INGRID

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
DeLsEp9

INGRID

Message par DeLsEp9 »

Mon Initiation

Chapitre 1 INGRID


-1-


Quel horreur ce temps, c’est bien un temps pour un enterrement. Pluvieux, froid, enfin, c’est un temps d’automne.

Pourquoi Pierre, ce soir d’octobre 1975, a-t-il pris cette saleté de moto, cette moto qui l’a emmené à la rencontre d’un camion, qui a grillé un stop.

J’ai oublié de me présenter. Jacques, l’ami d’enfance, le frère d’arme de Pierre.

En ce moment, je suis au cimetière de Trèves. Trèves une très belle ville d’Allemagne, une énorme garnison Française.

On est en train d’enterrer Pierre, qui s’est tué il y a deux jours au guidon de sa moto. On, c’est vite dit, deux personnes assistent aux obsèques de Pierre. Ingrid, sa petite amie, la femme qui partageait sa vie depuis presque deux ans, et moi votre fidèle serviteur.

Pierre est orphelin, il est un enfant de la D.A.S.S.. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est l’organisme qui est sensé, se charger, s’occuper, des enfants abandonnés, des orphelins, des enfants retirés à leurs parents.

Tout ce qu’ils arrivent à faire dans 85% des cas, ce sont des inadaptés à la vie sociale.

Pierre dès l’âge de 6 ans a était placé dans une famille d’exploitant agricole, dans le village, où je vivais en Alsace, prés de Strasbourg.

La ferme où il a était placé, était situé hors du village, et tous les jours pour aller à l’école, il devait faire trois kilomètres à pied aller retour. Il passait devant la maison, c’est comme cela que nous avons fait connaissance, à deux mois prêt nous avions le même âge.

Nous avons sympathisé, ses parents de placement étaient des gens adorables, qui n’avaient jamais pu avoir d’enfant.

Tous les jours même avant son arrivé, j’allais à la ferme, chercher du lait frais.

Au bout de quinze jours, il mangeait chez nous à midi. Le soir, j’allais chez ses parents de placement, pour faire les devoirs avec lui. Puis on mangeait ensemble avant que je ne rentre. Et inversement une semaine sur deux.

Au bout de cinq années de bataille avec la D.A.S.S., ses parents de placement, ont enfin pu adopter Pierre. Une adoption plénière. Il fallait le voir notre Pierrot, quand il a eut sa carte d’identité avec le nom de famille de ses parents adoptifs.

Il était fier, il me montrait sa carte d’identité tout le temps.

« Regarde Jacques, tu as vue mon nom, Schmidt, je m’appelle Pierre Schmidt. C’est un beau nom, le plus beau nom de la terre. »

Jusqu’au service militaire, nous avons suivi le même cursus scolaire, avons fait les mêmes bêtises d’enfants, les mêmes bêtises d’ados. Nous avons dragué les mêmes filles, la seule chose, c’est que Pierre n’a jamais put garder longtemps une petite amie.

Pierre juste avant le départ au service militaire, sur un coup de tête, enfin c’est que j’ai toujours cru, a voulu s’engager. Pourquoi, pas évident de le savoir, il a toujours entouré cela d’un certain mystère.

Comme toujours, ce que l’un faisait, l’autre suivait. Je me suis donc aussi engagé.

Nous nous sommes retrouvés, à Angers, à l’Ecole d’Application du Génie. Au bout de 8 mois d’école, nous étions sergent. Il y a eut les choix de l’affectation, suivant les résultats obtenus. Les premiers choisissent, les derniers prennent ce qui reste.

Comme nous étions dans 15 premiers de la promotion, nous avions le choix. Seulement deux places à Trèves, dans le 13 ème Régiment du Génie, dissous depuis, notre choix s’est porté dessus.

Voilà comment nous nous sommes retrouvés à Trèves. La vie suivait la normalité de l’époque à l’armée. Deux mois après notre affectation, Pierre a fait connaissance d’Ingrid.

Ah Ingrid, une magnifique Allemande de presque 1m80, 72 Kg, blonde comme les blés, des cheveux qui descendaient jusqu’au fesses. Un corps à faire excommunier n’importe quel curé, qui aurait porté son regard sur elle.

Plantureuse comme on se plait à imaginer les allemandes. Tout simplement une poitrine à faire se retourner n’importe quel saint dans sa tombe.

Pierre a tout de suite craqué, et bon sang que je le comprends. Au bout de trois semaines, il s’est installé chez elle.

Souvent elle venait le soir l’attendre devant la caserne, cela ne loupait jamais. Ingrid avait droit aux sifflets, aux quolibets ou aux blagues grivoises, des appelés qui avaient une permission de sortie.

