Mais il y a toujours moyen de s'amuser.
Hier après midi par exemple, nous sommes allés faire des courses à une quarantaine de kilomètres de chez nous.
Pour cela, je portais -comme toujours- une jupe courte que j'avais choisie en raison de sa légèreté et de son amplitude.
Le genre jupe à volants qui ne supporte pas les coups de vents sans se sentir obligée de se soulever intempestivement...
Et il y en avait du vent hier.
Sous celle ci, des bas, rien d'autre.
Au dessus, un petit pull en laine très près du corps, lui aussi très léger.
Rien dessous.
Le genre de pull en dessus duquel il est absolument impossible de ne pas voir le galbe des seins ni les tétons qui pointent avec arrogance...
Par dessus tout ça, un manteau court tenu à la taille par une ceinture.
Première étape, aller se promener main dans la main, faire du lèche-vitrine dans les rues piétonnes balayées par les rafales de vent.
Et se délecter des regards amusés, intéressés et gourmands de ceux/celles qui étaient là au bon endroit au bon moment pour voir cette jupe s'envoler jusqu'à la taille.
Ensuite, pour se réchauffer, aller prendre un café dans un bar confortable.
Enlever son manteau et s'installer dans un des fauteuils.
Et feindre d'ignorer les regards insistants du serveur et des clients sur le petit pull et ses secrets qu'il cachait bien mal...
Puis la galerie marchande, et enfin faire les courses.
Ces galeries étant toujours gelées en été et tropicales dès que le soleil disparaît, impossible là aussi de garder son manteau sur soi.
Autre série délicieuse de regards...
Enfin, retour à la voiture pour le retour à la maison.
Là aussi, pendant la traversée du parking, la jupe n'a pas cessé de faire des siennes pour le plus grand plaisir d'automobilistes chanceux et de mon mari à qui tous ces regards sur sa femme avaient de toute évidence donné des idées.
Là, pendant que mon mari rangeait les sacs dans le coffre, j'ouvre la porte arrière, enlève mon manteau et le pose sur la banquette.
Fais de même avec le petit pull, puis avec la jupe.
Le tout sans me préoccuper de savoir ou de voir si quelqu'un assistait au spectacle.
Referme la portière arrière, ouvre la portière avant et m'installe tranquillement sur le siège passager, seulement vêtue de mes bas et de mes chaussures.
Traversée de la ville, en respectant bien toutes les limitations de vitesse, les stops et les feux rouges, mon mari se concentrant sur la conduite pendant que je ne pouvais plus attendre et ai commencé à me caresser de façon de plus en plus indécente et de moins en moins discrète.
Une petite demie heure plus tard, arrivée à la maison, où mon mari arrêtera la voiture, me fera descendre sans ménagement et m'entraînera vers la maison où il me couchera sur la table de la cuisine et me prendra sans douceur et sans dire un mot...
Les paroles sont parfois inutiles...
Nous avons bien sûr fait l'amour plus lentement et plus délicatement plus tard...
Vous voyez?
Même si le temps n'est pas de la partie, on peut quand même s'amuser, avec un peu d'imagination et très peu de pudeur...