Le saviez vous Santé/Beauté

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Ray-J
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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par Ray-J »

Un article qui devrait plaire à @LeekLeek et à @Ten, et à tous ceux qui boivent du café.

Café : combien de tasses boire par jour pour vivre plus longtemps ?

Selon une récente étude australienne, consommer deux à trois tasses de café par jour vous permettra d’avoir une durée de vie plus longue et un risque plus faible de maladie cardiovasculaire. Cela concerne plusieurs variétés de café : le café moulu, le café instantané et le café décaféiné.

Et si boire votre café matinal vous faisait vivre plus longtemps ? Selon une étude publiée ce 27 septembre 2022 dans l'European Journal of Preventive Cardiology, la consommation de deux à trois tasses de café par jour est associée à une durée de vie plus longue et à un risque plus faible de maladie cardiovasculaire. À noter que les résultats s'appliquent à plusieurs types de café : le café moulu, le café instantané et le café décaféiné. Ainsi, si vous buvez deux à trois tasses de café moulu quotidiennement, sachez que vous avez un risque de mourir 27% inférieur à ceux qui n’en boivent pas et 20% moins de risques de développer des maladies cardiovasculaires.

Boire du café pour vivre plus vieux et protéger son cœur

"Dans cette vaste étude d'observation, le café moulu, instantané et décaféiné ont été associés à des réductions équivalentes de l'incidence des maladies cardiovasculaires et des décès dus à des maladies cardiovasculaires ou à toute autre cause", a déclaré l'auteur de l'étude, le professeur Peter Kistler, du Baker Heart and Diabetes Research Institute, à Melbourne, en Australie. "Les résultats suggèrent qu'une consommation légère à modérée de café moulu, instantané et décaféiné devrait être considérée comme faisant partie d'un mode de vie sain". Une nouvelle démonstration des nombreuses vertus du café.

Il existait jusqu’alors peu d'informations sur l'impact des différentes préparations de café sur la santé cardiaque et l’espérance de vie. Cette étude a examiné les associations entre les différents types de café et les arythmies, les maladies cardiovasculaires et les décès en utilisant les données de la UK Biobank, qui a recruté des adultes âgés de 40 à 69 ans. Les maladies cardiovasculaires comprenaient les maladies coronariennes, l'insuffisance cardiaque congestive et les accidents vasculaires cérébraux ischémiques. L'étude a porté en tout sur 449 563 participants exempts d'arythmies ou d'autres maladies cardiovasculaires au départ. L'âge médian était de 58 ans et 55,3 % des personnes étudiées étaient des femmes.

Café : 2 à 3 tasses par jour pour une baisse du risque de décès

En pratique, les chercheurs ont comparé l'incidence des arythmies, des maladies cardiovasculaires et des décès, après ajustement en fonction de l'âge, du sexe, de l'origine ethnique, de l'obésité, de l'hypertension artérielle, du diabète, de l'apnée obstructive du sommeil, du tabagisme et de la consommation de thé et d'alcool, entre les buveurs de café ont été comparés à ceux qui n’en consommaient pas.

Après une durée moyenne de suivi de plus de 12 ans, les scientifiques ont constaté que tous les types de café étaient liés à une réduction des décès, toutes causes confondues. La plus forte réduction du risque a été observée avec deux à trois tasses par jour, qui, comparée à l'absence de consommation de café, a été respectivement associée à une probabilité de décès inférieure de 14%, 27% et 11% pour les préparations décaféinées, moulues et instantanées, respectivement.

Café moulu : -20% de risque de maladies cardiovasculaires

Concernant les maladies cardiovasculaires, là encore, tous les sous-types de café ont été associés à une réduction des cas. Le risque le plus faible a été observé avec une consommation de deux à trois tasses par jour, ce qui, comparé à l'abstinence de café, a été associé à une réduction respective de 6 %, 20 % et 9 % de la probabilité de maladie cardiovasculaire pour le café décaféiné, moulu et instantané.

À noter que l’étude révèle également que le café moulu et instantané, mais pas le décaféiné, sont associés à une réduction des arythmies, y compris la fibrillation auriculaire. Par rapport aux non-buveurs de café, les risques les plus faibles ont été observés avec quatre à cinq tasses par jour pour le café moulu et deux à trois tasses par jour pour le café instantané, avec des risques respectifs réduits de 17% et 12%.

Boire du café, un comportement sain pour le cœur

Le professeur Kistler a rappelé que "la caféine est le composant le plus connu du café, mais que cette boisson contient plus de 100 composants biologiquement actifs". Selon l’auteur de l’étude, il est "probable que les composés non caféinés soient responsables des relations positives observées entre la consommation de café, les maladies cardiovasculaires et la survie". "Nos résultats indiquent que la consommation de quantités modestes de café, quel qu'en soit le type, ne doit pas être découragée, mais peut être considérée comme un comportement sain pour le cœur", conclut-il.

