01
Elena se regardait dans le miroir. Nue. Elle se détaillait, glissant sa main là où son regard se posait. Ses épaules arrondies, son cou puis lentement son torse, ses seins voluptueux pointant sous la caresse, son ventre, ses hanches et son sexe épilé. Elle ferma les yeux, non elle n'avait pas le temps de se laisser emporter ce matin. Elle devait absolument aller à la bibliothèque pour continuer sa dissertation. Déjà que le délai donné par leur professeur d'économie, M. James, était bien restreint : deux semaines pour au minimum quinze pages. Les étudiants avaient pourtant protesté, ce qui leur avait presque valu une interrogation surprise. La rébellion avait été tuée dans l'œuf.
Elle soupira, se dirigea vers son armoire. Quel ensemble aujourd'hui ? Elle fouilla, caressa les matières réfléchissant en même temps à ce qu'elle mettrait ensuite. Elle opta pour un ensemble noir nacré, mélange de satin et dentelles. Dentelles cachant à peine son sexe, satin rehaussant légèrement sa poitrine, soulignée par cette même dentelle. Noir sur sa peau blanche, c'était sa couleur préférée. Certes elle ne bronzait pas facilement, mais peu importait sa peau lui plaisait tel quelle. Elle se surprit à sourire, ces lèvres rosées faîtes pour les baisers, qu'elle maquillait rarement, tout comme ses yeux bleu nuit. Elena attrapa ensuite un grand pull à col roulé en laine, bleu marine, enfila un jean des plus simples et ses baskets. Elle noua ses cheveux en un chignon, évitant à quiconque de voir à quel point ils étaient longs. Lorsqu'elle lâchait sa chevelure d'ébène seule dans sa chambre, elle frôlait le haut de ses fesses. Elle en prenait soin, huiles, onguents et tout autre produit pour leur donner cet aspect fluide et soyeux qu'elle adorait.
Son portable vibra, Anne était en route, elle aussi avait des recherches à faire mais pour sa présentation orale d'histoire. Elles se connaissaient depuis toujours pour ainsi dire, toujours là l'une pour l'autre, envers et contre tout. Anne était une superbe jeune femme, cheveux long, bouclés et blond, menue mais d'une prestance. Soignée dans chacune de ses tenues vestimentaires. C'est d'ailleurs elle qui avait fait découvrir le monde de la lingerie à Elena, comme elle disait souvent "quoi de plus beau que la finesse du satin et de la dentelle pour mettre en valeur le corps d'une femme". Un après-midi, Anne lui avait fait essayer toute la boutique, s'extasiant sur le fait que tous les modèles lui allaient parfaitement, Elena en avait été rouge mais s'était pourtant laissée faire. Anne savait être convaincante. Cependant elle n'avait toujours pas réussi à lui faire mettre ce qu'elle voulait en vêtements.
Elena salua son père et sa mère en descendant et claqua la porte d'entrée en sortant. Elle aurait presque pu entendre le grognement habituel de son père à chaque fois qu'elle claquait une porte. Impertinente et arrogante, mais il n'avait jamais levé la main, ni réussi à la contrer. Quant à sa mère, c'était une autre paire de manche, elle dirigeait tout. Mais Elena savait tout détourner à son avantage, trouvant la moindre faiblesse, la moindre brèche pour s'y engouffrer tout en douceur. Cela l'ennuyait presque, tellement facile de reprendre en main une situation.
Elle court, le bus est déjà au feu et l'arrêt est encore loin. Elle se sourit à elle-même s'imaginant courant en talons aiguilles comme Anne, mais quelle idée, ça ne lui va pas et les baskets c'est beaucoup plus pratique. De justesse, le bus s'arrête juste au moment où Elena atteint l'arrêt. Un bonjour glissé au conducteur, elle valide son ticket et se faufile vers le fond du bus. Il n'y a pas grand monde mais elle aperçoit son professeur assis près d'une fenêtre, plongé dans un journal économique. Elle hésite, doit-elle tout de même le saluer ?
Pas nécessaire, il redresse la tête à ce moment là. Elle se sent bêtement rougir et aucun son ne sort de sa bouche, mais quelle idiote !! Juste parce qu'il a vu son hésitation à lui dire bonjour ? surement.
Il lui fait un signe de la tête et se replonge dans son magazine. Elle se sent déçue, mais après tout elle ne s'attendait à rien d'autre, il n'est qu'un professeur parmi d'autre, juste un peu plus jeune, à peine la quarantaine, juste un peu plus beau, juste....elle se surprend à l'observer, sa façon de froncer les sourcils, son regard noir, son visage doux et rude à la fois, ses mains.
Elena s'arrête, se dépêche de trouver une place plus au fond, enfile ses écouteurs et se laisse porter par la musique. Un peu de Machine head, message in a bottle reprise de The police, elle adore ce morceau, juste de plus en plus puissant. C'est souvent sur ce morceau qu'elle laisse son imagination et son corps s'emmêler, lentement, sensuellement. Elle frissonne, elle sent ses seins pointer sous les images qui l'envahissent.
Elle se reprend vite et demande l'arrêt au bus. Elle se faufile à l'extérieur, soulagée de ne pas avoir à repasser devant son professeur, dire que c'est devant lui qu'elle devra passer à l'oral suite à son mémoire. Elle secoue la tête, respire l'air salé du vent de la mer et atteint enfin la bibliothèque universitaire.
Anne est déjà devant, apparement fulminante, vu ses gestes alors qu'elle est en conversation téléphonique. Elena l'observe de loin un moment. Ce tailleur blanc lui va à merveille, on dirait déjà une 'business women'. Elle ira loin.
Elle sort de sa rêverie en voyant Anne lui faire de grands signe de la main, un sourire immense. Ouf, elle s'est calmée à la vue de son amie.
Elena
-
Laphoenix75
Re: Elena
Pitite suite 
02
L'étude des marchés financiers, excellent thème pour un prochain exposé. Nathan se sourit à lui-même, après tout cela les ferait un peu réfléchir ce sujet vague, ses étudiants qui pensent tout savoir.
Professeur d'économie depuis quinze ans, comme s'ils allaient pouvoir le surprendre sur leurs idées. Mais ils sont jeunes, la vie à apprendre et surtout survivre à ses thématiques.
Que cet article est ennuyeux, dire qu'il lui reste encore une demi-heure de trajet pour rejoindre sa soeur. Lui qui n'avait pas réellement envie de sortir aujourd'hui, juste de profiter de son transat au soleil. Mais bon il ne l'a pas vu depuis six mois, mademoiselle parcourt le monde. Cela aide en étant reporter, il aurait du faire ça aussi, mais non l'économie, il trouvait ça plus amusant.
Enfin surtout son professeur Mme Alambra, un sourire légèrement sadique se faufile sur ses lèvres, il l'avait bien découverte celle-ci, il était pourtant jeune à l'époque, juste 22 ans, elle en avait à peine 30. Il ne savait pas réellement mettre des mots sur ce qu'ils pratiquaient un peu, mais juste son instinct qui le guidait et parce qu'il comprenait ce qu'elle aimait.
Il sort de ses pensées quelques instants juste le temps d'apercevoir une de ses étudiantes, montée dans le bus, l'observant. Il la salue et replonge dans son magazine. La regardant passer du coin de l'oeil, la détaillant.
Dommage qu'elle s'habille ainsi, les courbes de son corps seraient mieux mises en valeur dans des vêtements un peu plus ajustés, voir même moulant. Par contre ses cheveux semblent beaucoup plus long qu'ils n'y paraissent, mais pas simple de savoir, elle porte toujours un chignon.
Mais c'est une débrouillarde en économie, il apprécie son esprit rebel, et toujours ce besoin d'avoir le dernier mot. Cela l'amuse de le contrer et lui de la laisser bouche-bée. Elle cherche les failles pour mieux cerner les personnes.
