Secret de famille

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
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Re: Secret de famille

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je trouve aussi

une autre une autre une autre
stp :bik:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées

Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte


22)



Je t’avais dit qu’il est craquant mon beauf, qu’il est mignon, que j’ai fantasmé sur lui.

Tu comprends maintenant pourquoi j’étais amoureuse de lui, jalouse de ma sœur.

T’inquiète pas on a parlé tous les deux. Il m’a comprise, et surtout moi j’ai compris que je me faisais un film.


Ben oui il est mignon mais ce n’est pas mon style, pas mon genre. Et tu sais bien, moi les hommes.


Et elles partent toutes les deux dans un coin, pour discuter.

-/-



Ouf, j’ai l’impression qu’en trois mots la petite puce a désamorcé la bombe qui allé me péter à la figure, qui aller me transporter en enfer, me transformer en punching-ball pour ses dames.
Elle a quand même sacrément la tête sur les épaules, et quelle maturité.


Je me dirige vers ses deux adorables mamies.

Alors c’est grâce à lui que tout s’est déclenché, que tu as pris ton courage à deux mains pour tout leur dire.

Je souris.

Bon on va simplifier, j’en ai marre de dire belle maman ou belle-mère.

Enfin tu t’y mets. Depuis le temps que je te dis de m’appeler Suzanne.

D’accord, la Suzanne actuelle, j’en ai vraiment envie, avant il faut quand même reconnaitre que l’on s’aimait de loin.

Et moi tu m’appelle Charlotte et tu me tutoies.

D’accord.

Bon Suzanne, tu ne pense pas que l’on devrait finir notre histoire.

Effectivement, il me, pardon, il nous manque une grande partie de ce qui s’est passé.

Je vais chercher ma moitié, et l’installe entre sa maman et sa nouvelle grande tante (s’est plus discret que de dire la maitresse de son grand-père), avec le couffin sur une chaise devant elle, pour le plus grand plaisir des deux mamies.

Puis je vais chercher Magalie et Louise qui n’arrête pas de discuter dans leur coin.


Vous pouvez aller chercher un fauteuil dans la pièce à côté, s’il vous plait.

Mais on est que de faibles enfants. On n’a pas de force. C’est de l’exploitation !
A peine il apprend qu’il est mon cousin par alliance, que déjà il me martyrise.


Elles éclatent de rire. Et sortent.

Je prends Lucie par le bras.


Les deux mamies je vous vole deux minutes votre fille et demi sœur.

Lucie rigole.

Tu ne crois pas que l’on pourrait arroser ces retrouvailles, madame le sommelier. C’est un comble, il faut que je te rappelle ton métier.

On éclate de rire tous les deux. Sa main se pose sur mon épaule et ne la quitte plus.

Tu penses à quoi ?

C’est toi la spécialiste. C’est presque ton restaurant, et tu connais ta cave. Enfin j’espère.

Du champagne ça te dit ? Viens avec moi à la cave on va voir ce qu’il y a ?

Je me retourne, tout en prenant Lucie par la taille, sa main glisse, et son bras se retrouve sur mes épaules. Magalie me regarde, elle est en train de poser le fauteuil qu’elle a ramené avec Louise.

J’ai l’impression que ça ne lui plait pas, mais alors pas du tout, de nous voir nous tenir comme cela.

Maman, je vais montrer notre cave à vin à Jacques. Il a l’air de s’y intéresser, et tu connais les sommeliers, quand ils rencontrent un amateur éclairé, ils ne peuvent s’empêcher de vouloir étaler leur savoir, et faire visiter leur cave.

Je voie Suzanne et Charlotte qui sourient.

Je viens avec. Ca m’intéresse aussi, j’ai envie d’apprendre, il était excellent le vin que Jacques a commandé.

Oups elle est jalouse la petite puce, en plus, elle insiste sur le vin que j’ai commandé, le fait que Lucie, veuille nous le proposer, pas grave, c’est Jacques. Aille c’est vrai que Lucie, ben oui au fait Lucie elle est marié, divorcé, je ne sais pas. Mais la petite elle me tire une tête depuis tout à l’heure. J’espère qu’elle va se calmer.

Magalie arrive je la prends aussi par la taille, son bras passe dans mon dos, s’immisce entre Lucie et moi, comme pour faire écran entre Lucie et moi. Je les embrasse toutes deux sur les joues. Pendant un bref instant j’ai l’impression que chacune pourrait tuer l’autre, vue les révolvers qu’elles ont à la place des yeux. Deux tigresses, et moi l’agneau entre elles deux

Nous nous dirigeons à la cave. Lucie ouvre une porte qui est verrouillée par au moins trois verrous de suretés. Une immense cave, voutée ou sont rangées sur des étagères, des centaines de bouteilles, pour ne pas dire des milliers.


On n’a pas le temps, mais une prochaine fois, je te ferais visiter. Il y a quelques bouteilles qui devraient te plaire.
DeLsEp9

Re: Secret de famille

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Propos de Magalie ma belle sœur
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23)



Magalie arrive je la prends aussi par la taille, son bras passe dans mon dos, s’immisce entre Lucie et moi, comme pour faire écran entre Lucie et moi. Je les embrasse toutes deux sur les joues. Pendant un bref instant j’ai l’impression que chacune pourrait tuer l’autre, vue les révolvers qu’elles ont à la place des yeux. Deux tigresses, et moi l’agneau entre elles deux

Nous nous dirigeons à la cave. Lucie ouvre une porte qui est verrouillée par au moins trois verrous de suretés. Une immense cave, voutée ou sont rangées sur des étagères, des centaines de bouteilles, pour ne pas dire des milliers.


On n’a pas le temps, mais une prochaine fois, je te ferais visiter. Il y a quelques bouteilles qui devraient te plaire.

-/-


Magalie est près de moi, mais pas collé, elle ne laisse pas la place à Lucie. Je la prends par l’épaule, me penche et en lui faisant un bisou sur la joue, discrètement, je lui murmure.

Je t’aime, tu dois avoir confiance en toi avant d’avoir confiance en moi, n’ai pas peur d’elle. Il n’y a rien, il n’y aura jamais rien avec Lucie.

Elle me regarde et souri. Je la sens qui se détend légèrement. Je laisse mon bras sur son épaule, et quand Lucie nous tourne le dos, pose ma main brièvement sur son sein. Elle prend ma main, la serre, et la garde entre ses doigts, pendant que nous suivons Lucie.

Elle ouvre les verrous d’une porte, au fond de la cave où nous sommes.


Notre réserve personnelle à maman et moi.

Là je voie des caisses avec des étiquettes, avec des années qui m’affolent. Je ne peux m’empêcher de les énumérées à voix haute. Elles sont classées par année. Une ardoise où une date apparait, est fixée sur le haut de chaque casier. .

1967, 1961, 1945, 1930, 1920,1909.

Je m’approche, mon cœur s’emballe, j’ai des sueurs. Je suis obligé de me tenir aux étagères.

Mais tu as vue ce qu’il y a ? Que des grands vins, les plus grands noms.
Aloxe Corton, Vosnes Romanee Conti, Cheval Blanc, Château Haut-Brion, Château Margaux. Château Climens.


Je ne peux me retenir de passer devant toutes ses merveilles. De caresser les étiquettes des yeux, d’effleurer les caisses des doigts.

Derrière il y a d’autres caisses, dont je ne voie pas les noms. Les caisses sont rangées sur 2 rangs.

Je ne peux m’empêcher de compter les caisses par année, il y a 6 caisses à l’avant sur 2 rangs. 12 caisses de grands vins, 12 grands vins par année, 144 bouteilles par année. Les mêmes caisses pour chaque année.

Sous chaque étagère, il y a un rideau. Ma main les effleure, je n’ose les déplacer. Lucie qui s’est approchée de moi se penche, comme si elle ne voulait pas que Magalie qui est resté, près de la porte, adossée au chambranle, entende.



Vas y, regarde, ça te démange tellement, je te comprends, chaque fois que je regarde ce qu’il y a derrière, chaque rideau, je suis dans un état impossible.

J’écarte le premier rideau, 5 caisses, les unes à côtés des autres. Je me penche, n’arrive pas à croire ce que je lis. Je tourne la tête, regarde Magalie, qui est resté prés de la porte, et qui ne comprend pas.

Je regarde à nouveau, 5 caisses de Château Yquem, avec les dates. Je n’arrive pas à y croire, 1921, 1937, 1947, 1959, 1967. Je me tiens à l’étagère, les jambes coupées. Je fais redescendre le rideau, précautionneusement, comme si j’avais peur de déranger les merveilles, que mes yeux qui ne réalisent pas encore, viennent de découvrir. Je regarde Lucie, elle me souri, elle est comme absente.

Elle est adossée, au pilier central de la cave, Magalie ne la voie pas. Elle a les yeux révulsés. Son visage exprime une tension interne, violente. Elle a les mâchoires contractées. J’ai l’impression, qu’elle bave de plaisir, de voir ses caisses elle est en train de jouir. Ses mains, dans les poches de son gilet, je les voie bouger comme si elle se caressait.

Mes yeux se sont rivés sur ses mains Est-ce, inconsciemment, ou est ce l’incongru de la situation, je ne peux m’empêcher de suivre le mouvement de ses mains. Elle se caresse violement, comme pour se donner un plaisir rapide.

Je remarque que Magalie, s’est redressée, et se rapproche. Je me lève et me dirige vers elle. Lui prend la main, l’entraine derrière moi, passe la porte, la plaque contre le mur, l’embrasse violement. Nos corps se collent l’un contre l’autre. Nos mains se cherchent, cherchent nos corps. C’est bref, mais d’une violence rare.


Lucie à besoin de rester seule deux minutes. Je t’expliquerais plus tard.

J’entends un léger gémissement derrière moi. Je regarde par la porte, Lucie toute pimpante, apparait de derrière le pilier, et me fait signe de revenir.

Je m’approche seul, Magalie encore sous le coup de ce qui vient de se passer entre nous deux, ne comprends pas ce qui se passe, reste à la porte, mais ne me lâche pas des yeux.

Lucie est comme certaines femmes, qui devant un diamant, devant le bijou de leur rêve, sont en pamoison, ressentent une jouissance extrême.

Pour elle ses diamants, ses bijoux, ce sont ces caisses de vins, cachés simplement derrière un rideau, aucun coffre fort, aucune vitrine blindée, pour protéger ces merveilles.

Elle me souri, cligne des yeux, elle réalise, que j’ai tout vue, et que je l’ai laissé seule, peut être par pudeur, peut être pour ne pas la mettre mal à l’aise.


Derrière les rideaux, sous chacune de nos années, il n’y a qu’un seul vin, qu’un seul Château.

Avec des années, qui s’approchent le plus possible de celles qui nous concernent, qui concernent nos deux familles. Mais Uniquement des Grands millésimes.


J’écarte légèrement le rideau suivant. Sur les caisses, une feuille plastifiée. Je la prends en main, et la regarde.
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Re: Secret de famille

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sympatique comme suite :d
DeLsEp9

Re: Secret de famille

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Derrière les rideaux, sous chacune de nos années, il n’y a qu’un seul vin, qu’un seul Château.

