La félicité conjugale

[cLEg7]

Elle s'ennuie... Au lit, dans sa vie, dans son travail, tout le temps. C'est simple, elle a l'impression que sa vie s'écoule devant ses yeux comme un épisode de Derrick sur la troisième chaîne, morne, plate, identique chaque jour au précédent.

Lui aussi s'ennuie, ça se sent, dans la façon qu'il a de la toucher, sans la regarder, dans la façon qu'il a de hocher la tête quand elle raconte quelque chose, en faisant "han han" de façon automatique, dans la façon qu'il a de s'en aller parfois acheter son paquet de cigarettes comme si le plus important c'était de sortir de l'appartement, comme s'il fuyait.

Ils sont mariés depuis... 6ans? Non... 7. Sept ans, une sorte de limite à ce qu'un amour commun peut supporter de vie quotidienne? Elle se demande quand est-ce que Marilyn Monroe ou toute autre poule blonde va intervenir dans ce tableau conjugal pour y ajouter la touche presque inévitable de tromperie et d'adultère. Ca lui fait peur, elle a peur de le perdre, encore, mais elle sent ça venir vers elle comme un orage. Et puis, ça n'est pas comme si elle-même n'y avait jamais pensé de son côté hein? Mais que en rêve, quand elle est toute seule dans son lit... Parce qu'en vrai... Elle se sent tout sauf désirable, qui voudrait d'elle? Elle ricane à l'idée même d'avoir un amant... Il faudrait qu'il soit aveugle, en fait.

Elle descend chercher le courrier.

Dans la boîte il y a un dépliant, couleurs pastels, sobres, une photo d'une grande maison moderne pleine de vitres réfléchissant le soleil, dans un grand parc...

Institut pour la Félicité Conjugale.

[cLEg7]

Elle esquisse le geste de jeter le papelard sur le tas des prospectus et autres pubs à jeter, quand le sous-titre attire son regard :

Votre vie de couple, votre vie sociale vous ennuient? Venez découvrir nos solutions avec nos experts en coaching personnel.

L'ennui, encore... D'une certaine façon c'est rassurant de ne pas être la seule à s'ennuyer! Le petit dépliant rejoint le tas de son courrier et elle remonte les escaliers en secouant la tête, amusée de sa propre sensiblerie...

Il y a un site internet, visiblement. L'adresse est au dos du dépliant sous une invitation sobre et neutre :

Evaluez votre vie de couple, découvrez des moyens simples de briser la routine, ainsi que l'ensemble de nos séminaires, en toute discrétion, sur notre site internet : [Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour voir ce lien]" onclick="window.open(this.href);return false;

[cLEg7]

Elle se prépare un café, se colle devant son PC, lit deux trois sites qu'elle a l'habitude de lire, les infos, les nouveautés de la fnac, elle fait exprès de reculer le moment de tenter l'adresse de l'institut... Histoire de se convaincre qu'elle n'est pas pressée, qu'elle n'est pas désespérée à ce point là...

Le site ressemble au prospectus... Clair, accueillant, avec un aspect un peu "professionnel"

Elle commence par lire la présentation, en diagonale, puis clique sur le lien intitulé : activités.

L'institut propose des ateliers artistiques, des sorties culturelles, ou sportives, bref, tout ce dont une femme active a besoin pour se "réaliser", en gros. Mais elle note aussi qu'on peut assister à tes groupes de parole, échanger de témoignages avec d'autres gens insatisfaits de leur vie de couple... Thérapie de groupe? Futurs divorcés anonymes? bonjour, je m'appelle Machine, je m'emmerde avec mon mec. Bienvenue Machine...

Planqué en fin de liste, un lien bien-être...

Ca renvoie vers le SPA et le salon de massage, et vers une page sensualité... Ohoooo! Alors là ça devient intéressant.

Il y a une boutique coquine, le genre petits jouets malins, petits, roses et discrets. Et puis un lien intitulé "galerie" : des photos sans doute? Allez, zou, soyons fous!

[cLEg7]

Il y a de jolies photos... du noir et blanc surtout, des femmes grandes, bien faites, des bas, des talons hauts, des jupes frisant la taille "ceinture", puis des hommes souvent sans tête, juste des mains posées sur des endroits stratégiques, ou pire, juste à portée d'endroits stratégiques sans les toucher... Des pubs pour aubade quoi... Elle feuillette l'album, souriante, d'onglet en onglet : il y a femmes, hommes, couples, sous-vêtements, objets... objets? huhu! Une dame frôle sa petite culotte d'un vibromasseur rose barbie, c'est marrant, mais pas forcément excitant plus que ça... Bon, c'est un peu plus osé que le reste. Tiens, c'est quoi ça l'onglet vilaines filles?

Elle clique, et se trouve face à une page blanche réclament son inscription au site pour continuer.

