Dites-le avec des fleurs. [BDSM]

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
Mad'O
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

Nan mais c'est pas mon kif mais tu arrives à cr qu'on se prennr au jeu
Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas.
Biquette
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Biquette »

Comme Mado en fait, te lire est très distrayant pour moi aussi, on rentre dans le truc très facilement !
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Mad'O a écrit :Nan mais c'est pas mon kif mais tu arrives à cr qu'on se prennr au jeu
On ne sait jamais.
Mon initiatrice avait trouvé l'exercice "sympa". :whistle:
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA : Petit impromptu, suite du récit avec la banquière. Ici, je montre que je ne suis pas doué pour mentir.

Reprise du message précédent :
Jeune de moins de 18 ans, c'est très vilain de mentir à sa maman en disant que tu cherches des références pour ton herbier sur internet alors que tu surfes sur des fora torrides. Ce site n'est pas pour toi. Retourne chez ta mère et laisse les grandes personnes entre-elles !

"Tu as vu la banquière ?"
Ma femme me fixait de son œil vert et soupçonneux.
"- Oui" répondis-je.
"- C'était long. Qu'est-ce que vous avez fabriqué tous les deux ?
- J'ai négocié un échelonnement de nos dettes (OK, de MES dettes !) et le montant des agios... ça ne se fait pas en cinq minutes !
- Et tu es satisfait du résultat ?
- Plutôt oui - j'ai quand même payé de ma personne... Ben oui ! Pour négocier ! J'y ai passé le temps !
- Ah... Oui."
Elle semblait mordre à l'hameçon. Tant mieux. Je me décontractai et, sûr de moi, m'apprêtais à sortir...

Quand elle me rappela : "- Au fait... Le plug que tu as dans le cul, c'est pour quoi faire ?"
Mad'O
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

:lol:


j'ai éclaté de rire à la fin :d
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Tu manques d'empathie pour cette petite crotte. :pfff:

Tu as raison. :d
Mad'O
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

nan au contraire, tes personnages "infériorisés" me font mal au coeur... :/
j'ai de la peine, pour eux, c't'horrible ;)

mais parfois, dans tout ça, tu as un trait très drôle, sinon, je ne lirais pas..... ;)
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

You are becoming emotional :o
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Récit plus personnel d'une première fois fantasmée

La première fois.

Pour cette première fois, nous nous étions donné rendez-vous au restaurant. Un petit établissement, pas très cher et discret. C'était la première fois que nous nous voyions. Elle était très distinguée et m'impressionnait beaucoup. Le repas fut très agréable. Elle était très cultivée et intelligente et j'essayais de ne pas paraître trop manche. Je m'étais fait le même look que l'abject personnage de mes nouvelles. Une belle tête de vainqueur. Ça avait l'air de l'amuser beaucoup. Nous discutions de l'organisation de l'après-midi : d'abord un petit jeu de rôle où elle serait une directrice tyrannique qui m'humilierait, moi, son employé lâche et servile, puis une petite séance privée dont elle me réservait la surprise. J'étais très enthousiaste. Après tout, nous ne faisions rien de mal. Je lui proposais même d'anticiper un peu. Au moment de l'addition, nous payâmes chacun puis, prenant l'air contrarié, elle se leva et me versa mon café sur la tête avant de sortir sans un regard pour moi. Le silence se fit dans le restaurant. Le garçon s'inquiétait tandis que je m'essuyais la tête, expliquant que ce n'était rien. Je sortis alors et la rejoignis un peu plus loin. Nous nous amusâmes beaucoup de cette comédie, unis par une complicité spontanée. Ensuite, nous nous rendîmes dans une petite maison que lui avait prêtée un de ses amis. Elle m'assurait que nous y serions tranquille. Là nous convînmes d'un mot de code pour tout stopper si je sentais que nous allions trop loin puis nous commençâmes à jouer.

Elle était directrice des ventes, fort furieuse de mes mauvais résultats, et elle me convoquait. J'entrais alors, obséquieux et je me faisait insulter avec des mots qui bafouaient ma virilité et mon intelligence. Elle se levait alors, m'attrapait par les cheveux, juste devant les oreilles, là où ça fait bien mal, et m'obligeait à me pencher pour regarder l'écran de son portable, fustigeant mes mauvais chiffres. Elle menaçait de me renvoyer et je pris l'air terrifié, faisant semblant de geindre et de la supplier. Elle me fit alors mettre à genoux et jeta des papiers – mes bilans – par terre, m'obligeant à ramper à quatre pattes pour les ramasser avec la bouche. Elle me fit de nouveau agenouiller puis, me prenant par la gorge, incliner la tête en arrière. Sur son ordre, j'ouvris la bouche et elle y introduisit une feuille de papier qu'elle m'ordonna de mâcher et d'avaler. Ce que je fis, docilement, prenant mon temps pour savourer cette humiliation. Puis une autre. Ensuite, elle me fit signe de lécher ses bottines, en guise de soumission. Elle me guettait du coin de l'œil pour voir si je n'allais pas tout arrêter mais non : mu par une sorte de fierté, je me baissais et commençait à lustrer ses bottes avec ma langue, le dessus, bien sûr, ravi de la surprendre. Je continuai comme ça jusqu'à ce qu'elle me fasse signe d'arrêter. Elle pensait que le jeu était terminé quand je lui suggérai de me plonger la tête dans les toilettes. Elle eût une grimace de dégoût, mais je l'assurai que, si les toilettes étaient propres, ça ne posait pas de problème. Elle se leva et vérifia l'état des cabinets. Par acquis de conscience, elle passa un coup de produit et de brosse et tira la chasse d'eau. Elle pensa que la situation était acceptable. Puis nous reprîmes le jeu, elle me prit l'oreille puis me fit marcher, toujours à quatre pattes, pour entrer dans les toilettes... Là, je plaçais ma tête dans la cuvette et elle déclencha la chasse d'eau. L'eau me recouvrit la tête puis partit. Je me redressai et elle me tendit une serviette. Nous allions passer à la suite, la petite surprise qu'elle avait préparée, mais, auparavant, je désirais me recoiffer. Pendant ce temps là, elle préparerait la pièce.

