Un jour peut-être...

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
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Ag7Wr10

Un jour peut-être...

Message par Ag7Wr10 »

Ou comment un sacré p'tit gars peut me donner des envies que je ne soupçonnais pas :d



Elle n'allait tout de même pas le laisser seul comme ça ? Pourtant, le bruit de la porte fut suivi de celui de pas s'éloignant puis d'un silence pesant... elle était bel et bien partie.
Il reprit conscience peu à peu de ses épaules, endolories par la traction de ses bras vers l'arrière, de ses poignets si serrés par la corde qui les enlaçait, les liant l'un à l'autre derrière son dos, les plaquant contre le matelas en dessous duquel elle était solidement arrimée, probablement nouée autour d'une des lattes du sommier. Il ressentit à nouveau les battements de son cœur dans sa poitrine, si forts, et pourtant sur un rythme si calme. Poussant sur ses jambes, il se redressa un peu et se cala du mieux qu'il put dans les oreillers au creux de ses reins, la tête contre le bord arrondi de la tête de lit. Il faisait face à la porte, scrutait son retour de ses yeux clos sous le bandeau. La peau de son torse le brûlait un peu, elle y avait dessiné de ses ongles des traînées sinueuses qu'elle se plaisait à suivre ensuite du bout des lèvres ou de la langue, réveillant et apaisant en même temps le feu délicieusement cuisant de la lacération. L'air frais caressait sa peau nue. La salope avait laissé la porte ouverte ! Il n'était qu'à moitié dévêtu, son jean protégeait toujours les parties de son corps que sa pudeur n'aurait pas supporté d'offrir à la vue d'inconnus, mais la situation si intime dans laquelle elle l'avait abandonnée ne méritait pas plus d'être exposée aux regards. Pourvu que personne ne passe devant leur chambre. Les probabilités étaient minces, il était tard, la nuit était calme, mais son impuissance faisait grandir une boule de rage au creux de son ventre.
Elle était le chaud et le froid, il pouvait la vénérer, s’abandonner en toute confiance, en ressentir une sérénité incroyable et l'instant d'après la haïr pour ce qu'elle lui faisait subir ou avait fait de lui. Elle était ange ou démon, ingénue ou femme fatale, tendre ou perverse.

Ses oreilles aux aguets perçurent des bruits de pas, coupant court à ses tergiversations. Ils se rapprochaient, il lui semblait reconnaître ses pas. Une pause marquée sur le pas de la porte. Soit une inconnue se trouvait là probablement sidérée du spectacle qui s'offrait à sa vue, soit elle prenait le temps de l'admirer avec ce petit sourire mêlant admiration et satisfaction. Son cœur malgré ses efforts pour le contrôler accéléra la cadence. De nouveau les talons claquèrent sur le sol, s'approchant lentement mais inexorablement de lui. Il essaya de paraître serein, ce ne pouvait être qu'elle... Mais la sueur perlait tout de même au creux de ses reins. Il crut percevoir le rapprochement de son corps penché au dessus du sien, puis sentit un souffle léger contre son visage, et finalement des lèvres pressant lourdement sur les siennes. "j'ai ramené à boire !" Un ton léger, de l'agitation, le bruit d'une fermeture, le tintement cristallin du verre, des mouvements, le pop d'un bouchon sautant suivi du fruissement (ça n'existe pas mais c'est bien joli) du liquide mousseux remplissant un verre ou une coupe.
"tu as soif ?" Elle était déjà pardonnée, un sourire esquissé suffit à lui répondre. En lieu de verre, ce furent de nouveau ses lèvres qui s'approchèrent des siennes, il tendit un peu le cou pour venir à leur rencontre, entrouvrit la bouche pour capturer ce baiser, mais au lieu de sa langue, ce furent quelques gouttes de nectar alcoolisé qui s'introduisirent entre ses lèvres. Le vin qu'elle avait gardé en bouche avait tiédi, et sa saveur était imprégnée de son goût à elle. Elle le désaltéra gorgée par gorgée, prolongeant chaque échange par des baisers langoureux qui eurent pour conséquence de le faire se sentir bien à l'étroit dans le jean qu'il portait toujours.
La passion de nouveau les emportait, il tira sur ses liens pour chercher le contact avec son corps, elle se pressa contre lui, le recouvrant totalement de son buste, l'enlaçant fébrilement, enfonçant ses mains dans ses cheveux et sa langue profondément dans sa bouche. Le temps était suspendu, leurs corps enflammés, leur désir à son point culminant.... Et pourtant elle s'éloigna, décolla ses seins de son torse, se détacha entièrement de lui, ne gardant que ses deux mains de part et d'autre de son visage, prolongeant encore le ballet de leurs lèvres et de leur langue.