Flûte!

hors de question, même pas en rêve. Elle ferme tout et va se refaire un café... Qui a dit frustrée?

[cLEg7]

La soirée s'étire, elle s'ennuie de plus en plus, et puis, c'est fatigant de devoir sans arrêt penser à autre chose qu'à toutes ces visions que lui inspirent ces deux petits mots : "vilaines filles"

Elle tente de penser à autre chose : la télé, le boulot, un coup de fil à une amie, rien n'y fait... Et lui qui ne rentre pas, bon, d'accord, il a prévenu qu'il allait rentrer très tard, genre 23h ou pire, pour cause de pot d'adieu/départ à la retraite...

Elle tourne comme un lion en cage, fait sa vaisselle, trie son linge, met une machine en route...

C'est rien qu'une inscription... Une adresse mail bidon, celle qu'elle utilise pour face de bouc, et hop... Allez, c'est pas méchant!

Aussitôt pensé, aussi tôt fait. discrete2302, et un mail de confirmation plus tard, la voilà prête à ouvrir la page des vilaines filles, la main un peu moite tout de même.

[Biquette]

Active la suite bon sang de bois

[BjEd9a4]

Elle s'ennuie... Au lit, dans sa vie, dans son travail, tout le temps. C'est simple, elle a l'impression que sa vie s'écoule devant ses yeux comme un épisode de Derrick sur la troisième chaîne, morne, plate, identique chaque jour au précédent.

Lui aussi s'ennuie, ça se sent, dans la façon qu'il a de la toucher, sans la regarder, dans la façon qu'il a de hocher la tête quand elle raconte quelque chose, en faisant "han han" de façon automatique, dans la façon qu'il a de s'en aller parfois acheter son paquet de cigarettes comme si le plus important c'était de sortir de l'appartement, comme s'il fuyait.

Ils sont mariés depuis... 6ans? Non... 7. Sept ans, une sorte de limite à ce qu'un amour commun peut supporter de vie quotidienne? Elle se demande quand est-ce que Marilyn Monroe ou toute autre poule blonde va intervenir dans ce tableau conjugal pour y ajouter la touche presque inévitable de tromperie et d'adultère. Ca lui fait peur, elle a peur de le perdre, encore, mais elle sent ça venir vers elle comme un orage. Et puis, ça n'est pas comme si elle-même n'y avait jamais pensé de son côté hein? Mais que en rêve, quand elle est toute seule dans son lit... Parce qu'en vrai... Elle se sent tout sauf désirable, qui voudrait d'elle? Elle ricane à l'idée même d'avoir un amant... Il faudrait qu'il soit aveugle, en fait.

Elle descend chercher le courrier.

Dans la boîte il y a un dépliant, couleurs pastels, sobres, une photo d'une grande maison moderne pleine de vitres réfléchissant le soleil, dans un grand parc...

Institut pour la Félicité Conjugale.

L'histoire de ma vie, en quelques lignes........

[BjEd9a4]

Tu peux continuer, se récit me parle particulièrement....

et que ça saute

[cLEg7]

Les premières photos sont tout aussi artistiques que les précédentes, mais les mises en scène sont plus... intéressantes. Elle s'arrête tout particulièrement sur une écolière tancée par un professeur, la tête basse, les mains sagement jointes devant elle sur les plis de sa jupe microscopique, tandis que l'homme pointe une fine baguette de bois vers elle l'air sévère. La photo qui suit montre la même jeune fille de dos, alors que l'homme relève sa jupe d'une main pour la corriger... Un court instant elle imagine quelle douleur cuisante la baguette infligerait à ses fesses, surprise d'en être émoustillée, bien plus que par les photos plus convenues livrées au grand public.

Un peu plus loin, il y a aussi l'image d'une jeune secrétaire ou stagiaire, à genoux par terre en train de ramasser des papiers épars qu'elle a visiblement fait tomber. Son patron veille, poussant un porte document vers elle de la pointe de sa chaussure. Puis on retrouve la maladroite brutalement tenue d'une main de fer par la queue de cheval, le visage à portée de l'entre-jambe patronal...

Enfin, une serveuse de restaurant renverse du vin sur la nappe, avant que le maître d'hôtel la fesse devant toute la salle pendant que le client lui écrase le visage dans la flaque rouge en lui intimant visiblement l'ordre de lécher...

Elle a des frissons, son ventre est tendu, elle ignore les expressions fugitives qui traversent son visage alors que ses yeux découvrent l'inconnu : intriguée, surprise, amusée, parfois haletante d'en découvrir plus.

La serveuse, à nouveau... Dénudée jusqu'à la taille, ses mains soutiennent ses seins généreux, le maître d'hôtel verse dans le creux entre les deux globes compressés du vin, que le client vient boire directement à même sa peau.

Des pas dehors la font sursauter, elle ferme précipitamment la page, le coeur battant à tout rompre.

