Bonjour,

J'ai de plus en plus un penchant pour le cote humiliation dans une relation BDSM ( le faire subir je precise )
Je souhaiterai lancer ce sujet afin d'avoir vos différents points de vue, experiences, ressentis...

A vos claviers les Doms / Soum / Switch et autre

Alors pour lancer un peu le sujet voici en quelques points tires d'un site et qui donne quelques exemples...

- Les insultes et abus verbaux
- Les atteintes physiques : éjaculation faciale, crachat, gifles sur le visage.
- L'exécution des tâches dégradantes, comme nettoyer les cuvettes de w.c. avec une brosse à dents.
- L'ondinisme et la scatophilie : Obliger ou empêcher la soumise de satisfaire ses fonctions naturelles ou, au contraire, l'y contraindre.
- L'obligation d'un maintien humble et servile comme ne pas regarder dans les yeux, marcher la tête basse ou à quatre pattes, ne parler que sur ordre, manger à même le sol...
- Le rabaissement au rang de bête : la soumise est forcée à manger de la pâtée pour chien ou à boire dans une gamelle…. Cette pratique est à distinguer du PetPlay, qui consiste à forcer la soumise à adopter le comportement d'un animal, généralement une chatte ou une chienne.
- Le travestissement forcé, comme l'obligation à s'habiller en esclave, en soubrette…

J'aime être humiliée, mais pas tout le temps et pas n'importe comment.
C'est assez bizarre en fait.
Autant les gifles, les insultes comme me faire traité de "putain" , la prise par les cheveux pour me forcer à sucer au rythme qu'il veut et à la profondeur qu'il veut.........qu'il me pisse dessus aussi, tout ça j'aime.
Mais qu'il m'ordonne de faire qqch qui n'a pour moi rien à voir avec un acte sexuel c'est non direct, ça me fait même pousser les canines.
Et même s'il m'ordonne "suces moi !!!" d'un ton très autoritaire je le prends de manière très différente selon mon excitation du moment. Si je suis en plein dans une pulsion pas de souci, ça m'excite, mais si c'est dans un moment excitant "vitesse de croisière" ça ne m'excite pas plus que ça, je le fais avec envie mais pas avec passion mouillante.

En fait je suis vraiment maso mais pas soumise. Je n'arrive pas à obéir, ça m'énerve, totalement contre-productif que de vouloir faire le vrai dom humiliant avec moi.

Je ne suis pas du tout dans ce style de comportement. Sauf éventuellement par jeu pour contenter une partenaire.

- L'ondinisme et la scatophilie : Obliger ou empêcher la soumise de satisfaire ses fonctions naturelles ou, au contraire, l'y contraindre.

Par rapport à la citation ci-dessus... Dans toute cette palette une seule chose peut m'intéresser donner ou recevoir un lavement.

traucum a écrit : ↑02 septembre 2020, 17:33 Bonjour,

J'ai de plus en plus un penchant pour le cote humiliation dans une relation BDSM ( le faire subir je precise )
Je souhaiterai lancer ce sujet afin d'avoir vos différents points de vue, experiences, ressentis...

A vos claviers les Doms / Soum / Switch et autre

Alors pour lancer un peu le sujet voici en quelques points tires d'un site et qui donne quelques exemples...

- Les insultes et abus verbaux
- Les atteintes physiques : éjaculation faciale, crachat, gifles sur le visage.
- L'exécution des tâches dégradantes, comme nettoyer les cuvettes de w.c. avec une brosse à dents.
- L'ondinisme et la scatophilie : Obliger ou empêcher la soumise de satisfaire ses fonctions naturelles ou, au contraire, l'y contraindre.
- L'obligation d'un maintien humble et servile comme ne pas regarder dans les yeux, marcher la tête basse ou à quatre pattes, ne parler que sur ordre, manger à même le sol...
- Le rabaissement au rang de bête : la soumise est forcée à manger de la pâtée pour chien ou à boire dans une gamelle…. Cette pratique est à distinguer du PetPlay, qui consiste à forcer la soumise à adopter le comportement d'un animal, généralement une chatte ou une chienne.
- Le travestissement forcé, comme l'obligation à s'habiller en esclave, en soubrette…

Sérieux ?
Le premier qui a l'idée de me faire subir le quart du huitième de ce que tu as écrit, je lui éclate la tronche sur le bord de la cuvette des wcs...
Autant je pourrais me montrer sadique, autant humilier quelqu'un, no way...

