Soumise d’une domina saphique

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TSM
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Soumise d’une domina saphique

Message par TSM »

Lorsque nous étions à l’école, je me souviens que c’était elle qui décidait, qui recadrait les mecs collants. Laurie m’a toujours impressionnée et quelque part menée par le bout du nez. Mes parents ayant déménagé, nous nous sommes perdues de vue pendant des années, elle m’a beaucoup manqué, j’avais perdu une amie, une complice bien plus courageuse que moi. C’est hélas, la vie des familles de militaire que de changer de région régulièrement.

Nous nous sommes retrouvées par hasard devant un cinéma, quelle ne fut pas ma joie. Nous étions dans deux queues différentes quand je l’ai aperçue, j’étais si contente que j’ai perdu ma place pour aller l’embrasser et discuter avec elle. Laurie m’a demandée d’aller voir le même film qu’elle pour que l’on soit ensemble. Cela aurait pu être l’inverse, mais bon, comme par le passé, Laurie décidait, je suivais.

Avant le début du film et pendant l’entracte, nous avons pu discuter, parler de nous. Pendant la seconde partie du film, elle m’a pris la main et ne l’a plus lâchée au sens propre et au sens figuré puisque nous avons fini la soirée chez elle. Elle a débouché un bouteille de champagne pour fêter nos retrouvailles, à la troisième flûte, j’étais déjà pompette. Lovée dans ses bras, je me sentais bien, elle me câlinait et jouait avec mes cheveux longs qu’elle trouvait très beaux. Lorsque Laurie a commencé à m’embrasser dans le cou, j’avais des frissons de partout, ses baisers ont poursuivi leur chemin sur mon visage, je devenais sa chose. Elle a soudain happé mes lèvres puis ma bouche avec sa langue cherchant la mienne.

Je me laissais faire plus qu’autre chose même si ce baiser n’était pas désagréable du tout. Quand sa main s’est glissée dans mon corsage pour venir titiller mon téton, j’ai bien senti que cela dérapait mais je me suis laissée faire, j’étais si bien. Il est possible que le champagne ait bien contribué à mon abandon à un plaisir nouveau et contre nature. C’était si bon, si tendre, si excitant que je n’ai pas éprouvé l’envie de la fuir. Si j’écris « la fuir » c’est parce que sa main est devenue exploratrice, inquisitrice. Elle a glissé sous ma jupe pour griffer l’intérieur de mes cuisses pour continuer de m’exciter, de me faire baisser ma garde.

Ce n’est que lorsque sa main s’est attaquée à mon chaton par dessus la culotte, que j’ai mis la mienne pour l’arrêter. Elle l’a attrapée avec sa main libre pour l’écarter et la tenir, en me disant de me laisser faire avant de me bâillonner de ses lèvres gloutonnes. Je n’ai pas serré les cuisses, je l’ai laissée faire, j’ai laissée la « garce » jouer avec moi, car c’est bien ce qu’elle faisait. Un mec aurait plongé ses doigts dans la culotte, elle non, elle s’amusait par dessus le rempart de tissu à me titiller, à me chauffer, à me rendre vulnérable par l’excitation. A ce moment là, j’ai commencé à lui rendre ses baisers, j’étais chaude comme la braise.

Lorsque ses doigts se sont glissés dans la culotte, je ne les ai pas fuis, bien au contraire, je les attendais. Son expertise de sournoise m’a rapidement conduite au bord du gouffre, celui dans lequel on a envie de tomber. Elle jouait avec la limite si bien que lorsqu’elle a commencé à retirer l’ultime protection de mon intimité, j’ai soulevé les fesses pour l’aider. Pourquoi ? Je ne sais pas, car je suis un peu pudique de nature. Jupe relevée, chatte à l’air, vautrée cuisses écartées dans son canapé, je suis devenue son jouet, sa poupée de chair incapable de résister.

Ses doigts d’experte m’ont conduite au plaisir et ne m’ont pas lâchée. Ils ont même profités de l’instant magique et profités de mon abandon pour me pénétrer. J’ai joui pour la première fois sur les doigts d’une femme. Mais quelle femme ! Une cannibale gloutonne qui a refusé de me lâcher. Il ne lui a pas fallu longtemps pour me faire apercevoir qu’une autre vague de plaisir n’était pas loin. C’est là que son côté domina a commencé à s’exprimer, en attrapant mes cheveux pour me tirer la tête en arrière sur l’accoudoir de son canapé. Mon bras gauche était bloqué par son corps, mon bras droit a été tiré vers le haut pour rejoindre mes cheveux. J’étais bloquée, vulnérable à souhait dans cette position. Ce n’était pas ma faute si je devenais très cochonne, en écartant encore plus les cuisses pour qu’elle continue.

Sans jamais me lâcher, elle m’a encore faite jouir deux fois, faisant ainsi tomber toute envie de résistance. Attrapée par la main comme une gamine, j’ai été entraînée dans sa chambre. Elle a sorti des menottes pour me les poser sur les poignets. Je lui ai demandé bêtement ce qu’elle faisait, en guise de réponse, elle m’a poussée sur son lit et s’est couchée sur moi et entre mes cuisses pour m’embrasser. A la tête de son lit, il y avait un crochet en quelques secondes mes menottes étaient bloquées au dessus de ma tête. Une fois entravée, je l’ai vue et sentie glisser sur moi pour plonger sa tête entre mes cuisses. Le contact de sa bouche m’a fait comme une décharge électrique, sa langue l’a aussitôt entretenue pendant que ses doigts me fouillaient sans pitié. J’ai alors « vécu » un nouvel orgasme foudroyant d’une puissance jamais éprouvée.

Le mot « vécu » est adapté car c’était si puissant que j’ai presque eu peur, peur car tous les muscles et nerfs de mon corps étaient pris de contractions. Lorsqu’elle s’est relevée, j’avais les yeux fermés, j’étais dans un autre monde, sur une autre planète.

