Offrande ... [Courts récits]
Publié : 07 janvier 2014, 21:39
Il se tenait juste devant moi. Sa posture fixe le révélait dans toute sa grandeur ; torse nu, simplement vêtu d'un pantalon de cuir. Je baissais à nouveau les yeux en espérant qu'il n'aie pas détecté le coup d'oeil gourmand que je lui jetais à la dérobée. Manque de chance, il s'apercevait toujours de tout et cet instant n'en avait pas fait exception. Il me releva le menton de son index, afin que mes yeux trouvent les siens ; il me lançait un regard noir, assorti d'un sourire en coin irrésistible. "Qui t'as autorisée à me regarder ? Tu sais ce qu'il se passe quand tu me désobéis ?", me dit-il d'un ton calme et autoritaire à la fois.
Effectivement, il me fallait adopter un comportement très précis en certains instants : être uniquement vêtue de mes dessous en dentelle, me positionner à genoux, les jambes bien écartées l'une de l'autre, les bras posés sur mes cuisses, baisser la tête et regarder par terre. Je ne devais en aucun cas le regarder, et surtout pas directement dans les yeux. Je devais décemment attendre qu'il me l'autorise.
"- Réponds ! Que t'arrive-t-il si tu me désobéis ?" s'enquit-il, alors que j'hésitais volontairement à lui répondre. Il est vrai, je me risque quelquefois à enfreindre innocemment certaines règles, par pure inspiration joueuse. En toute honnêteté, je me suis rendue compte que je prenais un plaisir certain à ses punitions et qu'il m'arrivait même d'en redemander.
"- Vous me punissez, Maître ..." lui répondis-je enfin.
"- Bien, va te mettre en place."
Bien décidée à lui obéir cette fois-ci, j'allais donc me positionner comme à l'accoutumée lors des fessées punitives : à genoux devant le banc placé tout contre le mur du fond. Je posais ma poitrine sur le marbre, les mains bien en haut du corps, m'accrochant sur les bords, les fesses bien en évidence, les reins cambrés au maximum, lui donnant accès libre à l'objet de sa convoitise.
"- Tu sais pourquoi je te punis ?" me demanda-t-il, comme avant chaque punition, s'assurant ainsi que j'en comprenne l'exacte raison.
"- Oui, Maître. Parce que je vous ai désobéi", murmurais-je d'une petite voix.
"- Très bien. Maintenant, on va se débarrasser de ça, c'est devenu totalement inutile.", me dit-il d'une voix rauque qui m'indiquait combien il savourait le pouvoir qu'il exerçait ainsi sur son élève. Il fit glisser mon shorty jusqu'à l'ôter totalement.
Ces quelques mots me consumaient de l'intérieur, des crampes délicieuses se réveillèrent au fond de mon ventre. Il choisit ce moment pour me saisir fermement les cheveux de sa main gauche et les enroula autour de son poignet, me forçant à rejeter la tête en arrière. Sa main droite se leva et vint s'abattre fermement sur ma fesse droite, ce qui fit pousser un cri de surprise, même si je m'y attendais.
"- Chuuut ..." me souffla-t-il, tout en me caressant la fesse rougie par le coup qu'il venait de donner. "Tu sais que j'aime ce silence … Compte les coups à voix haute, nous allons jusqu’à 10."
"- Un … " poussais-je dans un soupir de soulagement, afin de tenter de faire passer le coup ...