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BuBu
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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par BuBu »

Je prends, c'est mon quota 2-3 tasses par jour :ouch:
Ten
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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par Ten »

punaise je suis loin des 2/3 tasses, je dirais plus 6 tasses en moyenne.
Je vais rajeunir du coup ? :heu:
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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par Ten »

Je ne savais pas où mettre cette article.
J'aimerais bien voir ce film, mais d'un autre côté je sais que je vais pleurer comme une madeleine.

Claire Simon : «Le corps des femmes souffre davantage que celui des hommes, il faut qu'ils s'en rendent compte»
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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par Ten »

Je mets ça là :

Cancer : Une étude du Lancet montre qu’une approche féministe pourrait sauver plus de femmes

santé Dans son étude « Femmes, pouvoir et cancer », la revue médicale britannique met en avant les effets néfastes du patriarcat sur la détection et l’accès aux soins des femmes atteintes de cancer, au niveau mondial.

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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par Ten »

Les xénobots, des robots vivants capables de se reproduire.
Aidés par l'intelligence artificielle, des biologistes ont élaboré, à partir de cellules souches de grenouille, une forme de vie dotée de capacités d'autoréplications inédites.

Lorsqu'une cellule commence à se différencier, qu'elle acquiert une fonction et un rôle précis dans l'organisme, son destin semble fixé. Pourtant, ces dernières années, de nombreux travaux ont montré que, même une fois ce processus initié, les cellules peuvent parfois être reprogrammées, autrement dit dotées de nouvelles fonctions, voire recouvrer leur état de cellule souche aux destins pluriels ou s'assembler en différentes structures en fonction de leurs interactions avec les cellules voisines.

Les tout premiers "robots vivants"

C'est en expérimentant cette plasticité qu'en 2020, une équipe de scientifiques américains des universités Tufts, du Vermont et de Harvard ont développé les tout premiers "robots vivants". À partir de cellules souches prélevées sur des embryons de grenouilles sud-africaines, Xenopus laevis, et destinées à former la peau et le muscle cardiaque, ils ont créé de minuscules organismes sphériques appelés xénobots, contraction du nom de l'animal duquel proviennent les cellules et du terme robot.

Ceux-ci pouvaient se déplacer dans une boîte de Pétri à l'aide de cils, communiquer entre eux, et même préserver leur intégrité. Un an plus tard, la même équipe allait plus loin en faisant appel à la puissance de calcul de l'intelligence artificielle. Son objectif : déterminer grâce à des simulations la forme optimale permettant aux xénobots de s'auto-reproduire. La configuration gagnante ressemble à une sphère dotée d'une cavité semblable à une bouche, qui rappelle le personnage de Pac-Man du jeu vidéo éponyme des années 1980.

À l'aide d'électrodes et de pinces chirurgicales, les biologistes ont alors sculpté à la main leurs nouvelles créatures. Chaque xénobot ainsi formé - composé de 4.000 à 5.000 cellules - a pu dès lors sonder son environnement par des mouvements circulaires à la recherche de cellules souches de grenouille qu'il a regroupées dans sa cavité et assemblées en nouveaux xénobots… lesquels se sont livrés aussitôt à la même tâche. Un processus qui peut se poursuivre pendant des générations, tant que les robots sont abreuvés de cellules souches.

Des applications en médecine régénérative et en environnement

Dans le monde vivant, ce processus, appelé réplication cinématique, n'a été observé chez aucun animal ni aucune plante, et n'est à ce jour connu que dans la formation des molécules. La fonctionnalité inédite dont sont pourvus les xénobots n'est pas le résultat d'une modification génétique ; en effet, ils possèdent le même génome que la grenouille dont ils sont issus. La réplication est en réalité programmée par la configuration spatiale des cellules qui composent chacun d'entre eux : un code géométrique que l'IA a élaboré après des millions d'essais. Cette prouesse d'ingénierie biologique souligne une plasticité du vivant toujours plus étonnante, ainsi que la nature complexe et plurifactorielle de l'information biologique.

Ses inventeurs y voient même un moyen de mettre au défi le travail de l'évolution. Et si leur IA élaborait des schémas d'organes plus efficaces et durables que ceux dont la sélection naturelle nous a pourvus ? En attendant de savoir si une telle chose est seulement envisageable, ils imaginent des applications plus immédiates et pratiques à leurs "bio-machines", en médecine régénérative ou anti-cancer, ou encore pour la dépollution des eaux par la capture des microplastiques.