Cela faisait trois mois qu’ils étaient ensemble, quand Pierre est arrivé, un soir paniqué. Ses parents adoptifs, s’étaient tués dans un accident de la route. Un ivrogne, qui avait grillé un stop.

Tué sur le coup, tous les deux. A 500 mètres de la ferme, il venait passer le weekend à Trèves, chez Pierre et Ingrid.

Pierre quelques semaines avant était venus présenter Ingrid à ses parents. Les parents adoptifs de Pierre l’avaient adoré, elle est si gentille, si effacée, enfin si tout. Ingrid avait charmé les parents de Pierre.

Nous sommes revenus au village, avec Ingrid. S’était la deuxième fois qu’elle venait au village.

Ils ont dormis chez mes parents. Pierre n’arrivait pas à mettre un pied dans la ferme de ses parents adoptifs. Il n’arrivait pas à accepter le décès de ses parents adoptifs qu’il considérait comme ses vrais parents, comme ses parents de cœur.

Après l’enterrement de ses parents, il a voulu que je l’accompagne chez le notaire. Il n’a jamais était trop papier, trop document.

Ses parents avaient tout prévus, tout organisé. Aucune dette. Des comptes épargnes remplis, au maximum. La ferme intégralement payé, enfin Pierre était à la tête d’une belle et coquette somme d’argent.

Comme il me l’avait annoncé, il a demandé au notaire de mettre tout en vente, sauf un petit terrain, jouxtant la maison de mes parents. Il voulait que mes parents acquièrent ce terrain, nous y avions fait tant de bêtise, quand nous étions jeunes.

Il le leur a laissé pour une somme symbolique. La seule condition, était d’entretenir le crucifix, qui était sur le terrain. (Une excuse, pour justifier le prix modique au fisc.)


Invité

Re: INGRID

Message par Invité »

OMG, tu t'es décidé mon Jak, merci d'avance

:love: :love: :love: :love:
Laphoenix75

Re: INGRID

Message par Laphoenix75 »

:clea: :clea: wuuhuuuuu :clea: :clea:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Cedille92 a écrit :OMG, tu t'es décidé mon Jak, merci d'avance

:love: :love: :love: :love:

Pas envie de voir des :batte: :batte: devant ma porte. :mdr: :mdr:


Je me demande si je ne vais pas reposter "si belles si soeurs" ici.
Laphoenix75

Re: INGRID

Message par Laphoenix75 »

tu devrais y remettre tes récits oui :)

aah t'as peur :bik:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Laphoenix75 a écrit :tu devrais y remettre tes récits oui :)

aah t'as peur :bik:

Tu connais le principe du presse purée.



oui.


c'est bien.
:mdr: :mdr: :mdr: :mdr:
Laphoenix75

Re: INGRID

Message par Laphoenix75 »

Jak67 a écrit :
Tu connais le principe du presse purée.



oui.


c'est bien.
:mdr: :mdr: :mdr: :mdr:

suis pas une patate :sweet:
Invité

Re: INGRID

Message par Invité »

Jak67 a écrit :
Pas envie de voir des :batte: :batte: devant ma porte. :mdr: :mdr:


Je me demande si je ne vais pas reposter "si belles si soeurs" ici.
meuh nan je suis un ninja, j'ai pas de batte tout avec mes talons :sandy:


Tu devrais oui tout reposter :jap:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Laphoenix75 a écrit :
suis pas une patate :sweet:

L'ai jamais pensé. mdrrrrrrrrrrrr
Laphoenix75

Re: INGRID

Message par Laphoenix75 »

wai bah hein purée de quoi sinon ? carotte, ou je ne sais quel légume :o

je préfère le presse agrume :hornet: c'est meilleur les jus de fruit :o
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Cedille92 a écrit : meuh nan je suis un ninja, j'ai pas de batte tout avec mes talons :sandy:


Tu devrais oui tout reposter :jap:

je t'imagine faire des katas, avec tes talons :ptdr: :ptdr: :ptdr:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Laphoenix75 a écrit :wai bah hein purée de quoi sinon ? carotte, ou je ne sais quel légume :o

je préfère le presse agrume :hornet: c'est meilleur les jus de fruit :o

Pourquoi je ne suis pas étonné du légume annoncé.

:ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr:
Laphoenix75

Re: INGRID

Message par Laphoenix75 »

Jak67 a écrit :
Pourquoi je ne suis pas étonné du légume annoncé.

:ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr: :ptdr:

bah parce que c'est bon la purée de carottes :o

:sweet: je vois pas l'étonnement :o
BjEd9a10

Re: INGRID

Message par BjEd9a10 »

même que ça donne les fesses roses... :o
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Yuna a écrit :même que ça donne les fesses roses... :o


Il y a d'autre méthode,

beaucoup plus rapide pour les rendre rouge cerise.

avec l'avantage, de la chaleur procurée. :cinglé: :cinglé: :cinglé: :cinglé:
BjEd9a10

Re: INGRID

Message par BjEd9a10 »

Jak67 a écrit :

Il y a d'autre méthode,

beaucoup plus rapide pour les rendre rouge cerise.

avec l'avantage, de la chaleur procurée. :cinglé: :cinglé: :cinglé: :cinglé:
ça dépend avec quoi alors.. la main j'accepte.. et encore.. le reste .. tu peux te gratter.. :o
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Yuna a écrit : ça dépend avec quoi alors.. la main j'accepte.. et encore.. le reste .. tu peux te gratter.. :o
voyons la main bien sur.

Rien ne vaut le naturel d'une main.

Supprimé

Re: INGRID

Message par Supprimé »

Ah ben c'est pas trop tôt... :heink: J'ai faillie attendre moi !! :sweet: heuuu enfin de compte ça fait un moment que j'attend....
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Mclm a écrit :Ah ben c'est pas trop tôt... :heink: J'ai faillie attendre moi !! :sweet: heuuu enfin de compte ça fait un moment que j'attend....

Je n'étais pas pressé,

j'avais compris que tu ne voulais pas le lire.
Supprimé

Re: INGRID

Message par Supprimé »

Jak67 a écrit :
Je n'étais pas pressé,

j'avais compris que tu ne voulais pas le lire.
Tu sais pourquoi !!

mais je m'y met et j'attends la suite illico presto.... :sweet:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Mclm a écrit : Tu sais pourquoi !!

mais je m'y met et j'attends la suite illico presto.... :sweet:

Continue de me chercher et tu vas vite comprendre.
Supprimé

Re: INGRID

Message par Supprimé »

:ange:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

-2-


Après l’enterrement de ses parents, il a voulu que je l’accompagne chez le notaire. Il n’a jamais était trop papier, trop document.

Ses parents avaient tout prévus, tout organisé. Aucune dette. Des comptes épargnes remplis, au maximum. La ferme intégralement payé, enfin Pierre était à la tête d’une belle et coquette somme d’argent.

Comme il me l’avait annoncé, il a demandé au notaire de mettre tout en vente, sauf un petit terrain, jouxtant la maison de mes parents. Il voulait que mes parents acquièrent ce terrain, nous y avions fait tant de bêtise, quand nous étions jeunes.

Il le leur a laissé pour une somme symbolique. La seule condition, était d’entretenir le crucifix, qui était sur le terrain. (Une excuse, pour justifier le prix modique au fisc.)

*****************************************

Il ne pouvait pas, ne voulait pas garder la ferme familiale, trop de souvenirs. De penser que ses parents étaient morts en partant le voir à Trèves, il en était malade.

Il a stocké dans une grange au bout du terrain un tracteur, tout neuf, que ces parents avaient acheté un mois avant, des herses, de l’outillage.

« Si je m’achète une maison, avec un grand terrain, comme je voudrais le faire, ce serait trop bête de devoir tout racheter.

Si je vends tout ce que j’ai stocké dans la grange, je n’en tirerais pas le prix que je devrais mettre, pour le racheter. »

Les exploitants, de la région, se sont battus pour avoir les terres. 120 hectares en trois grandes parcelles en vente, du jamais vue depuis 30 ans dans la région.

Au final, il avait une petite fortune, même une fois tous les droits de mutation payé.

Il a acheté un petit appartement à Trèves. Petit c’est vite dit, 90 m² 4 pièces.

« On sera bien avec Ingrid. »

Il me disait.

« Tant que je suis à Trèves, on en profitera, il n’y aura aucun problème pour le louer, si je trouve ce que je cherche. On avisera. »

Il voulait acheter autre chose, de plus grand, de plus isolé, pour profiter de la forêt, du calme.

« J’ai le temps, quand je trouverais, j’achèterais, en attendant je place à la banque. »

Deux mois plus tard, il a trouvé la propriété de ses rêves. Dans un tout petit village en bordure de la frontière, allemande, côté Français, à Sheuerwald. Ne cherchait pas c’est tout petit, c’est un hameau de dix maisons.

Dans la forêt, une magnifique demeure du XVIIème siècle, complètement reconstruite au début du siècle. Un Incendie, avait détruit les superstructures du bâtiment, laissant les caves et les fondations intactes.

Tout autour une forêt, et presque deux hectares de terrain jouxtant la demeure, le tout intégralement clos, par un mur de deux mètres de hauteur, un portail en fer forgé, que l’usure du temps, avait rendu fragile. Il était en permanence ouvert.

C’était une demeure du temps où les aciéries tournaient à fond dans le secteur. Une demeure d’un ancien maître de forges. Du moins celui qui l’avait reconstruite.

Comme il avait les fonds, il a pu négocier le prix. Les propriétaires étaient exsangues.