Les fessées continuaient de pleuvoir, une fesse après l'autre, de haut en bas, puis de bas en haut. De gauche à droite, et de droite à gauche. En parfaite alternance entre une claque légère, puis une autre plus appuyée, et enfin une vraiment très forte, cinglante. Entrecoupées de caresses, effleurements à peine perceptibles. Il était toujours aussi calme, il se maîtrisait, respirait lentement, même si je sentais que, cette fois ci encore, son excitation n'en finissait de croître. Tout comme la mienne ... Je sentais une douce chaleur humide s'insinuer au plus profond de moi, qu'il ne se privait pas de constater par lui-même. Ses doigts descendirent jusqu'à mon intimité, me firent gémir et onduler légèrement des hanches, cherchant à aller à sa rencontre. Comme pour me priver de cette incitation au plaisir, il s'arrêta net. Et les coups continuèrent de tomber, suivis des douces caresses que ses mains habiles me prodiguaient, me provoquant des frissons jusqu'à l'échine.
"- 8 !" hurlais-je maintenant, crispée, les dents serrées et les fesses échauffées par les contacts plus vifs les uns que les autres. Il n'y avait aucun doute, c'était vraiment un expert en la matière. A mesure que la leçon touchait à sa fin, il était gagné par le désir et l'excitation, presque foudroyants, l'excroissance sous le cuir venant à confirmer cet état de fait.
"- Allez... encore 2 !" dit-il en haletant, anticipant déjà ce qui allait suivre.
"- 9..." suppliais-je, quelques larmes involontaires ruisselant le long de mes joues. Enfin, le dernier coup s’abattit violemment, cette fois-ci sur les 2 fesses en même temps.
"10 !" poussais-je dans un cri de désespoir, tentant difficilement de reprendre ma respiration.
Me relâchant, il me déposa un chaste baiser sur le front, en profitant pour me susurrer à l'oreille ses projets immédiats. Sans plus attendre, il défit la fermeture de son pantalon, en libérant son sexe comprimé. Comme à chaque fois qu'il me punit, il m'ordonna de me mettre à genoux, se tint debout devant mes lèvres gourmandes et me présenta son sexe dressé que je m'empressais de prendre en main, de lécher, d'embrasser, de sucer, et de m'en délecter plus complètement. En un instant, il saisit mon visage entre ses mains et se mit à me prendre la bouche. Littéralement. J'avais du mal à suivre la cadence, mais je fis du mieux que je pouvais, appliquée. Je le sentais au bord de l'explosion.
''Arrête, je ne veux pas venir comme ça …'', murmura-t-il, haletant.
Je fermais les yeux, savourant ces longues secondes d'attente. Sans équivoque, il vint se placer derrière moi, posa ses mains sur mes hanches et son gland à l'entrée de mon sexe trempé de désir et me pénétra sans ménagement. Bien qu'étant facilité par mon état d'excitation, il me pilonnait sans merci et laissa exploser son désir. Je vins à la rencontre de chacun de ses assauts et lui rendis coups de reins pour coups de reins ... Il ne fallu pas longtemps pour qu'il laisse éclater sa jouissance, me laissant sur ma faim. Il l'avait fait exprès.
"Toi, tu n'as pas l'autorisation de jouir. Du moins, pas pour le moment. Je te le ferais savoir." Pantelante, je me mis sur mes jambes qui avaient du mal à me porter ; j'étais encore toute excitée de cet assaut et je n'aspirais qu'à une chose, être libérée de mon plaisir qui montait puissamment alors que les minutes s'égrenaient. J'avais toujours au fond de mon ventre cette irrésistible envie d'extase, la sienne ... Mais il me le refusait pour le moment. Une toute puissance qu'il avait à juste titre.
Je l'entendais s'affairer vers le lit trônant au milieu de la pièce. Je risquais un coup d'oeil sur ces faits et gestes, il était de dos et ne pouvait donc entrevoir ma curiosité déplacée. J'en profitais pour le dévorer des yeux. Je fantasmais sur l'ensemble de ses lignes, ainsi, il fallait l'avouer, que sur le renflement indécent qui s'épanouissait une fois de plus sous le cuir. Un membre béni des dieux, véritable cadeau de la nature permettant d'accorder les sensations les plus intenses au plus profond de mon être ... Oh, que j'attendais avec impatience de l'avoir à nouveau en moi, dans l'étreinte qui lui plairait ...