Avec des années, qui s’approchent le plus possible de celles qui nous concernent, qui concernent nos deux familles. Mais Uniquement des grands millésimes.


J’écarte légèrement le rideau suivant. Sur les caisses, une feuille plastifiée. Je la prends en main, et la regarde.

-/-


Liste des artistes pour le Château Mouton-Rothschild

1924 Jean Carlu, 1945 Philippe Jullian, 1946 Jean Hugo, 1947 Jean Cocteau, 1948 Marie Laurencin, 1949 André Dignimont, 1950 Arnulf, 1951 Marcel Vertès, 1952 Léonor Fini, 1953 Année du Centenaire*, 1954 Jean Carzou, 1955 Georges Braque, 1956 Pavel Tchelitchev, 1957 André Masson, 1958 Salvador Dali, 1959 Richard Lippold, 1960 Jacques Villon, 1961 Georges Mathieu, 1962 Matta, 1963 Bernard Dufour, 1964 Henry Moore, 1965 Dorothea Tanning, 1966 Pierre Alechinsky, 1967 César.

Certaines années et les noms de peintres correspondant sont encadrés, 1924 Jean Carlu, 1947 Jean Cocteau, 1955 Georges Braque, 1961 Georges Mathieu, 1967 César.

Je regarde Lucie, mon doigt est sur une des années encadrées. Elle opine de la tête. Je repose la feuille, rabat le rideau, me tiens à l’étagère. Des Caisses de Château Mouton-Rothschild des années, 1924, 1947, 1955, 1961, 1967.

Je suis abasourdi, complètement ébahis, jamais au grand jamais je n’avais imaginé voir, espéré entrevoir des bouteilles pareilles, de cette qualité. Et là en plus pouvoir les toucher, c’est un rêve. Le rêve de tout amateur de vin, un rêve inaccessible.

Elle me regarde, souri.


Je suis une passionnée du vin depuis toujours, nous avons mis des années à les rassemblées.

Les plus vielles 1909, 1920, 1930, 1944, 1945, c’est maman, qui les a cherchées, les a trouvées. C’est elle qui m’a donné cette passion du vin.

Les autres, 1961, 1967, c’est moi, L’année de naissance de ton fils n’est pas encore disponible, mais elle est déjà commandée chez chaque éleveur, chaque producteur.

J’ai voulu, nous avons voulu réunir, maman et moi les grandes années en vin qui correspondent aux années de la famille, tant du côté de Suzanne que de Charlotte ainsi que la date de rencontre de maman avec papa.

Celles derrières les rideaux, sont des châteaux, que nous avons trouvés au cour de nos vacances, lorsque des opportunités se présentaient.


Je n’y connais rien en vin, mais réunir les années qui nous concernent, c’est superbe.

Tu ne te rends pas compte de ce que ces bouteilles représentent, pour un collectionneur. Sans parler de l’argent que cela représente. Il y en a pour une fortune avec toutes ces bouteilles. Rien que le Vosnes Romanee Conti de 1909 doit valoir à ce jour plus de 10.000 Francs par bouteille.

Non, un collectionneur m’en a offert 41.000 Francs par bouteille car elles sont par 12, et sont en caisses d’origines.

Je vois Magalie qui ouvre des yeux comme des soucoupes. Je n’ose pas demandé le nombre de bouteilles. Nous sortons. Lucie referme soigneusement les verrous de la porte.
Elle me montre une étagère, nous nous approchons, tous les deux, Magalie s’est assise sur une chaise. Lucie, qui l’a vue rester en retrait, se rapproche de moi.


Je sais que tu m’as vue. Mais je m’en fiche, ce sera notre secret. C’est mon seul plaisir pour l’instant, les hommes m’ont tellement déçu. Je t’expliquerais plus tard, ce n’est pas le moment. Tu ne diras rien, s’il te plait.

Sa main qui s’est posée sur mon bras, le sert. Je fais oui de la tête.

J’ai remarquée, que Magalie est très proche de toi, trop proche peut être, tout comme toi. Faites attention, vous n’êtes pas discret.
Louise m’a parlée des fantasmes de Magalie, de ce qui la bouffe depuis des années. Louise ne comprenait pas.

Je pense avoir compris, que les fantasmes de Magalie, sont derrière vous.
Vous êtes passés à autre choses, de plus concret. C’est ta vie, votre vie. Ne t’en fais pas, je ne dirais rien, ne t’inquiète pas. Vous avez l’air si heureux, tous les trois.

Je l’adore, elle est gentille la petite Magalie, ne la fait pas souffrir, ne joue pas avec elle.

Louise en a assez souffert d’être le jouet d’un homme marié, et les morceaux ne sont pas recollés, malgré que cela soit fini depuis plus de huit mois.

Je serais une tombe, promis.


Si Lucie a compris en si peut de temps, Sabine doit aussi le savoir, en être convaincu. Mais y croira-t-elle. Pourvue que non.

Elle me montre les bouteilles de champagne. Magalie devant trouver le temps long, s’est rapprochée.

Tu en pense quoi ? Lequel ?

Il ya des Veuves Cliquot, des Brut Impérial de chez Moet et Chandon, des Dom Perignon, des Drappier, des Roederer, des Gonet-Sulcova.

Je ne sais plus où donner de la tête.


J’ai fait goûter il y a pas longtemps un brut Impérial et un Veuve Clicquot, à Suzanne, Magalie y a trempé les lèvres.

Et ?

Maman et moi on a adoré !!

On va partir sur ce Champagne si tu permets, Il est digne de ce moment. Et il est à température idéal. De plus pour moi c’est un des meilleurs champagnes, non industriel.

Elle me montre une bouteille de GONET-SULCOVA. Un L’Extra-brut Grand Cru de 1976

Il a 7 ans et il est parfaitement à maturité.
De plus, c’est un très beau Champagne de robe dorée brillante, tout en arômes, avec cette pointe de fraîcheur et de fruité bien typique, très persistante au nez comme en bouche, aux arômes d’amande et de pêche en finale. Il est vinifié en fûts de chêne. En bouche c’est fou, il a une grande finesse, et des arômes subtils de pamplemousse et de noix de coco, et il est très long en bouche.


Je la regarde, ayant l’impression d’assister à un court d’œnologie.

Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

tj aussi captivant meme si j'ai moin aimé ce chapitre (peut etre parce que je ne suis pas amateur de vins ;) )
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

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Il a 7 ans et il est parfaitement à maturité.
De plus, c’est un très beau Champagne de robe dorée brillante, tout en arômes, avec cette pointe de fraîcheur et de fruité bien typique, très persistante au nez comme en bouche, aux arômes d’amande et de pêche en finale. Il est vinifié en fûts de chêne. En bouche c’est fou, il a une grande finesse, et des arômes subtils de pamplemousse et de noix de coco, et il est très long en bouche.


Je la regarde, ayant l’impression d’assister à un court d’œnologie.

-/-


J’ai entendu parler de ce champagne, mais je ne l’ai jamais gouté. C’est toi qui connais, c’est ta cave.

Elle me tend deux bouteilles, et nous remontons.

Lucie se dirige vers le bar. Prends deux seaux à champagne, y met des glaçons et de l’eau, me les tend, j’y dépose les deux bouteilles.

Quelques habitués, dont certains du village de ma belle-mère sont là, et nous regarde surpris, en voyant Magalie et moi derrière le bar.

« Cela fait une tournée » dit l’un d’eux.

Lucie me regarde, regarde Magalie, nous prends par les épaules.


Depuis quand, la famille, en autre ma nièce, et mon neveu par alliance, le mari de Sabine, passant derrière le bar une tournée est dut.

Un grand silence se fait. Je les voie qui commence à discuter. « C’est pas possible, alors c’est pas un boche. »

Je voie Magalie qui est surprise. Lucie devenir blanche de colère prendre Magalie par le bras et l’entrainer hors du bar, dans le couloir d’où nous venons.

La laisse en plan, revient se positionne en face de la personne qui a dit « C’est pas possible, alors c’est pas un boche. »

-
Je pensais qu’avec l’âge tu te serais amélioré. Tu dois avoir 70 ans ? Mais alors là tu confirmes, ce que je pensais. Non seulement t’es un poivrot, qui est con et bête, mais en plus tu es un être méchant.
Plus rien ne m’étonne d’une personne aussi vil et abject que toi.

Tu sorts, et tu ne remets plus jamais les pieds ici, sinon je dirais au village comment tu as acheté juste avant la fin de la guerre, si on peut parler d’achat, la ferme où tu habites.


Je le voie qui lève la main, je pose les seaux, et m’approche.

Ne t’avise jamais de la toucher, Tu as beau avoir un certain âge je te jette dehors par la peau des fesses.

Il me regarde surpris, se lève et sort en maugréant. La serveuse, regarde Lucie ébahis.

« Ben vous patronne quand vous vous énervez ça vaut le coup, vous ne faites pas dans la demi-mesure. ».


Combien il devait se charlot ?

Lucie me regarde, étonnée.

Elle a bossé ta serveuse non ? Elle a un pourcentage sur le chiffre, comme cela se fait dans le secteur.

Oui mais ce n’est pas à toi de régler. Je m’arrangerais avec elle après.

Ca me fait plaisir, je paie la facture. La manière dont tu as remis en place cette personne m’a épatée, bien que je ne comprenne pas pourquoi il a dit « alors c’est pas un boche ».

La serveuse calcul, et je lui règle le montant. Avant d’accepter mon argent elle regarde Lucie, qui acquiesce de la tête.

Merci d’être intervenue. Cela me redonne un peut confiance dans les hommes

Je n’allais pas laisser un poivrot frappée la tante de Magalie devant elle, surtout quand elle est aussi mignonne.

Nous rions, en nous dirigeant vers Magalie qui elle ne rit pas.

Qu’est ce qui s’est passé, c’est quoi cette histoire de boche ?

Viens tu vas tout comprendre.

Nous retournons dans la salle, ou je voie Charlotte et Suzanne inquiète.

Qu’est ce qui s’est passé ? On t’a entendu crier.


C’est l’autre poivrot d’Ernest. Tu sais celui qui a fait chanter le Paul du Spitzberg.
Juste avant la fin de la guerre il l’a menacé de le dénoncer aux allemands, car il caché des juifs. Contre son silence, il lui a « vendu » pour une bouchée de pain, une de ses fermes.

Je l’ai foutu dehors, et comme il a levé la main sur moi, Jacques est intervenu. En plus il a payé l’adition de ce poivrot. On s’est mis d’accord avec Jacques. C’est bon.


Charlotte se retourne vers Suzanne et ma femme.

T’as un drôle de gendre. Il a le sens de la famille.

Pourtant il n’est pas bagarreur mon homme. Ernest n’aurait pas du lever la main sur toi Lucie, Jacques a un sens exacerbé de la famille, il ne faut pas s’en prendre à sa famille, et encore moins y toucher. Cela a du lui chauffer les oreilles pour qu’il s’en mêle.

Elle dit ça en me regardant, avec un petit sourire aux lèvres.

Elle a bien insisté sur « Jacques a un sens exacerbée de la famille » sa y est elle recommence ses sous-entendus, et Magalie qui me mange des yeux en même temps, ça devient chaud.

Lucie qui a ramenée les flutes, à champagne, les poses sur la table.