Laurie ne m’a pas laissée repartir et rentrer chez moi. Après m’avoir libérée, elle m’a dévêtue et couchée pour me câliner comme un bébé après avoir éteint la lumière. Pendant ses câlins, entre deux baisers doux, elle murmurait que j’avais de très sérieuses dispositions pour devenir une excellente soumise. Elle faisait la thèse et l’antithèse dans un monologue envoûtant pour décrire ce que je venais de vivre en soulignant que le fait d’être attachée m’avait beaucoup plu.

- Ta dernière jouissance sous entraves te le prouve, tu ne peux nier que c’était un grand moment. Ces entraves t’ont libérée des préjugées, de la honte de jouir des plaisirs de l’abandon. Ne pas pouvoir fuir a décuplé tes sensations. Je vais te prendre en main et te faire connaître d’autres plaisirs que tu ne soupçonnes même pas. Ce soir ce n’était que les amuse-bouches, cela te permet d’imaginer que cela peut être que de devenir ma soumise ! Me disait Laurie en me mettant en perspective qu’une nouvelle vie s’ouvrait à moi.

C’est donc ainsi que notre relation a commencé, que je suis devenue sa soumise.

CHAPITRE DEUX

Entre les mains d’une lesbienne, elle découvre des plaisirs nouveaux dans sa soumission

Laurie ne m’a pas lâchée et imposée de revenir chez elle le lendemain soir, sans me demander si j’étais libre. Pour elle s’était naturel que je me plie à ses exigences. Pourquoi y suis-je retournée ? Pourquoi me suis-je précipitée dans les griffes de cette louve ? Je ne sais pas ! Même si j’avais un peu honte, un peu peur, c’était plus fort que moi, elle m’attirait comme un aimant.

A peine arrivée, elle m’a aveuglée d’un simple bandeau en me disant de lui faire confiance, que je ne le regretterai pas. Laurie m’a guidée dans une pièce puis a retiré mon haut et mon soutien-gorge avant de poser des bracelets sur mes poignets. La gorge serrée, je me suis laissée faire avec une peur au ventre particulière, puisque mêlée de curiosité et d’envie. Quelques secondes plus tard, mes mains étaient fixées à quelque chose de solide au dessus de ma tête. Elle s’est collée contre mon dos pour embrasser mes épaules, ma nuque tout en caressant mes seins. Si je me sentais totalement vulnérable, ses attentions m’excitaient déjà.

Ses doigts se sont faits plus taquins avec mes tétons, ses dents aussi, Laurie me mordillait. Elle a dégrafé ma jupe, qu’elle a laissé glisser sur mes jambes puis, toujours collée contre moi, elle s’est mise à me griffer de partout doucement, juste assez pour que je sois couverte de frissons.

- Ce soir, formation plaisir dans les douleurs érotiques, tu vas adorer ! M’a indiquée Laurie ce qui ne m’a pas rassurée du tout.

Quand ses mains ont tirées le devant de ma culotte, j’ai cru qu’elle allait me la retirer, me mettre nue. Ce n’était pas son but, elle voulait juste y insérer un magic wand massager pour qu’il reste coincé en bonne place sur mon clitoris. Je me suis bêtement dit « si c’est ça la douleur, cela ira ». Quelle gourde ! Elle a posé délicatement des pinces sur mes tétons avant de se lover à nouveau contre mon dos, pour recommencer le butinage pervers de mes épaules tout en caressant mes fesses, sûrement pour les prévenir de la suite, de ce qui les attendait.

Elle m’a abandonnée un instant aux sublimes vibrations, à mes songes de soumise débutante qui s’excite. Soudain, des lanières se sont abattues sur mes fesses et faite sursauter.

- Ne bouge pas où le vibro ne sera plus en bonne place ! M’a ordonnée Laurie avant d’ajouter : « concentre-toi sur les sensations pour me faire une belle danse des fesses ».

Elle s’est placée de telle manière qu’elle pouvait jouer avec le vibro et me claquer les fesses avec son martinet. Les lanières piquaient un peu mais ce n’était pas désagréable. J’ai oublié ma pudeur en écartant les jambes pour qu’elle puisse mieux placer le magic wand massager. L’expression « danse des fesses » a trouvé tout son sens au bout d’un moment, je fuyais les lanières et, contre toute logique retournais à elles à la recherche des coups qui font des fourmis dans l’épiderme. Ses mouvements de reins me privaient de vibrations que je retrouvais en avançant. Mon derrière devenait aussi chaud que mon devant.

- Allez, ose me demander d’aller plus fort ! M’a murmurée Laurie.

Contre toute logique aux yeux d’une personne qui ne l’a pas vécu, j’ai murmuré « encore, oui plus fort ». Oui cela faisait mal mais c’était si bon, que j’en redemandais. L’expression « la danse des fesses » prenait tout son sens, je tirai sur mes bras et mes entraves comme pour fuir tout en m’offrant aux lanières. Une vague de chaleur a envahi mon ventre et ma tête, cela m’a conduit à aller au devant du vibro. Laurie m’y a aidée en tapant de plus en plus fortement jusqu’à l’implosion finale des sens. Terrassée par un orgasme foudroyant, j’ai tellement tiré sur mes bras que j’ai décollé mes pieds du sol pendant mon « décollage ». Quelques instants plus tard je n’étais plus qu’une loque humaine, un pantin de chair suspendu comme un jambon.

Soutenue par les bras de Laurie, j’ai été délivrée et couchée à même le sol sur une couverture. Je me suis mise à pleurer, à trembler de partout, un peu comme si l’orgasme continuait. Elle me câlinait et me disait que j’étais trop belle à voir quand je prenais mon pied. Quand je suis revenue un peu plus sur terre au sens figuré du terme, elle a enjambé mon visage pour s’y asseoir. C’était mon premier contact avec le sexe d’une femme. Le message était clair, elle voulait que je la lèche, qu’à mon tour je m’occupe d’elle. J’ai timidement tendu la langue et découvert qu’elle était très excitée et attendait vraiment quelque chose de ma part.