Il revint enfin vers moi, j'avais pris soin de baisser le regard bien avant qu'il ne se retourne et s'aperçoive à nouveau de ma désobéissance. Il se pencha vers moi, me releva le menton du doigt et me dit tendrement : "Tu as le droit de me regarder ..."
Je levais immédiatement les yeux vers lui, plongeant mon regard dans le sien, intense. Il ne me quittait pas des yeux, me caressait maintenant la joue du revers de sa main, me caressant les cheveux de l'autre.
"- Que veux-tu ?" me demanda-t-il sans me lâcher du regard.
J'étais si troublée que j'en tremblais.
"- Ne me fais pas répéter." dit-il, calmement.
"- Je veux que vous me fassiez jouir, Maître" l'implorais-je, toute fébrile.
"- C'est vraiment ce que tu souhaites ? Tu en es sûre ?"
"- Oui, Maître ... Je vous en prie !"
"- Tu auras ce que tu souhaites. Tu t'es montrée très docile, tu seras donc récompensée."
Il prit possession de mes poignets et m’entraîna sur le lit. Je sus enfin ce qu'il était allé chercher : des menottes, la première qu'il me passait autour du poignet droit ; puis passant dans mon dos, m'attrapa le gauche afin de m'immobiliser de façon totale. J'étais maintenant entravée dans mes mouvements, à sa totale disposition.
"- Bien, il est temps de t'accorder ce que tu mérites." souffla-t-il, les lèvres au bord de mon sexe dégoulinant de plaisir.
Puis tout en me regardant, il plongea sa langue entre mes lèvres et remonta jusqu'à mon clitoris, ce qui me provoqua une fulgurante décharge électrique. Il empoigna mes cuisses pour empêcher le moindre de mes mouvements et continua son entreprise avec ferveur. Ses doigts agiles vinrent se rajouter à sa langue experte, et il glissa deux doigts à l'intérieur de moi. Il commença à me prendre ainsi, les faisant sortir puis rentrer à nouveau.
Il continuait ce doux traitement pendant de longues minutes ; mon plaisir était si intense que je perdais désormais tout contrôle de mon propre corps. Je me tortillais sous ses caresses, impatiente, mon coeur ratant un battement ou deux. Je fus tout prêt de l'extase lorsqu'il s'arrêta net, retirant ses doigts et me regardant profondément avec un regard si envoûtant que je crus défaillir. Il s'allongea alors sur moi, puis me pénétra avec douceur. Je ne m'étais même pas rendue compte qu'il était entièrement nu. Quand s'était-il déshabillé ? Il commença de longs vas-et-viens en me caressant tendrement les cheveux. En me regardant amoureusement. Moi je l'étais littéralement ; j'étais complètement accro à cet homme si doux et si respectable.
Je gémissais et ondulait sous ses coups de reins.
"- Continuez, Maître ... Plus fort, s'il vous plait ..." le suppliais-je en allant à sa rencontre avec mon bassin.
"- Tu crois vraiment que tu es en mesure de me demander quoi que ce soit ?" me souffla-t-il calmement en arrêtant tout mouvement, me prenant le menton dans sa paume tout en plantant son regard droit dans le mien.
Je le regardais fixement, ne sachant quoi répondre, hésitante, comme pour m'excuser de perdre le contrôle de mon corps et de mes pensées. Profitant de mon silence, il reprit avec un sourire en coin qui le rendait encore plus beau :
"- Bon, je vais être clément avec toi, et accepter ta supplique."
Soudainement, il se mit à me donner de grands coups de boutoir, faisant instantanément grimper mon plaisir. Je ne pus m'empêcher de gémir bruyamment. Sur un rythme acharné, haletant, il me pilonnait sans cesse, en appui sur ses avant-bras. Je l'entourais de mes cuisses comme pour l'empêcher de m'échapper. Il ne fallu pas longtemps pour que j'éclate dans un orgasme foudroyant, m'électrisant de part en part. Il me suivi l'instant d'après, en parfaite harmonie.