Il s'avoue à lui-même qu'elle lui donne du fil à retordre mine de rien, petite jeunette allez, qui ne doit pas dépasser les 25 ans. Longtemps, qu'il n'avait pas eu une étudiante ou étudiant pouvant le contrer dans ses propres théories et sans avoir forcément tort, juste une théorie encore trop naïve.
Bref, il tourne légèrement la tête, la voilà plongée dans ses pensées. Il note sa respiration légèrement plus prononcée qu'une personne calme. Elle ne pense pas aux sciences économiques c'est certain.
Ah elle descend, c'est marrant elle semble légèrement rougissante et un peu pressée. Il se surprend à la suivre du regard, jolie démarche, mais ces vêtements, quel dommage.
Le bus redémarre, il se replonge dans cet article ennuyeux.
"Elena, t'as failli me faire attendre !" s'exclame Anne tout en l'embrassant, " Tu as encore mis un jean et un pauvre pull, ma chérie quand est-ce que tu vas te décider à te trouver ton style".
Elle lève les yeux au ciel, désèspérée.
- Allons, Anne, c'est bon, on est samedi, c'est le weekend..
- Euh, Elena, dois-je te rappeler que tu ne changes pas beaucoup en semaine.
- Nous ne sommes pas là pour faire les boutiques mais pour travailler !
- Ah ! que tu crois ! On bosse une petite heure, après je t'emmène avec moi, un sourire malicieux envahissait son visage.
- Anne tu sais très bien que tu n'y arriveras pas.
- C'est ce qu'on verra ! je n'ai pas dis mon dernier mot !
Sur ce, elle attrape le bras de son amie et l'entraîne dans la bibliothèque.
Il y a peu de monde, elles se donnent rendez-vous au troisième niveau, se dirigeant chacune vers l'aile les concernant. Elena arrive dans celle 'Sciences Economiques' et aperçoit Quentin, un étudiant en éco lui aussi. Elle hésite une seconde, n'a pas réellement envie de le saluer, son regard sur elle la dérange, un ressenti étrange à son égard, mais elle a besoin de trois livres bien spécifiques. Elle respire un grand coup et s'engage dans l'allée.
Il tourne la tête vers elle :
- Tiens bonjour Elena, toi aussi tu viens bosser la dissertation ?
Quelle étrange question, bien évidemment étant donné qu'ils ont le même professeur.
- Bonjour Quentin, bien évidemment, tu as vu le temps qu'il nous a donné pour la rendre.
- Effectivement, mais ce n'est pas étonnant de sa part. Tu es seule ?
Elle l'attendait cette question, heureusement qu'Anne est là haut à l'attendre.
- Non je travaille avec une amie, qui suit un autre cursus.
- Ah, tant pis je t'aurais proposé que l'on travaille ensemble sinon.
- Peut-être une autre fois, allez je file, j'ai trouvé ce qu'il me fallait, à plus tard Quentin.
Elle lui laisse à peine le temps de répondre et s'échappe les trois livres dans les bras.
02
L'étude des marchés financiers, excellent thème pour un prochain exposé. Nathan se sourit à lui-même, après tout cela les ferait un peu réfléchir ce sujet vague, ses étudiants qui pensent tout savoir.
Professeur d'économie depuis quinze ans, comme s'ils allaient pouvoir le surprendre sur leurs idées. Mais ils sont jeunes, la vie à apprendre et surtout survivre à ses thématiques.
Que cet article est ennuyeux, dire qu'il lui reste encore une demi-heure de trajet pour rejoindre sa soeur. Lui qui n'avait pas réellement envie de sortir aujourd'hui, juste de profiter de son transat au soleil. Mais bon il ne l'a pas vu depuis six mois, mademoiselle parcourt le monde. Cela aide en étant reporter, il aurait du faire ça aussi, mais non l'économie, il trouvait ça plus amusant.
Enfin surtout son professeur Mme Alambra, un sourire légèrement sadique se faufile sur ses lèvres, il l'avait bien découverte celle-ci, il était pourtant jeune à l'époque, juste 22 ans, elle en avait à peine 30. Il ne savait pas réellement mettre des mots sur ce qu'ils pratiquaient un peu, mais juste son instinct qui le guidait et parce qu'il comprenait ce qu'elle aimait.
Il sort de ses pensées quelques instants juste le temps d'apercevoir une de ses étudiantes, montée dans le bus, l'observant. Il la salue et replonge dans son magazine. La regardant passer du coin de l'oeil, la détaillant.
Dommage qu'elle s'habille ainsi, les courbes de son corps seraient mieux mises en valeur dans des vêtements un peu plus ajustés, voir même moulant. Par contre ses cheveux semblent beaucoup plus long qu'ils n'y paraissent, mais pas simple de savoir, elle porte toujours un chignon.
Mais c'est une débrouillarde en économie, il apprécie son esprit rebel, et toujours ce besoin d'avoir le dernier mot. Cela l'amuse de le contrer et lui de la laisser bouche-bée. Elle cherche les failles pour mieux cerner les personnes.
Il s'avoue à lui-même qu'elle lui donne du fil à retordre mine de rien, petite jeunette allez, qui ne doit pas dépasser les 25 ans. Longtemps, qu'il n'avait pas eu une étudiante ou étudiant pouvant le contrer dans ses propres théories et sans avoir forcément tort, juste une théorie encore trop naïve.
Bref, il tourne légèrement la tête, la voilà plongée dans ses pensées. Il note sa respiration légèrement plus prononcée qu'une personne calme. Elle ne pense pas aux sciences économiques c'est certain.
Ah elle descend, c'est marrant elle semble légèrement rougissante et un peu pressée. Il se surprend à la suivre du regard, jolie démarche, mais ces vêtements, quel dommage.
Le bus redémarre, il se replonge dans cet article ennuyeux.
"Elena, t'as failli me faire attendre !" s'exclame Anne tout en l'embrassant, " Tu as encore mis un jean et un pauvre pull, ma chérie quand est-ce que tu vas te décider à te trouver ton style".
Elle lève les yeux au ciel, désèspérée.
- Allons, Anne, c'est bon, on est samedi, c'est le weekend..
- Euh, Elena, dois-je te rappeler que tu ne changes pas beaucoup en semaine.
- Nous ne sommes pas là pour faire les boutiques mais pour travailler !
- Ah ! que tu crois ! On bosse une petite heure, après je t'emmène avec moi, un sourire malicieux envahissait son visage.
- Anne tu sais très bien que tu n'y arriveras pas.
- C'est ce qu'on verra ! je n'ai pas dis mon dernier mot !
Sur ce, elle attrape le bras de son amie et l'entraîne dans la bibliothèque.
Il y a peu de monde, elles se donnent rendez-vous au troisième niveau, se dirigeant chacune vers l'aile les concernant. Elena arrive dans celle 'Sciences Economiques' et aperçoit Quentin, un étudiant en éco lui aussi. Elle hésite une seconde, n'a pas réellement envie de le saluer, son regard sur elle la dérange, un ressenti étrange à son égard, mais elle a besoin de trois livres bien spécifiques. Elle respire un grand coup et s'engage dans l'allée.
Il tourne la tête vers elle :
- Tiens bonjour Elena, toi aussi tu viens bosser la dissertation ?
Quelle étrange question, bien évidemment étant donné qu'ils ont le même professeur.
- Bonjour Quentin, bien évidemment, tu as vu le temps qu'il nous a donné pour la rendre.
- Effectivement, mais ce n'est pas étonnant de sa part. Tu es seule ?
Elle l'attendait cette question, heureusement qu'Anne est là haut à l'attendre.
- Non je travaille avec une amie, qui suit un autre cursus.
- Ah, tant pis je t'aurais proposé que l'on travaille ensemble sinon.
- Peut-être une autre fois, allez je file, j'ai trouvé ce qu'il me fallait, à plus tard Quentin.
Elle lui laisse à peine le temps de répondre et s'échappe les trois livres dans les bras.