[cLEg7]

Les pas sont passés sans s'arrêter et elle se calme, honteuse de sa frayeur stupide : il est bien trop tôt pour que ce soit lui... Mais toute absorbée qu'elle était, elle en a oublié le temps.

Elle efface consciencieusement l'historique de son navigateur, avant de tenter de se concentrer sur d'autres tâches, de calmer son coeur et ses tripes fébriles d'excitation.









-Alors? Ca donne quoi?

-C'est intéressant! Pour une première inscription, elle a très vite trouvé son chemin : soumission, objetisation, punitions physiques, et pluralisme. Elle ratisse large.

-Ah ouais? Elle en a vu combien?

-Un bon paquet, elle y a passé bien une heure. Elle reviendra, c'est sûr.

[Biquette]

Haaaannn, ça devient encore plus palpitant

[cLEg7]

Quand il rentre elle lui saute presque dessus. Elle a fait à manger, a ouvert une bouteille de vin, a terminé de plier son linge, s'est lancée dans le tri des photos des dix dernières années, mais rien n'a calmé la tension dans son bas-ventre, ni l'humidité dans sa culotte. Il ne comprend pas trop ce qui lui arrive, mais en profite allègrement. Juste avant de dormir il lui murmure encore :

"Je ne sais pas ce qui t'arrive mais ça fait du bien, tu es chaude comme la braise."

Elle passera plusieurs jours comme ça, à fureter sur le site dès sa sortie du travail, en attendant qu'il rentre... Chaque image suscite en elle des envies oubliées, des désirs occultés depuis longtemps. Puis, le vendredi soir, elle trouve un mail dans sa boîte de réception. Une newsletter, visiblement...

"Vous êtes cordialement invitée aux portes ouvertes de l'Institut, mercredi prochain de 16h à 22h"

Elle ricane avant de supprimer le mail. Puis elle se ravise, et le remet de sa corbeille à sa boîte de réception, sans trop savoir pourquoi.

Il rentre plus tôt ce soir là, mais visiblement pas content.

"Je remplace Bertrand de la compta à une réunion à Dijon mercredi, je vais devoir partir toute la journée et dormir à l'hôtel, je rentrerai que jeudi. Ca m'gonfle... "

[BjEd9a4]

Quel suspense !

me réjouis de voir qui sont ces inconnus qui parlent d'elle...
Elle va aller aux portent ouvertes c'est sur!

Kires, tu écrits tjs aussi bien...

[cLEg7]

Bon, c'est décidé... Elle y va.

Elle a passé le week-end et les deux jours suivants à peser le pour, le contre... Pour? la curiosité, l'envie de faire un tour dans la boutique coquine, juste pour voir certains de ces jouets en vrai, et puis zut, peut-être qu'elle rencontrera des gens intéressants? Contre : la trouille, la honte, la culpabilité... que des trucs négatifs. Chut, les trucs négatifs!

Le jour J est arrivé, et elle met bien plus de temps à s'habiller avant d'aller au bureau que d'ordinaire. Jupe? Non, trop accessible... Jean? Trop relax... Ca va faire touriste.

Elle tranche pour un pantalon léger, chemisier, veste un peu sport.

Au travail, toute la journée, elle est distraite. Elle doit se sermonner intérieurement plusieurs fois, obligée de recommencer ses comptes, puis de relire huit fois un mémo avant de le comprendre, elle envoie même un courrier à son patron, en oubliant deux fois la pièce jointe...

Le trajet en bus lui parait interminable. Elle regarde ses pieds, le regard des autres lui parait braqué sur elle, comme si tout le monde était au courant de sa petite escapade secrète.

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Pas de banderoles, mais des hôtesses, en tailleur clair et discret, qui accueillent les visiteurs à l'entrée. Il n'y a pas beaucoup de monde, une dizaine de personnes, tout au plus. Deux couples, des femmes seules, un homme.

"Bonjour Madame, je vous souhaite la bienvenue aux portes ouvertes de l'Institut Felicitas. Permettez-moi de vous remettre un plan des lieux ainsi que notre programme de visite : toutes les activités de notre institut vous seront présentées."

Elle remercie machinalement la jeune femme, on la guide, vers une petite pièce claire, meublée de sièges disposés devant un pupitre, ornée de plantes vertes et inondée de lumière.

[cLEg7]

La présentation est intéressante. Un homme, le vice-président de l'institut, leur parle de son mariage, de comment il a échoué, comme tant d'autres, érodé par l'habitude, par la lassitude...