Et puis soudain son corps se tendit, tous ses muscles se crispèrent, ses traits se figèrent. Une main fraîche venait de se poser sans détour sur son corps, juste au niveau de son plexus solaire. Elle restait immobile, maintenant une pression douce mais franche sur sa peau, alors que ses deux mains à elle étaient toujours contre ses joues. Mais putain qu'est ce qui se passait ? Quelle idée tordue elle avait encore eu ? Était-ce une farce, une ruse pour le malmener ? Quelqu'un était il entré ? Était-ce elle qui avait fait venir ce quelqu'un ? Il se tortilla, essayant de se dérober, sur le papier, la situation aurait pu être excitante, mais dans la vraie vie, c'était pas la même chose... Elle maintint plus fermement sa tête, sa bouche contre la sienne lui murmurant un "chuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu​​ut" qui se voulait apaisant. Elle s'approcha de son oreille et se mit à susurrer :
"Chuuuut, calme toi, fais moi confiance. Rien ne se passera sans ton accord, détends toi, écoute moi."
Facile à dire...
"Les doigts qui se sont posés sur toi sont les doigts de Lisa. ce sont les plus fins et les plus jolis doigts que tu puisses imaginer. Les caresses de Lisa sont des papillons, ses baisers doux comme le miel, sa peau est sucrée, son corps est un appel à la tendresse, et je voudrais la dévorer avec toi. Je sais que tu voudrais me voir l'embrasser, la cajoler, la faire gémir, et tu vas choisir quand et comment.
Tu peux choisir d'être spectateur, lever le voile qui obscurcit ta vue, et laisser les battements de ton cœur retrouver un rythme normal en ne participant pas à nos ébats. Tu peux aussi me demander de te détacher, ôter toi même le foulard, découvrir mon invitée, et choisir alors de jouer avec nous, aussi librement qu'il te plaira gérant toi même tes émotions. Tu peux enfin décider de ne rien changer pour le moment, céder à l'excitation de l'inconnu, accepter de ne pas encore pouvoir prendre le contrôle des événements et nous laisser toutes deux le droit de disposer de toi ; c'est probablement le choix le plus frustrant et le plus enivrant aussi, et quand nous en aurons fini, ou quand nous n'y tiendrons plus, nous te libérerons pour que tu puisses enfin nous voir et nous satisfaire. Chacun de ces trois choix est promesse de délices, libre à toi de déterminer de quelle manière tu veux vivre les choses. Tu peux aussi me demander de mettre fin à ce petit jeu, et Lisa partira aussitôt, aussi discrètement qu'elle est arrivée."
Ag7Wr10

Re: Un jour peut-être...