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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par rubys »

J'aurais pas confiance qu'ils utilisent ces xénobots sur l'être humain mais si ça peut sauver des êtres atteints de cancer alors pourquoi pas mais j'ai quand même un doute sur leur efficacité. Comme les nanorobots qu'on nous injecterait pour soigner certaines maladies comme les cancers, c'est à voir dans le temps.
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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par Ten »

Petit article sur l'heure des repas :

Manger tôt permet de réduire le risque de maladies cardiovasculaires.
Prendre ses repas tôt serait synonyme d’une meilleure santé ! Des chercheurs français et espagnols ont constaté que la prise des repas de bonne heure était associée à une diminution du risque de maladies cardio et cérébrovasculaires. Pour aboutir à ces résultats, ils ont analysé les habitudes alimentaires de plus de 100.000 personnes sur 13 années.

"On sait que la qualité de notre alimentation influe sur notre santé, et notamment sur le risque de maladies cardiovasculaires, mais nos résultats indiquent que l’heure des repas n’est pas à négliger non plus !", résume le docteur Bernard Srour, professeur à l’Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle (Inrae, Inserm, Université Sorbonne Paris Nord) et coordinateur de l’étude, lors d'une interview pour Sciences et Avenir.

Limiter la consommation de viande rouge et de charcuterie, manger 5 fruits et légumes par jour et davantage de céréales complètes… À ces recommandations du Programme National Nutrition Santé (PNNS) pourrait désormais s’ajouter un petit déjeuner et un dîner de bonne heure. Une équipe de chercheurs de l’Inrae et de l’Institut de santé global de Barcelone a suivi une cohorte de 100.000 volontaires et analysé leurs habitudes alimentaires entre 2009 et 2022. Les résultats de leurs observations ont été publiés dans la revue Nature Communications.

Un suivi rigoureux


A raison de trois enquêtes tous les six mois, les volontaires ont renseigné leurs consommations alimentaires et autres habitudes de vie. "Aussi bien leur consommation d’alcool et de tabac que l’heure et la composition de leurs repas, précise Bernard Srour. Ces données nous ont permis d’établir un lien entre le rythme des repas et le risque de maladies cardiovasculaires."

Dans les caractéristiques de la cohorte, un chiffre interpelle : 79 % de femmes. D’autant plus surprenant que les femmes ont longtemps été sous-représentées dans certains types d’études, les essais cliniques, même si, aujourd’hui, la loi européenne exige que ces essais portent sur des individus des deux sexes. La raison d’une telle proportion de femmes ? Il s’agit d’une cohorte basée sur le volontariat. Les femmes sont souvent davantage représentées dans ces études, et d’autant plus quand il s’agit de nutrition. "Dans l’idéal, il aurait fallu quelques hommes en plus", indique le chercheur. "Cela pourrait constituer un léger biais dans nos résultats." Toutefois, l’étendue de la cohorte, de plus de 100.000 individus, atteste de la fiabilité de ces observations.

Manger le plus tôt possible

Commençons par le petit déjeuner ! D’après cette étude, le risque de maladie cardiovasculaire augmente à mesure que la première prise alimentaire est retardée. Ainsi, ce risque s'accroît de 6% par heure. "Par exemple, une personne qui a pour habitude de petit-déjeuner à 9 heures, aurait 6% de risque en plus d’avoir une maladie cardiovasculaire qu’une personne qui a l’habitude de manger à 8 heures", illustre Bernard Srour. Quant au repas du soir, dîner après 21 heures augmenterait le risque de maladie cérébrovasculaire (comme les AVC), de 28%, par rapport à la prise de repas avant 20 heures.

D’après les auteurs, l’idéal serait également que la durée du jeûne nocturne, entre la dernière prise du soir et la première du matin, soit la plus élevée possible. Leurs observations témoignent en effet d’une diminution du risque de maladie cérébrovasculaire dans ces cas. Des résultats en faveur, donc, d’un petit déjeuner et d’un dîner de bonne heure.

Mais comment expliquer l’influence du rythme alimentaire sur le risque de maladies cardiovasculaires ? Ces travaux d’observation fournissent un constat sur un grand nombre d’individus. Mais les processus métaboliques à l’origine de ces résultats sont encore inconnus. Une partie de la réponse pourrait se trouver dans le fonctionnement de nos horloges internes. "On sait que les horloges biologiques régulent une partie de notre métabolisme. Et celles-ci peuvent être influencées par des facteurs externes. La lumière par exemple. L’alimentation, elle, régule l'horloge interne du foie", souligne Bernard Srour.

