Employée docile et pervertie ...

[Supprimé]

Le mois avait débuté de façon catastrophique pour ce qui était de mes finances. Je ne savais comment éponger le minime découvert dont mon compte bancaire était victime, suite à des caprices plutôt superflus. La situation m'angoissait depuis quelques jours déjà, sans que je ne sache comment y remédier. La situation me semblait insoluble jusqu'au mois prochain, avant que je ne m'en entretienne avec la collègue qui partageait la pièce attenante à la mienne. "Tu n'as qu'à demander une avance au responsable de service", m'avait-elle lancé avec une désinvolture et un dédain presque perceptibles. Je ne pus réfréner mes craintes et mon intimidation. C'était un homme de carrure assez moyenne, mais dont on peut dire plus communément qu'il en imposait. Et, fait non négligeable, je n'étais embauchée que depuis trois mois, et j'imaginais sans peine les préjugés qui allaient circuler à mon sujet au sein de la direction. Ce n'est donc que peu rassurée que j'envisageais cette éventualité, mêlé à cela le sentiment d'indicible malaise que j'avais éprouvé les rares fois où j'avais eu l'occasion de le croiser dans les couloirs ou l'ascenseur. Je ne m'expliquais pas ce ressenti et n'arrivait pas à poser le doigt dessus, ni quelques faits concrets. Malheureusement, force fut de constater que je ne pouvais me complaire en questionnements plus longtemps, et qu'il me fallait une généreuse avance afin de résoudre le problème ...

[Supprimé]

Le lendemain soir, triant les derniers reçus et l'affreuse masse de paperasse entassée sur le bureau, je décidais d'appeler le responsable via la ligne interne, en proie à une crainte qui me nouait le ventre. Il n'accepterait jamais ... J'espérais que le combiné ne se décroche pas, qu'il ne prenne pas l'appel, en vain ; il me répondit à la seconde sonnerie. Je lui déclinais prestement mon nom et lui avançais l'objet de cet appel. Je le sentis tout d'abord réticent, à tel point que je me sentis contrainte d'insister, une légère note de détresse dans la voix.

" - Mais ... C'est que ... J'ai absolument besoin de cette somme ... Si vous pouviez faire ... Euh ... Quelque chose ...
- Depuis combien de temps êtes-vous là, rappelez moi ? Trois mois seulement, c'est bien cela ?
- Je ... Euh ... Oui, c'est ça, mais ...
- Ecoutez, je ne vous cache pas mon désarroi devant, comment dire, les aises que vous vous permettez de prendre après si peu de temps parmi nous.
- Mais je ...
- Laissez-moi terminer. Vous devez comprendre que nous attendons de nos employés le plus grand sérieux, mais aussi la plus grande discrétion et surtout, un investissement de travail désintéressé de toute autre considération que celles de remplir votre mission, bien que la vôtre n'aie, entre nous, rien de bien gratifiant."

Ce fut comme s'il m'avait giflée. Je ravalais mes larmes tant bien que mal, la gorge serrée.

" - Cependant, continua-t-il, je consens, à titre exceptionnel, à vous consentir cette avance. Je vous enverrai un courriel pour vous faire parvenir l'heure à laquelle vous pourrez monter dans mon bureau demain matin."

Je n'eus pas le temps d'ajouter quelque chose, il avait déjà raccroché ...

[Supprimé]

Je rentrais chez moi, honteuse et dépitée. Cette demande allait forcément compromettre ma place ou du moins mon intégrité au sein de mes collègues et de l'ensemble de l'équipe. J'essayais de me détendre, de chasser ce mauvais moment de ma pensée. Je me fis couler un bain, me déshabillais et me glissais avec délice dans l'eau mousseuse et chaude. Il y avait longtemps qu'un homme n'avait pas pénétré dans l'appartement, et j'avais pris des habitudes toutes personnelles de vieille fille célibataire et engourdie dans la solitude. Le silence qui régnait entre les murs était horriblement révélateur. D'où cette foultitude toujours plus effrénée d'achats compulsifs, entre autres. La prochaine fois, je saurai être vigilante, cette expérience humiliante m'avait bien largement suffi.
Je sortis de la salle de bain presque aussitôt que mon ordinateur émit une légère sonnerie pour me prévenir de l'arrivée d'un message. L'avance. Mon ventre torturé s'envahit d'angoisse. Je me hâtais de regagner le salon, m'entourait en hâte d'une serviette et prit connaissance du mail, intitulé tout sobrement "entrevue". Sous mes yeux se déroulaient quelques lignes atroces, plus dégradantes que je n'aurai osé l'imaginer.