Avec ce que je venais de vivre, il ne m’était pas possible de le lui refuser. Je l’ai donc léchée comme j’aime qu’on me le fasse, à priori cela devait être la bonne façon, du moins je le pensais jusqu’au moment où elle a retiré une des pinces toujours en place sur mes tétons. Ce retrait rapide m’a fait mal, il était accompagné d’un ordre clair destiné à ma bouche : « plus fort ». Sa main jouant avec l’autre pince à sein était claire, mais elle a été gentille et me l’a retirée plus doucement ce qui fut bien moins douloureux.

Petit à petit, je me perdais dans son chaton, je prenais plaisir à la lécher, à lui donner du plaisir. Le nez dans son temple de la fécondité fort mouillé, je pouvais sentir les vibrations d’une jouissance proche. Quand Laurie a joui, elle a ripé, ma bouche s’est retrouvée à laper sa chatte, mon nez entre ses fesses contre son anus qui, lui aussi se contractait. Ses doigts devenus des pinces tactiles sur mes tétons m’indiquait clairement de continuer à la lécher. Perdue et noyée dans son intimité en pleine jouissance, j’étais bien, je me sentais sa chose. En lâchant mes tétons, elle m’a indiquée d’arrêter, de ne plus bouger. Mon nez logé entre ses fesses me rapportait les battements de son coeur, c’était si troublant de sentir la vie ainsi que j’en oubliai ma « position » de siège et ma condition de soumission.

............

Petit à petit Laurie a pris le contrôle de ma sexualité, de mon corps puis à gérer ma vie en me laissant le strict minimum de liberté, comme mes finances, ma famille, mon emploi. Cela c’est fait naturellement, en douceur, le contrat était simple. Je voulais lui faire plaisir, lui plaire et elle voulait que je me sente libre de ma sexualité, de mes fantasmes tout en aimant mon corps.

Comme beaucoup de femmes, je me trouvais mal foutue, mon ventre s’arrondissant m’exaspérait, je trouvais mes seins trop petits, mes ..... Laurie soulignait souvent la « beauté » de mon corps dans certaines positions que l’on pourrait qualifier de gênante ou d’humiliantes. Elle n’arrétait pas de dire que j’étais belle dans le plaisir, dans la douleur, cela me rassurait et me faisait plaisir. Elle ne cherchait pas pour autant à me flatter, si ma tenue ne lui plaisait pas, ses remarques étaient cinglantes du type « qu’est-ce que t’es moche avec ce truc ».

Ma garde robe a rapidement changé, mes talons sont devenus plus haut, mes sous-vêtements plus sensuels, mes jupes plus courtes et cela même l’hiver. Pour que je n’ai pas froid, elle me faisait porter de jolis collants épais ou carrément en laine. Un de mes collants en laine a été découpé à l’entrejambe un soir où elle avait envie de jouer à mes dépens. Nous sommes donc sorties à pied un soir de grand froid mais je n’avais pas de culotte sous ma jupe. Si les collants protégeaient mes jambes, mon sexe lui prenait le frais. Régulièrement elle me faisait écarter les jambes et mettre les mains derrière ma nuque et claquer ma moune afin de la réchauffer avant de la tripoter pour me faire mouiller. Par moins cinq degrés, mouiller avec la chatte à l’air, cela ne s’oublie pas.

Le premier sextoy qu’elle m’a offert est une queue de chienne de chez ABCplaisir. C’était pour mon anniversaire. Pour s’amuser elle m’a fait faire la chienne toute la soirée en me faisant des compliments sur ma chute de rein. J’ai aussi du me frotter sans pudeur et jusqu’à l’orgasme contre son pied pendant qu’elle jouait avec mes tétons. Ce soir là, Laurie ma faite dormir par terre sur une couverture avec un collier de soumise attaché aux pieds du lit et des menottes bloquant mes mains dans mon dos. Pendant la nuit, elle a mis ses pieds sur moi pour me faire des caresses ciblées. Un de ses pieds « m’astiquait » la foune pendant que je devais lécher l’autre comme une bonne chienne. Elle a finit par craquer et me libérer pour me faire l’amour.

Même ma toilette était surveillée. La première fois que j’ai fermé la porte de la salle de bain, elle y est entrée comme une furie en me disant que si je me cachais c’était pour me tripoter. J’ai répondu que c’était simplement par pudeur. Elle a soigné ma pudeur à sa façon, en me lavant comme si j’étais une gamine ! Elle m’a faite ensuite m’allonger dans sa baignoire et a pris sa douche sur moi afin que je constate que l’on fait toutes pareille pour se laver. La seule chose qu’elle ne m’a dite qu’après, c’est qu’elle avait fait pipi sous la douche... Je n’avais rien vu, rien senti.

Si j’aime quand on fait l’amour tendrement, j’aime aussi beaucoup me sentir vulnérable, être entravée pour me sentir sa chose et de devoir subir ses lubies. Laurie le sait et m’accorde ces plaisirs là en « récompense » si j’ai été une « bonne soumise aimante ». Elle ne manque pas d’idées pour me pousser dans mes retranchements et jouer avec ma pudeur naturelle. Elle me fait coucher sur ses genoux comme pour me fesser mais au lieu de ça, elle prend ma température ou m’injecte un ou plusieurs lavements pour que j’ai « le cul propre pour faire honneur à ses godes ou plugs ».

Fessée comme une gamine je le suis aussi de temps en temps lorsque j’emploie un mot vulgaire par exemple. Elle trouve que cela fait moche dans ma si jolie bouche. A la maison, ou chez elle, cela ne me dérange pas, enfin plus même si cela fait parfois un peu mal. Là où c’est beaucoup plus difficile pour moi c’est en extérieur. Une fois elle s’est arrêtée sur une aire de repos pour m’en donner une sévère. Le routier s’est rincé l’oeil et a klaxonné à la fin en criant « encore, elle le mérite ». Le pire c’est que Laurie lui a donné raison et m’en a filé une seconde malgré mes suppliques de partir. Ça c’est du Laurie dans toute sa splendeur.