Bon avec Jacques on a choisi un champagne pour fêter ce moment, que maman Suzanne et moi attendions depuis des années.

Tout le monde se regarde ému.
DeLsEp9

Re: Secret de famille

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Lucie qui a ramenée les flutes, à champagne, les poses sur la table.

Bon avec Jacques on a choisi un champagne pour fêter ce moment, que maman Suzanne et moi attendions depuis des années.

Tout le monde se regarde ému.

-/-


Jacques tu es le seul homme, en dehors de ton fils, a toi l’honneur d’ouvrir le Champagne et de servir.

Je m’exécute sous l’œil attendri des deux mamies. Lucie me regarde déboucher la bouteille, je tourne doucement la bouteille autour du bouchon, et un léger pop se fait entendre. Elle sourie, et s’approche.

Tu ne te débrouilles pas trop mal pour un non professionnel.

Elle se penche et m’embrasse sur la joue.

Magalie me regarde de nouveau et n’a pas l’air content que Lucie soit si proche de moi. Va falloir que je lui explique à ma petite puce qu’il n’y a aucune arrière pensée du moins de mon côté. Que de plus Lucie a tout compris.

Lucie distribue les flutes, arrivé à Magalie elle me regarde attendant mon accord. Je regarde Suzanne.

Assume ton rôle de chef de famille. Tu ne vas pas me demander çà à chaque fois.

Je fais un signe de tête à Lucie qui donne la flute à Magalie, qui boude.

Elle me fait craquer la petite puce quand elle a cette mine de chien battu. Elle me donne envie de la prendre dans les bras, de la consoler.

Lucie s’arrête devant Louise idem, même comportement.

Lucie t’es sa maman, alors là c’est à toi d’assumer. Sinon demande à Charlotte sa grand mère ou a sa grande tante. Je ne suis pas dieu le père.

Je me sens biens seul au milieu de toutes ces femmes.

Elle donne la flute à Louise, et s’approche de Sabine. Je l’entends chuchoter.

Sabine il est adorable ton homme, il démarre au quart de tour.
Il démarre pour tout comme cela ?


Elles se regardent, avec une expression mutuelle, qui en dit long sur le sens des mots qu’elles échangent.

Quand il démarre avec moi, ce n’est que pour me donner du plaisir, que du plaisir.

Magalie qui s’est rapproché écoute attentivement.

Son regard est de plus en plus incendiaire. Il est vrai que je trouve Lucie bien, intéressée, et que son comportement qui par moment est très proche, limite collant, pourrait laisser planer un certain doute.

Les yeux de Magalie s’ils étaient un fusil, la pauvre Lucie serait déjà morte.

Lucie que je ne comprends, pas trop d’ailleurs, elle a un comportement des plus bizarres. Elle a l’air de vouloir se raccrocher à moi, et par moment comme si je n’étais pas là. Elle a l’air d’avoir eut un drôle de passé, pour se comporter comme elle le fait.


Charlotte et Suzanne lève leur verre.

A cette journée, qui grâce à Jacques a put avoir lieu.


A cette journée que j’attends depuis tant d’années, que je n’espérais plus.

Nous trinquons tous.

Maman, j’explique pour l’histoire du boche, si cela ne te dérange pas ? C’est du passé, et cela leur permettra de comprendre, si certaines allusions arrivent à leurs oreilles, ce qui ne saurait tarder, vue que tout le monde va se réveiller maintenant.

Charlotte fait oui de la tête, je remarque qu’elle prend la main de Suzanne.

Comme je suis déclaré de père inconnu, depuis ma naissance, une rumeur court dans le village, comme quoi je serais la fille d’un allemand avec qui maman aurait eut une relation pendant la guerre.

Avec maman , nous avons fait le dos rond tant que personne ne savait la réalité, nous ne voulions pas mettre Suzanne, mal à l’aise, ni nos enfants, par la suite.
Avec le temps, tout s’est tassé, il a fallu que ce charlot l’ouvre.


Charlotte regarde Suzanne, tout en lui tenant toujours la main.

C’est réglé, avec ce qui s’est dit avant au bar, demain tout le village le saura. On en parle plus. Suzanne, on fini, il y a plein de questions qui sont malheureusement en attente encore.

Suzanne hoche la tête elle a l’air épuisée. Je pense, à tout ce qu’elle a dut se remémorer, à tout ce qui s’est dit et s’est passé depuis notre arrivée. Je me rapproche de Suzanne et Charlotte.

Suzanne, Charlotte, sans vouloir vous imposer quoi que ce soit, je pense que la journée a était assez éprouvante, pour l’instant. Si vous voulez on en reparle après une promenade, ou pendant si vous pouvez venir avec.

Suzanne et Charlotte approuve de la tête.

Je vais voir avec Lucie, si on peut tous venir, si nous pouvons nous absenter deux ou trois heures pour nous oxygéner un peu, cela nous fera du bien à tous.

Je me dirige vers Sabine, la prend dans mes bras.

On va aller tous se promener, cela nous fera du bien, de nous oxygéner un peut. Tu es d’accord ?

Au grand air après tout ce que l’on vient d’apprendre, de nous révéler, cela nous fera le plus grand bien. Je vais aller en parler avec Magalie, et Louise. Tu prépares la poussette qui est dans le coffre mon chéri.

Je me dirige vers la porte, Charlotte qui a discuté avec Lucie, me fait signe.

C’est bon Lucie passe les consignes en cuisine et en salle, on vient avec vous.
Si Louise, refuse, tu interviens s’il te plait, elle n’aime pas se promener, toutes les excuses sont bonnes. Depuis l’histoire, dont Lucie t’a vaguement parlée, sa mère n’ose plus la contredire.
Vivement que ma fille trouve un homme bien. Je voudrais tellement qu’elle soit enfin heureuse, avec un homme qui la comprenne, qui l’accepte comme elle est, qui comprenne son passé.
Et surtout qui l’aide dans l’éducation de Louise, bien que ce ne soit pas évident.


Pas de soucis, je vais préparer la poussette du petit, et je reviens vous chercher.

Je me dirige vers la porte, Magalie qui a fini de discuter avec Sabine, me rejoint.

Je t’accompagne pour préparer les affaires de mon neveu.

Nous sortons de la pièce, arrivons à la voiture, passons à l’arrière. J’ouvre le coffre avec mon double de clefs, Magalie s’approche. Elle me regarde bizarrement. Elle se colle à moi, comme pour chercher quelque chose dans le coffre.

Tu la trouves comment Lucie, tu as l’air de bien l’apprécier. Tu voulais partir en passant ton bras dans son dos, tu aurais fait quoi avec elle dans la cave, si je n’étais pas venue avec vous deux ?

En plus elle te drague ouvertement, et là, je suis au bord d’exploser.

Si elle continue à te tourner autour, ça va mal finir. Elle a beau être la maman de ma meilleure copine, ma tante depuis peu, cela commence sérieusement à me chauffer les oreilles.

C’est pas parce qu’elle n’a pas d’homme depuis des années, qu’il faut qu’elle joue avec celui de ma sœur, qui est aussi le mien.


Magalie me voie sourire, et ne comprend pas.

Pourquoi tu souries, je te fais rire, ce qui se passe te fais rire, et bien pas moi, mais alors pas du tout.

Elle est tellement en colère, énervée, qu’elle monte le ton. Il faut que je la calme, sinon sa risque de partir en eau de boudin. Elle est plus chaude qu’une cabane à frittes, qui est prête à exploser.

Ma puce, d’abord tu te calmes, tu m’aides à sortir la poussette du coffre, et ensuite tu vas m’écouter s’il te plait et sans m’interrompre.

Il y a plusieurs choses que je dois te dire.

Sabine, m’a dit en parlant de toi, quand elle est venue te voir pour le choix des vêtements, ce matin avant la douche. C’est quand nous en sortions ta mère nous a surpris, nus.


Je vais finir par me poser des questions sur vous deux mon cœur, je vous trouve très complice, peut être même trop complice.

L’essentiel, c’est qu’elle soit bien sans sa peau. Depuis qu’elle est venue à la maison, qu’elle y a dormi, je la trouve vraiment bien dans sa tête. Elle a l’air enfin de ne plus être complexée.
Je ne sais pas ce que tu lui as dit, ou ce que tu lui a fait. Cela m’importe peut, elle est radieuse, elle s’assume, elle assume, et pour moi c’est tout ce qui compte.


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Re: Secret de famille

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:cinglé:
Invité

Re: Secret de famille

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pas de suite :valfa: :valfa: :valfa:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Pas trop la tête à cela.

DeLsEp9

Re: Secret de famille

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Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées

Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte


27)



Il y a plusieurs choses que je dois te dire.

Sabine, m’a dit en parlant de toi, quand elle est venue te voir pour le choix des vêtements, ce matin avant la douche. C’est quand nous en sortions ta mère nous a surpris, nus.


Je vais finir par me poser des questions sur vous deux mon cœur, je vous trouve très complice, peut être même trop complice.

L’essentiel, c’est qu’elle soit bien sans sa peau. Depuis qu’elle est venue à la maison, qu’elle y a dormi, je la trouve vraiment bien dans sa tête. Elle a l’air enfin de ne plus être complexée.
Je ne sais pas ce que tu lui as dit, ou ce que tu lui a fait. Cela m’importe peut, elle est radieuse, elle s’assume, elle assume, et pour moi c’est tout ce qui compte.



-/-


Puis quand nous sommes allés dans la petite salle, pour manger, tu étais devant nous. J’ai remarqué que tu marchais comme je te l’ai appris, de la même façon que Sabine, qui avait le regard fixé sur toi, sur ta démarche, et elle semblait bien songeuse.

Je voie Magalie qui s’est calmé en deux secondes en écoutant mes propos. D’une toute petite voix.

Tu veux me dire quoi, par là, que Sabine à des doutes, je le sais, elle a essayé de me piéger quand elle m'a poussé pour ainsi dire dans ton lit.

Elle l'a presque reconnu avant que tu viennes, d'ailleurs on en riait quand tu es arrivé. Juste avant que tu nous fasses le coup de te coucher entre nous.

Bien joué d'ailleurs, elle s'est beaucoup calmée après. Cela avait l'air très naturel. D'ailleurs cela était tellement saugrenu, que je n'étais pas à l'aise et Sabine l'a remarquée.


Seulement, cela date de hier soir, et les propos de ce matin.

En Plus tu t’amuses à me masturber à côté de ta sœur, je ne savais plus où me mettre.
Que l’on joue, que l’on se provoque, tous les deux, d’accord ma puce, mais il ne faut quand même pas exagérer. Heureusement elle n’a rien remarquée.


Je sais, mais s’était trop tentant. De te sentir nu à côté de moi, en étant aussi nue que toi, ta cuisse contre la mienne, je n’ai pas pu me retenir. En même temps je me disais que j’allais trop loin, mais pas moyen, de me contrôler.

Les propos sont de ce matin, donc elle a toujours des doutes !!!


Concernant ta tante, elle a tout compris pour nous deux. Elle ne dira rien.

Elle me regarde avec des yeux écarquillés, elle est complètement tétanisée.

Elle, elle le sait, tu es sur ?