Quand j'entrais, une chaise trônait au milieu de la pièce, sur un sac poubelle. Elle allait m'y attacher, les mains liées dans le dos et m'administrer un dessert à sa façon : des assiettes de chantilly, mélangées avec de la crème vanille, chocolat ou pistache pour varier les couleurs et avec des biscuits réduits en morceaux pour faire de gros grumeaux, qu'elle allait m'écrasait sur la tête; je me mis rapidement en chemise et caleçon et me laissais attacher, tout heureux de cette nouvelle épreuve. Puis elle commença, me prenant la nuque puis m'écrasant une première assiette sur le visage avec onctuosité. Le contact était frais et agréable. Avec la seconde, elle me remonta par dessus le crâne afin de bien imprégner mes cheveux. Elle arrêta pour prendre une photo avec son portable – j'étais méconnaissable, mais ainsi, je pourrais contempler ma propre déchéance. Elle poursuivit, n'épargnant aucun endroit de ma tête, me redressant par le menton, m'ordonnant de sourire ou de prononcer le mot « tcheese »... Elle me souriait, nous étions intimes, j'étais heureux et soumis... Puis elle finit par me verser le restant d'une boite de crème dessert au chocolat sur la tête, non sans retenir un petit rire. Complètement humilié, je pensais qu'elle allait me libérer maintenant quand, soudain, elle me plaça un bâillon-boule dans la bouche. Je ne m'attendais pas à ça. Je la regardais alors qu'elle se penchait vers moi pour m'annoncer qu'elle allait maintenant partir et me laisser là... Je n'aurais qu'à m'expliquer avec le propriétaire de la maison lorsqu'il rentrerait.

Je me sentis glacé d'épouvante. Ce n'était pas ce que nous avions convenu. Je voulus me libérer mais elle m'avait bien attaché. Impossible de prononcer le mot-code, j'étais bâillonné ! Et est-ce que ça aurait changé quelque chose ? Je trépignais sur la chaise tandis qu'elle sortait. J'entendis le déclic de la serrure. Elle m'abandonnait ! Fou de panique, je bondis et ne parvins qu'à tomber sur le flanc, paralysé, impuissant. Je m'agitais pathétiquement sans parvenir à me redresser. Je pleurais. Je voulais hurler mais c'était impossible. Je sentis mon caleçon s'imprégner d'urine. J'étais trahi, désespéré, anéanti... suppliant inutilement qu'on me libérât, regrettant ma concupiscence, blâmant ma naïveté... Comment pouvait-elle être aussi cruelle et moi aussi con ! Je voulais mourir. J'étais secoué de spasmes nerveux et pleurais comme jamais.

Après un temps infini, j'entendis qu'on actionnait le pêne de la porte. Quelqu'un rentrait mais je ne savais pas qui. J'étais terrorisé. J'entendis des pas de femme. Je sentis son odeur. C'était elle. Elle avait eu pitié. Elle me détacha et me redressa, puis essuya mon visage. J'étais vidé et je gémissais, appuyant ma tête contre son épaule puis me mettant à pleurer comme un petit enfant. Elle me parlait doucement pour me consoler. C'était fini. Ce n'était qu'une comédie. Elle n'avait pas l'intention de vraiment m'abandonner. Elle continuait de m'essuyer la tête pendant que je sanglotais encore. Elle me parlait pour me réconforter. Les premières fois sont toujours éprouvantes. Il fallait maintenant me laver, et me reposer avant de reprendre la route pour chez moi. Je m'abimais dans ses bras. Le temps semblait avoir disparu.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA : Et si Ingrid lisait mes récits et venait à mon bureau pour m'administrer une correction, que se passerait-il ? ;)

La vengeance d'Ingrid.

Jeune de moins de 18 ans, sais-tu qu'avec trois tubes de couleurs primaires (le magenta, le cian et le jaune) tu peux produire toutes les couleurs. Va vite faire des essais et les montrer à ta maman. Et laisse les adultes entre eux. Les plus de 18, vous pouvez lire.