MES RECOMPENSES

Comme indiqué précédemment, Laurie sait que j’aime me sentir vulnérable grâce à des bondages ou de simples entraves. Quand elle m’attache, mon attente peut durer des heures, « plus c’est long, plus c’est bon » s’amuse t’elle à me dire quand elle passe près de moi en m’ignorant ensuite comme si j’étais un meuble. Le paradoxe de cette « méchante » c’est que bien souvent, après X heures, elle se jette sur moi pour me manger ou se faire manger en me disant que je suis trop belle, que ce serait un gâchis de ne pas profiter de la situation.

Par sécurité, elle s’est aussi renseignée sur les techniques de selfbondage pour que je puisse m’attacher seule comme cadeau quand elle arrive. Sa peur était que je m’attache puis qu’il lui arrive quelque chose et qu’elle ne puisse pas venir me libérer. Elle m’a donc offert pour Noël le Lot serrure magnétique avec programmateur pour selfbondage de chez ABCplaisir. Elle connaît bien le patron, qu’elle décrit comme un gentil sadique très pervers.

Il lui arrive de m’adresser des « textos » avec un cahier des charges de selfbondage. Je dois parfois m’attacher fesses offertes, comblées ou pas, sur une chaise dans l’entrée de mon appartement ou du sien. En se parlant toute seule devant ma porte, elle joue avec ma peur d’être aperçue dans une position gênante par un voisin. Quand c’est chez elle, c’est plus souvent debout dans son petit donjon où il y a un crochet au plafond. Dans ce cas, je dois parfois me mettre un cintre à pince sur les tétons pour qu’elle y accroche son blouson ou son redoutable sac à main qui est une valise ambulante.

Une fois, chez elle, je devais me bander les yeux avant de m’attacher nue mains au dessus de la tête. Lorsqu’elle est arrivée, j’ai de suite entendu au bruit des talons qu’elle n’était pas seule. J’étais blême, angoissée par l’idée d’être vue par quelqu’un d’autre. Elle m’a présentée à une amie que je n’ai pas vue et je devais dire « bonjour madame ». Ce fut horrible pour moi, je n’arrivais même pas à parler. Laurie a commencé à me claquer les fesses avec sa cravache, quand elle a vu les larmes couler sur mes joues, elle a remercié sa copine, s’est excusée du dérangement et la faite partir. Je n’ai pas été punie mais grandement consolée.

C’était une de ses ex, une lesbienne très connue, c’est pour cette raison que je devais avoir les yeux bandés. Je n’ai donc jamais su qui c’était, Laurie a refusé de me le dire.

Pour m’apprendre à être fière d’être ce que je suis, lesbienne et soumise, Laurie a décidé de nous offrir une semaine de vacances dans un lieu paradisiaque mais aussi fétichiste. Elle m’a assurée que personne ne se moquerait de moi, bien au contraire.

J’avoue que j’appréhende surtout qu’elle m’a indiquée que cela serait des vacances inoubliables en précisant, « surtout pour toi » !

CHAPITRE TROIS

C’est après six heures de route, que nous sommes arrivées au gîte fétichiste, situé en ESpagne près de Saragosse. Laurie ne m’ayant dévoilée la destination finale que 10 minutes avant, j’étais très intimidée lorsque le monsieur tout souriant nous a accueillies. Elle le connaissait pour être allée à une de ses soirées BDSM, quand ils étaient en France. Ils se sont fait la bise et semblait ravis de se revoir. Cela sentait l’embrouille pour la grande timide que je suis, car leur complicité était palpable lors de la visite des lieux. Oh ce n’est pas la visite de l’appartement qui m’a perturbée, mais celle du donjon où il lui donnait quelques pistes pour utiliser le matériel, comme si ma Maîtresse avait besoin d’idées perverses...

Pour la suite de la visite, il nous a faites passer par la salle aux secrets, une pièce remplie d’accessoires et de vêtements aussi originaux que particuliers tout comme la camisole de f o r c e et autres... De là, il nous a conduit au verger en nous expliquant que nous pouvions manger autant de fruits que nous désirions puis, qu’un Espace Game fétichiste pouvait s’y dérouler dans la tenue de notre choix ou totalement nues.

Heu, moi nue dans un verger ? ? ? Je n’étais vraiment pas fière car j’imaginais très bien Laurie m’y promenant en chienne par exemple.

La dernière étape de la visite fut le parcours santé. Si je savais très bien que cela permet de faire du sport dans la nature, j’ai découvert en écoutant Marc décrivant des possibilités de jeux que le sport pouvait être fétichiste, BDSM et que les installations sportives pouvaient très bien servir à faire du bondage ou autres...

- Lorsque vous aurez posé vos valises, n’hésitez pas à aller prendre un bain à la piscine, l’eau est à 27° cela vous fera du bien après la route. Ah j’oubliai, vous pouvez aussi y faire du naturisme si vous le désirez, ici cela ne pose pas de souci. Amusez-vous et surtout, faites comme si nous n’étions pas là, nous sommes des habitués de rencontres Fétichistes, BDSM et naturistes, alors vous n’avez aucune gêne à avoir ici. Au contraire, profitez des lieux pour vous lâcher. Bon séjour à vous et n’hésitez pas à demander si vous avez besoin d’un conseil ou de quelque chose ! Nous a indiqué Marc en repartant en son logis.

- Alors, cela te plait ma puce ? M’a demandée Laurie ravie de cette méga grande surprise.

Comment dire ? Comment dire que ce lieu aussi magique que verdoyant et excitant, serait le paradis sur terre pour des vacances si il n’y avait pas le risque d’être vue ? Oui évidement que cela me plaisait, mais cela a mal commencé pour moi. Pourquoi ? Parce que après avoir rangé les courses alimentaires au réfrigérateur, Laurie a sorti les serviettes de bain pour que nous allions à la piscine, mais pas les maillots ! ! !