Message par Ag7Wr10 »

En matière de choix à faire il avait déjà connu plus facile… D’accord il avait confiance en elle, mais bon sang, lui accorder cette confiance là… Mais il aimait aussi beaucoup jouer avec le feu, alors dans un soupir, il consentit à ne rien changer et à se laisser porter.
Il entendit un tintement cristallin, elles trinquaient les pestes ! Il regrettait presque déjà mais il ne se résoudrait pas à demander grâce quoi qu’il advienne. Du mouvement près de lui et des mains qui se posent sur sa ceinture. Des mains, mais lesquelles ? Des doigts qui passent sous le bord de son jean, se promènent autour de son ventre, de sa taille, partout à la fois, quatre mains ! Une des mains déboucla sa ceinture, une autre dégrafa le bouton, une autre peut-être encore descendit le zip donnant un peu d’espace à son membre qui avait malgré tout repris une belle vigueur. Toutes les mains agrippèrent son pantalon et le tirèrent vers le bas de son corps, il souleva son bassin pour accompagner le mouvement des filles, et se retrouva finalement nu, car son boxer avait été également emporté dans la manœuvre. Il pensa alors un peu gêné qu’il était observé par une paire d’yeux inconnus, qui appartenaient à un visage inconnu, planté sur un corps tout aussi inconnu mais au point où il en était, un doux frisson parcourut son échine, honte et excitation mêlées. Deux mains se posèrent alors sur chacune de ses chevilles, chaudes et douces, qui remontèrent le long de ses mollets puis de ses cuisses et entreprirent un ballet synchrone autour de ses jambes, descendant, tournant, remontant, dans des caresses appuyées, glissant de nouveau jusqu’à la pointe de ses pieds et remontant encore , plus légères sur l’intérieur de ses cuisses, presque imperceptibles au niveau de l’aine, comme un souffle… La sensation était étrange, tous ces gestes en miroir, comme si elle s’était dédoublée.

Elles se posèrent à nouveau fermement, sur ses hanches cette fois, et ne bougèrent plus d’un doigt. Il les sentit prendre appui sur son corps, déplacer leur centre de gravité, se rapprocher l’une de l’autre. Elles s’embrassaient juste au-dessus de lui, et les sons qu’il percevait ne laissaient pas de doute quant à la gourmandise de ce baiser qui lui sembla durer une éternité. Et elles reprirent doucement leur posture initiale. De chaque côté les mains quittèrent sa peau. Quelque chose coula sur son torse, entre ses pectoraux, le long du sillon de ses abdos, pour finir par s’échouer au creux de son nombril ou de concert deux langues joueuses le recueillir. C’était le froid et le chaud, les frissons et la sensualité, il laissa s’échapper un gémissement. Cela leur plaisait probablement car le nectar s’écoula plus vivement et les langues sur son ventre lapaient goulument, et se délectaient. Il ne savait plus tenir en place et se tortillait sous les lèvres de ses deux tortionnaires, le liquide coulait sur ses flancs, et entre ses cuisses, des petits éclats de rire se mêlaient aux bruits de succion des deux furies qui le dévoraient frénétiquement, léchaient tout son corps, aspiraient sa peau. Ce traitement lui faisait tourner la tête, les sensations se mélangeaient, il ne savait plus définir où les lèvres se promenaient, toute sa peau devenait érogène, il se tendait, haletait et gémissait de plus belle.
Elles finirent par s’arrêter, à son grand regret car ce supplice aurait pu durer des heures, jugeant surement qu’il était assez propre et bien brillant.

Elle détacha ses mains, retira les oreillers qui le soutenaient et lui intima l’ordre de s’allonger, ce qu’il fit de bonne grâce. Elles massèrent chacune un de ses poignets, remontant le long de ses bras puis de ses épaules, soulageant l’engourdissement qui pénétrait ses muscles. Elles se saisirent de ses mains et les portèrent à leur bouche. Elles sucèrent alors ses index en de langoureux va et viens évocateurs, roulant leur langues tout autour, les mordillant d’une façon légère mais presque douloureuse à cause des fourmillements qui étaient si longs à passer. Elles firent subir ces mêmes gestes à chacun des autres doigts de ses mains.
De nouveau la corde s’enroula autour de ses poignets, ses bras furent tirés au-dessus de sa tête, et attachés à la tête de lit.