Ingrid m'assena une gifle qui fit voler mes lunettes dans la pièce.
« Tu te permets de parler de moi dans tes nouvelles sans même me demander l'autorisation ? » cracha-t-elle.
Le bureau était fermé.
Nous étions seuls.
Elle m'empoigna alors que je balbutiai de vagues explications et me plaqua contre le sol. Elle sortit de son sac à main une liasse de feuillets et me gifla de nouveau avec.
Puis elle se redressa me plaquant le menton au sol avec la pointe de sa chaussure.
Elle tira une chaise vers elle et s'assit, tout en continuant d'appuyer, posa son sac à côté d'elle et commença à passer en revue les feuillets...
« Alors, c'est moi la petite garce de secrétaire voyeuse...hmmm ? Et la petite blonde curieuse du magasin d'accessoire, c'est moi aussi ?... Et je suppose que le lamentable soumis gominé, c'est toi... (elle considéra mes cheveux avec une moue de dédain), m'oui, la même coiffure de nase...
Dis-donc, c'est un vrai petit étron ce gars-là...
Qu'est-ce qu'il prend à chaque fois.
Et toi, tu pourrais en faire autant ?
(Elle remonta la pointe de sa chaussure vers ma bouche et se leva.)
Embrasse ! Allez ! Embrasse et lèche ! »
Je la regardai, son beau visage incliné vers moi, les sourcils fins froncés par la colère, ses yeux bleus et autoritaires fixés sur les miens, ses cheveux blonds cendrés auréolés de la lumière qui filtrait du dehors. Elle se faisait toujours coiffer en carré : les deux mèches dorées qui encadraient son visage lui donnaient l'air encore plus sévère.
Elle était superbe.
Une sublime déesse vengeresse qui me dominait de toute sa taille.
Je ne pouvais que lui obéir.
Docilement, je sortais ma langue, longeant la semelle.
Elle sourit : l'ivoire blanc de ses dents partageait ses lèvres, rouges comme de beaux fruits mûrs. « C'est bien. »
Elle avait soudain l'expression d'une petite fille espiègle.
« Dessous maintenant. »
J'explorai alors les sculptures de sa semelle, essuyant les impuretés, m'appliquant à la satisfaire... « Oui... Tu es bien aussi lamentable que dans tes écrits. J'ai bien envie de jouer un peu avec toi. »
Elle retira son pied, se baissa sur moi, m'empoigna par ma cravate et me redressa.
« A genoux, et baisse les yeux. »
J'obtempérai en silence.
« Voyons... » Elle avisa un encrier, s'en empara, dévissa le bouchon et, rayonnante, commença à me couvrir la tête d'encre noire. Le liquide en coulant me dessinait de longs sillons sur le visage.
Ça l'amusait beaucoup.
Elle prit un second encrier, un rouge, puis un troisième, un vert, pour réaliser une harmonie colorée... et elle me les versa l'un et l'autre sur la tête, avec un petit rire argentin... lentement, prenant son temps, savourant sa vengeance.
Elle s'arrêta, contemplant le pantin grotesque que j'étais devenu.
Il manquait quelque chose.
Elle roula en boule deux trois feuillets, me fit ouvrir la bouche et les y enfourna.
Le papier me gonflait les joues et débordait hors de ma bouche...
« Voilà. »
Elle était satisfaite.
Il ne lui resta plus qu'à immortaliser son œuvre sur son téléphone portable.
Après quoi, elle se pencha vers moi – je sentis son souffle chaud près de mon oreille – et elle me murmura : « recommence et se sera pire la prochaine fois. »
Elle repris son sac puis elle me jeta un dernier regard et sortit avec un sourire satisfait, croisant Anne qui m'apportait des fleurs.
Je n'avais qu'une envie... me remettre à écrire sur elle.


Mais d'abord, Anne tint à me faire goûter une variété de tulipes dont la couleur lui plaisait beaucoup. :na:
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

:)

plus soft, c'est bien aussi :d
Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Faut varier un peu les plaisirs. :o ;)
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Biquette »

C'est réussi !
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Merci. :)
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA : Dans Rencontre, Sylvie me colle une bonne raclée sur un ring, sous l'œil complice de Céline, la brunette qui m'inondait de nourriture dans ma première nouvelle. Je ne peux quand même pas solliciter tout le temps cette pauvre Ingrid. ;)


Rencontre.

Les balles de cuir virevoltent sous la lumière crue des projecteurs et me frappent au visage. Mes bras sont lourds. J'ai perdu mon protège dents et Sylvie continue de tourbillonner comme une toupie blonde.
Quand elle m'a proposé un petit match amical, je ne me doutais pas que la bougresse en profiterait pour régler ses comptes. Ce qu'elle fait avec un savoir faire confirmé.
Elle m'accule contre un poteau et m'assène une série de coups au ventre. Je me plie. Je la sens qui me redresse le menton avant de me balancer un uppercut qui me cueille comme une fleur.
Je vacille et me rattrape aux cordes. Je voudrais jeter l'éponge mais je n'en trouve pas la force;
Dans un coin, Céline, l'arbitre, se régale du spectacle. Elle fume tranquillement et se garde bien d'intervenir. L'odeur du tabac se mélange à celle de mon sang et à l'odeur de transpiration de Sylvie, une fine odeur de transpiration de femme.
Je me remets debout dans une sorte de coma éveillé. Sylvie m'aligne les bras le long du corps. Je me laisse faire. Elle pose son pied en appui sur les miens et entreprend de me bombarder de coups rapides qui vont du ventre au thorax puis à la tête. Je bascule d'avant en arrière comme un culbuto. Quand elle retire son pied, je fais deux pas en arrière, à la limite de l'effondrement. Elle me retient... Ce serait trop facile... Prend son élan et m'assène un direct en plein visage.
Je retombe dans les cordes. Elle est juste derrière moi. Elle me pousse la tête entre les cordes, les entoure autour de mon cou et serre, me coupant la respiration. Je deviens rouge. Je me débats inutilement. Elle relâche la pression, se penche à mon oreille et murmure :
« - qui c'est la chef ?
- C'est toi, répondè-je.
- Dis que tu es un pourceau.
- ... »
Elle resserre de nouveau :
- Dis que tu es un pourceau ! - Elle relâche.
- Je suis un pourceau !
- Fais le cochon.
- ...
- Fais le cochon !!!
- Groink ! »
J'entends Céline éclater de rire, rejetant en arrière sa tête brune, ses dents blanches luisantes, elle se moque de moi.
Sylvie relâche les cordes. Je tombe lourdement sur le ring. D'un coup de pied, elle me retourne.
« - Le gagnant à des droits sur le perdant... Embrasse ma botte. »
Elle avance son pied vers mes lèvres tuméfiées et j'embrasse sa botte.
« - Mieux que ça ! » gronde-t-elle.
Je recommence.
« - Lèche maintenant. »
Je garde ma bouche fermée. Son pied s'abat sur mon bas ventre. Je me courbe en deux. Mes larmes viennent.
« - Lèche, j'ai dit !!! »
Je lèche. Je m'applique.
Je l'entends triompher et se réjouir avec Céline de ma docilité.
« -Regarde-le... Une vraie larve... »
Elle se lasse enfin et décide d'aller prendre sa douche.
« - Qu'est-ce que je fais de lui, demande Céline, de la pâtée pour chat ?
Bah, tu n'as qu'à me garder les oreilles et la queue, lui répond Sylvie... »
Elle se retourne alors vers moi et me darde un regard méprisant de ses yeux verts...
« - Quoique... J'ai l'impression qu'il me faudra me contenter de ses oreilles... » lâche-t-elle avec un ricanement féroce.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA : Ingrid revient me tourmenter, toujours avec un soupçon d'espièglerie, dans ce petit impromptu que je dédie à Lila. :hello:

Ingrid aimait m'attacher à ma chaise et profiter de mon impuissance pour m'humilier délicatement. Elle me faisait lécher ses escarpins en me les enfonçant dans la bouche, appuyant fortement. Son sourire illuminait alors son visage et ses yeux bleus se plissaient de plaisir. Ensuite, elle se détendait en fumant une cigarette. A son commandement, j'ouvrais la bouche et elle déposait ses cendres sur ma langue puis, toujours à son commandement, j'aspirais. Elle aimait aussi prendre le dessert en ma compagnie, verser lentement sur ma tête le contenu de son chocolat liégeois et contempler avec un regard chafouin la crème couler sur mon visage. Elle terminait en me glissant un œuf dans la bouche, m'interdisant de le briser, se réservant ce plaisir : elle honorait ainsi mon crâne soumis d'un supplément d'albumine. Prise d'inspiration, il lui arrivait de m'envelopper la tête d'un film transparent pour goûter le spectacle de ma sudation mélangée aux aliments, ne laissant qu'un espace pour mes lèvres, m'obligeant ensuite à lécher ce qu'elle m'ordonnait...

Quand elle libéra enfin mes mains et arracha mon masque improvisé, elle regarda le triste spectacle que je donnais. Elle m'empoigna par les cheveux et plongea ses yeux d'azur dans les miens : "maintenant, J., il te reste deux heures pour me préparer le dossier O : je le veux à huit heures tapantes sur mon bureau... Sans quoi... je m'occuperai encore de toi."

Elle savait siffler la fin de la récréation.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA : Nouveau récit à quatre mains avec l'exquise Creatura qui m'invite à une partie de plage mouvementée.

Creatura m'a fait l'honneur de me consacrer un petit récit. Comme la dernière fois, je le raconte de mon point de vue.

« - Pourquoi t'écraser la tête dans le sable alors qu'il y a de la boue a portée de mains ? me questionne Creatura.
- Mais je ne vois que du sable, Creatura ? fis-je. Il n'y a pas de boue ici ! Je ris alors sôtement.
- Que tu es niais ! se fâcha ma maîtresse. C'est que tu ne regarde pas là où il faut. »

Elle s'approche et me gifle à la volée pour me faire payer ma stupidité... Je vacille sous le coup puis elle empoigne mon oreille, la tire fortement, m'obligeant à me baisser et m'entraîne à sa suite. Elle me conduit ainsi à la plage où elle me jette sans ménagement sur le sable.

Je tombe face contre terre... Le sable s'infiltre dans mes narines et dans ma bouche. Je le recrache.
« - Non content de polluer cette plage superbe par ta présence, il faut que tu la souilles de tes crachats ?!? tonne Creatura.Tu es vraiment trop dégueulasse ! Un sale porc ! Et cette coiffure immonde ? As-tu vu comme cette graisse te coule sur le front ? Mais avec quoi tu lisses tes cheveux, créature putride ? Avec ta salive de pourceau ?! » Elle oint mon crâne d'un crachat juste à l'emplacement de ma raie médiane.

Je me suis redressé et je baisse la tête, crevant de honte et de peur. Je sais qu'elle peut être sublime et terrible dans ses colères.

« - Couche-toi connard, je ne t'ai pas dit de te lever ! Une larve ne marche pas, elle n'a pas de pieds ! La-dessus, elle les empoigne et les attache ensemble. Berk, fait-elle, qu'est-ce qu'ils puent ! Comme toi, d'ailleurs. »

Elle tend la corde autour de son avant bras et commence à me tirer vers la mer.

« - Ne bouge pas, ordonne-t-elle, et laisse toi faire grosse larve : je t'emmène dans l'eau, tu sentiras peut-être moins mauvais une fois submergé. » Je me laisse ainsi haler jusqu'à la rive.