Il m’a dit sur le moment.

« C’est dégueulasse, mais il y a beaucoup de travaux, pour remettre cette demeure en état, pour en faire ce que je veux. Tout ce que j’économise maintenant, je pourrais le mettre dans les travaux. »

Il l’a payé trente pour cent moins cher que ce que les propriétaires voulaient. Cela faisait presque cinq années que la propriété était en vente, ils n’avaient plus le choix.

Et voilà, un vendredi soir, Pierre avait une réunion de chantier, la dernière réunion de chantier. La réception du chantier.

Et ce putain de camion qui grille un stop, lui aussi. Presque un an et demi après l’accident de ses parents.

Ingrid, est arrivée en larmes à la caserne, s’est effondré dans mes bras. La Polizeï, l’avait prévenue de l’accident. Je l’ai accompagné, à la morgue, il fallait reconnaitre le corps. J’y suis allé, elle ne pouvait pas.

Il valait mieux qu’elle n’y aille pas.

Horrible, c’était horrible. Le corps de Pierre était dans un état innommable, j’ai manqué vomir, quand je l’ai vue. Le camion lui avait roulé dessus. Le camion, était passé sur le corps de Pierre et sur la moto, avec les roues jumelées.

Il n’y avait que la tête qui était pour ainsi dire intact.

Ingrid qui avait une concession dans le cimetière de Trèves à voulu que Pierre soit enterré, dans la tombe de sa famille. Et voilà nous sommes tous les deux, en train d’assister à l’inhumation de Pierre.

La cérémonie finie, j’ai raccompagné, Ingrid dans l’appartement où elle vivait avec Pierre. J’y suis resté cette nuit là. Nous avons parlé de Pierre, n’avons fait que parlé de lui. Elle a beaucoup pleuré. Je l’ai consolé comme j’ai put.

Pas évident de bien se tenir quand une femme comme Ingrid est dans vos bras. Mais je me suis bien comporté.

Nous nous sommes vues beaucoup, beaucoup trop à mon avis. Ingrid vivait dans le souvenir de Pierre. J’ai espacé mes visites, je ne voulais pas m’imposer. Ingrid le remarquant, venait me chercher à la caserne après son travail, de plus en plus souvent.

Toujours les mêmes sifflets, les mêmes quolibets ou les mêmes blagues grivoises, des hommes du contingent, qui avaient une permission de sortie.

J’ai oublié de vous dire ; Ingrid travail dans une agence immobilière de Trèves. Elle parle parfaitement le Français, de ce faite, elle a beaucoup de clients français. Elle s’occupe d’eux pour la gestion de leur location, pour leur trouver des appartements, en dehors des cités militaires.

Grâce à nous deux, Pierre et moi, elle a appris les termes techniques immobiliers en français. A ce que j’ai compris entre deux fous rires, Pierre lui a appris d’autres termes tout aussi technique, mais plus privé, et surtout bien plus chaud.

Pierre lui a même obtenue en un stage chez notre notaire de famille, maître Wagner. De ce fait, quand des français franchissaient la porte de l’agence, Ingrid se devait d’être là. Elle est devenue incontournable dans son agence.

Cela fait trois semaines que Pierre a était enterré. Ingrid, comme tous les soirs depuis, une semaine, est venue me chercher. Pendant que nous buvons l’apéritif, elle me dit.

« J’ai reçut une lettre du notaire de Pierre, Wagner quelque chose, tu sais, celui de votre village. Il veut que nous passions à l’étude. Tu vas recevoir aussi une lettre du notaire. Tu peux t’en occuper, et fixer le rendez-vous s’il te plait Jacques.

Prévoie au moins une semaine, si tu peux, je voudrais que l’on aille à Sheuerwald, voir si tout fonctionne, c’est tellement grand. Je préviens l’architecte, pour faire cette saleté de réception de chantier, dès que tu me confirme ta permission. »
Supprimé

Re: INGRID

Message par Supprimé »

La vie est parfois tellement injuste...

Belle suite
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Mclm a écrit :La vie est parfois tellement injuste...

Belle suite

la vie est telle que l'on se la crée.

et non telle que l'on accepte de la vivre.
Supprimé

Re: INGRID

Message par Supprimé »

Jak67 a écrit :
la vie est telle que l'on se la crée.

et non telle que l'on accepte de la vivre.

je doute que comme dans ton récit il est voulu une vie finissant comme elle fini... Alors la vie est aussi telle qu'elle est !!
Invité

Re: INGRID

Message par Invité »

:love: J'aime Jak et surtout que maintenant j'y vois pleins de chose ;)
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

-3-


Pierre lui a même obtenue en un stage chez notre notaire de famille, maître Wagner. De ce fait, quand des français franchissaient la porte de l’agence, Ingrid se devait d’être là. Elle est devenue incontournable dans son agence.