Et s’allongèrent chacune d’un côté de son corps, tout contre lui. Elles ne portaient que de la lingerie, il sentait la chaleur de leur peau, leurs cheveux contre ses épaules, elle à sa gauche, Lisa à droite. Lisa avait les cheveux longs. Et la frustration de ne pas pouvoir les toucher, passer ses bras autour de leur taille, les serrer encore plus… Une onde de chaleur se propagea, de toute la surface de sa peau qui entrait en contact avec leur peau, jusqu’au plus profond de lui. Leur souffle se condensait dans son cou, il aurait voulu cueillir leurs lèvres, mais il se résolut à ne pas bouger.
Dans un même mouvement, elles glissèrent sur lui, se partageant son corps, insinuant chacune une cuisse entre les siennes, parcourant son cou de petits baisers, serrées cette fois l’une contre l’autre, allongées sur lui. C’était délicieux et il se laissait aller entièrement. Les baisers remontèrent sous son menton, le long de ses joues, jusqu’à la commissure de ses lèvres, puis leurs langues franchirent le seuil de sa bouche et une étrange chorégraphie à trois langues s’improvisa alors
Metalkart

Re: Un jour peut-être...

Message par Metalkart »

Très bien écris, ça commence bien :)
Ag7Wr10

Re: Un jour peut-être...

Message par Ag7Wr10 »

Merci Monsieur :)
Metalkart

Re: Un jour peut-être...

Message par Metalkart »

De rien madame :)
Biquette
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Re: Un jour peut-être...

Message par Biquette »

Quand je pense qu'on a failli passer à côté de ça :cingle:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Ag7Wr10

Re: Un jour peut-être...

Message par Ag7Wr10 »

Bikette a écrit :Quand je pense qu'on a failli passer à côté de ça :cingle:
Merki bikette c'est gentil... c'est très vanille, mais osef ici :D
Biquette
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Re: Un jour peut-être...

Message par Biquette »

Oui, comme tu dis, osef, sexy récits, c'est sexy récits, peu importe l'orientation :jap:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Ag7Wr10

Re: Un jour peut-être...

Message par Ag7Wr10 »

Après de longues minutes de jeux de langues et de soupirs de plus en plus incontrôlés, elles quittèrent son corps. Juste le temps pour lui de ressentir cette sensation d'abandon et de manque. Mais déjà de nouveau le contact : elle le chevauchait, lui tournant le dos, assise sur son sexe tendu, les jambes serrant son bassin comme un doux étau. Quelle frustration de ne pas pouvoir la voir ainsi, observer la courbe de ses épaules, la cambrure de ses reins, le bombé de ses fesses... Lisa s'était positionnée face à elle, par dessus ses jambes, et elles se câlinaient et s'embrasaient sans qu'il ne puisse en profiter. Il aurait pu le demander, mais sa volonté de ne pas se résoudre à quémander était encore assez forte.
Elle ondulait et frottait son sexe trempé contre le sien, accroissant son envie d'être en elle, et brutalement elle se saisit de son membre et s'empala dessus.
Elle resta ainsi quelques instants, ils savouraient la plénitude d'être l'un au fond de l'autre, enfin fusionnés, et très lentement, elle commença à coulisser le long de sa queue. Lisa passa ses genoux entre ses jambes et les lui écarta. Elle s'allongea entre elles et vint poser ses lèvres juste entre leurs deux corps. De la pointe de la langue, elle dessina des arabesques sur ses bourses, la base de son membre, et remonta pour partager aussi ces caresses avec elle, ce qui décupla ses gémissements. Lisa passait ainsi sa langue de l'un à l'autre, au gré des va et vient qu'elle dirigeait, accélérant progressivement le rythme et l'intensité. Des va et vient qui finirent par avoir raison de lui dans un râle alors que la gourmande continuait de laper les liqueurs mêlées qui coulaient entre leurs cuisses.