Elle m’a dit :

« J’ai remarquée, que Magalie est très proche de toi, trop proche peut être, tout comme toi. Faites attention, vous n’êtes pas discret.
Louise m’a parlée des fantasmes de Magalie, de ce qui la bouffe depuis des années. Louise ne comprenait pas.

Je pense avoir compris, que les fantasmes de Magalie, sont derrière vous.
Vous êtes passés à autre choses, de plus concret. C’est ta vie, votre vie.

Ne t’en fais pas, je ne dirais rien, ne t’inquiète pas. Vous avez l’air si heureux, tous les trois. »

Je te l’ai dit, tu ne risques rien, et elle n’a pas de vue sur moi, elle s’est juste confié un peut à moi. Elle a de gros soucis, et elle a commencés à m’en parler.

Elle t’aime beaucoup. Elle ne veut pas qu’il t’arrive ce qui est arrivé à Louise.

Et surtout, je voudrais, enfin je veux que tu te calmes, avec ta jalousie. Je te l’ai déjà dit, quand je t’ai cherché au magasin chez Hélène. La jalousie, n’est pas bonne conseillère. Je t’aime, j’aime ta sœur, et cela s’arrête là.

Alors je t’en supplie arrête, maîtrise toi, contrôle toi, mais arrête. On fonce droit vers une catastrophe si tu continues comme cela. Et je n’accepterais pas longtemps tes crises de jalousie.


Magalie encaisse, me regarde, je voie ses yeux humides, elle est au bord des larmes. Elle se mord les lèvres. Je la voie désespérée, les yeux implorants, comme si elle attendait une approbation de ma part, que je lui dise que la comprend, que rien n’a changé entre nous.

Tu me promets de te maitriser, je te le redis, Sabine et toi, vous êtes les deux seules femmes qui comptent pour moi, les deux seules femmes que j’aime.

D’une voix à peine audible, tant elle contient ses larmes.

Je te le promets, je ferais attention, je ferais tout pour me dominer, me maitriser. Rien n’a changée entre …

Je pause un doigt sur ses lèvres, et l’embrasse tendrement. Elle se détend, je l’entends respirer profondément, comme si elle était restée en apnée tout ce temps, de peur d’entendre des mots qui l’effraient, et dont je me doute de la teneur.

Elle voie mes yeux qui la dévore, bons sang que j’aimerais être loin d’ici en ce moment, la prendre dans mes bras, me coucher avec elle, la câliner, lui faire comprendre que rien ne compte plus que ces deux sœurs, qui me donnent tant d’amour.

Elle t’a parlé de Louise, de ce qui s’est passé ?

je voie Magalie qui a l’air surprise, et atterrée en même temps, comme si il était arrivé quelque chose de grave à Lucie à une époque.

Non, pas de ce qui s’est passé, en dehors du fait, qu’elle aurait été le jouet d’un homme marié, ou qu’un homme marié a joué avec elle.

On parlera de tout cela plus tard. Il faut que l’on retourne à l’intérieur cela fait près d’un quart d’heure que l’on est sortie.


Nous sortons la poussette de derrière les voitures, et la mettons prés de l’escalier. Nous nous dirigeons, vers la salle où toute la famille, nous attends. En entrant dans la pièce je voie Lucie et Louise en grande discussion, Suzanne et Charlotte légèrement, à l’écart qui les regardent consternées.
Sabine a notre fils dans les bras, je me dirige vers mon épouse.


Vas y avec Charlotte et Suzanne, je m’occupe de Louise, avec sa sœur jumelle.

Sabine me regarde et sourie. Elle se dirige vers Charlotte et sa mère, et leur parle. Je les voie qui se dirigent vers la porte.

Je fais signe à Magalie qui s’approche.


Pour ne pas changer à ce que m’a dit Charlotte, Louise ne veut pas venir avec, on la persuade tous les deux de venir s’il te plait.

Magalie me regarde et fait oui de la tête.
Nous nous dirigeons vers Lucie et Louise en grande discussion. Je pose ma main sur l'épaule de Lucie qui sursaute, prise dans la discussion avec Louise, elle ne nous a pas entendues approcher. Elle se retourne, elle pleure.


Rejoins ta mère et les autres dehors, je voudrais parler à Louise s’il te plait.

Je voie un sourire illuminer le visage de Lucie, qui m’embrasse sur la joue et sort. Je prends une autre chaise, la positionne prés de celle où Louise est assise, nous nous asseyons avec Magalie. Louise nous regarde, ne comprenant pas ce qui se passe.

A ce que je comprends tu ne veux pas venir avec nous. On voudrait tous profiter de ce moment ensemble, faire ce plaisir à ta Grand-mère et la maman de ta meilleure amie.

C’est simple Magalie reste avec toi cinq minutes, pour discuter. Après quand je reviens, si jamais je dois revenir.

Que pour toi, ce soit oui ou non tu viens avec nous. C’est simple, c’est clair.


Je voie Louise qui semble abasourdi, comme si s’était la première qu’une décision lui était imposée.

Je me lève, et sort pour rejoindre tout le monde qui attend à l’extérieur. Charlotte et Lucie, qui me voie sortir seul, on l’air déçue. Je souris, je voie leurs regards interrogateurs qui se posent sur moi. Je me rapproche d’elles, je voie un énorme sourire apparaitre, sur leurs figures. Je me retourne, Magalie et Louise main dans la main, sont sur le perron de l’escalier.


On vient avec vous.

J’adresse un sourire à Magalie, qui est radieuse. Louise, bien que faisant mine d’être fâchée, à quand même l’air contente.

Si cela ne vous embête pas on prend les voitures, je vous emmène quelque part. J’ai envie de vous montrer un endroit qui me tient à cœur.

Je voie Charlotte prendre son trousseau de clef et se diriger, vers une des portes de garage. Elle fait signe à Louise, qui vient l’aider, en arborant un énorme sourire, à ouvrir la porte coulissante. Un 4*4 apparait, un Land Rover, châssis long de 110 avec sept places. Charlotte monte à bord, et démarre le monstre. Le bruit est phénoménal, c’est le V8 3.5litres.

Elle avance doucement dans la cour, Louise ouvre le portail. Charlotte descend de voiture, en souriant.


Comme j’adore me promener en forêt, j’avais envie de me faire un plaisir avant de prendre ma retraite. J’ai acheté ce monstre il y a 3 mois.
Bon Suzanne tu montes devant avec moi. Louise ouvre le coffre et tu y ranges le landau s’il te plait.


Charlotte me regarde en souriant.



Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

ah merde jespere que ça va alors, je comptai sur un peu sur ton recit pour pensé un peu a autre chose mais c'est pas grave
Invité

Re: Secret de famille

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merci jak ;)
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Mel29440 a écrit :ah merde jespere que ça va alors, je comptai sur un peu sur ton recit pour pensé un peu a autre chose mais c'est pas grave

Dans l'attente,

j'aime pas du tout.
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

Jak67 a écrit :

Dans l'attente,

j'aime pas du tout.
le j'aime pas du tout c'est pour quoi?
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Mel29440 a écrit : le j'aime pas du tout c'est pour quoi?
resté dans l'attente de nouvelles,

GRRRRRRRRRRRR

(pas pour toi Mel, ne t'en fait pas.)
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

Jak67 a écrit :
resté dans l'attente de nouvelles,

GRRRRRRRRRRRR

(pas pour toi Mel, ne t'en fait pas.)
ouai ya rien de pire je sais se que c'est je le vie un peu aussi
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
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Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte



28)



Comme j’adore me promener en forêt, j’avais envie de me faire un plaisir avant de prendre ma retraite. J’ai acheté ce monstre il y a 3 mois.
Bon Suzanne tu montes devant avec moi. Louise ouvre le coffre et tu y range le landau s’il te plait.


Charlotte me regarde en souriant.

-/-


Ton bolide est magnifique, Jacques, mais ici, c’est de la gnognotte, de la roupie de sansonnet.
Là où on va, tu ne feras pas 50 mètres. Prend la Dangel de ta femme. Tu emméne Lucie, et ton fils, elle a, à te parler, Sabine et Magalie, cela ne vous dérange pas de monter avec moi ?


Je regarde Lucie, qui est rouge comme une tomate, et qui ne sait plus où se mettre. Sabine, et Magalie, me regarde ne comprenant pas. Je m’approche d’elles.

Je ne sait pas de quoi il s’agit, Cela t’embête ma chérie.

Je voie Magalie légèrement en arrière de Sabine qui va pour répondre.

Magalie, ma puce pourrais tu me chercher mes cigarettes dans la boîte à gants de la voiture s’il te plait.

Magalie me regarde, complètement tétanisée, bafouille, se reprend.
Heureusement, Sabine, enfin il me plait de le croire, ne remarque rien, regardant Lucie rouge comme une tomate, qui s’approche de nous.


Euh oui, j’y vais.

Sabine s’approche, m’embrasse, me mordille l’oreille.

Tu troubles de plus en plus Magalie, mon chéri. Tu vas avoir une libido d’enfer, et tu veux que je te laisse seul avec Lucie.

Tu vas être sage avec elle, n’oublie pas que notre fils sera derrière, ce n’est pas de son âge d’assister à certaines choses, du moins à ce style de galipettes.


Magalie, qui est revenue entre temps, entends la fin de la phrase de Sabine, et me regarde atterré, comme si le ciel lui tombé sur la tête. Elle me tend mes cigarettes, Sabine la regarde, en souriant. Elle passe son bras sous le sien.

Viens avec moi, je blague avec Jacques, tu m’aides à sangler le petit sur son siège.

Je ne peu m’empêcher de les suivre. J’entends Sabine, qui parle doucement à Magalie.

Je plaisante avec Jacques, de toute façon tu le sais, nous sommes très libre en parole, tous les deux.

Pour le reste, je trouve que tu as l’air assez jalouse de Lucie, que tu n’apprécies pas qu’elle tourne autour de Jacques. Je ne m’inquiète pas. Pour moi c’est plus un jeu, entre eux, qu’autre chose. Il ne se passera rien entre eux. Donc tu n’as pas besoin de te faire des soucis pour moi.


Sabine réalise que je suis derrière elles, et discrètement ;

N’est ce pas mon chéri que c’est un jeu, entre Lucie et toi, et que tu ne pense pas à autre chose ?

Je ne sais pas pourquoi, mes les yeux de Sabine me disent tout le contraire.

Sabine est horrible, elle a remarquée que Magalie est jalouse de Lucie, plus ça va, plus je me dis qu’elle a compris, qu’elle sait, et qu’elle joue avec nous.

Pourtant, elle a l’air d’attacher tant d’importance au bien être de Magalie, sa petite sœur, mais là c’est limite si elle ne se moque pas d’elle, si elle ne la provoque pas.

Et son regard, comme si, elle me demandait, elle n’acceptait pas, que Lucie vienne avec moi seule en voiture.

Pourtant j’espère qu’elle le sait, oui elle le sait, j’en suis convaincu qu’elle sait, que rien ne se passera avec Lucie.

Ses allusions, ses regards me disent, qu’elle sait pour Magalie, qu’elle a compris, mais je ne veux pas l’admettre, je ne peux pas accepter qu’elle le sache.

Qu’elle me laisse faire, se comporte comme si de rien était, comme si elle me laissait m’enfoncer, nous laisser nous noyer, pour mieux nous ranimer après.