Si maso, ni soumise, si mon mec m'ordonne quoi que ce soit, il peut se le caler bien loin... je ne suis pas contre un jeu de pouvoir, mais à égalité... et s'il a un quelconque pouvoir sur moi, c'est que je lui permets de l'avoir... et que je peux lui reprendre quand je veux et vice et versa bien sûr...

Le sadomasochisme ne fait pas partie de mon mode de sexualité par contre je suis prêt à jouer avec ma partenaire complice, un peu comme @Ten . Et si nous établissons des règles au préalable, alors pourquoi pas!!!

M Propre s’occupe déjà de mes sanitaires et je ne promènerais jamais ma copine en laisse, ou alors il faudrait qu’elle ait ce désir en elle, auquel cas elle serait malheureuse sexuellement avec moi puisque je ne suis pas comme ça...

Je suis enclin à dépasser mes limites, mais je suis plus dans l’interdit comme l’exhib et le voyeurisme qui me font frissonner de plaisir, hihi. Le goût de l’interdit, il n’y a rien de tel pour donner des couleurs à la vie!!!

Je ne trouve pas que la souffrance et l’asservissement soient des synonymes idéaux pour désigner l’amour !!!

Vous avez la vision de personnes qui ne sont pas BDSM.
Et mine de rien il n'est pas si facile que ça pour homme de "frapper" une femme même pour un jeu, même si elle le réclame, le hurle et le rassure de toutes ses forces. (et pareil dans l'autre sens, une femme sur un homme).
Mon homme a mit un bon moment à trouver son plaisir dans la domination, et il l'a trouvé dans ma réaction, l'effet que ça me fait la douleur, mais pas dans les gestes. C'est une personne profondément, trop profondément respectueuse, son éducation et sa propre pensée l'empêchent encore par exemple à me mettre des gifles, de bonnes gifles, sur le visage je parle. Pour lui c'est le geste ultime anti-amour, c'est hyper humiliant et violent (même dangereux si on ne sait pas faire).

Moi contrairement à lui j'aime donner des coups de fouets, cravache, paddle...... j'aimerai pouvoir m'avoir en face et je me régalerai à ce geste de fouetter, armer le bras, donner de l'élan au fouet, qu'il s'abatte avec lourdeur et claquement sur le corps de l'autre.... taper de plus en plus fort, en être en sueur. Par contre rien à foutre à ce moment là que l'autre apprécie ou pas (tout en étant lucide de ne pas faire n'importe quoi).

Les qq fois où j'ai fouetté ("gentillement" mine de rien), le nimois, je kiffe à donf et je me retiens.
Je m'en mords les lèvres et quand la pulsion est trop grande je m'auto flagelle le dos et les cuisses pour libérer cette tension sadique que j'ai. Parce que je sais que mon mari aime la petite douleur et le fait d'être fouetter, plus pour la soumission que ça lui procure que par masochisme.
C'est ça qui me bloque avec lui, du moins pas bloquer, juste je le connais, je sais jusqu'où aller. Et comme ça ne fait que monter en puissance ma pulsion sadique, je me libère sur moi par la suite.

La différence qu'on a lui et moi, c'est que moi j'aime l'agressivité, la mienne et celle des autres. Lui pas du tout, tout ce qui est agressif et dangereux le rebute.

Attention j'ai édité et rajouté qq trucs

Merci pour toutes ces précisions éclairantes Ten, elles me permettent de comprendre le thème un peu plus et de ressentir se qu’il se dégage de toi ou d’une personne qui aime donner le fouet à en jouir. Je savais que ça existait, je l’ai comiquement en image dans une BD en noir et blanc des années 70 quand j’avais 15ans, mais je n’avais jamais eu la chance d’en apprendre plus!!!

Raconter par toi, ça donne presque envie d’être ta victime!!! Pour le simple plaisir de t’entendre jouir!!!

Est-ce que tu as une raison particulière qui t’a fait aimer cette pratique ???

En tant que maso j'aime juste arriver à me faire un subspace, je ne suis plus là, inonder d'endorphines. je ne fais plus la différence entre la douleur du fouet et la caresse d'une main.
Comme ça on peut aller loin, trop loin, ce qui a de plus important c'est connaitre son partenaire pour pas le blesser.
Un safeword même décider à l'avance peut ne pas être sortie, puisque le maso plane trop, donc son dom doit savoir parfaitement quand s'arrêter. Il doit connaitre les réactions physique de son maso sur le bout des doigts, les reconnaitre au premier coup d'oeil.
Avec Nimois nous n'en avons pas, il me connait et sait où je suis à chaque coup.