Une fois sur l'eau, elle laisse flotter mon corps, l'entraînant vers les joncs... Et elle s'amuse ainsi à me faire valser de gauche à droite, au gré de sa fantaisie. Je suis totalement en son pouvoir et j'en éprouve une délicieuse jouissance. Je bois un peu la tasse mais j'arrive malgré tout à surnager en gonflant d'air mes poumons. Une expression passe sur mon visage que Creatura semble prendre pour un signe de défi...

« -Tu fais le fier, pendard ? Je vais te donner l'occasion de faire le fier, moi, tu vas voir... »

Alors, elle met son pied sur mon visage, puis enfonce son extrémité dans ma bouche... J'avale un peu d'eau en même temps...

-Suce ! ordonne-t-elle.

Je m'exécute docilement tandis que son pied entre et sort vigoureusement... Elle viole ainsi ma bouche et je suis consentant... J'inspire alors de l'eau par le nez et m'étouffe... Je tousse. Elle me redresse un peu la tête avec son genou pour mieux contempler la larve soumise que j'accepte d'être...

« -Tu vois, tu pues déjà moins. Je suis satisfaite. »
Elle se réjouit de son idée... Afin de m'humilier davantage, elle commande : « dis que je suis bonne. Allez !
-Vous êtes bonne maîtresse répétè-je, le regard emprunt de soumission et d'adoration...
- Tu souris encore comme un con, me reproche-t-elle, je suis peut-être encore trop bonne. » Elle se penche alors sur moi et s'assied sur ma tête. Mon visage, face contre terre, s'enfonce aussitôt dans la vase, sous l'eau salée... Au bout d'une quinzaine de secondes, je n'en puis plus et je me débats... Elle attend un peu avant de se relever.

« - assieds- toi maintenant... Tu l'as sentie cette vase tout au fond de l'eau?
- Oui, maîtresse, répondè-je d'une voix plaintive... Et elle pue...
- Tu sais, pour moi, tu exhales la même odeur putride qu'il nous faut supporter à chaque fois que tu t'approches de nous... Et ce n'est encore rien, tu étais sous l'eau...Elle ramasse une poignée de vase et me la fait sentir : Sens comme elle pue, sens, te dis-je !
Elle me barbouille le nez, la bouche et le menton. Des larmes me viennent aux yeux.
- Tu sens ? me demande-t-elle.

Elle poursuit : Vois, elle grouille de vers... Je me demande s'il y en a dans ton caleçon... Elle me l'enlève et me le plaque sur la bouche. Il pue n'est-ce pas ?
-Oui, madame.
Elle le jette alors au loin puis me force à ingérer une poignée de vase. Mange... comme il faut. Mâche. (Surmontant mon dégoût, je mâche docilement le sable putride) et lèche bien mes doigts ensuite... ça rend consciencieux.
Elle a un sourire de satisfaction en me regardant lécher avec application ses doigts gracieux.
-C'est bien, tu t'améliores... Laisse-t-elle tomber.
Des larmes de gratitude me viennent aux yeux. Merci maîtresse pensè-je en mon for intérieur.


Merci, maîtresse. :hello:
Mad'O
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

elles ont un certain sens de l'humour, tes Maîtresses :d

le mot "espièglerie" m'a fait penser à Candy (la zik du générique), du coup j'ai vu la scène avec Candy en Domina, j'trouve l'idée pas mal :d
Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

C'est une suggestion ? :d
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

Si tu veux ! .... ;)
Ça pourrait être drôle.
J'ai toujours pensé que candy était une garce.
Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Sûr.
En tout cas, sa créatrice est macquée avec les Yakuza, elle.
Dans la vie, c'est pas Candy, c'est Lucy Liu dans Kill Bill. ;)

Le trip écolière à couette ne m'a jamais trop branché.
J'aime mieux les punkettes, les dominas cuir ou channel, les executive women.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Mad'O a écrit :elles ont un certain sens de l'humour, tes Maîtresses :d

le mot "espièglerie" m'a fait penser à Candy (la zik du générique), du coup j'ai vu la scène avec Candy en Domina, j'trouve l'idée pas mal :d
Pas trouvé Candy en domina mais...

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Brave petite. :d
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

j'ai cherché si on trouvait des Candy Dom sur le net, mais il semble que personne n'ait encore eu l'idée !

n'empêche, que, avec ses airs de pas y toucher, je l'imaginerai bien dans certains scenarii :d
Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA : Dans Règlement de compte , une fois n'est pas coutume, c'est Ingrid qui déguste. Mais je ne perds rien pour attendre.

Règlement de compte.

Timidement, Ingrid entra dans le bureau de Sophie.
Elle l'avait convoquée à l'heure de l'ouverture. Elles étaient seules. Si elle l'avait entendue entrer, Sophie, la tête penchée sur son écran, ne la gratifia d'aucune attention.

Ingrid s'abima alors dans la contemplation de son hautaine patronne... L'expression concentrée de son visage aux traits finement ciselés, ses yeux d'un brun profond, la blancheur éclatante de sa peau qui contrastait avec ses cheveux noirs et luisants partagés au milieu par une raie d'albâtre... Ingrid avait copié sa coiffure sur la sienne : un carré strict, sans frange afin de dégager le front. Les cheveux de Sophie étaient cependant plus courts, valorisant le galbe de sa nuque. Tandis qu'elle la regardait, elle sentit une bouffée de chaleur monter en elle...