Elle se retira, l'enjamba, vint se lover contre lui et lui offrir un tendre baiser, alors que ses mains derrière sa tête dénouèrent le bandeau qui le privait de la vue. "tu vas pouvoir maintenant en profiter avec tes yeux..."
La lumière dans la petite chambre était tamisée mais il lui fallut quelques instants pour commencer à percevoir les contours, puis les couleurs et les détails. Elle, la tête sur son épaule, lui souriait, il releva la tête et tenta de se redresser un peu, elle portait le reste d'un ensemble en dentelle noire : soutien gorge plongeant qui arrondissait le galbe de ses seins et fin porte jarretelles qui maintenait des bas couture. Ses yeux glissèrent ensuite vers Lisa. Elle était restée allongée entre ses jambes, la tête enfouie dans ses cuisses. Ses longs cheveux étaient blonds mais c'est à peu près tout ce qu'il pouvait voir d'elle dans cette position.

Elle le saisit par le menton et tourna sa tête vers elle, plongeant un regard amusé dans ses yeux. Elle l'aida à se redresser et glissa des coussins sous ses épaules.
Biquette
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Re: Un jour peut-être...

Message par Biquette »

:clea: :clea:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Ag7Wr10

Re: Un jour peut-être...

Message par Ag7Wr10 »

Il pouvait voir à présent ses épaules menues, sa peau blanche, le dos d'un soutien-gorge rouge, sa taille fine bien dessinée, ses petites fesses bombées dans un carcan de dentelle rouge, et de fines jambes nues. Lisa ne bougeait plus et semblait dormir. Il avait tellement envie de pouvoir les regarder jouer toutes les deux, il tourna la tête vers le visage de son amante et chercha ses lèvres. Il lui fit ressentir toute son envie dans un baiser passionné.
Alors elle glissa le long de son corps, se coula contre celui de Lisa, passa par dessus son dos pour le couvrir de petits baisers légers et la ranimer.
La jeune femme soupira, s'étira, se retourna pour offrir son ventre à ces caresses. Elle en dévora toute la surface, et remonta jusqu'à ses petits seins fermes. Elle glissa sa langue sous la dentelle du soutien gorge, mordilla sa peau, la faisant rosir instantanément, remonta encore la gorge, le cou, le menton, et lui dévora la bouche.
Elle aida Lisa à se redresser, à genoux sur le lit, entre ses jambes à lui, les deux femmes se faisaient face et s'enlaçaient. C'est étrange d'observer deux femmes ensemble, c'est si doux, si sensuel, si... naturel !
Elle avait raison, Lisa la douce était un petit ange, les yeux azur, une moue rose des plus craquantes, elle appelait à être dorlotée !
Leurs mains se promenaient sur le corps de l'autre, redessinant les courbes de leur dos, leurs hanches, leurs fesses, se glissant entre leurs deux corps pour empaumer leurs seins, parcourir leur ventre. Le jeu de miroir avait repris, il ne savait pas qui menait le bal mais leurs gestes se faisaient identiques, l'impression était troublante. Une chorégraphie synchronisée de lentes caresses, de tendres baisers. De temps à autre, elles lui jetaient un regard mutin, mais le reste du temps elles semblaient l'oublier, s'abandonnant l'une à l'autre.