"Un couple, c'est avant tout la rencontre et la découverte mutuelle de deux personnes distinctes, qui se plaisent, non pas parce qu'elles sont identiques, mais parce qu'elles sont différentes. Et puis on commence à faire les choses à deux... Mais quand on fait tout à deux, que reste-t-il à découvrir chez l'autre? Eh bien oui, rien... C'est là qu'intervient Felicitas : nous pouvons vous aider à vous réconcilier avec vous-même, à retrouver votre individualité, pour que votre couple retrouve le mystère de ses premiers jours, et que renaisse entre vous le plaisir de vous découvrir mutuellement. Afin que votre couple soit vraiment plus que la somme de ses composants. Mais surtout afin qu'il ne soit pas moins que ça."

[cLEg7]

La présentation terminée, elle suit le mouvement imprimé par les hôtesses, et commence la visite des locaux : ateliers, de peinture, de poterie, salles de sport, ou de relaxation, un hammam spa salon de massage, mais aussi une grande bibliothèque...

Une des hôtesses s'approche d'elle et commence à lui parler, lui posant discrètement des questions, cherchant visiblement à l'orienter mieux en fonction de ses goûts.

Elle discute... Ca fait un moment qu'elle n'a pas rencontré quelqu'un de nouveau, qu'elle n'a pas parlé d'elle. Et ça lui a manqué, en fait. Elle se livre, un peu, de plus en plus, à cette inconnue, sans même s'en rendre compte.

La femme lui montre le rayon des livres de coaching personnel, de réalisation de soi, passe à un autre rayon antiquités et histoire, elles parlent musées, fouilles archéologiques, plaisantent.

"Vous devriez manger ici et finir la visite plus tard, nous ouvrons en nocturne, pour permettre aux visiteurs de profiter d'une présentation de toutes nos installations. Le repas sera suivi d'une petite soirée relaxation, avec bain, et massage, si vous le désirez, bien sûr."

Bain? Massage? C'est bien innocent... Pourquoi pas?

[cLEg7]

L'hôtesse, Nadia, l'accompagne toute la soirée. Elles mangent ensemble, puis vont se baigner, on leur fournit un maillot de bain, un truc tout simple, noir, et elles s'immergent dans un jacuzzi parfumé.

"Cet endroit est superbe, pour se détendre après le travail ou pour exercer son violon d'ingres. Il y a même une serre, pour les amateurs de jardinage. Bon, c'est sûr, l'inscription peut sembler un peu chère, au départ, mais comme on a accès illimité presque à tout, c'est finalement très rentable. Mais si je peux me permettre une question? Vous...vous êtes jolie, intelligente, vous... vous avez vraiment des problèmes de couple?"

"Des problèmes non... pas...pas vraiment, pas encore."

"Oh... les habitudes, et puis la routine, c'est ça? Vous devez être ensemble depuis un certain temps alors, six, sept ans, sans doute?"

"Sept ans, c'est ça..."

"Je vais vous paraître indiscrète... Souvent c'est au lit que les soucis commencent... Ca se passe comment?"

Elle n'arrive pas à répondre. Elle regarde droit devant elle, silencieuse, et puis sa main se lève et ondule doucement au dessus des bulles du bain, couci-couça...

[cLEg7]

Nadia sourit

"Ca aussi, nous nous en occupons ici. Vous savez, il n'y a pas de honte à vouloir pimenter un peu sa vie, à vouloir améliorer l'ordinaire, en quelque sorte. Vous avez déjà vu la boutique, nous avons toutes sortes de ...jouets? Je suis certaine que nous pourrions vous trouver quelque chose d'intéressant, d'intrigant pour votre mari, mais de relativement innocent."

Elle ne dit plus rien, brutalement figée dans sa pudeur. Nadia a changé de sujet et papote de choses et d'autres. Elles sortent du bain, se rhabillent, Nadia l'emmène boire un dernier verre, elle se détend. il se fait tard.

"Je vais rentrer je pense"

"Ah non, tout d'abord un crochet par la boutique! Allez, vous devez absolument rapporter un petit souvenir!"

Nadia l'entraine vers un local discret, en retrait, une boutique à la vitrine neutre, qui parait plus petite de dehors qu'à l'intérieur. Elle n'a pas le temps de voir quoi que ce soit, Nadia la tire par la main vers un des rayons tout près de la caisse, et lui montre une petite boîte en plastique transparent. Dedans, deux grosses billes reliées par une sorte de fil, avec une boucle au bout.

"Des boules de Geisha. Il existe toute sortes de légendes sur leurs pouvoirs : elles muscleraient le périnée, le vagin, pour renforcer les sensations des deux partenaires, mais bon, moi je trouve surtout que ce sont des jouets très drôles, très stimulants. Mettez les avant ...enfin...Avant quoi. Et vous verrez, ça vous rendra très réceptive, plus que d'habitude. Et il sera surpris, il pourra jouer avec, les faire tourner, ou tirer dessus. Allez, je vous en fais cadeau! Vous me direz si ça lui a plu, si ça vous a plu."