Arrivées à la piscine, je ne suis jamais rentrée aussi vite dans l’eau une fois dévêtue. Laurie m’a rejointe tranquillement et s’est chargée de me décontracter. Traduction, de me câliner ce qui ne me gênait pas trop car la piscine étant couverte, on ne pouvait pas nous voir. J’ai découvert que pendant ces vacances que je suis aussi aquaphile, quand elle m’a obligée à me baigner habillée pour se moquer de ma pudeur. Les vêtements collant à la peau, cela génère des sensations fortes agréables, surtout quand une mangeuse de femme joue la sangsue sur votre corps. Lors de cette première baignade, Laurie a pris les « frittes » pour faire la planche de façon à ce qu’elle ne coule pas même en bougeant. Elle flottait jambes écartées quand d’un doigt elle m’a désigné sa moune, un message fort clair. J’ai du plonger et mouiller mes cheveux pour finir la tête entre ses cuisses.

Laurie a adoré ma minette en suspension dans l’eau. Elle disait avoir l’impression d’être en apesanteur et que prendre du plaisir ainsi est divin. Même si j’avais un peu peur que les propriétaires débarquent, j’avoue que cela ne m’a pas déplu du tout de câliner dans une piscine, surtout que dans celle là, on a pied. Laurie a aussi tenu ensuite à ce que nous bronzions intégralement nues pendant un petit moment pour profiter du soleil qui commençait à décliner. Moi je me voyais plutôt attachée dans le donjon, loin des regards. Et oui, ces lieux aussi excitants que pervers avaient déjà commencé à contaminer la timide que je suis.

Après le repas, Laurie m’a proposée de faire la vaisselle pendant que j’allais m’attacher seule au donjon pour que je devienne son « cadeau de bienvenue ». Autant dire que je n’ai pas insisté pour la remplacer sur cette tache ménagère. Rien que d’entrer dans ce donjon et de voir ses équipements est excitant tout comme le lit de la chambre Love. Il y a tellement de choses et de possibilités que je n’arrivais pas à me décider. J’ai donc choisi de faire simple. J’ai réglé le treuil pour m’attacher debout en bloquant mes poignets au dessus de ma tête, ma Maîtresse saurait quoi utiliser et quoi faire.

J’étais donc debout, nue, avec la chaîne des menottes bloquée dans le crochet du treuil. Ma moune n’était pas indifférente à cette situation, tant cela m’excitait d’être ainsi vulnérable dans ces lieux. Ma méchante Maîtresse a pris son temps, il ne faut pas une heure pour faire la vaisselle d’un repas pour deux ! Elle me dit souvent que la « La frustration peut être excitante ». Ce n’est pas faux mais là, j’étais vraiment « vachement très beaucoup » frustrée de devoir attendre d’être son jouet. Si je l’attendais avec impatience, le bruit de la porte qui s’ouvre m’a glacé le s a n g ! J’ai eu peur que ce soit les propriétaires qui viennent s’amuser et me découvrent.

Laurie est allée à l’étagère des jouets pour y prendre un crochet anal de bondage puis une cordelette. Il est inutile que je vous dise où est allé le crochet anal, vous avez deviné. Elle a fait un noeud dans ma queue de cheval puis a glissé la corde dans l’anneau du crochet profondément logé dans mes fesses. Lorsqu’elle a terminé ses réglages, je devais regarder le plafond ou m’auto empaler. Ensuite, elle s’est agenouillée devant moi pour attacher une corde à ma cheville, menottée je ne risquais pourtant pas de m’échapper ! Je n’ai pas tardé à comprendre la raison de cette corde. Elle l’a passée dans le crochet du treuil pour m’obliger à plier et remonter ma jambe. En appui sur un pied avec l’autre en l’air, autant dire que ma chatte était grandement exposée.

Ma Maîtresse m’a faite tourner pour que je sois face au lit de la chambre love en me disant de ne plus bouger. Elle a pris ensuite un trépied en métal sur lequel elle a fixé un magic wand massager. A la suite de quoi, elle l’a posé presque contre mon clitoris. C’est le presque qui était sadique ! Pourquoi ? Parce qu’elle est allée se coucher sur le lit de la chambre Love en me disant de me branler avec le magic pour lui faire un petit spectacle. Elle aime me voir prendre du plaisir, que ce soit elle qui me le donne ou que je sois obligée de le faire seule, ce qui est très gênant. « Tu es trop belle dans ces moments là » me dit Laurie qui n’a rien à faire de ma pudeur.

En équilibre sur un pied, j’ai donc été obligé de tendre mon bas ventre vers le sextoy, cela n’a rien de sensuel ça ! Pour Laurie si, elle m’a même dit que j’étais vraiment très excitante comme ça ! J’ai remarqué en bougeant comme elle le souhaitait que chaque fois que je bougeais la tête, je « m’astiquais » le petit coin avec le crochet, un peu comme si je jouais avec un gode ou un plug. Malgré l’inconfort de la position, en donnant des coups de tête vers l’avant et en tendant mon ventre pour que mon clito soit en contact avec la boule vibrante, j’ai commencé à « monter dans les tours ». Affligeant, gênant, humiliant comme situation mais en même temps, c’était très + très excitant je l’avoue. J’ai fini par gommer les trois adjectifs qualificatifs de mon esprit, pour ne retenir que le plaisir que je prenais.

Il n’a pas tardé à pointer son nez « en bas », puis dans tout mon ventre qui devenait chaud et, quand j’ai joui devant ma Maîtresse, cela fut très particulier comme sensation. Si je me suis reculée pour que le vibro ne touche pas mon clito, en bougeant ma tête pendant l’orgasme, je me « labourait » le fondement. J’avais l’impression de jouir « du cul » en même temps ce qui a prolongé ma jouissance. Je ne me suis pas écroulée grâce aux menottes, mais elles m’ont laissée des marques pendant deux jours.

