(bdsm) je ne suis pas soumise ...

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harwey
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(bdsm) je ne suis pas soumise ...

Message par harwey »

je vais raconter… une histoire :

« …
_ Je n’avale pas.

Je suis perplexe ; tu me dis ça maintenant, et pourtant tu m’as déjà pris bien quelque fois dans ta bouche…
Et tu avais réussi à me faire passer la crainte de la fellation ratée ; avec toi c’était une jouissance sans comparaison avec ce que j’avais connu, surtout quand tu en avais envie au milieu de nos jeux, surtout quand tu avais envie que je t’y contraigne.
Et puis je ne t’ai jamais vu recracher, ni te camoufler dans un mouchoir pas plus que je ne t’ai vu filer à la salle de bain ?

Et puis c’est tellement incongru ; j’ai de la peine à réaliser ce que tu viens de me dire : d’un côté ce n’est pas compliqué parce que si tu ne veux pas… eh bien ! tu ne veux pas. Mais toi, si animalement sensuelle, prête à tellement de chose que je n’ai pas eu à te donner d’ordre jusqu’à présent… ?

Et puis je me mets à sourire ; il me vient de drôles de comparaisons. Qu’est-ce qu’elles viennent faire ici ?
Je n’ai jamais couché avec des filles qui avaient de gros seins ; il y avait des filles qui ne suçaient pas, ce ne m’a pas posé de problème et toutes mes amantes qui m’ont pris en bouche ont été jusqu’au bout même si c’était la première fois y compris une « super » vanille que j’avais initiée à la sodomie et qui a voulu poursuivre d’une fellation : c’est moi qui l’en ai empêché ; finalement pourquoi l’arrêter en si bon chemin ?

Et toi qui ne veux pas !

_ D’accord, et si tu ne veux pas me garder dans ta bouche, tu viendras dans la mienne ; il est exclu pour toi de le faire d’une autre façon.
_ … peut-être un jour, je… ! M’as-tu donné comme seule réponse.

Depuis cet instant, je me suis posé la question sur mon BDSM, sur mes désirs, sur ce qu’elle attendait vraiment de moi ? Pour rien au monde je n’aurais voulu renoncer aux plaisirs de la domination, ces plaisirs que j’aurais voulus complémentaire dans la même mesure avec sa soumission.

Dans note « contrat », il y avait finalement pas mal d’interdictions dont certaines étaient motivées par une méfiance normale dans le début de notre relation comme le refus d’être photographiée, et d’autres pratiques qu’elle devait trouver suffisamment humiliantes : par exemple pas question de laisse.
Pour moi cela ne m’intéressait pas de la voir me suivre à quatre pattes ; mais depuis ce moment, bien entendu je me suis promis de la faire passer par là.
Un jour, aveuglé par le bandeau, les poignets fixés dans le dos, j’accrochai une chaîne à son collier puis fermement je l’ai contrainte à me suivre pour gagner notre chambre.
L’hésitation, s’il y en eut une, fut à peine perceptible : elle ne protesta pas, se montra très docile…
Elle y venait petit à petit.

Mais ce fut une autre fois qui fut décisive, et qui aurait pu paraître plus grave que le premier refus :
_ Je ne suis pas une soumise !

D’autres souvenirs me revenaient…
Oui, il y a peu de temps, tu te rappelles que tu as dédaigné le bâillon-boule que je sortais de ce casier du sex-shop ? C’était juste pour te le montrer, je n’avais aucunement l’intention de t’en offrir un, c’était un plug anal que je recherchais.

Si l’on continue, d’une façon ou d’une autre je prendrai le temps qu’il faudra pour que tu les acceptes, et l’un et l’autre, quand je te sentirai prête à l’humiliation et au plaisir d’y être contrainte.

Et puis je vais prendre le risque de donner à notre contrat tacite une forme nouvelle.

Voilà : tout les interdits que nous avons de communs, le restent.
Les interdits (plus ou moins) qui sont les tiens je les mets à part ; peut-être certains le resteront définitivement, les autres tu pourras choisir librement de les subir quand tu le voudras ou alors, ce sera moi qui t’y contraindrai, le jour où je penserai que tu seras prête… un challenge pour moi.
Nous aurons peut-être d’autres goûts, d’autres envies, peut-être abandonnerons-nous certaines pratiques… c’est à voir !

Oui, je te ferai marcher à quatre pattes, tenue en laisse ; et à partir de maintenant je ferai des photos de toi, la seule chose que je te concède c’est que tu pourras les trier en ne conservant que celles qui nous plairons à tous les deux.

C’étaient les réflexions qui m’agitaient

_ Et maintenant, viens, cessons de parler, suis-moi dans notre espace, je veux te voir nue et solidement attachée au pilier… je sais que tu aimes ça.