Reprenant peu à peu ses esprits, il me détacha, me prit contre lui et me serra dans une étreinte délicate et passionnée. Oh, comme c'était bon d'être dans ses bras ...
Emily, 6 janvier 2014.
Effectivement, il me fallait adopter un comportement très précis en certains instants : être uniquement vêtue de mes dessous en dentelle, me positionner à genoux, les jambes bien écartées l'une de l'autre, les bras posés sur mes cuisses, baisser la tête et regarder par terre. Je ne devais en aucun cas le regarder, et surtout pas directement dans les yeux. Je devais décemment attendre qu'il me l'autorise.
"- Réponds ! Que t'arrive-t-il si tu me désobéis ?" s'enquit-il, alors que j'hésitais volontairement à lui répondre. Il est vrai, je me risque quelquefois à enfreindre innocemment certaines règles, par pure inspiration joueuse. En toute honnêteté, je me suis rendue compte que je prenais un plaisir certain à ses punitions et qu'il m'arrivait même d'en redemander.
"- Vous me punissez, Maître ..." lui répondis-je enfin.
"- Bien, va te mettre en place."
Bien décidée à lui obéir cette fois-ci, j'allais donc me positionner comme à l'accoutumée lors des fessées punitives : à genoux devant le banc placé tout contre le mur du fond. Je posais ma poitrine sur le marbre, les mains bien en haut du corps, m'accrochant sur les bords, les fesses bien en évidence, les reins cambrés au maximum, lui donnant accès libre à l'objet de sa convoitise.
"- Tu sais pourquoi je te punis ?" me demanda-t-il, comme avant chaque punition, s'assurant ainsi que j'en comprenne l'exacte raison.
"- Oui, Maître. Parce que je vous ai désobéi", murmurais-je d'une petite voix.
"- Très bien. Maintenant, on va se débarrasser de ça, c'est devenu totalement inutile.", me dit-il d'une voix rauque qui m'indiquait combien il savourait le pouvoir qu'il exerçait ainsi sur son élève. Il fit glisser mon shorty jusqu'à l'ôter totalement.
Ces quelques mots me consumaient de l'intérieur, des crampes délicieuses se réveillèrent au fond de mon ventre. Il choisit ce moment pour me saisir fermement les cheveux de sa main gauche et les enroula autour de son poignet, me forçant à rejeter la tête en arrière. Sa main droite se leva et vint s'abattre fermement sur ma fesse droite, ce qui fit pousser un cri de surprise, même si je m'y attendais.
"- Chuuut ..." me souffla-t-il, tout en me caressant la fesse rougie par le coup qu'il venait de donner. "Tu sais que j'aime ce silence … Compte les coups à voix haute, nous allons jusqu’à 10."
"- Un … " poussais-je dans un soupir de soulagement, afin de tenter de faire passer le coup ...
Les fessées continuaient de pleuvoir, une fesse après l'autre, de haut en bas, puis de bas en haut. De gauche à droite, et de droite à gauche. En parfaite alternance entre une claque légère, puis une autre plus appuyée, et enfin une vraiment très forte, cinglante. Entrecoupées de caresses, effleurements à peine perceptibles. Il était toujours aussi calme, il se maîtrisait, respirait lentement, même si je sentais que, cette fois ci encore, son excitation n'en finissait de croître. Tout comme la mienne ... Je sentais une douce chaleur humide s'insinuer au plus profond de moi, qu'il ne se privait pas de constater par lui-même. Ses doigts descendirent jusqu'à mon intimité, me firent gémir et onduler légèrement des hanches, cherchant à aller à sa rencontre. Comme pour me priver de cette incitation au plaisir, il s'arrêta net. Et les coups continuèrent de tomber, suivis des douces caresses que ses mains habiles me prodiguaient, me provoquant des frissons jusqu'à l'échine.