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Laphoenix75
Re: Elena
Pitite suite
03
Anne est déjà assise à une table, plongée dans ses livres.
- Quelle concentration, lui murmure Elena
- Mais tu as failli me faire sursauter, alors toi vraiment !
- Devine qui j'ai croisé..
- Quentin ?
- Bah comment tu sais ?
- Je l'ai vu aussi, il me demandait si tu étais là aussi. A mon avis tu lui plaît.
Un grand sourire taquin sur le visage, Anne se moque de la mine déconfite de son amie.
- Allons, Elena, c'est juste un mec et en plus il est plutôt beau gosse, j'en ferais bien mon quatre heure moi !
- Tiens tu n'es plus sur les nanas en ce moment ?
- Ne sois pas mesquine, j'aime les deux tu sais bien. tu devrais essayer d'ailleurs, ça ne te ferait pas de mal !
- Mais quelle idée..
Mais l'idée lui trottait déjà en tête par moment, elle se surprenait à regarder certaines femmes, voir même plus souvent les couples. Elle secoue la tête pour chasser cette pensée qui la déroute.
- Une idée comme une autre, après tout, le plaisir peut s'atteindre de différente manière. D'ailleurs, il faudra que je te raconte, mais plus tard.
- Quoi donc ? Oooh Anne voyons, tu en as trop dis !!
- Tout à l'heure, ici ça ne se raconte pas !
- Comment veux-tu que je me concentre à présent !
- Et bien tu prends ton livre et tu t'y mets ! allez hop !
Elles se plongent dans leurs dissertation et exposé. C'est Elena qui terminant son premier brouillon, regarde l'heure.
- Il est 16h30 déjà, Anne, tu ne voulais pas aller faire les boutiques ?
- Si si, c'est parfait, as-tu suffisamment avancé ?
- Plus que je ne pensais, alors le temps de ranger les livres et nous pouvons y aller. Et surtout j'ai envie de savoir ce que tu voulais me dire tout à l'heure.
Grand sourire empreint de curiosité anime le visage d'Elena.
- Tu n'es pas possible, curieuse va ! bon je ramasse nos affaires je te laisse ramener les livres ?
- Pas de soucis, je te rejoins devant l'entrée.
- A tout de suite.
Elena se lève, portant les six livres avec quelques difficultés, mais elle ne veut pas faire plusieurs aller et retours, elle peut le faire se rassure-t-elle. C'était sans compter sa maladresse. Forcément, loupant la première marche parce qu'elle ne voyait pas, la voilà s'écroulant dans les escaliers, heureusement sans mal mais pas sans quelques bleus aux fesses inévitablement.
Elle grogne légèrement, ramassant les livres éparpillés et ne voit pas de qui vient cette main se tendant pour la redresser. Elle la saisit s'en réfléchir, remerciant au passage.
Elle relève la tête et ne peut retenir le rouge qui envahit ses joues. Mais que fait-il là ? Elle l'a pourtant bien vu rester dans le bus alors qu'elle en descendait. Et pourquoi rougit-elle comme une idiote, surement à cause de l'humiliante situation, a-t-on idée d'être aussi maladroite.
- Rien de cassé ?
- Non, merci tout va bien, j'aurais juste quelques bleus.
- C'est un moindre mal.
- Certes, veuillez m'excusez mais je dois filer.
- Aucun soucis, je t'ai juste vu tomber je voulais m'assurer que tu n'avais rien. Par contre juste une précision, lorsque l'on est maladroite, on évite de prendre des risques inutiles, telle qu'une pile de livres dans les bras. Sur ce, bonne fin d'après-midi.
Il est déjà parti avant qu'elle n'ait eu le temps de sortir de sa stupéfaction et de lui rétorquer ce qu'elle pensait. Mais pour qui se prend-il, elle bouillonne intérieurement.
Elle se dépêche de ranger les livres, soulager de ne pas croiser à nouveau Quentin ou M James.
Peine perdue, Anne est en grande discussion avec Quentin. Elena soupire bruyamment. C'est son jour ou quoi ! Elle sort à son tour.
- Elena, Quentin nous accompagne
- Mais pour faire du shopping ?! s'exlame Elena.
- Non, finalement on va juste se poser et prendre un verre et je te raconterai.
- Les filles, si vous aviez autre chose de prévu, je peux m'éclipser et on se prendra un verre une autre fois.
- Mais non, l'interrompt Anne, et puis toi aussi tu sais ce que je dois raconter.
Elena regarde son amie, interloquée, mais comment peut-il savoir ? qu'est-ce que ce bazar ?
Anne lui sourit, pour la rassurer, mais cela ne suffit pas, il va vraiment falloir de sérieuses explications à tout ça.
Confortablement installés autour d'un verre, Elena fusille Anne du regard.
- Bon alors c'est quoi ces histoires tous les deux ?
- Rien de bien folichon, nous sommes ensembles quoi.
- Comment ça ensemble ?
Quentin enchaîne :
- Euh tu veux un dessin ?
Anne ne peut s'empêcher de rire et ajoute :
- Bah oui Elena, mais ça s'est fait juste ce weekend, tu sais à la soirée mondaine chez mes parents. Celle où tu n'as pas pu venir. Heureusement qu'il y était, sinon je m'y serais ennuyée.
- Non mais je suis contente pour vous deux. Juste que tu aurais pu m'en parler plus tôt. Et en plus que tu me taquinais tout à l'heure, et surtout cela ne se voit même pas ?! je veux dire vous ne vous affichez pas, si je peux dire ça comme ça.
- Ne fais pas la moue Elena, tu es la première à le savoir, ça s'est fait discrètement dans les caves du manoir. Ensuite cela nous plaît de ne pas 'nous afficher' comme tu le dis si bien.
Le regard brillant, elle se repassait le film de cette nuit avec Quentin.
- Hum je crois imaginer....
Elle avait presque honte de sentir l'excitation poindre au creux de son ventre.
- Bon les filles je vous laisse entre vous, je dois rejoindre un ami.
Il embrasse Anne avec ferveur, avant de se tourner vers Elena, lui glisser un bisous sur la joue et se faufiler.
- Ah et toutes vos consommations sont pour moi, profitez-en, le barmaid me connaît, lança-t-il avec un sourire charmeur.
Anne le regarde s'éloigne le sourire aux lèvres.
- Bon qu'est-ce qu'il t'a fait dans cette cave pour que tu prennes cet air là ?
- Et bien...
03
Anne est déjà assise à une table, plongée dans ses livres.
- Quelle concentration, lui murmure Elena
- Mais tu as failli me faire sursauter, alors toi vraiment !
- Devine qui j'ai croisé..
- Quentin ?
- Bah comment tu sais ?
- Je l'ai vu aussi, il me demandait si tu étais là aussi. A mon avis tu lui plaît.
Un grand sourire taquin sur le visage, Anne se moque de la mine déconfite de son amie.
- Allons, Elena, c'est juste un mec et en plus il est plutôt beau gosse, j'en ferais bien mon quatre heure moi !
- Tiens tu n'es plus sur les nanas en ce moment ?
- Ne sois pas mesquine, j'aime les deux tu sais bien. tu devrais essayer d'ailleurs, ça ne te ferait pas de mal !
- Mais quelle idée..
Mais l'idée lui trottait déjà en tête par moment, elle se surprenait à regarder certaines femmes, voir même plus souvent les couples. Elle secoue la tête pour chasser cette pensée qui la déroute.
- Une idée comme une autre, après tout, le plaisir peut s'atteindre de différente manière. D'ailleurs, il faudra que je te raconte, mais plus tard.
- Quoi donc ? Oooh Anne voyons, tu en as trop dis !!
- Tout à l'heure, ici ça ne se raconte pas !
- Comment veux-tu que je me concentre à présent !
- Et bien tu prends ton livre et tu t'y mets ! allez hop !
Elles se plongent dans leurs dissertation et exposé. C'est Elena qui terminant son premier brouillon, regarde l'heure.