La douleur seule ne me fait pas jouir, elle me fait planer simplement.
Par contre la douleur pendant un acte sexuel oui ça me fait jouir très vite.

J'ai compris que j'étais maso après un documentaire sur la chimie du cerveau.
Je n'ai jamais eu de blessures psychologiques et/ou physique dans mon enfance ou autre, j'ai abordé ce domaine par pur curiosité personnelle. J'aime savoir qu'on peut tout faire, s'habituer à tout, travailler son esprit pour arriver à faire de son corps ce que l'on veut.
Par exemple combattre et arriver à apprécier "avoir froid", se concentrer sur sa respiration et persuader son corps qu'il n'a pas froid. Et que la fraicheur qu'il ressent est juste agréable.

Mon côté sadique j'ai pas trop d'explication particulière là, je sais que j'ai tjs aimé les choses violentes, même si ça me fait peur et que comme tout le monde ma psyché m'empêche de développer toute la vraie rage que je pourrais avoir et sortir, j'aime sûrement la montée d'adrénaline que ça procure.

Je rejoins @Ten , il faut "être BDSM" pour réponde à un tel sujet

Après @traucum tu donnes des pistes supposées être humiliantes, mais perso pour moi, une éjac faciale ne l'est pas, dans ce contexte là...je peux dire que je ne l'ai jamais ressenti/subi ni fait subir dans ma vie bdsm qui a été finalement assez courte au regard de ma vie sexuelle depuis ses débuts.

Si ça venait à changer un jour, je reviendrai donner mon retour d'expérience

@Ten sinon, c'est où le passage sur l'humiliation dans tes réponses ?

Moi aussi l'éjac faciale et mêmes les insultes selon quand ils sont dits, ce n'est pas de l'humiliation.
Le sentiment d'être vraiment humilié je pense ne jamais l'avoir ressenti avec le nimois, et les qq fois où je l'ai réellement eu, ça ne m'a pas du tout excité (ce n'était pas avec nimois, c'était avant lui, des choses dont j'ai honte encore aujourd'hui même s'ils ne m'empêchent pas dormir pour autant). Après qq secondes de réflexion de ma part j'ai vite coupé court. Et je ne me suis jamais laisser faire finalement.
Même si auparavant j'ai pu être naïve dans les premiers instants, quand une situation me dérangeait je ripostais ou je fuyais.

C'est difficile de se sentir humilié avec une personne dont vous savez qu'il vous aime vraiment.
Ça doit être plus facile d'y accéder, volontairement je parle (par jeu), avec une tiers personne avec qui vous n'avez pas de sentiments amoureux.

Je ne suis pas Bdsm... j'avoue que cela m'attire mais jusqu'à un certain point... déjà je suis plutot swicth comme on dit... j'ai avoir le martinet en main et parfois être arraché... je ne connais pas mes limites... mais il y a des choses que je ferais pas à quelqu'un et que l'on ne me fera jamais.
De toute façon, pour faire ces choses là il faut une totale confiance en l'autre... et définir ce que l'on veut ou pas un minimum.
Après, vive la liberté et la tolérance...

Il a demandé l'avis de tout le monde, on lui donne
Etant quelqu'un d'assez fier, l'humiliation est quelque chose pour moi d'inenvisageable...
donc là clairement, jamais, on ne me fera subir ça...
Quant à humilier quelqu'un qui aime ça, je ne pourrais pas non plus...
Je veux bien faire mal, ayant une potentialité sadique et agressive, mais humilier, ça me pose un sacré souci de valeur et de sentiments... Humilier quelqu'un, pour moi, reste du domaine d'anéantir quelqu'un psychologiquement et physiquement, je ne peux faire subir ça quelqu'un que j'apprécie ou que j'aime... sciemment... Par contre, quelqu'un que je n'aime vraiment pas et qui en plus vient m'emmerder, ça ne poserait aucun problème...

Merci pour ces retours et réponses.