Rapidement libérée pour « mauvaise conduite et exhibition », j’ai été câlinée puis conduite sur le lit. Maîtresse s’est installée jambes écartées en me disant « au travail ». Sa moune était un véritable marécage, mon petit spectacle très impudique l’avait beaucoup excitée. Après avoir pris son plaisir, elle m’a indiquée être fatiguée, chose logique après six heures de route et deux jouissances. Sans me laisser le temps de me rhabiller, elle m’a emmenée par l’oreille malgré mes réfutations. J’étais blême parce que au gîte fétichistes, dehors il y a des lumières automatiques sur tout le trajet entre le donjon et le gîte. En plein jour cela aurait été pareil et pour une pudique comme moi, c’est plutôt difficile à vivre. Pour avoir râlé, elle m’a promis une punition pour le lendemain.

...................

Le lendemain, nous avions prévu de faire un peu de tourisme, sauf que, Laurie m’a indiquée juste après le premier café du matin que j’avais une punition en attente et à faire avant de partir !

- Va au donjon et attache-toi comme hier, je vais venir m’occuper de toi ! M’a dit ma Maîtresse avec un air bizarre.

Je me suis exécutée dans tarder, mieux vaut ne pas la faire attendre dans ces moments là. Arrivée au donjon, je me suis donc mise nue et j’ai mis les menottes que j’ai bloquées dans le crochet du treuil. Cinq minutes plus tard, elle a débarqué avec le même air qui n’annonçait rien de bon. Elle a fait descendre le treuil pour pouvoir passer une chaîne autour de mon cou pour y bloquer les menottes. Ensuite, elle m’a logé le plug queue de chienne dans les fesses sans prendre trop de précaution pour mon petit orifice.

- Pour ta punition, tu vas devoir aller chercher les clés des menottes et du cadenas. Elles sont au fond du verger posées sur une table d’après ce que m’a dit Marc à qui j’ai demandé de gérer ça. Presse-toi car après on va se balader !

Je me suis décomposée ! Non, elle ne pouvait pas me faire ça ! Et bien si, elle a ouvert la porte du donjon en me criant de « magner » mes jolies fesses. Comme je n’arrivais pas à sortir nue avec ma queue comme seul vêtement, si on peut appeler ça un vêtement, elle m’a menacée d’appeler Marc pour me faire un initiation au fouet. Cela calme comme menace ! ! !

C’est donc nue que je suis sortie en me déplaçant comme une voleuse qui ne veut pas se faire repérer. Les menottes étant fixées sous mon cou, je pouvais au moins cacher mes seins si j’étais vue, mais c’est tout ! Sur la terrasse couverte, il n’y avait personne OUF ! Cela m’a permis de scruter le parc sans être vue, idem, il n’y avait personne. J’ai donc fait un sprint jusqu’au cyprès. Marc n’était pas encore dans son potager et devait dormir. J’en ai profité pour faire un second sprint jusqu’au grand noyer puis pour m’enfoncer dans le verger.

ET LA comble de l’horreur, j’ai entendu le moteur du tracteur. Il était déjà debout et dans l’abris du potager quand j’étais passée. Cachée derrière un arbre, j’ai compris qu’il allait tondre avec sa grosse machine attelée derrière le tracteur. Oh purée, pourvu qu’il ne tonde pas entre les arbres du verger ! Quand je l’ai vu prendre cette direction, je me suis mise à courir entre les arbres où, effectivement, les herbes hautes avaient besoin d’être fauchées. Malédiction, il venait bien vers moi avec son tracteur. Si j’ai effectivement trouvé les clés des menottes sur une table de jardin posée sous une arche de verdure, cela m’obligeait malgré tout à faire le chemin inverse en étant toujours nue.

Je sais qu’il m’a vue, c’est sûr pourquoi ? Parce qu’il a tourné la tête pour regarder derrière son tracteur quand j’ai eu l’impression que nos regards se croisaient. Pas si sadique que ça le copain de ma Maîtresse, car il aurait très bien pu venir tondre vers moi. Ce que je ne sais pas, c’est si il a vu mes fesses quand j’ai traversé la suite du verger, quand on cours, il vaut mieux regarder devant ! Ma Maîtresse était sur la terrasse couverte, quand elle m’a vue arriver, elle m’a fait signe de la rejoindre. Elle était nue et avait préparé le petit déjeuner. Nous avons donc pris le petit déjeuner intégralement nues. Nous avons aperçu Marc revenant de son jardin, j’étais blême quand il nous a fait un coucou de la main. J’avais très + très peur qu’il vienne discuter avec nous. A priori, il n’avait pas envie de nous déranger. OUF ! ! !

CHAPITRE QUATRE

Recadrage et formation BDSM d’une soumise par une lesbienne amoureuse

Laurie m’a indiquée que je la frustrais et même que je l’ennuyais de plus en plus, avec ma timidité un peu exagérée et pudeur déplacée. Cette remarque fit mouiller mes yeux et me gêna beaucoup. Elle m’expliqua que les Maîtresses aiment montrer leur soumise ou leur soumis, dans certains lieux adaptés. Elle précisa pour que les choses soient bien claires, que cela ne pouvait évidement se faire n’importe où et que le but de ces petites exhibitions de partage, ne devaient jamais mettre en péril la vie sociale des personnes dites soumises. La discussion, presque un monologue tant ma gorge était serrée, dura un moment

- De quoi as-tu peur ? D’être jugée ? C’est une erreur ! Dans des soirées privées ou lieux comme ici au gîte fétichistes, le regard des personnes extérieures est justement l’inverse de ce que tu penses. Prenons pour exemple, une fille nue à quatre pattes en train de manger dans une gamelle comme une chienne. Si cela peut paraître humiliant, voir même dégradant aux yeux du commun des mortels, dans le monde BDSM, cela expose clairement que la soumise à du courage. Oui le courage d’afficher que pour sa Maîtresse, elle ferait n’importe quoi. Les soumis et soumis aimant et dévoués en tirent même une certaine fierté. Ils ou elles affichent clairement leur appartenance qui va bien au-delà d’une simple position, d’une simple image. De quoi as-tu peur ?