Elle dégrafa le soutien gorge de Lisa, saisit ses poignets, releva ses bras au dessus de sa tête, et allongea la douce tout contre lui. Les petits poignets de l'ange blond se retrouvèrent liés à son poignet droit, et la chaleur de son corps contre son flanc irradiait dans le sien.
Elle glissa ses deux mains tout le long de ses bras, sous ses aisselles, le long de ses côtes, sur sa taille, ses hanches, saisit la dernière pièce de dentelle qui habillait le corps de la jeune femme et la descendit le long de ses cuisses, ses jambes, ses chevilles, et l'en libéra.
Sa langue entreprit le chemin inverse, du bout du pied jusque'à l'aine. Elle écarta ses cuisses et joua à couvrir de baisers humides tout le pourtour de son intimité : le bas de son ventre, l'intérieur de ses cuisses, ne laissant glisser sur ses lèvres que son souffle mais sans aucun contact. Lisa se trémoussait et soupirait, se cambrait pour aller à la rencontre de sa bouche, alors qu'elle esquivait chaque tentative.
Et puis brusquement, elle prit possession de son sexe, dévorant à la fois ses petites lèvres et le bouton gorgé d'envie qui les surplombaient. Lisa laissa échapper un râle. Elle joua de sa langue sur celui ci, guidée par les soupirs de la belle qui lui indiquaient les caresses les plus savoureuses, celles qui la faisaient monter. Elle léchait, aspirait, suçotait, tandis que Lisa ondulait. Son corps dansant contre le sien, il partageait un peu du plaisir qu'elle avait. Elle haletait de plus en plus, la sueur commençait à perler entre ses seins, ses ondulations se murent en spasmes, elle se cambra à l'excès et s'écroula dans un gémissement rauque. Alors sa tortionnaire détacha sa bouche de son entre jambes, déposa des petits baisers sur son ventre, puis s'allongea sur lui et lui offrit un baiser parfumé à la liqueur de Lisa.
Elle délia les poignets de la douce en glissant des petits baisers dans son cou, puis entreprit de le libérer lui en lui glissant à l'oreille : "Ton supplice est terminé, maintenant c'est toi le maître du jeu".

This is the end !
Topmaso
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Re: Un jour peut-être...

Message par Topmaso »

And it was very sensual. :)
Ag7Wr10

Re: Un jour peut-être...

Message par Ag7Wr10 »

Merci Monsieur ! C'était différent en vrai, mais drôlement bien :p
Topmaso
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Re: Un jour peut-être...

Message par Topmaso »

Tu as une approche beaoucoup plus sensuelle et beaucoup plus tendre que moi.
Là où je met en avant l'opposition, tu insiste sur la complicité.
En fait, cette complicité, je la trouve en live mais pas dans mes fantasmes et j'ai envie d'être mal.
C'est une approche très égocentrique, j'en suis conscient.
C'est ce qui doit rebuter mes partenaires.
Ag7Wr10

Re: Un jour peut-être...

Message par Ag7Wr10 »

En vrai, je peux m’adapter de différentes manières en fait, pas seulement dans l'ambiance de ce récit, mais la complicité est forcément là : de la confiance au départ pour pouvoir me décider à jouer et même si dans le jeu il peut y avoir distance et froideur, il faut à mon sens retourner ensuite à cette complicité forte pour redescendre sans mal être.
Quand c'est moi qui suis s, ça peut être totalement en douceur (D sais me faire plier sans aucune violence ni menace, juste ses gestes et ses mots, jamais en haussant le ton, j'adore, je lui étais acquise dès les premiers instants, il a su y faire :p), ou ça peut être plus bestial (mon homme peut me forcer et je peux être très très en colère contre lui, et avoir envie de lui coller une droite, j'adore aussi en fait ! Pis avec mon homme rien n'est acquis, je ne m'abandonne pas sans être vaincue d'une certaine manière, mais bon on joue très peu)
Quand j'ai joué le rôle de D avec le garçon pour qui j'ai écrit ce texte, ce qui s'est déroulé était très différent de ce fantasme mais par contre la même complicité, douceur, sensualité, parce que je suis comme ça avec lui, parce que je lui suis infiniment reconnaissante de m'accorder ainsi sa pleine confiance, reconnaissante de m'avoir conduit à vouloir jouer dans cette position avec lui, de m'avoir donné assez de confiance en moi même pour le faire, parce que sous les caresses comme sous les coups je vénère son corps parfait, parce qu'il me fait fondre, parce que je ne veux que son bien....
Mais j'ai aussi découvert mon plaisir purement sadique de faire mal.
Topmaso
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Re: Un jour peut-être...

Message par Topmaso »

Merci de cette réponse.
Je n'ai jamais exploré mon côté sadique.
Et je reste un masochiste novice.
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