C’est vrai que j’aime l’attacher, prendre mon temps, caresser sa peau en y faisant glisser et tendre les cordes : maintenant je maîtrise l’art de l’immobiliser sans que cela serre ; elle prend ainsi plus de plaisir à tous les tourments et aux « délices » auxquels je la contrains.

Cette fois je lui passe un bandeau sur les yeux ; je le fais peu souvent mais là, c’est exceptionnel et elle me le fait remarquer.
Je sens de l’appréhension dans sa voix.

_ Calme-toi, je vais mettre ta confiance en moi en jeu : je vais prendre le risque de te contraindre à une épreuve que j’ai placée dans cette nouvelle zone grise
_ …
_ Je sais que tu as un sens de l’esthétique très sensible ; alors je vais faire appel à lui .
_ … ?
Je m’empare de deux courtes cordes que je love en forme de collet : puis je les passe successivement à la base des deux seins en les resserrant.
Je prends le temps de fignoler ce bondage des seins : oui ils ont l’air maintenant de deux baudruches tendues qui prennent petit-à-petit une teinte violacée.
C’était dans les interdits ; elle a certainement horreur de cela, probablement pas pour la douleur mais pour un autre motif que je soupçonne depuis que nous nous connaissons.
Elle s’agite autant que faire ce peut, mais elle ne dit rien, ne prononce pas le safeword :
Je crois que je suis sur la bonne voie et que mon intuition était bonne.

Je déplace un miroir en pied qui se trouvait là dans ce grenier depuis la nuit des temps (ses grands-parents ? arrières grands-parents ?), que j’oriente en m’assurant qu’elle se verra en plein.

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Moi aussi je suis maintenant nu et pour jouir du spectacle j’installe un confortable fauteuil face à elle.

Quand je lui ôte son bandeau, elle détourne prestement son regard pour le fixer sur moi… et moi je bande, cette situation m’excite.

_ Voilà, ton supplice durera aussi longtemps que je le déciderai : je veux que tu te voies dans ce miroir, que tu ne le quittes pas des yeux : je te rappellerai à l’ordre avec ça s’il le faut !
Ca, c’est un martinet ; ce n’est pas l’instrument le plus méchant mais j’aime l’utiliser parce qu’en général, avec lui, elle n’abdique pas trop vite.

Trois coup d’avertissement tombent en ayant choisi ses seins, son ventre et ses cuisses ; puis je vais m’asseoir, caressant ostensiblement mon sexe de temps en temps.
Cela m’amuse de guetter le moindre détournement de son regard ou les quelques instants où ses yeux se ferment ; alors je me lève pour que le claquement sur sa peau la rappelle à l’ordre : juste trois fois, je reconnais qu’elle fait un gros effort.

_ Tu sais, L., je déteste voir tes seins entravés de cette façon, c’est moche autant de ton point de vue que du mien. Dis-moi, si je me trompe, tu ne voulais subir cette épreuve pas pour la douleur, mais parce que tu ne supportes pas que ce soit inesthétique. ?
_ …
_ Je le savais ; alors c’est la première et dernière fois que je t’inflige ce traitement, et pas de photo comme tu le vois !
Tu es fixée sur ce que j’attends de toi ; un jour ce sera la même chose pour la laisse : pourquoi pas accepter de marcher à quatre pattes à la place d’une punition ou d’un supplice ? Qu’en dis-tu ?

Quand je les libérerai, je prendrai le temps de les caresser, de les embrasser et les lécher avec une infinie douceur, avant de la détacher complètement, épuisée par la tension nerveuse.
C’est en général le moment que je choisis pour l‘envelopper dans un grand châle parce qu’elle se met à avoir froid et à trembler.
J’aime aussi m’allonger à ses côtés jusqu’à je la sente apaisée et puis… rien de mieux que la pénétrer et de l’amener au plaisir au rythme d’une mer calme et chaude.

Je ne suis pas une soumise, m’as-tu lancé à la figure…
Oui ! Mais tu es à soumettre.
…Tu m’as tendu la perche par deux fois »

L.,Voilà ce que je t’aurais proposé… La vie en a décidé autrement
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Au9pT1

Re: (bdsm) je ne suis pas soumise ...

Message par Au9pT1 »

Waouh... C'est vraiment très beau, belle abnégation, belle lutte...
Supprimé

Re: (bdsm) je ne suis pas soumise ...

Message par Supprimé »

magnifique
harwey
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Re: (bdsm) je ne suis pas soumise ...

Message par harwey »

Merci pour vos coms.

content de découvrir ici rou/oued/augustine
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Biquette
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Re: (bdsm) je ne suis pas soumise ...

Message par Biquette »

Ravie de te relire Harwey :hello:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Ag7Wr10

Re: (bdsm) je ne suis pas soumise ...

Message par Ag7Wr10 »

J'aime toujours autant te lire Harwey, et celui ci me parle beaucoup :)
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