Elle frissonna cependant en entendant sa voix : « apporte-moi le dossier J, veux-tu Ingrid ? »
Ingrid prit le dossier qui semblait l'attendre sur un classeur et se disposait à l'amener à sa maîtresse quand celle-ci parla à nouveau, avec une voix veloutée et impérative : « je veux que tu te mettes à quatre pattes et que tu prennes le dossier dans ta bouche. Je veux te voir marcher à travers la pièce comme une bonne chienne et que tu le déposes à mes pieds. »

Ingrid ouvrit de grands yeux surpris. Elle croisa le regard dur de Sophie et baissa craintivement la tête. Elle se mit à genoux, le dossier coincé entre ses dents, et s'exécuta.
Elle déposa le dossier aux pieds de Sophie, comme elle le lui avait dit.
« Bonne chienne, docile... » commenta celle-ci en le ramassant puis...
Sans avertir, elle lui empoigna ses cheveux blonds, les tirant brutalement en arrière.
« Mais infidèle ! »
Des larmes de surprise jaillirent des yeux de la malheureuse...
« - Dis-donc, garce, qui t'as autorisée à t'amuser avec J ? C'est mon jouet personnel, tu entends ? Et je ne suis pas prêteuse ! (C'est là mon moindre défaut.)
- Pardon maîtresse, couina Ingrid.
Relève-toi, chienne ! »
Sophie la leva par les cheveux et la fit se pencher sur le bureau...
« Retrousse ta jupe. »
Ingrid, subjuguée, éperdue, totalement dominée, s'exécuta.
Sophie empoigna alors une longue règle plate en plastique souple et transparent.
Un premier coup s'abattit sur les cuisses de la pauvre Ingrid qui serrait les dents.
« Ne t'avise plus... »
Un deuxième coup. (Des larmes perlèrent aux paupières d'Ingrid.)
« De jouer avec J... »
Un troisième. (Elle étouffa un sanglot.)
« Sans me demander la permission. »
Un dernier. (Les larmes coulèrent.)
« - Compris ?
- Compris maîtresse, pardon » pleurnicha la malheureuse.
Sophie lui tendit la main qui venait de la frapper et Ingrid l'embrassa humblement, une lueur de gratitude mêlée de crainte dans le regard.
« Arrange-toi, souillon, et retire-toi ! »
Reprenant contenance, Ingrid défroissa sa jupe, essuya ses larmes mélangées au rimmel et, ayant repris figure humaine, sortit sans un mot.
Elle sentit la colère monter en elle.

Elle retrouva rapidement toute sa superbe de cadre de direction, blonde, sophistiquée et ambitieuse, et - passant à côté du bureau de la secrétaire - elle ordonna d'une voix froide : « dites à J. de passer à mon bureau sans tarder. J'ai examiné ses relevés de notes de frais et j'y ai décelé des erreurs.
- Bien, Madame, » répondit laconiquement la secrétaire qui composa le numéro interne du poste de J... sans remarquer qu'avant de s'engouffrer dans son bureau, Ingrid lui avait subtilisé une règle...

Une longue règle plate, en plastique souple et transparent...
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA : Extase est un court récit que je dédie à une personne que je respecte.

Extase.

Je me mis à genoux et Sylvie m'introduisit un bâillon dans la bouche, puis elle m'ordonna de m'accroupir. Placé dans cette position, je lui offrais mon fessier.

Elle introduisit doucement son engin afin de ne pas me blesser, puis me pénétra plus vigoureusement. Le mouvement se fit plus intense. Elle attrapa mes épaules pour avoir une meilleure prise et accéléra la cadence. Je la sentais aller et venir en moi. Mon dos se cabra. Des larmes coulèrent sans que je puisse dire s'il s'agissait de larmes de plaisir ou de douleur. Le mouvement s'intensifia encore, encore et encore... Je ressentis alors une sensation d'extase mêlée de souffrance... La tension retomba. Mon corps se fit lourd.

Je restais à quatre pattes. Elle sortit, se leva, passa devant moi et me fit mettre à genoux de nouveau. Elle me libéra de mon bâillon, présenta son engin devant moi et attendit. Je commençai par de petits coups de langue, de plus en plus appuyés, puis léchai. Elle me prit par les cheveux et me l'entra dans la bouche, imprimant à ma tête un mouvement de va et vient pendant de longue minutes...

Enfin, elle ressortit et se pencha au dessus de moi : de ses lèvres rubis, descendit un crachat, lentement, le long d'un filet de bave, dans la coupe offerte de ma bouche. Je le recueillis comme un diamant précieux. Elle le reprendrait lorsqu'elle le déciderait.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

j'aime bien "règlement de compte", ça change un peu, c'pas toi qui morfle :d
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Si, mais hors champ. ;)
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

oui, bon, tu sauras te le faire payer :lol:
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Extase.

Je me mis à genoux et Sylvie m'introduisit un bâillon dans la bouche, puis elle m'ordonna de m'accroupir. Placé dans cette position, je lui offrais mon fessier.

Elle introduisit doucement son engin afin de ne pas me blesser, puis me pénétra plus vigoureusement. Le mouvement se fit plus intense. Elle attrapa mes épaules pour avoir une meilleure prise et accéléra la cadence. Je la sentais aller et venir en moi. Mon dos se cabra. Des larmes coulèrent sans que je puisse dire s'il s'agissait de larmes de plaisir ou de douleur. Le mouvement s'intensifia encore, encore et encore... Je ressentis alors une sensation d'extase mêlée de souffrance... La tension retomba. Mon corps se fit lourd.