Peut être même allé jusqu’à l’électro choc, pour mieux nous faire atterrir, nous tenir à sa merci.
Je ne peux quand même pas m’être trompé sur Sabine comme cela. Elle n’est pas Machiavel, non ce serait horrible.


Sabine m’embrasse tendrement, me fait un clin d’œil, prend la main de Magalie, et se dirige vers le Land Rover de Charlotte.

Elle lâche la main de Magalie qui continue vers le véhicule de Charlotte, marchant comme un automate.

Sabine se dirige vers Lucie qui se rapproche de moi et de la voiture de Sabine. Magalie, à l’air abattue, en s’asseyant dans la voiture. Je la voie, qui regarde dans ma direction. Elle me donne l’impression d’être une biche aux abois, qui attend de voir de savoir, ce qui va se passer, ce qui va advenir d’elle. Je lui sourie, mais elle ne réagit pas. Louise s’assoie à côté d’elle dans la voiture, et commence à lui parler. Tout en l’écoutant, Magalie ne fait que me regarder, avec ses yeux de biche effrayée.


Lucie, ma chère tante, je te confie mon homme et mon fils, tu me les rends en entier, s’il te plait.

Elle lui dit cela d’un ton relativement cassant, et sans attendre de réponse elle se dirige vers la voiture de Charlotte, et y monte.

J’ouvre la 504, je démarre la voiture. Me voyant démarrer et avancer dans la cour, Charlotte sort de la cour, je la suis. Nous nous arrêtons pour laisser le temps à Lucie qui ferme le portail, de monter dans la voiture. Lucie s’installe, nous prenons la route.


Tu sais où nous allons ?

Non, maman ne m’a rien dit. Il y a un problème avec Sabine ? Elle n’a pas l’air d’apprécier que l’on soit seul dans la voiture. Comme si elle craignait qu’il se passe quelque chose entre nous. Magalie qui me fait la gueule, maintenant ta femme, c’est chaud avec tes petites femmes.

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Re: Secret de famille

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ahah vivement la suite
DeLsEp9

Re: Secret de famille

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29)



Tu sais où nous allons ?

Non, maman ne m’a rien dit. Il y a un problème avec Sabine ? Elle n’a pas l’air d’apprécier que l’on soit seul dans la voiture. Comme si elle craignait qu’il se passe quelque chose entre nous. Magalie qui me fait la gueule, maintenant ta femme, c’est chaud avec tes petites femmes.

-/-


Je sais, en plus je te le dit, mais comme moi te concernant, cela reste entre nous ?

Bien sur, soit certain que tout ce que l’on dira ici, autant toi que moi, ne sortira pas de cette voiture.

Donc je pense que Sabine a des doutes, vue le comportement, les propos qu’elle a tenue à Magalie, je le crains. Je ne pense pas que tu sois ici pour parler de ça.

Non, cela ne me dérange pas d’en parler.

J’ai dit partiellement à maman, ce dont je t’ai parlé à la cave, surtout ce qui concerne Louise.

Vu comme Louise a réagi, quand tu lui as parlé pour la promenade, maman m’a dit de voir avec toi.
Il nous semble que Louise a l’air de vous écouter toi et Magalie. En tout cas bien plus que maman ou moi.


Je ne lui ai pas dit grand chose à ta fille. Juste :

« A ce que je comprends tu ne veux pas venir avec nous. On voudrait tous profité de ce moment ensemble, faire ce plaisir à ta Grand-mère et la maman de ta meilleure amie.

C’est simple Magalie reste avec toi cinq minutes, pour discuter. Après quand je reviens, si jamais je dois revenir, que pour toi, ce soit oui ou non tu viens avec nous. C’est simple, c’est clair ».


Lucie me regarde étonnée.

C’est tout ce que tu lui a dit, et Magalie, elle lui a dit quoi ?

Je ne sais pas, mais pas grand-chose à mon avis, elles sont sorties, même pas deux minutes après moi.

Lucie n’a l’air de rien comprendre, de ne pas savoir, pourquoi sa fille, s’est décidé si vite.

Je vais t’avouer quelque chose, mais il n’y a que maman et Suzanne qui le savent. Suzanne pour partie. Louise ne devra jamais, au grand jamais l’apprendre.

Je te l’ai dit, tout ce qui se passe, se dit ici, ne sortira pas d’ici.

Ce n’est pas facile à dire, mais bon, je te faits confiance. C’est simple tu es le premier homme a qui je fais confiance en seize ans.

Tu comprendras certaines choses comme cela.

Louise est l’enfant que j’ai eut en 1967, après avoir était violée à l’âge de 22 ans. Cela s’est passé, pendant des vacances, en Espagne, le dernier jour. Je ne sais pas qui m’a violé. Je n’avais aucune expérience des hommes à cette époque.

Quand je suis rentré de vacances, je l’ai dit à maman. Au bout de deux mois, j’ai découvert que j’étais enceinte.

Etant un tant soit peu croyante, je ne pouvais me résoudre à partir en Angleterre pour me faire avorter.

A l’époque, cela était impossible, en France. Maman m’a proposée de le garder, car elle refusait de me laisser aller dans les usines d’avortements Anglaise.

La fille d’une de ses amies y a était. Elle est partie le soir, le matin elle est passée sur le billard, le soir elle était de retour à la maison, avec un début d’hémorragie. Elle a manquée y rester.

Je suis partie en stage, dans un restaurant Suisse dont le propriétaire est un ami de maman. Il savait que j’étais enceinte, mais à accepter de me prendre en stage, pour deux voir trois ans, si tout se passait bien.

Je suis rentré en France, avec son accord quinze jours avant le terme, pour accoucher. Louise est née la même année que Magalie, comme tu le sais déjà.

Charlotte a tout organisé, pour que je puisse retourner en Suisse. Elle a trouvé une nourrice dans le village, pour s’occuper de la petite dans la journée. Le soir elle s’occupait d’elle en plus du restaurant. Elle a était jusqu’à prendre une jeune fille au pair, quand elle n’arrivait plus à suivre.

Et ça, jusqu’à la fin de mon stage en Suisse. J’ai une mère en or.


Je regarde Lucie à la dérobée, elle se tord les mains, n’arrête pas de bouger sur son siège, comme si elle était assise sur une fourmilière.

Cela fait seize ans et depuis aucun homme ne m’a touché. Tout comme maman, depuis la disparition de mon père, du grand–père de tes puces.

J’ai eut des flirts, mais dés que je me retrouve seul avec lui dans une pièce je tremble, je panique.

Ne me parle pas de me retrouver seul avec un homme dans une chambre. Je suis tétanisé, impossible de bouger. Je me remémores, ce qui s’est passé il y a seize ans dans cette chambre d’hôtel, quand je me suis réveillé, les vêtements déchirés, une douleur effroyable au ventre, du sang partout sur le lit. Et une impression d’être sale, d’être souillée.

J’ai suivi plusieurs psychothérapies, rien n’y fait. J’ai peur des hommes. Et les femmes ne m’attirent pas. Enfin je n’ai jamais essayé, et je n’ai pas trop envie d’essayer.

Tu es le premier homme a qui je me confie, avec qui j’arrive a parler librement, à rester, à côté de toi sans stresser, sans paniquer.

Maintenant le coup de Louise, cela a était la cerise sur le gâteau.

Je lui avais dit que le gars avec qui elle sortait, qu’elle avait connu au restaurant, était une ordure, un cavaleur de première, en plus il a quoi vingt, vingt deux ans. Tout juste marié depuis même pas deux années.

Tu connais les jeunes, quoi que tu leur disent, ils savent tout.


« Maman tu n’y connais rien. Il m’aime, il quittera sa femme pour moi, je le sais, il me l’a dit, il me l’a promit. » .

Au bout de six mois il l’a envoyée bouler, et qui a ramassé les morceaux, Charlotte et moi.

Là, maman a péter un câble.


Si je le croise, j’en fais un eunuque de ce couillon.

Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

vraiment tres prenant comme histoire
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
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Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte



Je me permets de faire, en même temps,
une petite leçon d’histoire
dans ce chapitre.




30)


« Maman tu n’y connais rien. Il m’aime, il quittera sa femme pour moi, je le sais, il me l’a dit, il me l’a promit. » .

Au bout de six mois il l’a envoyée bouler, et qui a ramassé les morceaux, Charlotte et moi.

Là, maman a péter un câble.


Si je le croise, j’en fais un eunuque de ce couillon.

-/-

Il y a deux mois, il s’est pointé avec sa femme pour manger. Je l’ai vue rentrer, j’ai voulue le foutre à la porte. Charlotte m’a dit discrètement :

Laisse moi faire. Laisse la grand-mère s’amuser un peut, j’ai le droit, non. J’ai envie de me défouler un peu. Au moins une des femmes de la maison sera venger.

Elle était enragée, surtout que Louise en le voyant entrer avec sa femme, était partie se cacher en cuisine.

Charlotte les a installé pas très loin du bar, et a prit la commande. Elle était d’une politesse rare.

Lorsque les plats commandés, ont étaient presque prêt.


Va chercher la petite en cuisine, et reste à côté d’elle derrière le bar, on va rire.

Je suis partie chercher Louise, qui ne voulait pas venir, elle pleurait comme une madeleine en cuisine. Elle a accepté finalement, de venir avec moi en salle.

Dès que Charlotte nous a vues, elle a fait le service, et a amener les plats à la table. Elle a servi la femme en premier. Puis elle a pris le plat du mari, l’a regardé droit dans les yeux, avec un sourire carnassier elle le lui a renversé sur l’entre jambe.

Comme ils n’étaient pas assis très loin du bar, nous avons entendu Charlotte lui dire d’une voix relativement forte.


Comme cela ton vermicelle sera calmé pour un moment. Si je te voie encore tourner autour de ma petite fille, je te les coupe.

Maintenant tu sors d’ici, et que je ne te revoie plus à moins de 100 mètres du restaurant.

Ton épouse peut rester finir son repas, d’ailleurs elle est mon invitée. Mais toi tu dégages, tu as dix secondes.


Nous les regardions, Louise et moi, et n’avons put nous empêcher d’éclater de rire.

Nous étions ébahis de l’audace de Charlotte. Je n’avais jamais vue ma mère se mettre en colère, mais là elle était sublime. C’est quand même une sacré femme ma maman.

D’un seul coup, il n’y avait plus un bruit dans le restaurant, toutes les tables s’étaient tuent, en entendant l’invective de maman. Tous les regards étaient tournés vers la table du couple.

La femme était blanche de rage. Lui ne savait plus ou se mettre. Ils sont partis tous les deux. Une semaine plus tard sa femme a demandé le divorce, et comme la maison est a elle, il s’est retrouvé un soir, avec toutes ses affaires devant la porte, elle l’a fichue dehors avec pertes et fracas.

Les trois frères, de sa femme étaient là, trois bucherons, il n’a pas dit un mot. Il est retourné en Meurthe et Moselle, là où il aurait mieux fait de rester d’ailleurs.

Comme tu voie, les trois femmes de ce côté ci de la famille, n’ont que des soucis avec les hommes.
Il est vrai que Suzanne a aussi tiré le gros lot, le même genre de charlot que celui de Louise. Mais c’est quand même le père de tes deux puces. Et il les a toujours assumé.