Cela fait trois semaines que Pierre a était enterré. Ingrid, comme tous les soirs depuis, une semaine, est venue me chercher. Pendant que nous buvons l’apéritif, elle me dit.

« J’ai reçut une lettre du notaire de Pierre, Wagner quelque chose, tu sais, celui de votre village. Il veut que nous passions à l’étude. Tu vas recevoir aussi une lettre du notaire. Tu peux t’en occuper, et fixer le rendez-vous s’il te plait Jacques.

Prévoie au moins une semaine, si tu peux, je voudrais que l’on aille à Sheuerwald, voir si tout fonctionne, c’est tellement grand. Je préviens l’architecte, pour faire cette saleté de réception de chantier, dès que tu me confirme ta permission. »

*****************************************


Le rendez-vous est fixé pour vendredi en huit. Je suis arrivé à prendre dix jours de permission, Ingrid prend également dix jours de congés. Elle veut que nous prenions la voiture de Pierre. Une Citroën CX break toutes options intérieur cuir.

« Jacques, on sera mieux, pour voyager, une CX avec la suspension hydraulique, c’est confortable, et on ne fatigue pas, sur de long trajet.

Et je n’ai pas envie de laisser cette voiture à Trèves, elle ne rentre pas dans le garage, je n’ai pas envie de me la faire voler. »

Nous arrivons dans le village, mes parents nous attendent pour déjeuner chez eux.

Dés notre arrivé, je remarque le regard suspicieux de ma mère.

Il est vrai qu’Ingrid a fait fort, très fort. Un magnifique manteau trois quart en cuir noir. En dessous, de magnifiques cuissardes noires à talons aiguilles, une mini jupe, des bas résilles noirs, un chemisier en soie blanc. On devine sa magnifique poitrine libre de toute entrave.

Une femme dans toute sa splendeur, pour simplifier, une vraie femelle.

J’ai beau expliquer à ma mère qu’il n’y a rien entre nous, elle a du mal à me croire. Le repas terminé, nous nous reposons, dans le salon, tout en discutant de tout et de rien avec mes parents.

Mon chien, qui est chez mes parents en permanence, quand je suis à Trèves, est couché à mes pieds. Cela me manque les longues promenades avec lui, en forêt.

Comme l’heure du rendez-vous approche, nous quittons la maison familiale, après avoir embrassé mes parents. Nous arrivons à notre rendez-vous il est 17 heures.

Je voie Maitre Wagner, le notaire, mielleux entre les mielleux, qui fait des courbettes à Ingrid, il est à la limite de l’indécence. J’en suis à me demander s’il a remarqué ma présence.

Ingrid le toise.

« Monsieur Wagner, s’il vous plait. De toute façon, si Jacques qui avait toute la confiance de Pierre, n’est pas d’accord, je ne signe rien.

Je ne fais rien sans que Jacques ne soit d’accord, sans qu’il ne me donne son aval. »

« Veuillez m’excuser, mais on dit Maitre lorsque l’on s’adresse à ... »

La réaction d’Ingrid est cinglante, elle ne lui laisse pas le temps de finir sa phrase.

« Pour moi vous n’êtes que monsieur, et encore, je vous fais trop d’honneur, vous savez parfaitement pourquoi. Veuillez continuer, monsieur. »

Je ne comprends pas la cause de cette joute verbale, je regarde Ingrid, que je ne reconnais pas.

Les yeux d’Ingrid sont froids. Je ne l’ai jamais vue comme cela. Elle est droite comme un I, la poitrine fière, son regard glacial, toise le notaire, sa lèvre inférieure vibre légèrement, tant elle est tendue en ce moment.

Le notaire se tasse, et son comportement, tant à l’égard d’Ingrid, que du mien change du tout au tout.

Nous nous installons, dans les deux fauteuils côte à côte, Ingrid, pose sa main sur la mienne, malgré la joute orale, je la sens calme. J’entends ses bas crisser l’un contre l’autre, quand elle croise et décroise ses jambes.

Cela me provoque d’agréables frissons.

Le notaire commence à lire le testament de Pierre. Ingrid hérite de tout. L’appartement de Trèves, la propriété de Sheuerwald.

La propriété est intégralement payée, du fait des assurances vie qu’il avait prises pour garantir l’emprunt.

Oui pierre a fait un emprunt, pour financer l’achat, en laissant la contrevaleur placé dans la banque. De ce fait il a obtenue des taux très intéressant, et il ne s’est pas démuni de ses liquidités.

Il y a aussi la holding financière P.I.. Vue le montage, et la répartition des parts, 50% en nue propriété, et 50% en usufruit, Ingrid n’a que les droits de mutation à payer sur les 50% en nue propriété de Pierre. Le reste lui revenant d’office du fait du décès de Pierre.