"- 8 !" hurlais-je maintenant, crispée, les dents serrées et les fesses échauffées par les contacts plus vifs les uns que les autres. Il n'y avait aucun doute, c'était vraiment un expert en la matière. A mesure que la leçon touchait à sa fin, il était gagné par le désir et l'excitation, presque foudroyants, l'excroissance sous le cuir venant à confirmer cet état de fait.
"- Allez... encore 2 !" dit-il en haletant, anticipant déjà ce qui allait suivre.
"- 9..." suppliais-je, quelques larmes involontaires ruisselant le long de mes joues. Enfin, le dernier coup s’abattit violemment, cette fois-ci sur les 2 fesses en même temps.
"10 !" poussais-je dans un cri de désespoir, tentant difficilement de reprendre ma respiration.
Me relâchant, il me déposa un chaste baiser sur le front, en profitant pour me susurrer à l'oreille ses projets immédiats. Sans plus attendre, il défit la fermeture de son pantalon, en libérant son sexe comprimé. Comme à chaque fois qu'il me punit, il m'ordonna de me mettre à genoux, se tint debout devant mes lèvres gourmandes et me présenta son sexe dressé que je m'empressais de prendre en main, de lécher, d'embrasser, de sucer, et de m'en délecter plus complètement. En un instant, il saisit mon visage entre ses mains et se mit à me prendre la bouche. Littéralement. J'avais du mal à suivre la cadence, mais je fis du mieux que je pouvais, appliquée. Je le sentais au bord de l'explosion.
''Arrête, je ne veux pas venir comme ça …'', murmura-t-il, haletant.
Je fermais les yeux, savourant ces longues secondes d'attente. Sans équivoque, il vint se placer derrière moi, posa ses mains sur mes hanches et son gland à l'entrée de mon sexe trempé de désir et me pénétra sans ménagement. Bien qu'étant facilité par mon état d'excitation, il me pilonnait sans merci et laissa exploser son désir. Je vins à la rencontre de chacun de ses assauts et lui rendis coups de reins pour coups de reins ... Il ne fallu pas longtemps pour qu'il laisse éclater sa jouissance, me laissant sur ma faim. Il l'avait fait exprès.
"Toi, tu n'as pas l'autorisation de jouir. Du moins, pas pour le moment. Je te le ferais savoir." Pantelante, je me mis sur mes jambes qui avaient du mal à me porter ; j'étais encore toute excitée de cet assaut et je n'aspirais qu'à une chose, être libérée de mon plaisir qui montait puissamment alors que les minutes s'égrenaient. J'avais toujours au fond de mon ventre cette irrésistible envie d'extase, la sienne ... Mais il me le refusait pour le moment. Une toute puissance qu'il avait à juste titre.
Je l'entendais s'affairer vers le lit trônant au milieu de la pièce. Je risquais un coup d'oeil sur ces faits et gestes, il était de dos et ne pouvait donc entrevoir ma curiosité déplacée. J'en profitais pour le dévorer des yeux. Je fantasmais sur l'ensemble de ses lignes, ainsi, il fallait l'avouer, que sur le renflement indécent qui s'épanouissait une fois de plus sous le cuir. Un membre béni des dieux, véritable cadeau de la nature permettant d'accorder les sensations les plus intenses au plus profond de mon être ... Oh, que j'attendais avec impatience de l'avoir à nouveau en moi, dans l'étreinte qui lui plairait ...
Il revint enfin vers moi, j'avais pris soin de baisser le regard bien avant qu'il ne se retourne et s'aperçoive à nouveau de ma désobéissance. Il se pencha vers moi, me releva le menton du doigt et me dit tendrement : "Tu as le droit de me regarder ..."