- Il est 16h30 déjà, Anne, tu ne voulais pas aller faire les boutiques ?
- Si si, c'est parfait, as-tu suffisamment avancé ?
- Plus que je ne pensais, alors le temps de ranger les livres et nous pouvons y aller. Et surtout j'ai envie de savoir ce que tu voulais me dire tout à l'heure.
Grand sourire empreint de curiosité anime le visage d'Elena.
- Tu n'es pas possible, curieuse va ! bon je ramasse nos affaires je te laisse ramener les livres ?
- Pas de soucis, je te rejoins devant l'entrée.
- A tout de suite.
Elena se lève, portant les six livres avec quelques difficultés, mais elle ne veut pas faire plusieurs aller et retours, elle peut le faire se rassure-t-elle. C'était sans compter sa maladresse. Forcément, loupant la première marche parce qu'elle ne voyait pas, la voilà s'écroulant dans les escaliers, heureusement sans mal mais pas sans quelques bleus aux fesses inévitablement.
Elle grogne légèrement, ramassant les livres éparpillés et ne voit pas de qui vient cette main se tendant pour la redresser. Elle la saisit s'en réfléchir, remerciant au passage.
Elle relève la tête et ne peut retenir le rouge qui envahit ses joues. Mais que fait-il là ? Elle l'a pourtant bien vu rester dans le bus alors qu'elle en descendait. Et pourquoi rougit-elle comme une idiote, surement à cause de l'humiliante situation, a-t-on idée d'être aussi maladroite.
- Rien de cassé ?
- Non, merci tout va bien, j'aurais juste quelques bleus.
- C'est un moindre mal.
- Certes, veuillez m'excusez mais je dois filer.
- Aucun soucis, je t'ai juste vu tomber je voulais m'assurer que tu n'avais rien. Par contre juste une précision, lorsque l'on est maladroite, on évite de prendre des risques inutiles, telle qu'une pile de livres dans les bras. Sur ce, bonne fin d'après-midi.
Il est déjà parti avant qu'elle n'ait eu le temps de sortir de sa stupéfaction et de lui rétorquer ce qu'elle pensait. Mais pour qui se prend-il, elle bouillonne intérieurement.
Elle se dépêche de ranger les livres, soulager de ne pas croiser à nouveau Quentin ou M James.
Peine perdue, Anne est en grande discussion avec Quentin. Elena soupire bruyamment. C'est son jour ou quoi ! Elle sort à son tour.
- Elena, Quentin nous accompagne
- Mais pour faire du shopping ?! s'exlame Elena.
- Non, finalement on va juste se poser et prendre un verre et je te raconterai.
- Les filles, si vous aviez autre chose de prévu, je peux m'éclipser et on se prendra un verre une autre fois.
- Mais non, l'interrompt Anne, et puis toi aussi tu sais ce que je dois raconter.
Elena regarde son amie, interloquée, mais comment peut-il savoir ? qu'est-ce que ce bazar ?
Anne lui sourit, pour la rassurer, mais cela ne suffit pas, il va vraiment falloir de sérieuses explications à tout ça.
Confortablement installés autour d'un verre, Elena fusille Anne du regard.
- Bon alors c'est quoi ces histoires tous les deux ?
- Rien de bien folichon, nous sommes ensembles quoi.
- Comment ça ensemble ?
Quentin enchaîne :
- Euh tu veux un dessin ?
Anne ne peut s'empêcher de rire et ajoute :
- Bah oui Elena, mais ça s'est fait juste ce weekend, tu sais à la soirée mondaine chez mes parents. Celle où tu n'as pas pu venir. Heureusement qu'il y était, sinon je m'y serais ennuyée.
- Non mais je suis contente pour vous deux. Juste que tu aurais pu m'en parler plus tôt. Et en plus que tu me taquinais tout à l'heure, et surtout cela ne se voit même pas ?! je veux dire vous ne vous affichez pas, si je peux dire ça comme ça.
- Ne fais pas la moue Elena, tu es la première à le savoir, ça s'est fait discrètement dans les caves du manoir. Ensuite cela nous plaît de ne pas 'nous afficher' comme tu le dis si bien.
Le regard brillant, elle se repassait le film de cette nuit avec Quentin.
- Hum je crois imaginer....
Elle avait presque honte de sentir l'excitation poindre au creux de son ventre.
- Bon les filles je vous laisse entre vous, je dois rejoindre un ami.
Il embrasse Anne avec ferveur, avant de se tourner vers Elena, lui glisser un bisous sur la joue et se faufiler.
- Ah et toutes vos consommations sont pour moi, profitez-en, le barmaid me connaît, lança-t-il avec un sourire charmeur.
Anne le regarde s'éloigne le sourire aux lèvres.
- Bon qu'est-ce qu'il t'a fait dans cette cave pour que tu prennes cet air là ?
- Et bien...
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Laphoenix75
Re: Elena
04
Nathan se rémémore la scène, Elena tombant lamentablement dans les escaliers, le sourire aux lèvres. Mais ce qui l'amuse le plus, c'est sa surprise à le voir à la bibliothèque et ses joues rouges parce qu'elle l'a reconnu. Mais surtout quel plaisir de lui arracher le dernier mot, petite insolente qu'elle est, alors que son regard stupéfait lui apparaissait encore à l'esprit, le vibreur de son portable le sorti de ses pensées.
Sms de sa soeur, finalement sa réunion 'imprévue' s'est terminée plus tôt, et lui demande où doivent-ils se rejoindre.
Il lui propose un restaurant sur le vieux port, vu l'heure tardive et il commence à avoir faim.
- Aaaaanne, allez raconte, arrête de siroter ton mojito !!
- Tu devrais essayer à la framboise, c'est trop bon, réplique-t-elle taquine.
- Pffff non mais t'es pas drôle quoi :
- Capricieuse ! Toi tu mériterais des claques parfois, mais t'es trop adorable pour ça. C'est vicieux.
Bref, je te conte ça ma belle.
22h, le champagne coule à flots, comme toujours dans ce genre de réception, même le caviar et pourtant je me ballade mon verre plein, saluant ici et là les personnes qui me connaissent. J'aime tellement regarder les états se dégrader lentement. Surtout dans l'aspect soi-disant prestigieux des fortunés ou hommes politiques qui sont conviés.
- Tu es radieuse, Anne.
Je me retourne complètement surprise. Bon pas du fait que je sois radieuse, la robe rouge satin, fendue mi-cuisse fait tout le travail.
- Quentin, mais que fais-tu là ?
- Nous avons été invités, enfin du moins mes parents et comme je n'avais rien à faire ce soir. J'ai reconnu le nom de famille.
- Effectivement vu que tu l'entends quand le prof de notre option commune fait l'appel. Je m'en passerais bien d'ailleurs.
- Tu trinques avec moi ?
- Avec plaisir.
Nous restons comme ça, à papoter et boire, je me rends même pas compte du temps qui passe et de l'alcool qui monte. Alors est-ce que c'est moi qui provoque où c'est lui qui commence ? aucune idée mais nous sommes debout, collés l'un à l'autre et ses mains glissent sur le satin de ma robe. Les invités sont tous partis manger, le majordome les a prévenus, nous restons seuls dans la vaste salle de réception, les serveurs occupés dans celle où tout le monde dîne.
Sa main atteint et se glisse dans l'ouverture de la robe, remontant lentement le long de la jarretière de mes bas. Je frissonne, la sensation m'ennivre. Sa main passe au-dessus de ma hanche pour plonger vers le lobe de mes fesses, agrippant, puis dirrige la remontée de ma jambe qui suit la caresse de son doigt. Je l'enserre au niveau de la taille, je sens son sexe bandé, enfermé, appuyé contre le mien.
Je frémis lorsque ses doigts viennent s'immiscer entre et atteindre ma fente trempée.
- Mmh on dirait que coules d'envie...
- Et toi tu es bien dur...