Petite precision les exemples donnes sont tires d'un site et ne représentes en aucun cas toutes les pratiques de cette partie du BDSM.
Alors oui je parle de BDSM car ces pratiques se passent dans le cadre d'une relation BDSM et il est essentiel de ne pas confondre l'humiliation librement consentie au cours d'un jeu et celle subie au quotidien dans une relation abusive.

Mes rencontres, les differences discussions et lectures que j'ai pu faire montrent clairement une part plus importante de soumises maso dans le BDSM mais l'humiliation n'implique pas forcément de souffrance physique. Comme le dit @Ten il est parfois très difficile pour un homme de "frapper" une femme meme pour un jeu et meme en sachant qu'elle aime ca.
(L'education, les sentiments).

Je rejoins @Ten et @biquette sur l'ejac faciale et les insultes qui pour moi aussi sont plus une pratique sexuelle vanille épicé qu'un pratique purement humiliante, mais pour certaines femmes cela reste humiliant. Tout comme de laver les chiottes avec une brosse a dents qui est pour moi juste ridicule mais cela existe...
Comme le port d'un collier ou d'une laisse va paraître humiliant pour l'une et d'un banal pour l'autre, chacun a son niveau d'humiliation je dirais.

La communication, la connaissance de l'autre et une totale confiance est de toute façon primordiale dans une relation DS que ce soit pour la partie sadique/maso ou dominant/domine et je precise: Ces pratiques sont effectuées entre deux personnes consantantes.

Ce que je trouve intéressant dans l'humiliation c'est en fait le dépassement de soi,de ses limites et voir la soumise s'abandonner totalement a l'autre.

De toute façon chacun ses goûts comme ont dit mais personnellement je prends plus de plaisir a humilier une soumise qu'a lui faire vraiment mal, j'ai un cote sadique mais qui est moins prononce qu'une grande partie des dom dans le milieu BDSM.
Le fouet et les aiguilles c'est pas pour moi.

J'ai lance ce sujet car ce sont des pratiques qui sortent un peu de l'image classique du BDSM et du dom avec un fouet mais qui existent et que certaines femmes recherches. Et il est difficile de parler a quelqu'un dans la vie de tous les jours sur tes envies d'uriner sur une femme ou de l'utiliser comme un porte cendrier pendant une fellation...

Je vais être cru et direct alors attention aux âmes sensibles...

Je parle en tant que switch et pour humilier un(e) chien(ne), il est bien de l'obliger à se comporter comme tel. Un animal lèche la pisse et la merde de son (sa) Dresseur (Dresseuse) et se déplace à quatre pattes avant d'avoir le droit de faire le beau pour avoir sa croquette.

Bien évidemment, je parle de pratiques clairement consenties, pas de tortures ou de destruction

Tu m'excuseras, mais un animal ne lèche ni la pisse, ni ne mange la merde de son maître
Alors dire 'se comporter comme tel" je me demande bien à quel titre de comparaison ?

C'était imagé @Soffrog

Nan mais en fait, quand je parle de pratiques dites extrêmes, je parle aussi et surtout du couple soudé qui discute et communique beaucoup.

Je ne suis pas assez con pour recevoir une soumise et lui pisser dessus. (par exemple)

Non à la pédophilie et non à la zoophilie, pour toujours, mais oui à toutes les pratiques consenties. Pas de manipulation ou du n'importe quoi, juste se "livrer" à son autre, pour être en symbiose.

Maintenant, je ne dis pas que si je fais un truc, le voisin doit le faire hein? A chacun son truc en fait

Ah enfin un peu de bon sens

zig a écrit : ↑03 septembre 2020, 12:24 C'était imagé @Soffrog

Nan mais en fait, quand je parle de pratiques dites extrêmes, je parle aussi et surtout du couple soudé qui discute et communique beaucoup.

Je ne suis pas assez con pour recevoir une soumise et lui pisser dessus. (par exemple)

Non à la pédophilie et non à la zoophilie, pour toujours, mais oui à toutes les pratiques consenties. Pas de manipulation ou du n'importe quoi, juste se "livrer" à son autre, pour être en symbiose.