Je restais à quatre pattes. Elle sortit, se leva, passa devant moi et me fit mettre à genoux de nouveau. Elle me libéra de mon bâillon, présenta son engin devant moi et attendit. Je commençai par de petits coups de langue, de plus en plus appuyés, puis léchai. Elle me prit par les cheveux et me l'entra dans la bouche, imprimant à ma tête un mouvement de va et vient pendant de longue minutes...

Enfin, elle ressortit et se pencha au dessus de moi : de ses lèvres rubis, descendit un crachat, lentement, le long d'un filet de bave, dans la coupe offerte de ma bouche. Je le recueillis comme un diamant précieux. Elle le reprendrait lorsqu'elle le déciderait.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

tu l'as déjà mise celle là Top :d
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Oups. :sweat:
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

puni :o
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA. Qui aime bien chatie bien a été co-écrit avec une amie. ;)

J'entrai timidement dans le bureau d'Ingrid.
« Venez, J. » me dit-elle...
Sa voix était inhabituellement douce.
« Approchez... »
J'avançai vers son bureau.
« Asseyez-vous »
Je m'exécutai, tout en restant sur mes gardes.

« Je penses que nous sommes partis sur de mauvaises bases, J. Après tout, nous avons de nombreux points communs... Nous pourrions mieux nous connaître... »

Elle se pencha alors vers moi... Tout prêt. Et j'aperçus le haut de son corsage... Les premiers boutons étaient défaits... Je risquais alors un œil en direction de ce décolleté plongeant qui révélait deux seins, menus et fermes... leur chair douce et rose était à peine recouverts d'une fine dentelle presque transparente... Je devinai des auréoles roses nacrées et leur pointes délicates si agréables à caresser, à prendre entre mes lèvres et à mordiller.

En même temps, je respirais l'odeur d'Ingrid, douce, chaude, parfumée... le galbe de sa gorge blanche me fascinait... Elle me parlait, mais je ne reconnaissais pas sa voix... Elle semblait étouffée, presque rauque...

« J, me dit-elle, je crois que je t'ai un peu trop bousculé ces derniers temps... (elle me tutoyais !) Tout le monde est sans doute un peu stressé par tout ce travail urgent... et moi la première. J'avoue avoir été un peu rude avec toi... Mais après tout, ne dit on pas : qui aime bien châtie bien ?"

Je n'en revenais pas... Des mots que je n'aurais jamais pensé entendre venant d'elle... Je la regardai et je vis un sourire radieux illuminer sa figure... Un vrai sourire d'enfant comme je n'en avais jamais vu sur son visage, si harmonieux, si parfait et pourtant si froid et si fermé... Elle éprouvait donc quelque chose pour moi ? Je me sentis fondre, incapable d'articuler une parole...

"Qui aime bien châtie bien..." répéta-t-elle... mais son expression changea cette fois, indéchiffrable... une bouffée d'air me glaça l'échine quand je reconnu cette lueur dans son regard, cet air à la fois grave et songeur...

Je notai alors la présence de cette règle transparente, longue et plate, sur son bureau... et je sentis le regard d'Ingrid sur moi. Elle incline la tête, cette belle tête blonde... Les pans de ses cheveux cendrés accompagnaient le mouvement, cernant son visage... Je vis luire son sourire, un sourire dur cette fois...

Je compris alors que le châtiment aussi serait dur... à la hauteur du trouble que je sentais chez Ingrid... J'avalai difficilement ma salive et attendis la tempête... Résigné.
Dernière modification par Topmaso le 29 mai 2014, 11:08, modifié 1 fois.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Mad'O a écrit :puni :o
Oh, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. :love: :love: :love:
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Un impromptu dédié à Lili. :quichou:

Lili aimait m'attacher les mains dans le dos.
Elle me faisait m'agenouiller sur le tapis puis lentement me plongeait la tête dans un plein saladier de crème épaisse préparée à mon intention.

Une première fois.
Elle me tirait alors la tête en arrière, par les cheveux et riait.

Puis une deuxième fois.
Elle me laissait la tête immergée plus longtemps.

Puis une troisième fois.
Elle me maintenait plus longtemps encore.

Petit à petit, je sentais l'air s'épuiser, mes poumons me brûler, mais elle ne bougeait pas.
La panique commençait à me gagner et je suffoquais. Mais elle ne bougeait pas.
Je sentais la crème envahir mes narines, mes paupières, remplir mes oreilles et bientôt ma bouche. Mais elle ne bougeait pas.
Elle était si menue et pourtant si forte.
J'implorai alors silencieusement sa pitié... Et elle me retirait enfin la tête du saladier.

Elle me redressait, m'essuyait un peu...
J'étais son argile, j'étais sa glaise : elle me sculptait et me transformait en objet, son objet.
Tantôt, elle me faisait ouvrir la bouche, et y glissait un bouquet de fleurs. Je devenais un vase, confit de crème au milieu du salon.
Une autre fois, elle y glissait une bougie et je devenais chandelier. Je restais ainsi jusqu'à ce qu'elle décide de me libérer.

Puis, venait la délivrance.
Elle me détachait, me libérait la bouche, m'essuyait le visage avec une serviette...
Et déposait sur mon front un baiser qui laissait une marque écarlate. Sa marque.

