’aidant de mes mains, encore enduites de crème solaire. Tandis qu’elle écarte confortablement les cuisses, je descends mes lèvres délicatement en la couvrant de baisers vers son sexe qui inéluctablement m’attire à lui.

Après avoir voluptueusement dévoré son intimité la plus cachée, et l’avoir parcouru de mes lèvres et de ma langue abondamment, et avoir ressenti des frissons parcourir son corps, elle retire ma tête en la portant à la hauteur de son visage, m’embrasse langoureusement et de ses bras me force à me mettre debout.

Elle défait prestement la ceinture de mon pantalon, et glisse avec ardeur une main dans mon boxer, qui est totalement déformé par l’ampleur de mon sexe. De son autre main, elle s’évertue à faire glisser ce vêtement pour dégager enfin l’objet de sa quête.

Une fois parvenue, après l’avoir observé, elle le parcourt avec sa langue, sur toute sa longueur, et le prend définitivement dans sa bouche pour ne plus le quitter.

Une demi-heure plus tard, après nous être baigné ensemble dans la piscine, nous nous retrouvons à boire l’orangeade, encore fraîche, assis devant la table du salon de jardin, correctement habillé, pour ma part, et elle ayant enfilé une tenue plus approprié pour recevoir un inconnu. Je viens de passer un coup de fil à mes amis, et dispose enfin du chemin à suivre pour les rejoindre. Ils ne sont qu’à quelques hectomètres de la maison de mon inconnue, désormais moins méconnue, quelques virages plus hauts.

Le bruit d’une voiture se fait entendre, et quelques secondes plus tard le portail s’ouvre laissant passer un homme. J’en déduis qu’il s’agit du mari, et du coup je me trouve quelque peu mal à l’aise. Sa femme, fait les présentations, du ton le plus naturel et le plus calme qu’il soit.

-« Voilà le visiteur dont je t’ai parlé tout à l’heure. Il a pu obtenir les renseignements pour parvenir à son lieu de destination qu’il va pouvoir rejoindre. Comme je te l’ai dit, il est comme toi, passionné de VTT. Peut être pourriez vous parcourir ensemble le coin ? ».

Rassuré par l’aplomb et la prestance de ma belle hôtesse, je relance le sujet sur le VTT et je les quitte quelques minutes plus tard, après avoir promis de revenir sonner à la porte pour profiter à VTT, cette fois, des beautés de la région, mais espérant en moi, goûter à nouveau à de plaisirs plus charnels.
Biquette
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Re: Completement perdu ...

Message par Biquette »

Haaann, mais j'suis passée à côté de ce texte :tombe: :tombe:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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