Je lui ai répondu que je ne savais pas réellement, que c’était difficile à expliquer, que j’avais trop honte !

- Honte d’être avec moi ? Honte de faire du BDSM et de vivre ta soumission avec moi ?

Cette discussion me perturbait fortement. Si effectivement j’étais bloquée pour certaines choses et principalement la peur d’être vue en situation, je ne voulais pas la décevoir et encore moins la frustrer. Ce qui me fit le plus mal c’est quand Laurie m’a dit que elle, elle n’avait pas honte d’être avec moi, mais qu’elle était très gênée de devoir se cacher pour faire du BDSM avec moi. Dans la discussion, la phrase qui ma achevée c’est quand elle m’a dit que je ne lui faisais pas confiance puisque j’avais peur que ma vie sociale, soit affectée si on me voyait.

« Apprends-moi, attache-moi si il le faut pour m’aider à comprendre cet état d’esprit »

Si cette phrase je l’ai regrettée au début, elle m’a progressivement libérée comme les entraves, me libèrent des contraintes de la pudeur et de la morale.

Les choses n’ont pas tardé. Elle m’a proposé de devenir sa soumise officielle et de porter son collier quand ce serait possible. J’ai accepté en sachant que j’allais en baver. Laurie m’a demandé de patienter et qu’elle devait aller faire une course. Je n’ai compris qu’un quart d’heure plus tard, qu’elle avait demandé à Marc de lui vendre un collier BDSM. C’était facile pour elle de ne pas me laisser le temps de douter puisque la boutique est à la même adresse que le gîte fétichistes ! ! !

J’étais à genoux devant elle quand, avec ses yeux aussi mouillés que les miens, elle me l’a posé autour du cou en me disant : « Ce collier a une signification bien plus forte qu’une simple bague. Il associe l’amour et l’abandon de soi dans la soumission. En clair, le faire voir c’est dire que tu m’aimes, que je t’aime et que nous sommes toutes les deux fières de le dire ».

Ma « formation » n’a pas tardé. Elle m’a prise par la main pour que nous allions marcher main dans la main dans le parc devant la maison. Laurie m’a longuement embrassée sous les fenêtres de la véranda des propriétaires du gîte. En d’autres temps, je n’aurai pas accepté. Ce collier de soumise me transformait déjà et m’aidait à m’accepter, à accepter cet amour dit contre nature » mais qui me comble tous les jours. Ce qui fut « bizarre » c’est que je me sentais libérée d’aimer. Je n’oublierai jamais ce moment si particulier.

Nous sommes parties nous balader et faire un peu de marche à pieds avec une petite randonnée. Un tracteur nous a croisées, l’homme nous a à peine regardées. En d’autres temps, je me serai cachée car en robe d’été il est difficile de cacher un collier BDSM. En cours de route, elle m’a retirée ma culotte puis caressée sous les arbres le long de la rivière nommée Jalon. J’étais si excitée que j’avais la chair de poule !

A notre retour, elle a sorti le pilori pour le mettre à l’ombre à côté de la piscine puis mise intégralement nue avant de m’y bloquer la tête et les poignets. C’est lorsqu’elle m’a laissée seule que j’ai pris conscience que j’étais vraiment vulnérable. Laurie a pris son temps pour me laisser « mûrir » même si j’étais à l’ombre. Elle est revenue avec un martinet pour s’occuper des mes fesses en s’amusant à le passer entre mes cuisses, à le faire glisser sur mes lèvres si humides, que parfois, elles restaient collées aux lanières.

Le moment le plus dur, et sûrement prémédité car ils évitent de venir à la piscine quand il y a des clients, c’est quand Marc est arrivé. Laurie l’a rejoint en me laissant en plan sur le pilori AVEC le martinet posé autour de mon cou ! ! ! Il nous a demandé si il dérangeait et si il devait aller chercher un maillot. Laurie l’a mis à l’aise en lui indiquant qu’il ne dérangeait pas. Il s’est mis nu et a plongé dans la piscine en m’ignorant totalement. Elle a fait de même et ils ont « tapé la discute » comme si je n’étais pas là ! Marc ne pouvait rien voir de mon anatomie puisque le pilori était face à eux. Si il n’a pas tardé à repartir pour nous laisser tranquille, ce fut une grande étape pour moi d’être vue ainsi, nue et soumise.

Laurie m’a dit être fière de moi, autant dire que cela m’a émue. Par contre, je n’ai pas aimé sa « récompense » pour les progrès, enfin au début.... Ma sadique d’amour a tenu à me faire jouir en plein air sur le pilori ! Experte en femmes, entre ses doigts très « taquins » et le magic wand massager sur batterie, il ne lui a pas fallu longtemps pour me faire décoller. La pudique entravée nue et avec un collier de soumise autour du cou a bel et bien pris du plaisir dans un pilori installé en plein air ! Lorsqu’elle m’a libérée, ce fut pour poser une laisse à mon collier et me conduire à la chambre Love où elle s’est couchée sur le lit sans fermer la porte du donjon.

- Remercie ta Maîtresse avec la bouche, pour cette première journée de formation ! Fut un ordre accompagné d’un doigt désignant son sexe.

Le message était clair ! Si j’étais toujours un peu gênée par l’idée que Marc puisse passer par là, j’ai fait l’amour à ma Maîtresse de partout, j’avais une folle envie de la dévorer. C’était divin encore une fois. La journée avait été riche en émotions, sensations. J’étais si bien que je lui ai demandé si nous pourrions essayer un jour la chaise percée pour du facesitting. Ses yeux se sont allumés !

Le lendemain, après la piscine où je me suis baignée cette fois intégralement nue et sans aucune gêne, elle m’a entravée dans le donjon, avec la tête dans cette fameuse chaise percée emménagée comme des toilettes avec un abattant WC. J’ai découvert que lutiner ma Maîtresse ainsi était particulièrement troublant. Elle s’est amusée à se faire lécher les deux orifices, ce qui n’était pas la première fois, mais là, c’était différent. Je me sentais beaucoup plus SA chose. Laurie s’amusait de bon coeur avec mes tétons lorsqu’elle m’a indiquée avoir envie de faire un petit pipi.