Elle n'ose pas refuser, mais planque la petite boîte au fond de son sac, le rouge aux joues. Nadia lui sourit, lui tient la main :

"Ne soyez pas gênée. Rassurez-vous, je sais qu'au début, on n'ose pas. Et je ne vous en voudrais pas si vous ne lez utilisez jamais, mais... Ce serait dommage : on n'a qu'une vie. Allons! Le dernier bus va partir, je vous accompagne."


Elle rentre la tête pleine de questions, de doutes et d'envies floues, toutes ses pensées tourbillonnant autour d'une petite boîte au fond de son sac.








-Elle a établi le contact, et le cadeau a été transmis.

-Elle l'a accepté?

-Oui! Reste à savoir si elle va en faire usage...

-Hum... Ca pourrait devenir intéressant.

[Supprimé]

J'aiimeeeeeeee

[Biquette]

Tatounette, la suite

[cLEg7]

tatounette?

[Biquette]

Ca te va bien je trouve

[cLEg7]

J'aurais pas dû y mettre son thermomètre dans la poche là... mais ailleurs!

[Biquette]

[Supprimé]

La suite, et vite.

[cLEg7]

Il va lui falloir une semaine, pour seulement oser sortir l'objet du délit de sa boîte. Elle trouve enfin le courage, se décide, le soir après le travail, lassée d'y penser sans arrêt et de s'en faire une montagne. Elle commence par tenir l'objet par la "ficelle", un lien caoutchouteux, plutôt... Puis elle le laisse glisser dans le creux de sa main. C'est assez petit pour qu'on puisse refermer la main dessus, mais pas au point de pouvoir l'y cacher tout de même... C'est lourd, plus que ce qu'elle pensait.

Mettra? Mettra pas? C'est pas pire qu'un tampax hein? Alleeeeeez!

Bon, direction les toilettes... Si jamais ça va pas, hop dehors.

Elle a les mains un peu moites, le coeur qui s'agite. C'est à la fois bizarre, et étrangement clinique, comme elle s'observe en train de regarder la chose, puis en train de l'introduire dans son vagin pas forcément coopératif. Oui, bon, c'est pas vraiment glamour comme situation quoi. Mais c'est assez petit pour rentrer sans avoir à forcer, ça ne fait pas mal.

Elle se rajuste, puis se lève, l'impression étrange entre les cuisses qu'on lui tire le ventre vers le bas. Elle serre le cul et se redresse... Si jamais ça glisse et que ça tombe? C'est pas pratique leur truc là...

Elle se dit :

Je vais porter ça quelques minutes puis je l'enlève.

Le téléphone sonne.

Elle répond, c'est sa mère. Mouise. Mais t'inquiète pas! Elle peut pas savoir ce que tu fais avec ta chatte, vous êtes au téléphone!!!

Elle commence par être un peu gênée, gigotant sur son fauteuil bêtement, puis elle finit par oublier, prise par la conversation... Elle raccroche au bout d'une vingtaine de minutes, se relève.

La porte s'ouvre :

"Salut chérie, chuis rentré!"

[Supprimé]

Très prometteur, et t'as un bon style en plus. J'accroche bien.

[cLEg7]

oh merde...

Elle se sent rougir, et d'un coup les murs de l'appart semblent trop étroits. Respire, respire, il saura rien si tu lui montres pas... Reprendre le contrôle.

"Je dois absolument aller aux chiottes, putain, j'ai bu une bière à midi j'arrête pas d'pisser!"

Crotte, de crooootte... Elle allait s'y précipiter, aux toilettes, pour ôter son...enfin, ce bidule... Flûte!

Il a refermé la porte derrière lui et elle ronge son frein. Elle n'ose pas aller se déshabiller dans la chambre, il se demanderait sûrement ce qu'elle fait. Elle va se servir un verre, en prend un pour lui. Martini blanc, il y en a toujours une bouteille au frigo. Il ressort des toilettes et elle espère ne pas avoir l'air trop soulagée. Elle se précipite, lançant un :

"Je t'ai versé un verre."

pendant qu'il va se laver les mains à la salle de bain.

Elle réalise bien trop tard...

L'emballage...


"Chérie? C'est quoi ça?"

Il a ouvert la porte des toilettes, aucun d'entre eux ne verrouille, pas depuis qu'il a fait son malaise l'an dernier et qu'elle a flippé de ne pas pouvoir ouvrir pour le secourir.

La main dans le sac. Ou plutôt la main au panier, à la ficelle, bref...

"Tu as acheté des boules de geisha?"

[Biquette]

Encore !!!

[Supprimé]

La suite, la suite !

[cLEg7]

Elle a beau essayer de parler, sa langue est lourde comme du plomb, plomb fondu qui lui dégouline dans le dos. Il est là, goguenard, dans l'encadrement de la porte, elle est là, les cuisses écartées au dessus d'une cuvette fermée, la culotte et le pantalon aux chevilles...

"Espèce de petite... cochonne."