De ma réponse, je sens deux doigts s'immiscer.
- Encore...
- Gourmande..
De ses va et vients, il ajoute ses autres doigts.
- Mais tu veux ma main !
- Tu n'oserais pas.
Je le provoquais. Et sa main s'est enfoncé d'un coup.
- Anna, tu me donnes chaud avec ton récit.
- En même temps, tu as voulu que je te raconte.
- Oui, alors continue, lui lança un sourire malicieux.
- Attends je vais nous chercher d'autres mojitos, tu veux encore à la framboise ?
- Oui mais qu'il fasse vite hein, je veux la suite !!!
Nathan attend tranquillement sa soeur devant la brasserie où ils doivent dîner. Elle est en retard, ce n'est pas à son habitude, il n'est pas du genre à s'inquiéter mais là vingt minutes et sans aucun message, c'est étrange. Elle va surement appeler. Où alors elle s'est encore empêtrer dans une histoire romanesque qui la détruit un peu plus à chaque fois, heureusement qu'il est là. Il va vraiment falloir qu'il lui fasse rencontrer un de ses amis, un qui partage la même vision d'une relation sexuelle qui épanouie.
Il l'aperçoit au loin courant vers lui. Il sourit, elle se débrouille bien avec ses hauts talons entre les pavés. Pourtant son sourire s'efface, elle est en sanglots, il se met en marche vers elle et la rattrappe in-extrémis dans les bras.
Sa robe est tachée de sang, déchirée par endroit.
- Emilie, que s'est-il passé ?
Elle hoquète, tentant de reprendre son souffle et de calmer ses sanglots.
- ....accident....voiture....
- Comment ça ? on t'a renversée ?
- Non....Yann, à terre....et...la voiture a...
L'inconscience la fait sombrer. Gardant son sang froid il appelle les secours, la prend dans ses bras et se dirrige vers le Gabut, là d'où elle venait.
Nathan se rémémore la scène, Elena tombant lamentablement dans les escaliers, le sourire aux lèvres. Mais ce qui l'amuse le plus, c'est sa surprise à le voir à la bibliothèque et ses joues rouges parce qu'elle l'a reconnu. Mais surtout quel plaisir de lui arracher le dernier mot, petite insolente qu'elle est, alors que son regard stupéfait lui apparaissait encore à l'esprit, le vibreur de son portable le sorti de ses pensées.
Sms de sa soeur, finalement sa réunion 'imprévue' s'est terminée plus tôt, et lui demande où doivent-ils se rejoindre.
Il lui propose un restaurant sur le vieux port, vu l'heure tardive et il commence à avoir faim.
- Aaaaanne, allez raconte, arrête de siroter ton mojito !!
- Tu devrais essayer à la framboise, c'est trop bon, réplique-t-elle taquine.
- Pffff non mais t'es pas drôle quoi :
- Capricieuse ! Toi tu mériterais des claques parfois, mais t'es trop adorable pour ça. C'est vicieux.
Bref, je te conte ça ma belle.
22h, le champagne coule à flots, comme toujours dans ce genre de réception, même le caviar et pourtant je me ballade mon verre plein, saluant ici et là les personnes qui me connaissent. J'aime tellement regarder les états se dégrader lentement. Surtout dans l'aspect soi-disant prestigieux des fortunés ou hommes politiques qui sont conviés.
- Tu es radieuse, Anne.
Je me retourne complètement surprise. Bon pas du fait que je sois radieuse, la robe rouge satin, fendue mi-cuisse fait tout le travail.
- Quentin, mais que fais-tu là ?
- Nous avons été invités, enfin du moins mes parents et comme je n'avais rien à faire ce soir. J'ai reconnu le nom de famille.
- Effectivement vu que tu l'entends quand le prof de notre option commune fait l'appel. Je m'en passerais bien d'ailleurs.
- Tu trinques avec moi ?
- Avec plaisir.
Nous restons comme ça, à papoter et boire, je me rends même pas compte du temps qui passe et de l'alcool qui monte. Alors est-ce que c'est moi qui provoque où c'est lui qui commence ? aucune idée mais nous sommes debout, collés l'un à l'autre et ses mains glissent sur le satin de ma robe. Les invités sont tous partis manger, le majordome les a prévenus, nous restons seuls dans la vaste salle de réception, les serveurs occupés dans celle où tout le monde dîne.
Sa main atteint et se glisse dans l'ouverture de la robe, remontant lentement le long de la jarretière de mes bas. Je frissonne, la sensation m'ennivre. Sa main passe au-dessus de ma hanche pour plonger vers le lobe de mes fesses, agrippant, puis dirrige la remontée de ma jambe qui suit la caresse de son doigt. Je l'enserre au niveau de la taille, je sens son sexe bandé, enfermé, appuyé contre le mien.
Je frémis lorsque ses doigts viennent s'immiscer entre et atteindre ma fente trempée.
- Mmh on dirait que coules d'envie...
- Et toi tu es bien dur...
De ma réponse, je sens deux doigts s'immiscer.
- Encore...
- Gourmande..
De ses va et vients, il ajoute ses autres doigts.
- Mais tu veux ma main !
- Tu n'oserais pas.
Je le provoquais. Et sa main s'est enfoncé d'un coup.
- Anna, tu me donnes chaud avec ton récit.
- En même temps, tu as voulu que je te raconte.
- Oui, alors continue, lui lança un sourire malicieux.
- Attends je vais nous chercher d'autres mojitos, tu veux encore à la framboise ?
- Oui mais qu'il fasse vite hein, je veux la suite !!!
Nathan attend tranquillement sa soeur devant la brasserie où ils doivent dîner. Elle est en retard, ce n'est pas à son habitude, il n'est pas du genre à s'inquiéter mais là vingt minutes et sans aucun message, c'est étrange. Elle va surement appeler. Où alors elle s'est encore empêtrer dans une histoire romanesque qui la détruit un peu plus à chaque fois, heureusement qu'il est là. Il va vraiment falloir qu'il lui fasse rencontrer un de ses amis, un qui partage la même vision d'une relation sexuelle qui épanouie.
Il l'aperçoit au loin courant vers lui. Il sourit, elle se débrouille bien avec ses hauts talons entre les pavés. Pourtant son sourire s'efface, elle est en sanglots, il se met en marche vers elle et la rattrappe in-extrémis dans les bras.
Sa robe est tachée de sang, déchirée par endroit.
- Emilie, que s'est-il passé ?
Elle hoquète, tentant de reprendre son souffle et de calmer ses sanglots.
- ....accident....voiture....
- Comment ça ? on t'a renversée ?
- Non....Yann, à terre....et...la voiture a...
L'inconscience la fait sombrer. Gardant son sang froid il appelle les secours, la prend dans ses bras et se dirrige vers le Gabut, là d'où elle venait.
-
Laphoenix75
Re: Elena
05
Elena s'impatientait. La table où elles se trouvaient était un peu à l'écart du bar, donc elle ne voyait pas ce que faisait son amie. Elle observe le pont de métal qui se relève, laissant passer un voilier, le jeune couple en face se taquinant, s'embrassant, semblant en osmose. Elle sourit en les regardant. Très belle femme en robe blanche d'ailleurs, elle la détaille un peu plus, cheveux longs, ondulés, elle se serre contre l'homme qui l'accompagne. Plutôt bel homme, il la maintient contre lui tout en avançant.
Elena se perd dans ses pensées.
Le pont se rabaisse doucement, un vrombissement se fait entendre, encore un idiot trop pressé. Tout s'enchaîne, elle voit la golf noire passer le pont à tout allure, serrant le virage en épingle, le couple traverse à quelques mètres de là, insouciant.
Elena voudrait juste leur crier de faire demi-tour. Mais la demi-seconde s'est écoulée. Elle voit la golf percuter l'homme de plein fouet qui a ejectée sa compagne sur le bas côté.