La holding, gérant les placements, tout revient à Ingrid. Les différents montages permettent à Ingrid, d’avoir un minimum de frais et de droit de mutation, à payer

Pierre avait également souscrit une assurance vie, pour payer les droits de mutations, qu’Ingrid aura à payer, du fait qu’ils n’étaient pas mariés.

La voiture, revient aussi à Ingrid. Je n’en reviens pas, Pierre qui ne s’intéressait pas aux papiers, avait tout prévue, pour protéger Ingrid.

Il m’en avait parlé, mais sans s’étendre, sur les détails. Il m’avait juste dit.

« J’ai pris un avocat fiscaliste, s’il m’arrive quelque chose, je ne veux pas qu’Ingrid, se retrouve à devoir vendre et vis versa. »

Ingrid se retrouve sans le savoir à la tête d’une petite fortune. Pour simplifier, elle n’aurait pour ainsi dire plus besoin de travailler.

Et cela, sans compter, les indemnités que la compagnie d’assurance de la moto doit lui verser, ainsi que celles que le tribunal, va lui allouer du fait de l’accident.

Si elle voulait, à 24 ans, elle pourrait être rentière. Une belle rentière dans tous les sens du terme.

Il y a un codicille, qui me concerne.

Pierre a acheté, six hectares de forêts jouxtant sa propriété. Jouxtant n’est pas le terme adéquate. Pierre a acheté toute la forêt qui entoure sa propriété. Il me la lègue.

Sachant que j’ai toujours aimé la forêt. J’aime me promener dans la forêt, y passer de longues heures, avec mon chien. J’adore m’allonger, sur la mousse, écouter les animaux de la forêt.

Il ne pouvait pas me faire un plus beau cadeau. C’est magnifique.
[/b]
Laphoenix75

Re: INGRID

Message par Laphoenix75 »

ralalala hâte d'avoir les suuiiiites :bik: :clea: :clea:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Laphoenix75 a écrit :ralalala hâte d'avoir les suuiiiites :bik: :clea: :clea:
:wouah:


Ici, au moins tu en as une par jour.

d'accord la chaleur n'est pas encore présente.

Mais cela se rapproche. :hornet:

Laphoenix75

Re: INGRID

Message par Laphoenix75 »

Jak67 a écrit : :wouah:


Ici, au moins tu en as une par jour.

d'accord la chaleur n'est pas encore présente.

Mais cela se rapproche. :hornet:


oui tout à fait :bik:
vivement la canicule :siffle2:
Invité

Re: INGRID

Message par Invité »

:sol: je suis prête pour la suite

fais monter la température Jak
Supprimé

Re: INGRID

Message par Supprimé »

Hummm monter la température ? tu sais faire ça ???? :siffle2:

J'attends la suite pour voir :bik:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

-4-


Et cela, sans compter, les indemnités que la compagnie d’assurance de la moto doit lui verser, ainsi que celles que le tribunal, va lui allouer du fait de l’accident.

Si elle voulait, à 24 ans, elle pourrait être rentière. Une belle rentière dans tous les sens du terme.

Il y a un codicille, qui me concerne.

Pierre a acheté, six hectares de forêts jouxtant sa propriété. Jouxtant n’est pas le terme adéquate. Pierre a acheté toute la forêt qui entoure sa propriété. Il me la lègue.

Sachant que j’ai toujours aimé la forêt. J’aime me promener dans la forêt, y passer de longues heures, avec mon chien. J’adore m’allonger, sur la mousse, écouter les animaux de la forêt.

Il ne pouvait pas me faire un plus beau cadeau. C’est magnifique.

*****************************************


Le notaire, a pour mission, de payer les droits de mutations, avec une petite assurance vie que Pierre avait faite, et dont je suis le bénéficiaire.

Si la somme ne suffit pas, le notaire doit prélever le reste des droits de mutation, sur les liquidités disponibles.

Pierre a vraiment tout prévu, pour que cela me nous coûte rien.

Tout comme moi, Ingrid, est surprise, elle n’était pas au courant de l’achat de la forêt, mais elle est enchantée.

« On est voisin, il faudra que je te donne une clef, de la propriété. Tu y es chez toi, c’était la volonté de Pierre, ainsi que la mienne.

Pierre avait prévue pour toi, une chambre, enfin si s’était un hôtel, on dirait plutôt, que c’est une suite.

Comme cela tu viendras me voir encore plus souvent. »

Nous signons, les documents que j’ai relus.

Ingrid me regarde, sort de son sac une enveloppe. Elle sort une feuille de l’enveloppe, la déplie. Elle me tend l’enveloppe.

Je la regarde. Je reconnais l’écriture de Pierre.