Il joue avec l'emballage de l'objet du délit, un immense sourire irradiant son visage, entre l'émerveillement d'un gamin devant une vitrine de bonbons et une moquerie cruelle. Il jubile. Elle essaie de se redresser, de se camoufler, et balbutie :

"Non, c'est... j'ai... c'est un cadeau."

"On te fait de drôles de cadeaux, à toi! Et qui t'a offert ça? Me raconte pas que c'est le cadeau d'un client, c'est pas un mug hein?"

"Non, non, c'est... c'est... une association où je suis allée une fois, un truc de filles, c'est rien c'est... "

Il se penche, puis s'accroupit, visiblement très intéressé par ce qu'elle tente de cacher. Elle commence par vouloir protester

"Laisse moi!"

"Tu rigoles? Tu t'excites toute seule et je n'en profite pas? Mon oeil! Allez, montre!"

Elle mouille. Une sorte de rire la saisit, entre la nervosité, le ridicule et la constatation que la situation l'excite, alors que justement avant qu'il ne rentre c'était bien le problème, hein? T'es tordue ma pauvre fille.

Il tend un doigt et tire sur la caoutchouteuse ficelle, juste un peu

"Je sais pas de quelle assoce tu parles, mais si leur activité consiste à faire joujou avec des trucs comme ça, je te conseille d'y adhérer!"

Tire la ficelle, tire... tournicote la ficelle entre les doigts, tourne la boule dans le creux de ses reins, elle ne se sent même pas ouvrir les cuisses un peu plus, et avancer le bassin vers lui.

"Petite cochonne, et t'aimes ça en plus..."

[Supprimé]

[BjEd9a4]

youhouuuuuu

[Biquette]

Kires, elle en est où ton héroine là ? on attend hein

[cLEg7]

"Allez viens! on va pas faire ça sur les chiottes!"

Il la tire vers la porte, elle renâcle, fait mine de se rhabiller, il rit et lui dit : "Ah nan! Va dans la chambre tout de suite, ça sert à rien de remonter ta culotte, laisse la en bas on va gagner du temps!"

Elle doit marcher vers la chambre avec le pantalon et la culotte sur les chevilles, il la soutient et la porte à moitié, hilare, et pendant qu'ils font les trois ou quatre pas qui séparent la porte de leur lit, bling!

Les boules viennent de glisser à terre, elle les a à peine senti glisser, tellement elle est trempée. Il explose de rire et la renverse sur les draps

"Je suis pas le seul à être pressé à ce que je vois, ta chatte aussi!"

Puis le reste se perd dans le bruit de sa fermeture éclair qui s'ouvre...
Les boules de geisha vont pimenter leurs soirées quelques temps... Mais la fatigue aidant, même ça ça ne suffit plus. Les vieilles habitudes sont dures à perdre, l'inertie bien installée.

Discrete2302 reprend du service, le dimanche matin au réveil. Elle se balade sur le site, regardant les photos, et faisant un pas parfois vers la boutique en ligne... Et elle a même reçu un courrier, de Nadia.

En gros, cette dernière l'invite à une soirée tupperware. Orientée sur des accessoires pas vraiment prévus pour faire la cuisine. Lingerie, sex-toys... Elle clique sur "répondre" pour décliner l'invitation.

C'est sans compter sur lui, qui s'est levé en catimini et arriver derrière elle. Il pose sa main sur la sienne, qui tient la souris et lit par dessus son épaule.

"Ouah, c'est super, on va y aller! Je bosse pas ce soir là"

Bon, pour décliner, là, c'est mort. Le rouge aux joues, elle doit répondre que ce sera un plaisir, et qu'elle espère que ce ne sera pas trop embêtant si elle est accompagnée. Pourvu que ce soit interdit aux hommes... pourvu que...

La pensée de cette soirée la poursuit toute la journée.

Le soir, le mail de réponse de Nadia l'achève :

"C'est super que votre mari puisse venir! On s'amuse toujours plus quand les hommes sont là aussi!"



"Quels articles?"

"Un martinet, un fouet, rouge et noir, des menottes et une barre d'écartement"

"Ah tout d'même... Et il y aura de quoi lors de la réunion matériel?"

"Oui oui, nous glisserons certains accessoires, la version pour débutants, en rose, ça fera glamour, sans trop surprendre. Qui aurait peur d'un martinet rose bonbon hein?"

[cLEg7]

La soirée approche bien trop vite... Elle cogite, elle angoisse, il jubile, c'est évident.

Quand vient le soir en question il toussote alors qu'elle regarde la télévision, juste histoire de ne pas penser.

"Tu vas pas y aller comme ça hein? En jean?"

Elle commence par se rebiffer

"Pourquoi pas? Toi aussi t'y vas en jean! Tu bosses en jean!"