Elena reste glacée de stupeur en voyant le corps rebondir sur le capot telle une marionnette, pour s'effondrer sur le sol. La jeune femme est encore inerte sur le sol, il l'a repoussée assez violemment pour qu'elle ne subisse pas son sort. L'homme en golf, ouvre sa fenêtre, observe les alentours, referme sa fenêtre et redémarre en trombe.
Elena a eu le temps de voir l'homme en détail mais pas la plaque d'immatriculation, elle mémorise chaque trait du visage pour pouvoir en informer la police, se lève tout en composant le numéro des secours et file à l'extérieur sous le visage ébahit d'Anne.
L'homme est immobile sur le sol, le sang coule abondamment mais elle ne le touche pas, espèrant que les secours ne vont pas tarder. Cependant elle s'interroge sur la jeune femme, qu'est-elle devenue ?
Les sirènes retentissent, elle se sent un peu soulagée, ils n'ont pas trop trainé. Les équipes le prennent en charges immédiatement, alors que l'un d'eux vient interroger Anne. Elle leur explique la scène, tout en leur parlant de la jeune femme, ne sachant pas où elle s'est enfuie alors qu'elle était encore choquée de l'accident.
Elle tourne légèrement la tête pour ne pas voir le corps déplacé et reste surprise de ce qu'elle voit. M. James portant la jeune femme en robe blanche inanimée. Anne en informe aussitôt l'un des secouristes qui se dépêche de rejoindre l'homme en question.
- Anne, que fais-tu ici ?
- Je pourrais vous retourner la même question, cependant il se trouve que j'ai assisté à l'accident, et je sais quel est le visage du chauffard.
- As-tu appelé la police ?
- Oui après les secours, ils sont en train d'examiner les lieux, et veulent m'interroger ensuite.
- Bon, je viens te récupérer au poste de police ensuite, j'accompagne ma soeur...
- Votre soeur ?!
- Oui ma soeur, pourquoi serait-ce étonnant ?
- euh non je enfin rien.
- Bref donne moi ton numéro, je ne te laisse pas rentrer seule et je veux que tu me racontes ce qui est arrivé.
Anne hésite quelques secondes, non mais quelle idée, son numéro perso en plus. Bon en même temps il n'a pas tort elle ne sait pas à quelle heure ils auront fini de l'interroger. Elle le lui donne donc.
- Mais c'est plutôt à moi de vous appeler pour vous dire quand ils auront fini, non ?
- Certes néanmoins, je te dirais par sms quand ils auront terminé d'examiner ma soeur, qui je pense restera en observation. Donc toi tu ne bouges pas du commissariat jusqu'à mon message. Compris ?
Elle acquièsce un peu surprise de ne pas répondre plus, surement le choc se rassure-t-elle et se dirrige vers l'inspecteur qui lui fait signe.
A l'arrière de la 307 de l'inspecteur, elle reste songeuse. Les évènements sont parfois assez étranges. Elle espère que l'homme s'en sortira, ils avaient l'air tellement bien ensembles au vu de leurs regard. Elle frissonne légèrement.
- Mademoiselle ?
L'inspecteur la sort de ses pensées.
- Oui, inspecteur ?
- ça va ?
- et bien....comme un témoin d'un accident...à dire vrai je ne sais pas trop.
- Sous le choc, vous mettrez peut-être un peu de temps avant de réellement prendre conscience de ce que vous avez vu. Avez-vous quelqu'un pour vous raccompagner ensuite ?
- Oui le frère d'une des victimes.
- Bien.
Il stoppe la voiture, et descendent tout deux pour s'engouffrer dans le commissariat.
Elena s'impatientait. La table où elles se trouvaient était un peu à l'écart du bar, donc elle ne voyait pas ce que faisait son amie. Elle observe le pont de métal qui se relève, laissant passer un voilier, le jeune couple en face se taquinant, s'embrassant, semblant en osmose. Elle sourit en les regardant. Très belle femme en robe blanche d'ailleurs, elle la détaille un peu plus, cheveux longs, ondulés, elle se serre contre l'homme qui l'accompagne. Plutôt bel homme, il la maintient contre lui tout en avançant.
Elena se perd dans ses pensées.
Le pont se rabaisse doucement, un vrombissement se fait entendre, encore un idiot trop pressé. Tout s'enchaîne, elle voit la golf noire passer le pont à tout allure, serrant le virage en épingle, le couple traverse à quelques mètres de là, insouciant.
Elena voudrait juste leur crier de faire demi-tour. Mais la demi-seconde s'est écoulée. Elle voit la golf percuter l'homme de plein fouet qui a ejectée sa compagne sur le bas côté.
Elena reste glacée de stupeur en voyant le corps rebondir sur le capot telle une marionnette, pour s'effondrer sur le sol. La jeune femme est encore inerte sur le sol, il l'a repoussée assez violemment pour qu'elle ne subisse pas son sort. L'homme en golf, ouvre sa fenêtre, observe les alentours, referme sa fenêtre et redémarre en trombe.
Elena a eu le temps de voir l'homme en détail mais pas la plaque d'immatriculation, elle mémorise chaque trait du visage pour pouvoir en informer la police, se lève tout en composant le numéro des secours et file à l'extérieur sous le visage ébahit d'Anne.
L'homme est immobile sur le sol, le sang coule abondamment mais elle ne le touche pas, espèrant que les secours ne vont pas tarder. Cependant elle s'interroge sur la jeune femme, qu'est-elle devenue ?
Les sirènes retentissent, elle se sent un peu soulagée, ils n'ont pas trop trainé. Les équipes le prennent en charges immédiatement, alors que l'un d'eux vient interroger Anne. Elle leur explique la scène, tout en leur parlant de la jeune femme, ne sachant pas où elle s'est enfuie alors qu'elle était encore choquée de l'accident.
Elle tourne légèrement la tête pour ne pas voir le corps déplacé et reste surprise de ce qu'elle voit. M. James portant la jeune femme en robe blanche inanimée. Anne en informe aussitôt l'un des secouristes qui se dépêche de rejoindre l'homme en question.
- Anne, que fais-tu ici ?
- Je pourrais vous retourner la même question, cependant il se trouve que j'ai assisté à l'accident, et je sais quel est le visage du chauffard.
- As-tu appelé la police ?
- Oui après les secours, ils sont en train d'examiner les lieux, et veulent m'interroger ensuite.
- Bon, je viens te récupérer au poste de police ensuite, j'accompagne ma soeur...
- Votre soeur ?!
- Oui ma soeur, pourquoi serait-ce étonnant ?
- euh non je enfin rien.
- Bref donne moi ton numéro, je ne te laisse pas rentrer seule et je veux que tu me racontes ce qui est arrivé.
Anne hésite quelques secondes, non mais quelle idée, son numéro perso en plus. Bon en même temps il n'a pas tort elle ne sait pas à quelle heure ils auront fini de l'interroger. Elle le lui donne donc.
- Mais c'est plutôt à moi de vous appeler pour vous dire quand ils auront fini, non ?
- Certes néanmoins, je te dirais par sms quand ils auront terminé d'examiner ma soeur, qui je pense restera en observation. Donc toi tu ne bouges pas du commissariat jusqu'à mon message. Compris ?
Elle acquièsce un peu surprise de ne pas répondre plus, surement le choc se rassure-t-elle et se dirrige vers l'inspecteur qui lui fait signe.
A l'arrière de la 307 de l'inspecteur, elle reste songeuse. Les évènements sont parfois assez étranges. Elle espère que l'homme s'en sortira, ils avaient l'air tellement bien ensembles au vu de leurs regard. Elle frissonne légèrement.
- Mademoiselle ?
L'inspecteur la sort de ses pensées.
- Oui, inspecteur ?
- ça va ?
- et bien....comme un témoin d'un accident...à dire vrai je ne sais pas trop.
- Sous le choc, vous mettrez peut-être un peu de temps avant de réellement prendre conscience de ce que vous avez vu. Avez-vous quelqu'un pour vous raccompagner ensuite ?