Je levais immédiatement les yeux vers lui, plongeant mon regard dans le sien, intense. Il ne me quittait pas des yeux, me caressait maintenant la joue du revers de sa main, me caressant les cheveux de l'autre.
"- Que veux-tu ?" me demanda-t-il sans me lâcher du regard.
J'étais si troublée que j'en tremblais.
"- Ne me fais pas répéter." dit-il, calmement.
"- Je veux que vous me fassiez jouir, Maître" l'implorais-je, toute fébrile.
"- C'est vraiment ce que tu souhaites ? Tu en es sûre ?"
"- Oui, Maître ... Je vous en prie !"
"- Tu auras ce que tu souhaites. Tu t'es montrée très docile, tu seras donc récompensée."
Il prit possession de mes poignets et m’entraîna sur le lit. Je sus enfin ce qu'il était allé chercher : des menottes, la première qu'il me passait autour du poignet droit ; puis passant dans mon dos, m'attrapa le gauche afin de m'immobiliser de façon totale. J'étais maintenant entravée dans mes mouvements, à sa totale disposition.
"- Bien, il est temps de t'accorder ce que tu mérites." souffla-t-il, les lèvres au bord de mon sexe dégoulinant de plaisir.
Puis tout en me regardant, il plongea sa langue entre mes lèvres et remonta jusqu'à mon clitoris, ce qui me provoqua une fulgurante décharge électrique. Il empoigna mes cuisses pour empêcher le moindre de mes mouvements et continua son entreprise avec ferveur. Ses doigts agiles vinrent se rajouter à sa langue experte, et il glissa deux doigts à l'intérieur de moi. Il commença à me prendre ainsi, les faisant sortir puis rentrer à nouveau.
Il continuait ce doux traitement pendant de longues minutes ; mon plaisir était si intense que je perdais désormais tout contrôle de mon propre corps. Je me tortillais sous ses caresses, impatiente, mon coeur ratant un battement ou deux. Je fus tout prêt de l'extase lorsqu'il s'arrêta net, retirant ses doigts et me regardant profondément avec un regard si envoûtant que je crus défaillir. Il s'allongea alors sur moi, puis me pénétra avec douceur. Je ne m'étais même pas rendue compte qu'il était entièrement nu. Quand s'était-il déshabillé ? Il commença de longs vas-et-viens en me caressant tendrement les cheveux. En me regardant amoureusement. Moi je l'étais littéralement ; j'étais complètement accro à cet homme si doux et si respectable.
Je gémissais et ondulait sous ses coups de reins.
"- Continuez, Maître ... Plus fort, s'il vous plait ..." le suppliais-je en allant à sa rencontre avec mon bassin.
"- Tu crois vraiment que tu es en mesure de me demander quoi que ce soit ?" me souffla-t-il calmement en arrêtant tout mouvement, me prenant le menton dans sa paume tout en plantant son regard droit dans le mien.
Je le regardais fixement, ne sachant quoi répondre, hésitante, comme pour m'excuser de perdre le contrôle de mon corps et de mes pensées. Profitant de mon silence, il reprit avec un sourire en coin qui le rendait encore plus beau :
"- Bon, je vais être clément avec toi, et accepter ta supplique."
Soudainement, il se mit à me donner de grands coups de boutoir, faisant instantanément grimper mon plaisir. Je ne pus m'empêcher de gémir bruyamment. Sur un rythme acharné, haletant, il me pilonnait sans cesse, en appui sur ses avant-bras. Je l'entourais de mes cuisses comme pour l'empêcher de m'échapper. Il ne fallu pas longtemps pour que j'éclate dans un orgasme foudroyant, m'électrisant de part en part. Il me suivi l'instant d'après, en parfaite harmonie.
Reprenant peu à peu ses esprits, il me détacha, me prit contre lui et me serra dans une étreinte délicate et passionnée. Oh, comme c'était bon d'être dans ses bras ...
Emily, 6 janvier 2014.