"Primo, je ne suis pas une fille, deuxio, j'ai une chemise, et une veste, ça fait plus habillé sur moi que sur toi. Troisio, les autres femmes seront sûrement mieux habillées que toi... Après tu t'en voudras, et tu vas encore faire la tronche. Alors je préfère anticiper."

Il a raison... Elle se lève, mais en partant, elle grommelle

"On dit tertio d'abord."

Elle mettra une jupe, longue, une tunique, le tout bien couvrant. Contrariante? Mais non! Elle renifle en se regardant dans le miroir. Elle aurait pu mettre sa jupe courte, avec un chemisier noir, ou avec le blanc ourlé de doré. Mais elle n'a pas envie de lui faire ce plaisir... Non mais zut. Il n'avait qu'à pas la reprendre comme une gamine.

Il la détaille de pied en cap, mais ne fait aucun commentaire, alors qu'elle monte dans la voiture. Il lui fera poliment la conversation, parlant de tout et de rien, il mettra la radio et chantonnera un peu. Mais rien, pas une once de désapprobation sur sa tenue. Elle serait presque déçue en fait, et se dit qu'elle cherche sans doute la bagarre parce qu'elle n'a pas envie d'y aller, à cette foutue réunion tupperware.

Il avait raison. Non seulement elles sont mieux habillées, mais en plus, elles sont terriblement sexy, pour la plupart. Jupes courtes, robes moulantes, pantalon serré et bustier au décolleté ravageur... Elle fait pâle figure à côté. Quoi qu'elle ne soit pas la seule, il y a aussi d'autres invités qui semblent peu à l'aise.

Nadia vient vite les accueillir, avec un plateau de verres à la main : du champagne, et des canapés aussi. Elle leur fait la bise, et se met à papoter de tout et de rien, les remerciant d'être venus, leur demandant si ça va au travail, bref, smalltalk.

Puis vient la question qui jette un froid.

"Et alors, les boules de geisha? Vous avez aimé?"

Elle rougit, instantanément, et s'attend presque à voir le champ' s'évaporer de sa flûte qu'elle serre convulsivement entre ses doigts. Et le pire c'est que lui, ça ne le dérange pas d'en parler :

"Elle était trempée, et chaude comme une baraque à frites, c'était génial! Merci beaucoup, c'était une riche idée!"

Elle voudrait avoir le courage de lui balancer son verre à la figure là...

"J'étais sûre que ça vous plairait. C'est un tout petit jouet innocent, pour commencer, mais ça peut détendre l'atmosphère et donner des idées."

La présentation commence. Deux commerciaux, une femme, mais aussi, étonnamment, un homme, les invitent à approcher d'une table où sont exposés différents accessoires. On commencera par la lingerie. Les invités s'assoient en arc de cercle devant la table, et la femme leur montre une nuisette en soie noire, simple, élégante, rien de bien folichon.

"Mais je suis sûre que vous préfèrerez voir ce que ça donne en vrai! Mathilda? C'est à ton tour chérie."

Mathilda est blonde, ses jambes fuselées galbées par des talons interminables la font défiler devant le public ravi, tandis que la nuisette moule sa poitrine généreuse et retombe élégamment sur sa chute de rein au déhanché gracieux. Elle l'entend à côté d'elle, alors qu'il inspire bruyamment.

"Ca, c'est joli... j'te verrais bien avec ça sur le dos"

Mon oeil... tu te verrais bien tringler cette pouffe blonde oui!

Oh, elle s'en veut à présent de ne pas être mieux habillée, plus aguicheuse... Elle le regarde baver sur la blonde en nuisette, puis sur la rousse en guêpière, sur les deux jumelles brunes en ensemble de dentelles presque transparentes, l'une en noir, l'autre en blanc... Elle enrage, et triture sa jupe nerveusement.

Et en prime il fait des commentaires. Sur un cul, des nichons. Il lui murmure à l'oreille, salace mais totalement conscient de titiller sa jalousie. Il l'a trouvée sa vengeance pour sa rébellion vestimentaire. Enfoiré.

"Et à présent si vous souhaitez essayer un ensemble? Oui oui, on peut essayer chez nous! Rassurez-vous, tout est nettoyé à fond entre deux présentations. Allons, on n'est pas timide! Il y a des cabines dans le fond."

Il se lève et la prend par la main :

"Viens essayer la nuisette!"

"Non!"

Il semble vouloir dire quelque chose, puis se rassoit, visiblement déçu, mais sans insister. La présentation prend un tour moins formel tandis que des couples ou des femmes seuls, ou juste accompagnées d'amies se dirigent vers les cabines, et se trémoussent ensuite en petite tenue devant des miroirs mal cachés par des rideaux de fortune. Elle s'étonne de ce manque de pudeur, de cette levée d'inhibitions... Et se surprend à regretter ne pas en être capable, surtout qu'elle sait l'avoir déçu.