- Oui le frère d'une des victimes.
- Bien.
Il stoppe la voiture, et descendent tout deux pour s'engouffrer dans le commissariat.
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Re: Elena
Mais bientôt quand ? 
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
-
Laphoenix75
Re: Elena
Maintenant 
06
Anne observe la scène de l'intérieur, un peu ébahie. Elle envoie un sms au plus vite à Elena, lui demandant ce qui se passait. La réponse n'a pas tardé, celle-ci devait faire une déposition, elles se verraient donc lundi entre leurs cours.
Un rayon de soleil vient taquiner le visage d'Elena, elle soupire, s'étire tel un chat et finit par ouvrir les yeux. La nuit avait été longue, M. James l'avait ramenée vers 3h du matin. Mais elle avait pu donné beaucoup de détails concernant le 'chauffard-meurtrier', maintenant ils ont ce qu'il faut pour le retrouver.
Elle se tourne vers le réveil, 11 heures, ça va encore, elle n'a pas complètement perdu la journée, sachant en plus le super temps qu'il fait.
Heureusement que M. James s'était 'occupé' de ses parents, elle était trop crevée et encore un peu sous le coup des émotions, un accident juste sous ses yeux. C'était impressionnant.
Ses parents n'avaient pas bronché, juste remercier de l'avoir ramener. Elle avait pu monter tranquillement et se coucher directement.
Son portable se met à vibrer, elle ronchonne, tend son bras et regarde l'écran. La surprise la fait se redresser, M. James ? Elle hésite quelques secondes à répondre, s'éclaircit la voix et finit par décrocher.
- Bonjour M James.
- Comment vas-tu Elena ? remise de tes émotions ?
- Oui mais c'est surtout à vous qu'il faut demander, votre soeur est toujours à l'hôpital ?
- Concernant ma soeur, il la garde en observation, rien de grave à priori. J'attends leur appel.
- Me direz-vous ?
- Bien entendu, tu nous as tout de même bien aidé cette nuit.
- Vous avez surtout eu de la chance si je puis dire, j'ai pu témoigner de toute la scène. L'homme qui l'accompagnait ?
- Mort.
- Ah..toutes mes condoléances..
- Ce sera surtout ma soeur, je ne le connaissais pas encore. Bref, je dois te laisser, bon après-midi.
- Ok, bon après-midi M James.
Elena écoute encore la tonalité se perdre dans le silence de sa chambre. Un peu étonnée de son appel, après tout c'était à elle de l'appeler concernant sa soeur.
De nouveau le vibreur, un message, Anne qui demande aussi de ses nouvelles et qu'elle ne pourrait pas la voir aujourd'hui comme prévu, elle avait rendez-vous avec Quentin. Elena sourit, ça avait l'air de prendre une jolie tournure leur histoire démarrée sur les chapeaux de roue. Elle lui répond qu'elles remettront ça à plus tard, parce qu'il fallait qu'elle termine de lui raconter cette fameuse soirée.
C'est parfait, finalement elle va pouvoir traîner encore et terminer sa dissertation tranquillement.
06
Anne observe la scène de l'intérieur, un peu ébahie. Elle envoie un sms au plus vite à Elena, lui demandant ce qui se passait. La réponse n'a pas tardé, celle-ci devait faire une déposition, elles se verraient donc lundi entre leurs cours.
Un rayon de soleil vient taquiner le visage d'Elena, elle soupire, s'étire tel un chat et finit par ouvrir les yeux. La nuit avait été longue, M. James l'avait ramenée vers 3h du matin. Mais elle avait pu donné beaucoup de détails concernant le 'chauffard-meurtrier', maintenant ils ont ce qu'il faut pour le retrouver.
Elle se tourne vers le réveil, 11 heures, ça va encore, elle n'a pas complètement perdu la journée, sachant en plus le super temps qu'il fait.
Heureusement que M. James s'était 'occupé' de ses parents, elle était trop crevée et encore un peu sous le coup des émotions, un accident juste sous ses yeux. C'était impressionnant.
Ses parents n'avaient pas bronché, juste remercier de l'avoir ramener. Elle avait pu monter tranquillement et se coucher directement.
Son portable se met à vibrer, elle ronchonne, tend son bras et regarde l'écran. La surprise la fait se redresser, M. James ? Elle hésite quelques secondes à répondre, s'éclaircit la voix et finit par décrocher.
- Bonjour M James.
- Comment vas-tu Elena ? remise de tes émotions ?
- Oui mais c'est surtout à vous qu'il faut demander, votre soeur est toujours à l'hôpital ?
- Concernant ma soeur, il la garde en observation, rien de grave à priori. J'attends leur appel.
- Me direz-vous ?
- Bien entendu, tu nous as tout de même bien aidé cette nuit.
- Vous avez surtout eu de la chance si je puis dire, j'ai pu témoigner de toute la scène. L'homme qui l'accompagnait ?
- Mort.
- Ah..toutes mes condoléances..
- Ce sera surtout ma soeur, je ne le connaissais pas encore. Bref, je dois te laisser, bon après-midi.
- Ok, bon après-midi M James.
Elena écoute encore la tonalité se perdre dans le silence de sa chambre. Un peu étonnée de son appel, après tout c'était à elle de l'appeler concernant sa soeur.
De nouveau le vibreur, un message, Anne qui demande aussi de ses nouvelles et qu'elle ne pourrait pas la voir aujourd'hui comme prévu, elle avait rendez-vous avec Quentin. Elena sourit, ça avait l'air de prendre une jolie tournure leur histoire démarrée sur les chapeaux de roue. Elle lui répond qu'elles remettront ça à plus tard, parce qu'il fallait qu'elle termine de lui raconter cette fameuse soirée.
C'est parfait, finalement elle va pouvoir traîner encore et terminer sa dissertation tranquillement.
-
Laphoenix75
Re: Elena
et ooh mais une autre suite
07
Les semaines passent et se ressemblent, la soeur de M. James s'en est sortie avec seulement quelques égratignures, les cours s'enchaînent, les dissertations aussi, les cours parfois ennuyeux parfois intéressants. Jusqu'à ce fameux soir de novembre, une fête un peu étrange où Anne et Quentin avaient entrainé Elena avec eux.
- Bon Anne, tu repousses, mais ça fait un moment que je voudrais que tu me racontes la fin de votre 'rencontre'.
- C'est vrai ça Elena, mais vu l'alcool que tu as bu sincèrement tu ne vas pas t'en souvenir.
- Je te signale que vous avez autant bu que moi sinon plus et j'ai les idées claires.
Elles partent sur un fou rire. Et Quentin un peu éméché qui leur ramène de nouveau un verre.
- Franchement t'abuse Chéri, après on va avoir du mal à y aller!
- Anne, t'inquiète pas, on ira à pieds et tu n'habites pas loin. Tout en disant cela il termine son whisky coca d'une traite et goûte déjà le troisième verre.
Elena les regarde dubitative et les interroge du regard.
- Ah oui, je voudrais t'emmener avec nous, mais si je te dis où on maintenant tu vas refuser. Explique-t-elle, un sourire malicieux éclairant son visage.
- Hum...Anne...je suis pas aussi délurée que vous...
- Alors là, je suis sure du contraire. Bref, tu verras et tu ne diras pas non, de toutes façons pas d'inquiétudes, tu seras sous notre protection.
Bref, tu voulais savoir comment s'est terminé notre rencontre alors je continue..
Bloquée contre ce mur, ma jambe maintenue au niveau de sa taille, son sexe bandé contre le mien, seul le tissus de son pantalon les sépare. Je finis par lui glisser en lui mordillant l'oreille que je le sucerais bien dans la cave.