Mademoiselle,
Ayant bien entendu votre requête et daignant d'y accéder, je suis dans l'obligation de vous signifier cependant quelques petits détails. Je ne saurai tolérer une autre supplique de ce genre par une simple employée, chargée tout bonnement de trier les factures qui plus est. Je me dois également de vous signifier que je ne prends pas la peine de recevoir de personnes aussi inconvenantes et malapprises que vous. Je vous demanderai donc bien de vouloir vous présenter dans un tailleur correct et non pas dans les innombrables chiffons que vous portez habituellement et dont vous seule avez le secret. Soyez là à neuf heures trente tapante.

Le ton glacé et méprisant du message me surprit, et entreprit de me mettre plus profondément mal à l'aise encore. Néanmoins, je passais encore, malgré l'heure tardive, un bon moment à essayer jupes et ensembles devant le grand miroir de l'entrée ...

[Supprimé]

J'arrivais pile à l'heure, fidèle à mon poste, n'ayant en tout et pour tout dormi qu'une ou deux heures, grand maximum. Je travaillais avec acharnement, feignant de trouver les reçus très passionnants, pour tenter d'éluder la pensée du rendez-vous à venir. Je levais les yeux vers l'horloge murale. 9h45. J'étouffais un juron et me précipitais au deuxième étage. J'entrais rapidement, sans avoir la présence d'esprit de frapper. Grossière erreur. Il me dévisagea, une moue condescendante sur les lèvres. "Décidément, je ne sais même pas pourquoi je vous ai embauchée."
Il me fit tout de même signe de m'asseoir, ne se départissant pas de sa froideur.

" - Alors, cette avance ... Combien souhaitez-vous ?
- Je ... Je ne sais pas ... Un ou deux ... mois de salaire, ce serait ... parfait.
- Tant que ça ? Et en quoi cela pourrait-il vous être utile ?
- Eh bien pour ... Pour éponger un petit découvert ...
- Bien. Je ne vous savais pas si dépensière. J'imagine que vous ne vous ruinez pas en fringues, en tout cas. Vous n'avez pas un compagnon pour vous venir en aide ?
- Je ... Non ...
- Vivez-vous seule ?
- Oui, mais enfin ... Pourquoi me ...
- Cela ne vous empêche-t-il pas d'avoir tout de même des rapports sexuels de temps à autre ?
- ...
- Vous dites ?
- Je ne ... vous le permets pas."

Il se leva, me contourna. Ses mains se posèrent à la naissance de mes hanches, fermement, si bien que je ne pouvais faire aucun mouvement. Je sentais son sexe dur frotter contre moi, à travers le tissu. Je ravalais ma salive, incapable d'esquisser un geste, de prononcer un mot, pétrifiée.

"Si tu tiens tant que ça à ton avance, il te faudra faire tes preuves petite traînée."

[BjEd9a4]

Hum ça s'annonce des plus interressant tout ça....je m'installe si tu le permets

[XjEd9b6]

Je veux la suite !

[Supprimé]

On ne quémande pas.
Ca va venir, ca va venir ...

[XjEd9b6]

Je reste sur ma fin (ou faim)

[Supprimé]

[Supprimé]

Faudrait que je songe à finir ça, moi.

[XjEd9b6]

oui oui
parce que nous on veut savoir si ils font crac crac ou pas, ou si la secrétaire arrive et tac tac tac à 3 !

[Supprimé]

Oh ça peut effectivement être une idée, oui.

[XjEd9b6]

ou alors c'est le réparateur de la photocopieuse qui arrive et...
mais ça c'est un classique (mais qui reste efficace)

[Supprimé]

L'histoire de base est déjà assez banale, alors bon ..
J'vais voir, quand l'inspi reviendra.

[XjEd9b6]

Je présume que l'inspi n'est pas revenu !

[Supprimé]

L'histoire de base est déjà assez banale, alors bon ..
J'vais voir, quand l'inspi reviendra.

je dirais plutot que l'histoire de base est déjà assez bandante, mais bon

[Supprimé]

je dirais plutot que l'histoire de base est déjà assez bandante, mais bon

Mais l'inspi ne revient pas.

[Supprimé]

dommage, c'était excitant oui...

[Biquette]

Ah ben j'avais jamais lu ces textes là moua

Tu vas nous faire une suite et vite

[XjEd9b6]

Ah ben j'avais jamais lu ces textes là moua

Tu vas nous faire une suite et vite

oh que oui
ca sera notre cadeau de noel !

[Biquette]

Emy ??

[BjEd9a4]

ly ??

[Supprimé]

Et c'est bien excitant tout cela dis donc...

[ptitebelette77]

la suite, la suite, la suite!!!