Il a écrit sur l’enveloppe : S’il m’arrive quelque chose.

« Jacques, pourrais tu me prêter un stylo s’il vous plait. »

Ingrid pointe, sur le papier au fur et à mesure.

Ingrid se tourne vers moi, va pour me montrer une ligne qui n’est pas coché.

J’entends le notaire se racler la gorge, je le regarde, il me tend une enveloppe cachetée.

« Ce qui est à l’intérieur, est à partager entre vous deux. Pierre avait placé un peu d’argent dans l’étude, et cela vous reviens à vous deux, du fait de sa volonté. »

Je tends l’enveloppe à Ingrid, qui la refuse.

« Jacques j’ai autant confiance en toi que Pierre l’avait.

Mais vérifie s’il te plait, je n’ai aucune confiance en cette personne. »

Elle regarde le notaire d’un air dédaigneux. Je le voie blanchir, il sert les mâchoires.

J’ouvre l’enveloppe, compte l’argent, il y a 500 Pascal, 500 billets de 500 francs, 250.000 francs.

« Vous avez le justificatif du placement, celui que mon Pierre avait signé. »

Les mots d’Ingrid, tombent, froid, coupant, comme le tranchet d’une guillotine.

Le notaire, ouvre un tiroir, sort une grande enveloppe, format A4, me la tend en, tremblant. Je sors les documents, les tends à Ingrid, qui va à la dernière page, me montre un tableau, qui ressemble à un tableau d’amortissement.

En face de l’année 1975 je lis, 315 400.00 FRF. Je regarde le notaire, me lève, pose mes poings sur le bureau.

« Jamais je n’aurais pensé cela de vous, vous êtes un escroc. Où est la différence, où est l’argent. »

Ingrid, me prend la main, me fait me rasseoir, pose calmement sa main sur ma cuisse.

« Jacques ne t’énerve pas, tu vas te faire du mal, il n’en vaut pas la peine. Regarde ce qu’il faut faire avec une personne de ce genre. »

Elle regarde le notaire, tend le doigt vers lui, puis son doigt montre comme un chemin imaginaire, qui contourne le bureau, pour finir par indiquer la pointe du pied de sa cuissarde.

Le notaire tremble, ne réagi pas.

« La chose, au pied. »

Ingrid dit cela d’une voix, calme, avec comme un léger rictus aux lèvres. Incrédule, je voie le notaire se lever en tremblant, venir en face d’Ingrid, s’agenouiller à ses pieds.

Ingrid jubile.

« La chose, répond à la question, il vaut mieux que la réponse soit intéressante, sinon. »

Je voie la pointe de la cuissarde d’Ingrid, se poser sur les doigts du notaire, commencer à appuyer, à tourner sur ses premières phalanges.

Le notaire tremble, relève la tête.

« Puis-je dame Ingrid. »

Le pied d’Ingrid, s’écarte de ses doigts, le notaire se lève, se dirige vers un placard encastré, l’ouvre. Un énorme coffre fort, à l’ancienne, est à l’intérieur.

Il ouvre le coffre, des liasses de billet sont empilées, à l’intérieur. Il revient, compte l’argent.

« Voilà la différence, dame Ingrid, 65.400 FRF, avec toute mes excuses. »

« Non. »

Le mot vient de tomber, cinglant comme un coup de fouet.

« Pierre vous avez prévenue. Si vous jouez avec nous, si vous voulez nous truander, cela vous en coutera le double.

C’est si peu, rapporté au cout, bien plus important pour votre carrière.

Et cela, moi seule peut le décider, maintenant.
Supprimé

Re: INGRID

Message par Supprimé »

Wouahhh la nana !!

j'aime ça :wahoo:
Invité

Re: INGRID

Message par Invité »

Aaaaaaaaaah Yes :bounce:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Cedille92 a écrit :Aaaaaaaaaah Yes :bounce:

Le température va monter un petit peu.
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

-5-


Le pied d’Ingrid, s’écarte de ses doigts, le notaire se lève, se dirige vers un placard encastré, l’ouvre. Un énorme coffre fort, à l’ancienne, est à l’intérieur.

Il ouvre le coffre, des liasses de billet sont empilées, à l’intérieur. Il revient, compte l’argent.

« Voilà la différence, dame Ingrid, 65.400 FRF, avec toute mes excuses. »

« Non. »

Le mot vient de tomber, cinglant comme un coup de fouet.

« Pierre vous avez prévenue. Si vous jouez avec nous, si vous voulez nous truander, cela vous en coutera le double.

C’est si peu, rapporté au cout, bien plus important pour votre carrière.

Et cela, moi seule peut le décider, maintenant.

*****************************************


J’attends, vous avez dix secondes. »

Ingrid se lève, commence à fermer son manteau. Le notaire, se précipite dans son coffre, revient, compte l’argent.