Il s'écarte le regard noir d'envie, je me faufile en le frôlant, il me suit dans les dédales du manoir. Nous nous retrouvons dans cette cave de pierres, voutée, lumière feutrée. Cette fois-ci c'est moi qui le pousse contre le mur, et glisse lentement contre lui, détachant sa ceinture son pantalon, je dégage son sexe érigé. Ses mains glissent dans mes cheveux alors que ma langue se délecte de sa queue, s'enroulant, léchant. Je l'attise juste alors qu'il m'agrippe la tête cherchant à posséder ma bouche. Je finis par lui laisser imposer son rythme.
Mais il me relève, tirée par les cheveux, me soulève en me plaquant contre le mur et vient s'empaler me faisant gémir.
-Pfiou c'était une sacrée rencontre...
Elena se tortille légèrement dans son jean, l'envie est venue envahir son bas ventre.
- Comme tu dis, ajoute Quentin l'observant gigoter légèrement.
- Et encore ma chérie je ne t'ai pas tout détaillé, parce qu'on a pas vraiment le temps mais au moins tu as une bonne idée.
Bon Elena, il va falloir te changer si tu veux nous suivre là où on va. Alors tu ne discutes pas, tu me suis dans la chambre et je t'habille, moi aussi d'ailleurs je ne peux pas rester ainsi.
Elena suit son amie dans son dressing-room. Anne ouvre les placards, sort des paires de bas, porte-jarretelles, et des robes plus que courtes et plus que moulantes.
- Allez enlève-moi ce pull et ce jean hop, ton soutien gorge aussi,mets ces bas noirs avec ce porte-jarretelle-ci.
Elle enfile les bas noirs, contrastant sur sa peau blanche, les reliant aux attaches, puis enfile la robe de satin noire. Celle-ci, très courte, laisse apparaître la jarretière de dentelle et la chair juste au-dessus. L'échancrure du dos atteint presque le sillon fessier.
Elena rougit, frémit sous la caresse des mains de son amie qui l'habille. Elle se voit transformée petit à petit devant ce miroir. Anne défait son chignon habituel et lui laisse les cheveux libres.
-Enfile ces escarpins noirs satinés, ils iront parfaitement avec la robe. En bijou, je ne suis pas sure que tu apprécieras mais, un ras du coup en satin, cela mettrait en valeur ton cou, avec une pierre bleu discrète pour rappeler tes yeux.
Elena reste sans voix. L'alcool la déshinibe et elle apprécie de plus en plus cette femme qu'elle voit apparaître lentement.
-Bon je m'habille et après maquillage !! c'est important ! D'ailleurs il faudra que je t'apprenne tout de même !!
Anne sort une robe noire de dentelles mais longue, échancré aussi bien dans le dos que pour chaque jambe. Elena l'observe se déshabille, un regard différent sur les courbes de son amie. Anne s'amuse, elle savait bien au fond qu'Elena avait juste besoin d'être un peu prise en main pour découvrir de nouveaux plaisirs.
-Les filles ? vous en êtes où on ne doit pas trop tarder, j'ai finalement appeler un taxi, ce sera plus pratique.
En disant cela il ouvre la porte de la chambre...
07
Les semaines passent et se ressemblent, la soeur de M. James s'en est sortie avec seulement quelques égratignures, les cours s'enchaînent, les dissertations aussi, les cours parfois ennuyeux parfois intéressants. Jusqu'à ce fameux soir de novembre, une fête un peu étrange où Anne et Quentin avaient entrainé Elena avec eux.
- Bon Anne, tu repousses, mais ça fait un moment que je voudrais que tu me racontes la fin de votre 'rencontre'.
- C'est vrai ça Elena, mais vu l'alcool que tu as bu sincèrement tu ne vas pas t'en souvenir.
- Je te signale que vous avez autant bu que moi sinon plus et j'ai les idées claires.
Elles partent sur un fou rire. Et Quentin un peu éméché qui leur ramène de nouveau un verre.
- Franchement t'abuse Chéri, après on va avoir du mal à y aller!
- Anne, t'inquiète pas, on ira à pieds et tu n'habites pas loin. Tout en disant cela il termine son whisky coca d'une traite et goûte déjà le troisième verre.
Elena les regarde dubitative et les interroge du regard.
- Ah oui, je voudrais t'emmener avec nous, mais si je te dis où on maintenant tu vas refuser. Explique-t-elle, un sourire malicieux éclairant son visage.
- Hum...Anne...je suis pas aussi délurée que vous...
- Alors là, je suis sure du contraire. Bref, tu verras et tu ne diras pas non, de toutes façons pas d'inquiétudes, tu seras sous notre protection.
Bref, tu voulais savoir comment s'est terminé notre rencontre alors je continue..
Bloquée contre ce mur, ma jambe maintenue au niveau de sa taille, son sexe bandé contre le mien, seul le tissus de son pantalon les sépare. Je finis par lui glisser en lui mordillant l'oreille que je le sucerais bien dans la cave.
Il s'écarte le regard noir d'envie, je me faufile en le frôlant, il me suit dans les dédales du manoir. Nous nous retrouvons dans cette cave de pierres, voutée, lumière feutrée. Cette fois-ci c'est moi qui le pousse contre le mur, et glisse lentement contre lui, détachant sa ceinture son pantalon, je dégage son sexe érigé. Ses mains glissent dans mes cheveux alors que ma langue se délecte de sa queue, s'enroulant, léchant. Je l'attise juste alors qu'il m'agrippe la tête cherchant à posséder ma bouche. Je finis par lui laisser imposer son rythme.
Mais il me relève, tirée par les cheveux, me soulève en me plaquant contre le mur et vient s'empaler me faisant gémir.
-Pfiou c'était une sacrée rencontre...
Elena se tortille légèrement dans son jean, l'envie est venue envahir son bas ventre.
- Comme tu dis, ajoute Quentin l'observant gigoter légèrement.
- Et encore ma chérie je ne t'ai pas tout détaillé, parce qu'on a pas vraiment le temps mais au moins tu as une bonne idée.
Bon Elena, il va falloir te changer si tu veux nous suivre là où on va. Alors tu ne discutes pas, tu me suis dans la chambre et je t'habille, moi aussi d'ailleurs je ne peux pas rester ainsi.
Elena suit son amie dans son dressing-room. Anne ouvre les placards, sort des paires de bas, porte-jarretelles, et des robes plus que courtes et plus que moulantes.
- Allez enlève-moi ce pull et ce jean hop, ton soutien gorge aussi,mets ces bas noirs avec ce porte-jarretelle-ci.
Elle enfile les bas noirs, contrastant sur sa peau blanche, les reliant aux attaches, puis enfile la robe de satin noire. Celle-ci, très courte, laisse apparaître la jarretière de dentelle et la chair juste au-dessus. L'échancrure du dos atteint presque le sillon fessier.
Elena rougit, frémit sous la caresse des mains de son amie qui l'habille. Elle se voit transformée petit à petit devant ce miroir. Anne défait son chignon habituel et lui laisse les cheveux libres.
-Enfile ces escarpins noirs satinés, ils iront parfaitement avec la robe. En bijou, je ne suis pas sure que tu apprécieras mais, un ras du coup en satin, cela mettrait en valeur ton cou, avec une pierre bleu discrète pour rappeler tes yeux.
Elena reste sans voix. L'alcool la déshinibe et elle apprécie de plus en plus cette femme qu'elle voit apparaître lentement.
-Bon je m'habille et après maquillage !! c'est important ! D'ailleurs il faudra que je t'apprenne tout de même !!
Anne sort une robe noire de dentelles mais longue, échancré aussi bien dans le dos que pour chaque jambe. Elena l'observe se déshabille, un regard différent sur les courbes de son amie. Anne s'amuse, elle savait bien au fond qu'Elena avait juste besoin d'être un peu prise en main pour découvrir de nouveaux plaisirs.
-Les filles ? vous en êtes où on ne doit pas trop tarder, j'ai finalement appeler un taxi, ce sera plus pratique.
En disant cela il ouvre la porte de la chambre...
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Re: Elena
Oui oui, la 8 
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