Maintenant, je ne dis pas que si je fais un truc, le voisin doit le faire hein? A chacun son truc en fait

Alors ca me fait mal de le dire mais je suis d'accord avec toi. Putain suis d'accord avec Zig

traucum a écrit : ↑03 septembre 2020, 14:27 Alors ca me fait mal de le dire mais je suis d'accord avec toi. Putain suis d'accord avec Zig

Alors là t'es mal mon pôv

Me concernant l'humiliation a lieu uniquement lors de nos séances ou bien lors des relations sexuelles... tout du moins quand il y a un lien avec le sexe sinon hors de question

Je ne saurai décrire réellement ce que je ressens et pourquoi j'aime ça lors de nos rapports mais je me sens vraiment sienne, voir sa fierté, sa dureté envers moi m'excite et me fait plaisir en même temps (comme toutes soumises je pense )

Concernant les actes humiliants il y a eu :

• La douche dorée que j'adore

• Boire sa semence dans un bol au sol avec mon collier autour du cou

• Les Gifles même si pour moi ça reste soft

• Uriner dans un récipient et le verser sur moi

• Les éjaculations faciale tout comme les gifles je trouve ça très soft mais j'adore ça

• Les insultes et autre ordre verbaux lors des séances et actes

Si on m'avait dit il y a 7 ans que j'adorerai pratiquer tout ça, j'aurai bien ri

J'aime beaucoup ta dernière phrase @Plum , elle reflète ma signature...

zig a écrit : ↑13 septembre 2020, 11:45 J'aime beaucoup ta dernière phrase @Plum , elle reflète ma signature...

Non toi sérieux ? Qui l'aurai cru

Je ne pense pas que j'arriverai à me sentir humiliée par mon homme ou du moins pas avec ce genre de pratiques. Il y a plusieurs pratiques citées qu'on ne fait pas, non pas parce qu'on trouverai ça humiliant mais parce qu'on n'y voit rien d'excitant ou de sexuel. Exemple nettoyer les chiottes à la brosse à dent (à nos yeux) bonjour la perte de temps, ou la scato ça nous excite absolument pas au contraire.

Sinon s'il me dit des mots "sales", l'éjac faciale, ou même si je me sens comme un animal je ne trouve pas ça humiliant au contraire j'aime quand c'est "bestial" (mais là encore je bouffe pas la pâtée du chien dans sa gamelle car ça n'aurait rien d'excitant à nos yeux donc aucun intérêt pour nous).

Je respecte ceux/celles qui le font mais au final le sentiment d'humiliation est plus propre à l'individu qu'à une pratique je dirai.

Disons que si tu pratiques ces actes avec ton Dom ce ne sera pas une humiliation à proprement parlé pour toi parce que c'est consentie, parce que tu as forcément des sentiments pour lui, parce que ça te plais et parce que tu en as eu envie.
En revanche si un sexfriend te sors "je vais te baiser la bouche ma petite salope" et te gifle quand tu te retires parce que tu as eu un haut le coeur, tu trouveras forcément cela humiliant enfin moi en tout cas ce serais mon cas.

Ces pratiques de base restes humiliantes mais elles ne le sont plus quand elles sont désirées et appréciées, de mon point de vue.

Oui @Plum mais la complexité est là. Difficile de continuer à humilier son (sa) soumis(e) quand il (elle) prend plaisir à une nouvelle pratique.

Putain j'ai du mal à me faire à l'idée de te savoir sérieux

Tout dépends des personnes... en ce qui me concerne le fait de se faire "insulter", gifler, de recevoir sur le visage ... est humiliant de base, donc même si j'en ai envie avec mon Dom et que j'adore le faire, je trouve quand même au fond de moi la pratique humiliante

...et si tu mangeais de la pâtée pour chien arrosée de la pisse de ton Maître, tu te sentirais aussi à l'aise dans ton humiliation?

J'ai trouvé ce post super intéressant et vos témoignages tout autant! Ca me fait réfléchir...

Je pense que (encore une fois), je me retrouve pas mal dans ce que dis Ten... Je ne me considère pas comme étant soumise, du coup l'humiliation... Je ne sais pas trop. Je ne le vois pas comme ça en fait. Comme d'autres disaient pour le fait qu'on est pas tous égaux devant cette notion. Me faire frapper au visage, cracher dessus, insulter au possible, etc, qui pour certains peut paraitre humiliant, me plait simplement, j'y vois du désir, pas de l'humiliation. Mais c'est peut être juste une question de perception.
Par contre un exemple. S'il me dit "sale pute", j'aime, s'il me dit "grosse pute", j'aime moins. Pourquoi? Parce qu'il y a "grosse", et que je suis complexée par mon poids. Est ce que c'est humiliant? Peut être... Je trouve que c'est vraiment une notion difficile à aborder.
S'il y a des trucs que je ne ferai pas, c'est peut être plus comme disait amazone, parce que ça ne plait pas je pense, ou à lui, et non pas pour une histoire d'humiliation.