De précédents travaux sur la souris relataient également une augmentation des processus inflammatoires en cas d’alimentation pendant la phase de repos, "tels qu’une perturbation du microbiote par exemple". Une combinaison de ces facteurs pourrait expliquer le lien de causalité entre l’heure des repas et la régulation de la tension artérielle. Les chercheurs souhaitent à présent analyser les prélèvements urinaires et sanguins d’une partie de la cohorte pour éclairer leurs observations et identifier les processus métaboliques qui en sont responsables.

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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par Ten »

J'ai trouvé une chaine youtube d'un gars qui vulgarise certains sujet de médecine.
Et qui fait aussi des vidéos sur les aberrations des soit disant astuces à la con niveau médical.
Franchement bien et rigolo en plus.



Sa chaine ici : [Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour voir ce lien]
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Re: Le saviez vous Santé/Beauté

Message par Ten »

Ces aliments à proscrire pour éviter la migraine

Si les causes des migraines sont encore assez mal connues par la science, il a en revanche été démontré que certains comportements pouvaient favoriser leur apparition, en tout cas chez les personnes chez qui ce terrain est fertile. En particulier, une alimentation mal choisie peut avoir un impact désastreux sur la fréquence et l'intensité de ces atroces crises de maux de tête –qui s'accompagnent souvent d'autres symptômes, de nausées en vertiges.

Le HuffPost nous met ainsi en garde contre cinq types d'aliments et de breuvages susceptibles de dérouler le tapis rouge à notre prochaine migraine. Cela commence avec les boissons alcoolisées, dont on connaît la propension à donner mal au crâne pour peu qu'on en abuse. Mais pour certaines personnes, un unique verre peut suffire à déclencher les hostilités, sans que les spécialistes aient encore bien compris pourquoi.


Tous les types d'alcools sont potentiellement concernés: certains individus affirment en effet que seul le vin leur provoque des migraines, tandis que d'autres n'incriminent que les alcools forts. Reste que c'est le vin rouge qui est le plus fréquemment cité, ce qui est très probablement lié à la présence de tyramine, un composé chimique dont l'assimilation en trop grande quantité peut favoriser l'hypertension... ou les migraines.

Gare aux fromages

Le chocolat est également pointé du doigt, et particulièrement le chocolat noir, riche lui aussi en tyramine. Aucune étude n'a encore établi de façon certaine l'existence d'un lien de cause à effet entre sa consommation et le déclenchement de migraines. Car si de nombreux patients expliquent avoir mangé du chocolat (ou des bonbons) avant que leur crise survienne, les neurologues s'interrogent: l'envie soudaine de gober des friandises est-elle une cause, ou plutôt un premier symptôme de la crise de migraine?

La caféine est elle aussi au centre des débats: le HuffPost nous rappelle que le mieux pour combattre la migraine, c'est de ne pas en consommer trop... sans toutefois l'éviter complètement. Il arrive en effet que la caféine soit utilisée dans le cadre du traitement de patients migraineux. En revanche, consommée en trop grande quantité, elle possède les mêmes effets que l'alcool: elle déshydrate et entraîne des migraines par la même occasion. Il est donc recommandé aux patients à risques de se contenter d'une tasse de café quotidienne, prise si possible au même horaire chaque jour.

Plus étonnants, les fromages vieillis sont également susceptibles d'aider la migraine à s'installer. Principale explication: ils contiennent eux aussi de la tyramine, qui se développe à mesure que la fermentation se poursuit. Du cheddar au gorgonzola en passant par pléthore de spécialités françaises, il est donc fortement déconseillé de faire une grande consommation de ce type de fromages.


Enfin, les viandes transformées sont aussi à bannir, notamment en raison de la présence de nitrates et de nitrites, qui peuvent entraîner un changement de pression sanguine. Mais l'autrice de l'article, Alexandra Emanuelli, indique que toute personne subissant des migraines devrait se mettre en quête de ses propres facteurs déclencheurs, notamment parmi ce qu'elle mange ou boit. Elle explique ainsi que ses kryptonites personnelles sont le bleu ainsi que le vin blanc, tandis que son frère doit à tout prix éviter les édulcorants artificiels.

La journaliste indique également qu'un autre comportement alimentaire doit être proscrit: le jeûne. Dans les conclusions d'une étude datant de 2018, on pouvait lire que cette pratique était «l'un des déclencheurs naturels les plus reconnus et les plus étudiés» de la migraine, surtout si la phase de jeûne s'éternise. Pour certaines personnes, sauter un ou deux repas peut même se révéler suffisant. Pour sauver sa tête, il est donc prudent de passer à table.

Source (même si je n'aime pas ce site) : [Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour voir ce lien]
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