Avec tous les malheurs que les femmes de cette famille ont connus, je ne voudrais pas que tu joue avec Magalie. J’ai vue ce que cela a donné avec Louise.

Depuis je me demande ce qui se passe avec Louise. J’ai crue comprendre que les hommes la dégoutée. Tu saurais quelque chose par Magalie ?


Effectivement, vous collectionnez les problèmes avec les hommes.

Magalie ne m’a rien dit, et tu sais si elle me dit quelque chose, Louise saura d’où cela vient. Je n’ai pas envie qu’elles se fâchent. Par contre je te le dirais sans problème, mais tu te sers de ce que je t’apprends, tu ne lui dit pas ce que tu sais.

Tu le sais depuis longtemps, pour le père de Suzanne ?


J’avais 10 ou 11 ans, comme les rumeurs sur l’allemand aller bon train, maman a voulu me dire la vérité. Elle a fait venir Suzanne, et elles m’ont raconté leur histoire, comme elles viennent de le faire avant.

J’étais à la fois heureuse, de savoir que mon papa n’était pas allemand, que maman n’avait pas eut de liaison avec l’occupant. Il faut savoir que dans les années 1955 l’esprit anti allemand, était encore très ancré, très violent par ici.

Et j’étais très malheureuse d’apprendre que papa avait disparu sans laisser de traces en février 1945. Oui c’est vrai tu ne le sais pas encore, mais papa a disparu, et on ne sait pas ce qu’il est devenu.

Maman pense, d’après ce qu’elle a apprit juste après la fin de la guerre, qu’il a était pris par les allemands. Elle est pour ainsi dire convaincue, qu’il a était déporté au camp du Struthof comme nous l’appelons ici en Alsace, mais que le reste du monde appelle le KL-Natzweiler.


Ce camp a était ouvert sur ordre d’Himmler 21 avril 1941. Suite à la découverte en septembre 1940 d’un filon de granit rose sur le mont Louise par l’ingénieur SS Blumberg.

Le camp central, seul camp de concentration sur le territoire français, est situé en ce qui était alors l'Alsace annexée. Sa nébuleuse de camps annexes, répartie des 2 côtés du Rhin, est composée d'un réseau de près de 70 camps, plus ou moins grands.

Lieu de travail au profit de l’industrie de guerre nazie, le camp abrite aussi les expérimentations médicales des professeurs nazis de l'Université du Reich de Strasbourg.

Le nombre total de déportés entre le camp central, et les camps annexes a étaient d’environ 52.000 personnes.

De 1941 à 1945, le KL-Natzweiler est l’un des camps les plus meurtriers du système nazi. Près de 22 000 déportés y sont morts.

Ils étaient gardés par une garnison de SS Totenkopf (« Tête de mort ») composé d’environ 80 hommes, officiers, sous-officiers et hommes de troupe. Ils portaient bien leur surnom, quand tu voies ce qu’ils ont fait à la fin.

Le 23 novembre 1944, les Alliés découvrent le site évacué par les nazis depuis septembre.

En Mars et avril 1945 les derniers prisonniers des camps annexes, ont étaient évacués, dans ce qui a étaient appeler les « Marches de la mort ».



Aucun corps n’a jamais étaient retrouvés. D’après les recherches, les vérifications, que maman a faites c’est la seule possibilité qu’il y ai.

Je la voie qui a les yeux humides. Elle semble vraiment émue, et je le comprends.

Je remarque que Charlotte quitte la route principale, pour s’engager sur un chemin de terre, un chemin de débardage. Cela fait prés de vingt minutes que nous roulons, tranquillement il est vrai.

Je voie, nous voyons, vue la réaction de Lucie, les deux petites gazelles, dans la voiture qui nous précède, nous faire des signes de mains, par le haillon arrière, gestes auxquels nous répondons.


Ouf Magalie a l’air plus détendue, elle commence sérieusement à m’inquiéter avec sa jalousie. Et Sabine qui s’y met aussi. Je ne comprends plus rien. Il va falloir que l’on s’explique. Sabine n’a jamais était comme cela.

Heureusement que j’ai écouté ta mère, avec ma voiture, nous serions déjà embourbé. Mais où elle nous emmène. Tu sais où on va ?

Je regarde Lucie et je la voie qui tourne la tête de tous les côtés, comme si elle cherchait quelque chose. Elle se prend la tête dans les mains et commence à pleurer. Nous roulons encore 5 minutes, et Charlotte se gare, sur le côté du chemin de débardage.
Je me gare derrière son véhicule. Je sors laissant Lucie seule avec ses larmes, ne comprenant pas ce qui se passe.

Sabine, arrive, avec un énorme sourire, me voie seul, regarde la voiture et tout comme moi ne voie que le haut de la tête de Lucie. Louise et Magalie, arrivent et remarque que nous regardons, la voiture. Louise cours vers ma voiture, regarde à l’intérieur, se retourne, elle a l’air enragée.


Non seulement tu pourrie la vie de ma meilleur amie, de ma sœur jumelle, mais en plus tu t’en prends à ma mère. Les hommes vous n’êtes que des ordures, des infâmes salopards.

Elle fonce sur moi toutes griffes dehors. Magalie s’interpose difficilement tant Louise est hors d’elle. Lucie sort de la voiture se précipite sur Louise, la prend dans les bras, toujours en pleurant.

Jacques n’y est pour rien, viens tu vas comprendre. Viens suis moi.

Lucie entraîne Louise, en la tirant par le bras. Je voie Charlotte et Suzanne qui pleurent, prendre la même direction.

Je regarde Sabine et Magalie. Aucun de nous trois ne semble comprendre ce qui se passe.
Magalie a une petite griffure sur la joue, qui saigne. Sabine le remarque aussi, et va chercher dans la voiture la trousse de secours, désinfecte la plaie et met un Urgo.

Pendant ce temps, je sors la poussette de la voiture de Charlotte qu’elle a laissée ouverte, et y installe notre fils.

Nous partons en nous dirigeant dans la direction où les autres membres de la famille sont partis.


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Re: Secret de famille

Message par Invité »

feroce la petite demoiselle :d
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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

Ayé, j'ai lu tout mon retard :clea: :clea:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

Bikette a écrit :Ayé, j'ai lu tout mon retard :clea: :clea:
sa donne tj envie hin ??? :cingle:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
Mes pensées

Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte


31)



Lucie entraîne Louise, en la tirant par le bras. Je voie Charlotte et Suzanne qui pleurent, prendre la même direction.

Je regarde Sabine et Magalie. Aucun de nous trois ne semble comprendre ce qui se passe.
Magalie a une petite griffure sur la joue, qui saigne. Sabine le remarque aussi, et va chercher dans la voiture la trousse de secours, désinfecte la plaie et met un Urgo.

Pendant ce temps, je sors la poussette de la voiture de Charlotte qu’elle a laissée ouverte, et y installe notre fils.

Nous partons en nous dirigeant dans la direction où les autres membres de la famille sont partis.


-/-


Après une centaine de mètres, nous arrivons dans une clairière, où je voie Suzanne, Charlotte et Lucie qui se tiennent la main, devant un bloc de grés, elles nous tournent le dos. Lucie et assise par terre et pleure en les regardant.

Les deux puces se rapprochent de moi, je passe mon bras sur leurs épaules, et nous avançons discrètement.

Sur le bloc de grés une simple inscription. « Pardonnez, moi. » Je regarde Suzanne et Charlotte, elles pleurent, mais semblent si heureuse. Lucie est triste. Je fais signe aux puces, et elles vont chacune d’un côté, pendant que je cherche Louise qui est effondrée, assise à même le sol.

Elle me regarde, son regard est d’une tristesse incroyable. Elle est éteinte, comme sans vie. Elle prend ma main, se lève, se jette dans mes bras et doucement.


Pardon, pardonne-moi, je ne savais pas, je ne pouvais pas savoir.

Je l’accompagne près de Magalie qui la prend dans ses bras. Pendant ce temps, je vais à côté de ma femme.

Je viens de comprendre que ce simple bloc, avec cette inscription, est le symbole de l’amour de Charlotte, l’hommage à l’homme qu’elle a aimée, et qu’elle aime sans doute encore, au père de Lucie et de Suzanne, au grand père de Louise et de mes deux puces.

Personne ne dit mot, on entend juste les oiseaux, le vent dans les sapins.

Charlotte, s’avance, se retourne vers nous.


c’est ici, que j’ai vue, mon unique amour, le père de Lucie et de Suzanne, le grand père de Sabine, de Louise et de Magalie, l’arrière grand-père du fils de Sabine et Jacques, pour la dernière fois.

Avec l’accord de Suzanne j’ai fait mettre ce bloc de grés et un de nos amis a fait l’inscription.

Pour être certaine que cela reste, comme Suzanne et moi le voulions, j’ai acheté la parcelle où nous sommes.

Louise ma chérie, il faut que tu te calmes, tu as voulu t’en prendre à Jacques, alors qu’il n’avait rien fait.


Je me suis excusée mamy, mais de voir maman en larme, j’ai cru, enfin j’ai eut tord. Jacques, je te demande encore pardon, je ne savais pas.

Louise, quand nous sommes arrivée ici, que nous avons garé les voitures, j’ai compris où nous étions, je n’avais pas fait attention à la route tellement nous avons parlé avec Jacques. En réalisant où nous étions j’ai craqué.

Je regarde Sabine elle a les yeux noyés de larmes, je lui tends les bras, elle s’y réfugie. Magalie qui est dans le même état me regarde tristement et se rapproche de sa cousine, sa meilleur amie, elles se prennent dans les bras, et se rapprochent de nous.

Lucie, que nous voyons seule a l’air désappointée. Sabine lui fait signe de nous rejoindre, et lui adresse un grand sourire. Elle me regarde, me fait un clin d’œil. Elle prend Lucie dans les bras et l’embrasse tendrement, me prend en même temps dans ses bras, nous nous retrouvons les uns contre les autres. Je les embrasse toutes les deux. Lucie, a l’air presque apaisée.


C’est magnifique ce que Charlotte et maman on fait ici. Je suis plus émue, que lorsque je vais sur la tombe de la famille. Il y a plus de sérénité, plus de puissance dans la symbolique de ce lieu, que dans le cimetière.

Je m’approche de Charlotte et Suzanne, Magalie et Louise à qui j’ai fait signe nous suivent.

Je regarde ces deux grands-mères, nous les regardons tous. Elles ont l’air tellement heureuses de nous accueillir dans leur sanctuaire, le sanctuaire de son amour pour l’une, dans celui de ses souvenirs, pour l’autre.

Elles sont détendues, calmes. Je ne reconnais pas Suzanne. Elle est transformée, apaisée. Tellement sereine, comme si le fait de tout nous dire, de nous montrer ce lieu qui représente tant de souvenirs, tant de douleurs pour elle, la laissée comme un enfant qui vient de naître, ou plutôt de renaître.

Il y a une telle intensité en ce moment, que personne ne dit mot. Charlotte s’approche de chacun de nous, et nous embrasse l’un après l’autre. Suzanne fait de même. .


On marche un peut, cela nous fera le plus grand bien.