Plum a écrit : ↑18 septembre 2020, 09:58 Disons que si tu pratiques ces actes avec ton Dom ce ne sera pas une humiliation à proprement parlé pour toi parce que c'est consentie, parce que tu as forcément des sentiments pour lui, parce que ça te plais et parce que tu en as eu envie.
Ces pratiques de base restes humiliantes mais elles ne le sont plus quand elles sont désirées et appréciées, de mon point de vue.

Par contre, contrairement à la plupart de ceux que j'ai lus, moi je ne vois pas ce côté amour/non humiliation. Je ne crois pas que c'est parce que j'aime mon homme -que je ne considère pas comme mon "dom", d'ailleurs- que cette barrière ne peut être franchie. Je crois que c'est juste ce que j'aime... Du coup je ne me sens pas mal à subir ça.

Erf, j'ai pas si j'ai été claire... Vous avez tous dis tellement de trucs intéressant, j'ai du mal à rebondir.

C'est très clair....enfin pour moi.

Idem j'ai bien compris ce que tu voulais dire.

Aspartam_ a écrit : ↑14 octobre 2020, 21:57 J'ai trouvé ce post super intéressant et vos témoignages tout autant! Ca me fait réfléchir...

Je pense que (encore une fois), je me retrouve pas mal dans ce que dis Ten... Je ne me considère pas comme étant soumise, du coup l'humiliation... Je ne sais pas trop. Je ne le vois pas comme ça en fait. Comme d'autres disaient pour le fait qu'on est pas tous égaux devant cette notion. Me faire frapper au visage, cracher dessus, insulter au possible, etc, qui pour certains peut paraitre humiliant, me plait simplement, j'y vois du désir, pas de l'humiliation. Mais c'est peut être juste une question de perception.
Par contre un exemple. S'il me dit "sale pute", j'aime, s'il me dit "grosse pute", j'aime moins. Pourquoi? Parce qu'il y a "grosse", et que je suis complexée par mon poids. Est ce que c'est humiliant? Peut être... Je trouve que c'est vraiment une notion difficile à aborder.
S'il y a des trucs que je ne ferai pas, c'est peut être plus comme disait amazone, parce que ça ne plait pas je pense, ou à lui, et non pas pour une histoire d'humiliation.

Nous avons tous nos limites, alors forcément il y a des choses que tu n'accepteras pas

Aspartam_ a écrit : ↑14 octobre 2020, 21:57 Par contre, contrairement à la plupart de ceux que j'ai lus, moi je ne vois pas ce côté amour/non humiliation. Je ne crois pas que c'est parce que j'aime mon homme -que je ne considère pas comme mon "dom", d'ailleurs- que cette barrière ne peut être franchie. Je crois que c'est juste ce que j'aime... Du coup je ne me sens pas mal à subir ça.

Erf, j'ai pas si j'ai été claire... Vous avez tous dis tellement de trucs intéressant, j'ai du mal à rebondir.

L'humiliation en BDSM ne nous rend pas mal enfin pas pour ma part... car elle est consentit et voulue.
Mais le fait de se faire gifler, recevoir une douche dorée, se faire cracher au visage... reste des pratiques humiliantes.
Si tu recevais ces actes de la part d'un plan ou d'un "inconnu" tu le percevrais comme humiliant et refuserais certainement de les pratiquer... En revanche subir ça de la part de ton conjoint/ mari pour lequel tu as des sentiments ne seront pas perçu comme humiliant à proprement parlé surement parce qu'il y a les sentiments, la vie quotidienne partagée etc enfin après c'est ma vision des choses bien sur

Voilà un topic qu'il faut que je lise.

Ce qui m'attire dans la soumission, c'est l'humiliation.
Quand les femmes aiment, elles se donnent avec passion.
Je ne pense pas que les hommes soient capable de se donner aussi complètement.
A travers la soumission et l'humiliation, j'ai l'impression de me donner vraiment.
J'aime me sentir complètement dominé par une femme, entièrement dévoué et qu'elle me pousse dans mes retranchements. En m’abaissant, en m'avilissant, je me donne entièrement à elle et je m'efface complètement.
Je n'ai connu que deux expériences mais ce furent des moments intenses.