Et pendant ce temps, Mathilda et ses copines passent et repassent entre les invités restés assis pour faire admirer les détails de leurs tenues qui ne cachent en rien les autres détails autrement admirables de leurs anatomies. Et flûte, elle aurait mieux fait d'aller essayer cette nuisette, en fin de compte, au moins il ne serait pas là avec une blonde aux gros seins penchée vers lui à minauder. Crotte, zut et reflûte!


Elle est soulagée quand après un petit moment, et le passage d'une nouvelle tournée de canapés et de champagne, on les invite à reprendre place et à assister à la seconde partie de la présentation, annoncée comme plus "croustillante"

Le matériel présenté est varié, ça va du gode le plus banal au stimulateur anal, en passant par des vibromasseurs discrets, à mettre dans un sac à main (mais oui, elle va se masturber au boulot, c'est évident!)

Lui, ça le fait sourire, alors qu'il le lui suggère pour passer le temps lors de réunions interminables.

Il y a des consommables. Littéralement : de la lingerie à manger, des huiles de massage goût fraise, ou chocolat. Une douce odeur de cannelle se répand quand la femme ouvre un pot de baume stimulant, en précisant qu'il est compatible avec les muqueuses et totalement hypo-allergénique. Elle ne peut s'empêcher de laisser échapper un soupir agréablement surpris. Ca sent bon. Le pot circule dans les rangs, et passe entre ses mains. Il en prend sur le bout du doigt, le renifle, et doucement, le glisse sous ses cheveux, le long de sa nuque, elle sent son doigt glisser, la frôler, sent l'odeur lui emplir les narines, et son ventre frissonner, alors qu'elle penche imperceptiblement la tête vers la caresse.

"Ca, on va en prendre hein?"

"Oui..."

C'est un oui timide, mais un oui tout de même.

Il sourit, et cette fois il n'y a plus une once de moquerie dans son regard.

[cLEg7]

La présentation se poursuit, et pour le coup, elle triture à nouveau sa jupe, mais cette fois plus par frustration et nervosité qu'autre chose. La présentatrice tient dans sa main une paire de menottes de cuir rose, c'est culcul, mais rien que l'idée de les passer lui assèche la bouche. Elle se passe la langue sur les lèvres. Elle le regarde en coin et se demande s'il l'a vue faire. Il regarde la femme et l'écoute parler, il n'a visiblement aucune idée de ce qu'elle ressent. Les menottes sont suivies d'un cache pour les yeux, un masque en forme de loup, totalement occultant. Le présentateur a saisi les menottes et s'approche de la femme qui parle, et parle...

"Hum... moi je dis qu'il faudrait rendre cette présentation plus parlante!"

Il lui attrape les poignets et hop, lui lie les mains dans le dos. Elle fait mine de se débattre, en riant, le numéro est bien rôdé. Il lui fait enfiler le masque, alors qu'elle couine, guillerette, et s'assure qu'elle ne voit rien, ce qu'elle confirme. Il saisit un nouvel article sur la table : une cravache rose avec un embout en forme de coeur. D'un geste de la main il la fait siffler, la femme se raidit et commence à rouspéter un peu.

"Ah, ma chère il va falloir être sage! Mettez vous donc à genoux, que nos amis puissent bien voir combien cette cravache vous rend obéissante"

Elle fait la moue, et la cravache s'abat sur ses mollets, elle sautille sur place et s'agenouille, entre le rire et quelque chose de plus circonspect.

Il a pris une nouvelle paire de menottes, qu'il place autour de ses chevilles juste par dessus la chaussure à talon. Enfin, une attache en croix vient lier les poignets aux jambes, tandis que Madame se récrie, jouant les outragées. Elle est agenouillée dans son tailleur un peu strict, aveuglée, immobilisée, obligée de se tenir très droite au risque de perdre l'équilibre...

"Et la voilà totalement à ma merci, c'est pas beau ça? Comme elle a été vilaine elle mérite une petite punition!"

Cette fois il a saisi un martinet tout rose et nacré, et laisse glisser les lanières sur le chemisier blanc cassé de la femme, qui se cambre un peu. Il lui porte un coup, puis un autre, aller-retour des lanières sur ses seins ronds, elle gémit, et semble en extase, le public murmure, on entend des rires, mais aussi un soupir ou deux, envieux, sans doute.

Elle mouille. C'est con, c'est une mise en scène de carnaval mais elle mouille. Sa jupe est toute froissée entre ses doigts. C'est l'instant qu'il choisit pour passer sa main dans son dos, elle sursaute sur sa chaise, il glisse sa paume sur sa nuque sous ses cheveux et murmure à son oreille :

"Et ça, on prend aussi?"

[Supprimé]

J'aime, littéralement ... (Si si j't'assure, malgré tout ce rose )

[cLEg7]

le rose c'est une ruse pour attirer la petite bourgeoise coincée avant de la dévergonder, c'te salope (et ça marche!)