Pas de quoi en faire un fromage...
Publié : 08 août 2013, 14:18
Sous un ciel bleu chargé de pluie aussi sèche que l’océan atlantique, je poussais la porte ouverte de la crémerie « Au fromage & autres horreurs », pour acheter de la tome de Brebis que Sainte Thérèse m’envoyait quérir.
Une désagréable odeur de pieds pourris, chaussettes sales et panière à linge sale non lavé flottait dans le magasin. Mon regard vide et morne détaillait les immondes choses qui trônaient dans la vitrine froide, comme autant de trophées pris à l’ennemi.
Quelques mouches voltigeaient de fromages en fromages, cherchant sans doute leurs progénitures respectives, encore au stade larvaire ?
« Bonjour ! » me dit la crémière, moulé (comme son frometon) non pas à la louche, mais dans un tee-shirt blanc sur lequel se dandinait un pingouin sur la banquise. Ses seins, opulents, mettaient en relief le reste du décor arctique. La garce ! Elle n’avait pas de pèse mou en dessous ! Je voyais la pointe de ses tétons tendus sous le textile ! Merde alors ! Mieux que la manette de ma PS3 ce truc ! En version obus de 75 ou 110…
Je souriais niaisement à la blondasse (bin oui c’est une blonde à grosse poitrine ! what's else ?!) et tentant vainement de détacher mon regard de ce tableau en 3D.
Je remontais donc lentement les yeux jusqu'à croiser les siens, qui eux, exprimaient plus l’intelligence d’une huitre chaude.
Elle eut le bon ton de sourire, genre de sourire commerciale qu’une dinde offre aux marrons avec les quels on va la fourrer…. Bref je suis dans une crémerie, pas chez le Volailler.
« Bonjour. Je vais vous prendre (par derrière) … de la tome de brebis s’il vous plait. Vous me faite un papier cadeau ? C’est pour offrir » rétorquais-je d’un ton détaché.
Elle se tourna pour attraper un carton, ce qui me valu d’avoir en spectacle, la vue d’un cul rebondi qui tendait son jean taille basse (comme mes pneus) vers le bas, dévoilant à mon regard pervers son string noir en dentelle.
« Qu’est ce que je lui boufferai bien le cul à cette grognasse » pensais je, en me délectant de cette possibilité fantasmagorique.
Mais je me reprenais aussitôt, craignant bêtement qu’elle ne lise dans mon esprit mes pensées les plus pervers.
« Putain reprends toi ! Y a pas que le cul et les seins dans la vie ! » pensais je de nouveau.
« Ah le voici ! »s’écria t elle en brandissant un carton grisâtre comme un trésor arraché à un dragon.
Mon regard n’avait cependant pas bougé d’un iota… et s’attardait maintenant sur son entrejambe que son jean moulait à merveille ! Je devinais ses formes intimes, aussi attirantes que le chant des sirènes… allez c’est repartis ! Comment c’était la dessous ? Broussailleux ? Ticket de tramway ? Aussi poilu qu’un œuf ?...
« C’est vrai qu’il n’y a pas que le cul et les seins dans la vie… y a le sexe aussi ! » philosophais je intérieurement.
Elle attrapa d’un mouvement aussi gracieux que fluide, un truc blanchâtre et probablement mal odorant pour le déposer sur le fameux carton. Elle l’entoura de papier, comme si elle s’occupait d’une momie, et fit preuve d‘un esthétisme raffiné en garnissant le tout d’une ficelle jaunâtre…bin oui, des fois que le fromage tente de se barrer…
« 6.50€ s’il vous plait ! » me dit-elle en me tendant le précieux colis, tout en me faisant des yeux de biche… aguichant... vulgaire.
Portant ma main libre à ma poche, je constatai avec stupéfaction que je n’avais plus mon porte feuille !!! Le temps sembla se figer, une goutte de sueur perla à mon front, un léger tremblement agita mes mains, révélateur d’un stress imminent du à une situation critique.