C'était tout.
C'était bien.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA : Quel bonheur d'être soumis à une maîtresse blonde et imaginative. Merci Ingrid - ou quel que soit ton nom. :ouimaitre:

Ingrid commença par me féminiser.
Avec son nécessaire à maquillage, elle s'appliqua à me maquiller soigneusement les yeux, les joues, les lèvres, tout en moquant ma virilité bafouée.
Elle s'attarda un peu pour contempler son œuvre... me pinça la joue et me complimenta : « tu sais que tu es une jolie petite pute ? »
Je baissai les yeux, en signe d'humilité... mais rougissai du compliment.

Puis elle m'ordonna de me mettre à genoux.
Passant derrière moi, elle appuya son pied sur mon dos et me fit basculer à quatre pattes.
Alors, elle commença à fouetter mes fesses avec une règle plate, m'ordonnant de compter les coups à voix haute.
Un... deux... trois... quatre...
A chaque erreur, nous reprenions à zéro.
Je me trompais souvent.

Après, elle m'ordonna de m'allonger sur le sol.
J'obéis.
Elle commença alors à poser son pied sur mon ventre...
Et appuya.
Je voulus me courber mais elle m'ordonna de ne pas bouger.
Elle plaça alors son pied sur mon sexe.
Mes yeux s'écarquillèrent d'épouvante.
D'un regard implorant, je la suppliai de m'épargner...
Elle m'avait ordonné de me taire.
Je vis passer dans ses yeux comme un sentiment de trouble...
De la pitié peut-être...
Car elle m'épargna.

Merci, ô merci, Ingrid.

Elle me fit redresser, me fit mettre de nouveau à quatre pattes et m'attacha une laisse.
Puis, elle m'obligea à marcher ainsi dans toute la pièce, me stimulant à coups de règle.
Elle me complimenta à nouveau : « Bonne chienne... Bien soumise... C'est bien... » Désignant ensuite une gamelle pleine d'eau : « Bois ! »
Je me penchai et lapai le contenu à petit coups de langue, comme l'aurait fait un chien.

Ma maîtresse était satisfaite.
Pour me récompenser, elle plaça son pied devant moi.
« Lèche ! »
Je m'exécutai.
Je léchai avec application.
Ma langue glissait doucement sur le cuir de ses bottes.
Depuis la pointe jusqu'aux chevilles.
Pas plus haut.

Elle me fit basculer sur le dos et m'enfonça la pointe de son pied dans la bouche : « lèche mieux. »
J'accueillis du mieux que je le pus l'extrémité de ce pied gainé de cuir, fin et élégant.
Elle l'enfonçait puis le retirait.
Elle violait ainsi ma bouche.
Lentement.
Avec mon consentement.
Je me sentais prêt à jouir mais je me retins.
Pas encore.
Seulement quand elle m'autoriserait.

La nuit ne faisait que commencer.
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

NDA : Ingrid me soumet à nouveau : Carpe Diem, est une locution latine qu'on peut traduire par "profite du moment présent." La devise du Cercle des Poètes disparus. ;)

Carpe Diem

A genoux devant Ingrid, j'attendais son plaisir.
Le soir était tombée.
Plus personne dans les locaux.

Elle me regardait avec une expression étrange.
La lumière tamisée donnait à ses pupilles un éclat particulier.
Elle baissa alors sa culotte écarta ses jambes, dévoilant son intimité.
Fasciné par ce spectacle, je ne bougeais pas.
« Mets tes doigts, » m'ordonna-t-elle, d'une voix douce et insistante.
Ému, brûlant de désir, j'approchais ma main et osais la toucher...
C'était doux au contact, sa peau était parfaitement épilée...
Mes doigts écartaient ses lèvres et je commençais à masser.
Elle rejeta la tête en arrière, ses beaux cheveux accompagnant le mouvement, le menton relevé, la bouche entrouverte... Savourant l'instant... Consolée d'une longue frustration.
Je continuai et sentis le liquide qui commençait à couler.
Elle haletait doucement puis le rythme s'intensifia, allant crescendo... je m'appliquais...
Soudain, elle baissa la tête et me regarda.
« Lèche tes doigts. »
Je la fixai, surpris.
« Lèche tes doigts, j'ai dit ! »
Je portais docilement mes doigts à ma bouche et commençais à lécher sa substance.
Un goût amer... mais pas déplaisant, délicieux même.
Je rougissais. Le sang me battait aux temps.
Je m'emplissais d'elle... Je l'avalais doucement, voluptueusement...
Nos esprits semblaient communier dans ce rite intime.
Je sentais son regard profond sur moi... Et songeais qu'elle allait rapidement se reprendre...
Et qu'elle se sentirait furieuse et honteuse de s'être montrée ainsi, vulnérable et dépendante.
Je savais que sa colère s'abattrait sur moi et que je ne m'en tirerais pas avec de simples coups de règles.
Et je savais aussi que je me laisserais faire, que j'accepterais ce qu'elle m'infligerait...
Que tout le mal qu'elle me ferait valait bien le plaisir que j'éprouvais.
Je profitais du moment présent et me régalais d'elle.
Carpe Diem.


Merci L :hello:
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Biquette »

Pas mal le dernier Top !
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Mad'O
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Mad'O »

ah oui, sympa ce récit !!!!!
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Re: Dites-le avec des fleurs.

Message par Topmaso »

Merci. :)
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