Charlotte et Suzanne, commencent doucement à marcher, tout en parlant. Magalie, Lucie et Louise les suivent, tout en devisant tranquillement. Je m’approche de Sabine tout en poussant la poussette. Elle a l’air tranquille, calme, le jour et la nuit par rapport au départ. Nous suivons le mouvement, ralenti du fait de la poussette, nous nous retrouvons légèrement distancés. J’en profite pour parler avec ma douce moitié.

Pourquoi t’es tu énervé, avant le départ, après que Charlotte t’as demandé, si cela ne te gênais pas, je n’ai pas compris ta réaction, et encore moins tes propos.

Sabine me regarde avec son petit regard en coin, me sourie.

Je me suis énervée, je pense que tu te doutes pourquoi, mais effectivement j’ai eut tord. Il ne pouvait rien se passer, vu que tu nous suivais.

Magalie m’a énervée, avec son comportement. Elle flash sur toi, je le sais, mais c’est une ado, une belle ado, ça lui passera.

Mais être jalouse de sa tante, sauf à craindre pour notre couple, si je n’avais pas aussi confiance en vous deux mon chéri, je dirais qu’elle est ta maitresse, elle se comporte comme si elle avait des droits sur toi. Je ne comprends pas, elle n’a jamais était comme cela.

Je mets ça sur le compte du stress de la journée, il faut dire que l’on a était gâté, on a eut notre dose d’émotion.

Comme je te l’ai dit c’est ta vie, et ce qui compte, c’est que, comme aujourd’hui, tu sois là à mes côté, j’avais besoin de ton soutien, tu a étais présent, et bien présent mon amour.


Elle m’embrasse doucement, avec beaucoup de tendresse.

Il n’y a pas a discuter, ni a penser quoi que ce soit, il faut que je calme Magalie, et rapidement. D’ici peut de temps, Sabine qui commence à avoir plus que des doutes, va avoir des certitudes, et alors là, je ne sais pas ce que cela donnera, mais je crains le pire.

Pourtant je lui ai déjà expliqué, à plusieurs reprises. Mais ça doit être plus fort qu’elle. Merde je lui trouve des excuses, en plus. Il faut qu’elle se calme, c’est impératif.


Nous reprenons doucement notre balade, les autres sont loin, même Charlotte et Suzanne sont hors de vue. Je remarque que Sabine, me lance des petits regards en coin.

Cela ne te rappelle rien mon chéri ?

Quand nous nous promenions, dans la forêt prés de chez ta mère, tout au début de notre relation, et qu’un garde forestier a manqué nous surprendre dans les taillis, alors que…

Comme nous passons, tranquillement l’angle du sentier, Lucie, Louise, et Magalie sont assise sur un tronc, et papotent. Nous voyant approcher, elles se lèvent et viennent à notre rencontre. Elles s’approchent en riant toutes de bon cœur. Nous revenons légèrement en arrière, pour nous asseoir sur le banc qui est à une vingtaine de mètres.

Tu sais pourquoi ta petite sœur, ta belle sœur est une emmerdeuse aujourd’hui, autant que ma fille, sa sœur jumelle, sa cousine ?

Non, et bien elles ont toutes les deux leurs ragnagna. J’ai compris maintenant pourquoi elles ont si chiantes.


Je regarde Sabine, Lucie et éclate de rire. Sabine fait de même.

Et dire que l’on s’est presque crêpé le chignon avec Jacques en se demandant pourquoi elle était aussi pète sec avec toi et avec moi aussi hargneuse. J’en étais à me poser des questions sur ces deux saloupiauds.

Je regarde Sabine, en riant, mais intérieurement je ris jaune.

Et tu veux l’accueillir chez toi, mais tu est maso ma chère nièce. J’ai un exemplaire à la maison, et cela me suffit, si on me propose un échange standard, tout de suite je signe, et j’accepte.

Je regarde Magalie et Louise, elles oscillent entre colère, et rire, entre l’envie de sauter sur Lucie, et de l’embrasser, bref elles semblent accepter que Lucie se moque gentiment d’elles.

Elles n’arrêtent pas de se regarder, avec par moment un air de chien battu, et à un autre, comme une rébellion qui passent dans leurs yeux.


Vous avez fini de vous moquer de nous deux. Je voudrai vous y voir, après tout ce que l’on a pris dans la tête, depuis ce matin, et mes hormones qui me poussent à être désagréable, qui me cassent les pieds.

Parce que tu as besoin de tes hormones pour être désagréable, et elles te cassent les pieds, c’est plutôt les nôtres qu’elles cassent. Et pas qu’un peu quand tu t’y mets.

Louise et Magalie, nous regarde avec cet air de chien battu qui me fait craquer. Je me lève, m’approche de Magalie, et Louise, me met entre elles. Je pose mon bras sur leurs épaules. Louise, sursaute, Magalie se colle à moi. Elle passe, son bras dans mon dos, Louise sentant la main de Magalie, fait de même. Je les embrasse toutes les deux, Louise est surprise, mais se rapproche de moi.

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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

Alors mon Adoubé, t'attends quoi ? :whistle:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Bikette a écrit :Alors mon Adoubé, t'attends quoi ? :whistle:

ben que l'on me demande. :bicho: :bicho: :bicho: :bicho: :bicho:

mon deuxième prénom,

c'est désiré. :niarf: :niarf: :niarf: :niarf: :niarf:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
Propos de Jacques
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Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte


32)



Parce que tu as besoin de tes hormones pour être désagréable, et elles te cassent les pieds, c’est plutôt les nôtres qu’elles cassent. Et pas qu’un peu quand tu t’y mets.

Louise et Magalie, nous regarde avec cet air de chien battu qui me fait craquer. Je me lève, m’approche de Magalie, et Louise, me met entre elles. Je pose mon bras sur leurs épaules. Louise, sursaute, Magalie se colle à moi. Elle passe, son bras dans mon dos, Louise sentant la main de Magalie, fait de même. Je les embrasse toutes les deux, Louise est surprise, mais se rapproche de moi.

-/-


Bon la tante, et l’arrière cousine, ont se calme, on fiche la paix, à ces pauvres jeunes filles. A peine on se découvre une jolie nouvelle famille, que déjà elles commencent à balancer des piques, mais elles ne sont pas possible les femmes de cette familles, et je ne parle pas des anciennes, qui elles sont d’adorables mamies, mais de la génération intermédiaire. Alors elles, bonjour la cata.

Je voie Sabine et Lucie qui se regardent.

Mais il se moque de nous, là, il nous provoque le coq en pâte de ses dames.

Tatie, on lui fait quoi à cet homme ingrat, nous pauvres femmes qui faisons tout pour eux, tout pour leur plaisir, et là il se moque de nous. Même pas la reconnaissance du ventre.

Et d’après ce que j’ai compris ma jolie nièce, avec toi cela devrait être celle du ventre et du bas ventre entre autres.

Bon de suspicion, on est partie en délire, mais alors là elles se lâchent les deux, Magalie et Louise ont l’air calmée, et maintenant, c’est les deux grandes qui démarrent au quart de tour.

Tu parles d’une vie, d’une famille, seul homme avec quatre femmes, sans compter les deux dans le devenir. Si cela commencent de cette manière, elles vont aller jusqu’où, des vrais furies par moment.

J’aime bien, mais alors a gérer, individuellement je m’en sors, mais en groupe, c’est à croire qu’elles ont toujours vécues ensemble.

Je crois bien, que je vais laisser aller, laisser courir, et comme toujours y aller au feeling, sinon c’est moi qui vais devenir dingue.


Le ventre, le bas ventre, pourquoi pas…..

Oups pas devant des jeunes filles, on se calme, les deux chattes en chaleur.


Je voie Sabine et Lucie qui se regardent, qui éclatent de rire. Au même moment.

Heureusement que l’on a fait demi-tour, on viens t’aider Jacques, elles sont déchainés pour le peu que l’on a entendu.

Je me retourne en entrainant Magalie et Louise avec moi, qui commencent elles aussi a rigoler de bon cœur, nous retrouvons face aux deux mamies, qui viennent d’apparaitre discrètement dans mon dos. Elles sont tout sourire.

A peine on trouve un neveu, en plus le seul mâle en puissance de la famille, faut qu’elles commencent à s’en prendre à lui.

T’as raison Suzanne, il est craquant ton gendre. Si j’avais quelques années de moins, j’en aurais bien fait mon quatre heures. Pourquoi pas actuellemnt d’ailleurs !!!


Je voie Suzanne, qui fait des yeux comme des soucoupes, qui semble interloqué.

Mamy, tu te rends compte de ce que tu dis. A ton, âge, tu n’es pas sérieuse.

Tout le monde regarde Louise et ri de bon cœur. Charlotte s’approche d’elle.

Louise, pour commencer, ce n’est pas parce que, je suis grand-mère, que comme toutes les femmes, par moment des envies ne se font pas sentir. Je suis une jeune mamy, je n’avais que 47 ans quand tu es nait ma chérie.

Tu ne veux quand même pas me mettre déjà au placard quand même.

Cela bien que ma tête ne l’accepte pas, ne veut plus en entendre parler. Le souvenir de ton grand-père, de l’amour que j’éprouvais, que j’éprouve toujours pour lui, étant si présent en moi.

Ma chérie, arrête de tout prendre au sérieux, on rigole. Je plaisante, avec la tension de la journée, rire ne peut que nous faire du bien, nous détendre.

Tu as dû remarquer comme tout le monde a été tendu, à des moments différents, cela aurait pu tourner à la catastrophe, si on ne s'était pas repris à temps.

Des retrouvailles que nous attendions Suzanne Lucie et moi depuis des années, que nous désirions, voulions de tout notre cœur, qui tournent à la catastrophe du fait de bêtises, de non dit. Il n’en n’est pas question.


Nous continuons a plaisanter, a nous envoyer des piques, mais tout semble s’être calmer. Je m’installe sur un tronc face aux deux mamies qui se sont assises sur le banc.

Je m’amuse à regarder ces femmes, si différentes, et si semblables dans leur histoire, dans leur vie.


Magalie, et Louise sans savoir qu’elles étaient cousines, étaient très proches.
Elles sont encore plus proches que jamais, elles n’arrêtent pas de parler, dans leur coin, comme si elles se ne s’étaient pas vue depuis des années. Ce n’est plus de la complicité, mais presque une symbiose. Je me demande ce que Magalie lui a dit pour qu’elle accepte, de venir en balade, en moins d’une minute.

Elles ont toutes les deux, le même parcours sentimental, un homme marié qui est apparu dans leur vie de femme, qui a chamboulée leur vie. Qui a provoqué un drame chez l’une, qui j’espère amènera la joie chez l’autre.

Lucie et Sabine parlent, ensemble, de quoi je ne sais pas, tout ce qui m’intéresse, est que la tension semble être retombée entre elles.

Pas évident le parcours de Lucie, comme dit Charlotte il faudrait qu’elle trouve un homme bien, qui l’accepte avec ce passé si lourd, si douloureux. Qui ne tienne compte que de la femme qu’elle est devenue, en l’aidant à oublier ce passé si douloureux.

Suzanne et Charlotte regardent leurs filles, et on l’air heureuse de ce qui se passe, de la manière dont cela se passe.