« J’ai pas la monnaie… je dirai à Thérèse de venir vous payer ce soir. Vous me le notez sur son ardoise. Tchao ! » dis je simplement en tournant les talons.
Une désagréable odeur de pieds pourris, chaussettes sales et panière à linge sale non lavé flottait dans le magasin. Mon regard vide et morne détaillait les immondes choses qui trônaient dans la vitrine froide, comme autant de trophées pris à l’ennemi.
Quelques mouches voltigeaient de fromages en fromages, cherchant sans doute leurs progénitures respectives, encore au stade larvaire ?
« Bonjour ! » me dit la crémière, moulé (comme son frometon) non pas à la louche, mais dans un tee-shirt blanc sur lequel se dandinait un pingouin sur la banquise. Ses seins, opulents, mettaient en relief le reste du décor arctique. La garce ! Elle n’avait pas de pèse mou en dessous ! Je voyais la pointe de ses tétons tendus sous le textile ! Merde alors ! Mieux que la manette de ma PS3 ce truc ! En version obus de 75 ou 110…
Je souriais niaisement à la blondasse (bin oui c’est une blonde à grosse poitrine ! what's else ?!) et tentant vainement de détacher mon regard de ce tableau en 3D.
Je remontais donc lentement les yeux jusqu'à croiser les siens, qui eux, exprimaient plus l’intelligence d’une huitre chaude.
Elle eut le bon ton de sourire, genre de sourire commerciale qu’une dinde offre aux marrons avec les quels on va la fourrer…. Bref je suis dans une crémerie, pas chez le Volailler.
« Bonjour. Je vais vous prendre (par derrière) … de la tome de brebis s’il vous plait. Vous me faite un papier cadeau ? C’est pour offrir » rétorquais-je d’un ton détaché.
Elle se tourna pour attraper un carton, ce qui me valu d’avoir en spectacle, la vue d’un cul rebondi qui tendait son jean taille basse (comme mes pneus) vers le bas, dévoilant à mon regard pervers son string noir en dentelle.
« Qu’est ce que je lui boufferai bien le cul à cette grognasse » pensais je, en me délectant de cette possibilité fantasmagorique.
Mais je me reprenais aussitôt, craignant bêtement qu’elle ne lise dans mon esprit mes pensées les plus pervers.
« Putain reprends toi ! Y a pas que le cul et les seins dans la vie ! » pensais je de nouveau.
« Ah le voici ! »s’écria t elle en brandissant un carton grisâtre comme un trésor arraché à un dragon.
Mon regard n’avait cependant pas bougé d’un iota… et s’attardait maintenant sur son entrejambe que son jean moulait à merveille ! Je devinais ses formes intimes, aussi attirantes que le chant des sirènes… allez c’est repartis ! Comment c’était la dessous ? Broussailleux ? Ticket de tramway ? Aussi poilu qu’un œuf ?...
« C’est vrai qu’il n’y a pas que le cul et les seins dans la vie… y a le sexe aussi ! » philosophais je intérieurement.
Elle attrapa d’un mouvement aussi gracieux que fluide, un truc blanchâtre et probablement mal odorant pour le déposer sur le fameux carton. Elle l’entoura de papier, comme si elle s’occupait d’une momie, et fit preuve d‘un esthétisme raffiné en garnissant le tout d’une ficelle jaunâtre…bin oui, des fois que le fromage tente de se barrer…
« 6.50€ s’il vous plait ! » me dit-elle en me tendant le précieux colis, tout en me faisant des yeux de biche… aguichant... vulgaire.
Portant ma main libre à ma poche, je constatai avec stupéfaction que je n’avais plus mon porte feuille !!! Le temps sembla se figer, une goutte de sueur perla à mon front, un léger tremblement agita mes mains, révélateur d’un stress imminent du à une situation critique.
« J’ai pas la monnaie… je dirai à Thérèse de venir vous payer ce soir. Vous me le notez sur son ardoise. Tchao ! » dis je simplement en tournant les talons.
)