« Avec toute mes excuses dame Ingrid. La différence, 65.500 FRF. »

Ingrid se tourne, vers moi, elle est radieuse.

« Jacques pourrais tu rendre 100 FRF à la chose, s’il vous plait, je ne veux pas qu’il croit que nous l’escroquons. »

Sans que je sache pourquoi, inconsciemment je pense, je sors mon porte feuille, pose un billet de 100 FRF sur le bureau. Je rassemble les liasses, glisse le tout dans mes poches.

Ingrid se tourne vers le notaire qui est blanc comme un linge, le teint presque cireux.

« La chose, établissait une quittance pour la somme totale.

Tout de suite. »

Le notaire s’assied, prend une feuille de papier écrit, me tend la feuille. Je la lis, Ingrid qui s’est approchée, pose sa main sur mon épaule. Elle est d’un calme, qui contraste, avec ses propos, avec son comportement.

Je la regarde, lui fait signe que toute est bon, elle prend mon stylo, signe. Je fais de même.

Le notaire prend la feuille, en fait une copie, qu’il certifie, avant de me la tendre en tremblant.

Il remet un certificat d’hérédité à Ingrid, tous les documents, les actes de propriété transférant les biens à son nom. Les statuts modifiés de la Holding, le bilan comptable, le changement de gérant, enfin tout. Cela représente une quantité non négligeable de documents.

Ingrid, se tourne, vers moi. Me tends l’ensemble des documents.

« Jacques, pourrais tu garder ces documents par devers toi, je serais plus tranquille. »

J’acquiesce, et range tout dans ma mallette.

Nous prenons congé du notaire.

Comme il est presque 19h30. Ingrid me dit.

« On va manger, mais on ne rentre pas à Trèves, on dort à Strasbourg, et on verra ce que l’on fait après. Enfin si tu es d’accord. »

Encore complètement sonné de ce qui vient de passer, ne comprenant rien, je regarde Ingrid, je ne connaissais pas cette facette, ce côté d’Ingrid. Elle semble heureuse, elle est radieuse.

« Puis je me permettre, Jacques ? »

Elle glisse son bras sur le mien, se colle à moi.

« Je me sens si bien prêt de toi. Tellement en confiance. »

Nous partons en direction de la ville. Je ne sais pas ce qui se passe ce soir là, mais tous les hôtels sont pleins. Nous trouvons une chambre à l’hôtel Pax, la dernière qu’il leur reste.

Elle est spacieuse, mais il n’y a qu’un lit. Grand, mais un seul.

Ingrid me regarde, baisse les yeux.

« Ingrid si cela ne te gêne pas, nous prenons la chambre. »

« Jacques ce que tu décideras sera bien. »

Nous redescendons, nous dirigeons vers la salle de restaurant. Depuis la visite chez le notaire, je trouve le comportement d’Ingrid étrange. Je ne sais comment l’expliquer, comment expliquer ce que je ressens au fond de moi, ce qui me trouble.

En ce moment elle est à l’opposée de son comportement chez le notaire. Avenante, douce, effacée, alors que chez le notaire, je voyais une femme froide, glaciale, limite méchante, sans parler des propos qu’elle a tenue.

Deux personnalité à l’opposée l’une de l’autre.

Le chef de salle nous indique une table, au centre de la salle. Ingrid se rapproche de moi.

« Jacques si cela était possible, plutôt celle dans le coin, au fond. Enfin si tu es d’accord. »

Le chef de salle nous accompagne à la table. Une banquette confortable, nous tend les bras. Je m’assieds, Ingrid attends que je me sois assis pour s’asseoir.

Un serveur, nous ramène les cartes, Ingrid la pose sur la table sans la regarder.

« Tu ne regarde pas Ingrid, tu n’as pas faim ? »

« Je prends la même chose que toi, enfin si tu le veux, sinon tu choisie pour moi. »

Plus le temps passe, moins je comprends ce qui se passe. Je regarde discrètement Ingrid, elle semble songeuse.

« Foie gras de canard, en entrée, et truites meunières. Un Tokay comme vin, cela te va Ingrid ? »

Elle sort doucement de ses songes, me regarde. Ses yeux, sont à la fois heureux, et exprime une certaine tension.
Supprimé

Re: INGRID

Message par Supprimé »

Ben il y en a qui se prive de rien !!!
:sweet: la suite c'est pour quand ? :sweet:
DeLsEp9

Re: INGRID

Message par DeLsEp9 »

Mclm a écrit :Ben il y en a qui se prive de rien !!!
:sweet: la suite c'est pour quand ? :sweet:

Comme ils disent en Alsace

Là où il y a de la chaine,

il y a du plaisir.

je croyais que tu ne réclamais jamais de suite :batte:
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