Elles aussi ont presque un parcours sentimental similaire. A quelques années prés, elles ont perdu leur mari, leur amour, leur amant.

Tant de similitude dans toutes les vies de ces femmes, génération, après génération, est troublant.

Cela me fait drôle d’être spectateur pour certains épisodes de ces vies, spectateurs de la vie de certaines de ces femmes, vie qu’elles nous ont ouvert, comme un livre, nous laissant le feuilleter, sans restriction, sans tabou aucun.

Sans parler de Lucie, qui s’est mise à nue moralement devant moi, se confiant, se livrant, sans pudeur, sans tabou elle aussi.

Et pour deux autres vies, être l’artisan qui façonne ces vies, un peut comme un artiste, devant la matière brute, qui la façonne, la sculpte, la forme, pour en sortir la quintessence, en sortir la femme qui se cache derrière la jeune fille.

Femme qui un jour je le souhaite, sans m’en être reconnaissant, appréciera ce qui s’est passé, entre nous, ce que modestement, je lui ai apporté.


Lucie et Sabine, s’approchent, je suis dans mes songes. Elles s’assoient de part et d’autre, m’embrasse doucement.

Je lui ai tout dit, j’ai dit à Sabine, ce que je t’ai dit dans la voiture. Je lui ai raconté mon passé. Je veux que tu puisses en parler librement avec elle.

Il n’y a pas, il n’y aura pas de secret entre nous trois. Les secrets ont déjà fait assez trainer nos vies, pour ne pas recommencer ce qui s’est passé dans la génération d’avant.

J’ai confiance en vous deux, Jacques, tu es le premier homme comme je te l’ai dit en qui j’ai confiance, totalement confiance depuis seize ans.


Je m’excuse, mon chéri, je ne sais pas ce qui m’a pris, je ne savais pas, je ne pouvais pas savoir.
Jamais je ne me serais douté, et encore moins imaginé, le calvaire de la vie de Lucie.


Je les prends par les épaules, les embrasse sur la joue, les serre contre moi. Elles posent toutes les deux leur tête, sur mon épaule.

Si ce n’était pas ton homme ma sabine, je crois bien que je me laisserait aller avec lui, tant j’ai confiance.

Sabine me regarde avec comme un éclair lubrique dans les yeux.

Comme on en est à se parler tous les trois sans tabou, sans secret aucun, tu sais nous sommes ce que l’on appelle si l’on veut un couple libre. Pour nous un couple ne se ramène pas à une fidélité sexuelle.

On marche un peut mes puces, il faut que l’on parle.

Nous nous levons, je me dirige, vers Charlotte et Suzanne, qui joue avec notre fils.

Vous pourriez le garder, on a besoin de parler, d’être un peut seul avec Lucie.

Charlotte souri, et fait oui de la tête, ainsi que Suzanne.

Nous partons tous les trois bras dessus, bras dessous. Magalie nous voyant passer, me regarde surprise. Je lui fais un clin d’œil, elle souri. Nous continuons à marcher doucement tout en parlant de tout de rien.
Je sens tant Lucie que Sabine collés à moi, leur bras dans mon dos, leurs mains sur mes hanches.


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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

Jak67 a écrit :

ben que l'on me demande. :bicho: :bicho: :bicho: :bicho: :bicho:

mon deuxième prénom,

c'est désiré. :niarf: :niarf: :niarf: :niarf: :niarf:
C'est Mel aussi, il est à fond obsédé par Valfa, j'suis sûre qu'il ne vient même plus lire :o :o :hornet: :d
Oui bon, Adoubé, Désiré, s'presque pareil :blabla: :blabla:


:whistle:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Jak67 a écrit :

ben que l'on me demande. :bicho: :bicho: :bicho: :bicho: :bicho:

mon deuxième prénom,

c'est désiré. :niarf: :niarf: :niarf: :niarf: :niarf:
Bikette a écrit :
C'est Mel aussi, il est à fond obsédé par Valfa, j'suis sûre qu'il ne vient même plus lire :o :o :hornet: :d
Oui bon, Adoubé, Désiré, s'presque pareil :blabla: :blabla:


:whistle:

Pas que lui qui flash sur la zigouette

vais t'en donner du presque pareil :diable: :diable: :diable: :diable:
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

encore :bik:
DeLsEp9

Re: Secret de famille

Message par DeLsEp9 »

Propos de Sabine ma femme
Propos de Magalie ma belle sœur
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Propos de Suzanne Ma belle mère
Propos de Charlotte
Propos de Lucie fille de Charlotte
Propos de Louise petite fille de Charlotte


33)



Charlotte souri, et fait oui de la tête, ainsi que Suzanne.

Nous partons tous les trois bras dessus, bras dessous. Magalie nous voyant passer, me regarde surprise. Je lui fais un clin d’œil, elle souri. Nous continuons à marcher doucement tout en parlant de tout de rien.
Je sens tant Lucie que Sabine collés à moi, leur bras dans mon dos, leurs mains sur mes hanches.


-/-


La tournure que tout cela prend, ne me plait pas du tout. Même si Lucie en a envie, je ne le veux pas. Pas envie, que cela dégénère plus tard.

De toute façon Lucie, ce n’est pas d’un homme marié, ce n’est pas d’une aventure sans lendemain, dont elle a besoin.

Ce dont elle a besoin, c’est d’un homme qui la comprenne, qui l’amène à comprendre que son passé, est derrière elle, que son passé est ce qu’il a était, mais qu’aujourd’hui elle doit avancer.

Que cet homme est là pour l’aider a l’oublier, que cet homme est là pour l’aider à avancer, dans sa vie de femme.

Qu’il n’est pas là pour une nuit, pour une partie de jambes en l’air.
Là ce sont ses hormones comme dirait Magalie, qui la travaille.


Vous m’expliquez. Parce que là je pédale dans la choucroute.

C’est simple Jacques, tu ne serais pas le mari de Sabine, je crois que j’irais à essayer d’avoir une aventure avec toi.

Tu serais pour ainsi dire mon premier homme. Et d’après ce que j’ai compris, tu dois être un merveilleux amant au lit.


Comme je disais avant, nous sommes un couple libre, donc chacun fait ce qu’il veut. Je reconnais que cela me gênerait qu’il couche avec toi, ma tante, en le sachant en plus.

On va arrêter les délires mes chéries.

Premièrement, je ne coucherais pas avec ta tante. Elle est canon, elle a ce qu’il faut ou il faut. Je reconnais que si elle n’était pas ta tante, je pourrais être tenté.

Mais elle a besoin d’une relation stable, pas de se laisser embarquer par ses hormones. De s’envoyer en l’air pour une simple partie de cul. En plus ce n’est pas son style.

T’as aussi tes raggagna comme tu l’as dit si bien en parlant de Louise et Magalie ? Pour partir dans des délires de ce style.

Deuxièmement, Lucie, tu as besoin d’un homme qui te comprenne, qui t’accepte pour ce que tu es, qu’il ne voit pas en toi la femme avec un avec ce passé si lourd, si douloureux.
Mais qu’il voit en toi la jeune femme de trente neuf ans, qui a son avenir devant elle, qui a une volonté de fer, qui est prête à se donner corps et âme à l’homme de ses rêves, à l’homme qui saura lui montrer, qu’elle est la femme de ses rêves.

Si tu le veux, nous sommes prêts à t’aider à évoluer, à redevenir une femme, une chatte, une amante. Mais ne m’en demande pas plus.

On vient de se trouver, de se retrouver en tant que famille, et excuse moi, mais une chouette famille. Je n’ai pas envie de tout foutre en l’air non plus.


Je regarde Sabine et Louise, elles me sourient toutes les deux, comme si elles voulaient me laisser convaincu de mes propos, mais n'en pensé pas moins.

Lucie s’approche de moi, me serre contre elle.


C’est chiant, t’es chiant mais je crois bien que tu as raison. Ce n’est qu’une envie, qu’une pulsion comme tu l’as dit, ce sont mes hormones qui me montent au cerveau.

Elle a beau me dire cela, elle n’est pas convaincante, ni Sabine d’ailleurs. Je me demande jusqu’où elles veulent aller.

Nous repartons tous les trois vers le reste de la famille, qui continue de papoter de tout et de rien. Charlotte et Suzanne joue avec notre fils, elles semblent aux anges.

Bon les enfants, on rentre doucement, malheureusement, pour Lucie et moi le restaurant nous attend, ainsi que nos clients. Je préférerais rester ici, mais le devoir nous appel.

Tout le monde se regarde, traine du pied pour repartir. Lucie s’approche de Charlotte qui me fait signe.

Tu me passes les clefs de la voiture de Sabine, on la prend pour rentrer avec Lucie, je te passe ma voiture, vous rentrez quand vous en avez envie.

Il faut que je déménage le siège du petit avant.

Pendant que charlotte et Lucie font le tour de tout ce gentil monde, je vais voir Sabine, lui explique ce que Charlotte m’a proposée. Elle me suit à la voiture prend les affaires nécessaires, pendant que je désinstalle le siège du petit.

Charlotte et Lucie arrivent, Sabine donne ses clefs, à Lucie et l’accompagne à sa voiture. Charlotte m’accompagne à sa voiture, je pose le siège du petit sur la banquette arrière, et monte à côté de Charlotte pour voir ce qu’elle veut me montrer ou m’expliquer. Les clefs sont restées sur le neiman.


Je suis contente que Lucie s’entende bien avec toi, elle a confiance en toi, Je ne la reconnais pas, elle t’a parlé de ce qui est arrivé à Louise, et je pense d’autres choses encore pendant le voyage. Tu dois être le premier homme en qui elle a confiance, tellement confiance.

Excuse-moi de te couper Charlotte, mais ce dont j’ai discuté avec Lucie, c’est elle qui t’en parlera, pas moi. Elle me fait confiance il me semble, donc je ne te dirais rien.

Elle me regarde, amusée et surprise. Elle m’explique les différentes choses concernant sa voiture, et descend. Nous nous dirigeons vers la dangel, où Lucie et Sabine rigolent comme pas possible. Charlotte ouvre la porte passager.

Ce n’est pas tout, mais le boulot nous attend, alors les deux fofolles, on se calme.

Sabine sort fait la bise à Charlotte qui s’installe. Nous les regardons partir. Je retourne installer le siège enfant. Sabine me regarde en souriant.

Ma tante a complètement craquée sur toi, elle n’en démords pas, fait attention, si tu te retrouves seul avec elle, je ne réponds de rien.
Biquette
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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

Jak67 a écrit : Pas que lui qui flash sur la zigouette

vais t'en donner du presque pareil :diable: :diable: :diable: :diable:

Pas compris :jesaispas:

Oh, vraiment ? :ahah: :ahah:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
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Re: Secret de famille

Message par Invité »

eh oh bikette je suis tj fidele au poste c'est quoi sa critiquer sans savoir :irene:
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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

Mouais.. :o :o
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

oula je suis devenu un fan ^^ je suis accro :bik:
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Re: Secret de famille

Message par Biquette »

Cr'est jak qui va être content de lire ça :d
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Invité

Re: Secret de famille

Message par Invité »

il le sais ;) mais je croi qu'on est les 2 seul fan
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