Comme je planais à 100 % sur la planète des soumises en perdition, j’ai accepté d’essayer. Si le goût n’était pas divin du tout, ouahou, que d’émotions que de la sentir couler ainsi dans ma bouche. Elle pinçait un peu plus les tétons à chaque petites giclées, cela m’aidait beaucoup à boire. Et quand après avoir fait son « micro pipi » Laurie a caressé mon sexe, j’ai quasiment explosé de suite. Surprenant, je sais, mais il y a des choses difficiles à expliquer.

............................

Au plus le temps passait, au plus je la désirais, au plus j’aimais être sa chose en soumise, et surtout, être sans défense offerte à toutes ses lubies. Je ne me sentais plus de vivre sans elle tant j’étais heureuse, épanouie.

Le séjour au gîte fétichistes touchait à sa fin, quel dommage, on y est si bien que l’on est triste à l’idée de repartir dans le monde dit civilisé. J’ai pris l’initiative de commander un repas dans leur salle de restauration en me doutant un peu que Laurie profiterait de leur présence pour s’amuser à mes dépens. Si j’appréhendais, cela me faisait plaisir de lui faire ce plaisir. Je parle d’une sorte d’offrande de ma personne, pas du prix des repas qui est bien plus que raisonnable, 13 euros tout compris, ambiance incluse.

Ambiance incluse signifie que, outre le repas copieux et fin, les discussions étaient agréables, distrayantes, aucun sujet ne semblait les gêner. Laurie avait tenu à ce que je porte mon collier de soumise, j’étais si décontractée que je l’ai oublié pendant le dîner. Cette décontraction m’a poussée à plaisanter, à faire une touche d’humour de trop sur le dos de ma Maîtresse d’Amour. Sans le vouloir, je lui ai donné un prétexte pour me punir, laver ce pseudo manque de respect qui n’en n’était absolument pas un.

Laurie s’est arrêtée de parler, de manger son désert. Elle me regardait droit dans les yeux. Le silence s’est fait, il a duré quelques secondes qui m’ont semblés des heures. Elle s’est levée, m’a prise par la main pour me conduire à l’espèce de canapé en rotin où elle s’est assise avant de me coucher sur ses genoux. Après avoir relevé ma jupe, elle m’a déculottée pour me fesser. Ce n’est pas qu’ils voient mes fesses qui me gênait le plus, c’est ces côtés régressifs et punitifs en public. La fessée n’était pas bien méchante sur le plan physique, mais psychologiquement ce fut difficile et que le début.

Pourquoi le début ? Parce qu’elle a prétexté avoir mal au bras à cause de sa tendinite pour demander à Marc de prendre le relais. J’ai cru halluciner en entendant sa demande tout comme Marc lui répondre « avec plaisir ». Aussi sympathique que je le trouvais, il est soudain devenu un gros pervers à mes yeux. J’ai du me relever avec la culotte aux chevilles devant eux puis, me rallonger sur ses genoux. La fessée a repris pendant que Laurie mangeait son dessert comme si ce qu’il se passait était naturel ! ! !

Je serrais les dents car cette fessée là était bien plus rude que celle de Laurie. La main de Marc me faisait l’effet d’un paddle, même si il retenait les coups. J’ai fini par « oublier » l’humiliation, mes neurones se concentrant sur mon épiderme fessier « montant en température ». La douleur faisait place à une sorte de chaleur qui, progressivement, se transmettait à « mon devant », à ma tête. Contre toute logique, cette humiliation et cette fessée menaçaient de me conduire au plaisir, cela m’a grandement perturbée.

J’ai presque regretté que Laurie le remercie pour lui signifier que cela suffisait. Je l’ai haïe quand elle a voulu voir si cela m’a faite mouiller en passant sa main dans la culotte que j’avais remontée à la hâte. Lorsque nous avons quitté les lieux, elle n’a pas voulu que l’on aille se coucher mais que l’on aille profiter du donjon une dernière fois.

- Alors comme ça tu mouilles quand quelqu’un d’autre que moi te donne la fessée ? M’a dit Laurie moqueuse après avoir fermé la porte.

J’ai baissé les yeux de honte, j’étais horriblement gênée, j’appréhendais la suite. Ce fut « « atroce » » ! Laurie m’a attachée bras en jambes en croix sur le lit de la chambre Love pour me faire l’amour ! J’ai été comblée au sens propre du terme par des sextoys, par son désir de moi si palpable que je fondais de bonheur. Elle m’a dit être fière de moi car, si je n’avais pas refusé d’être fessée par Marc et que, si j’avais mouillé, c’est parce que je progressais dans ma soumission et l’amour que je lui portais. Ce fut ensuite une longue nuit d’amour, de tendresse sans entrave, la chambre Love a pris tout son sens.

Lorsque nous avons pris la route le lendemain après les « au revoir » j’avais le coeur gros comme une pastèque espagnole. Laurie semblait perturbée, cela m’inquiétait. Elle m’a rassurée et m’a dit de ne pas me faire de souci, que tout allait bien, qu’elle réfléchissait à quelque chose d’important. En arrivant chez elle, une fois que la voiture fut déchargée, elle m’a demandée de m’asseoir pour me demander quelque chose. Sa tension était palpable, j’étais vraiment très inquiète.

- Ma puce, ma question est simple mais elle va sûrement te perturber. Accepteras-tu un jour de venir vivre avec moi, de m’épouser, de devenir ma femme ?

Je me suis jetée dans ses bras pour pleurer. (De joie)

FIN

TSM

Cette histoire érotique est totalement fictive et une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existées ou n’existant pas encore est purement fortuite.

TOUTEFOIS Marc et son épouse sont, quant à eux, bien réels tout comme le gîte fétichistes.

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