Consultante....

Des récits qui ne manqueront pas de réveiller vos sens et votre imagination...
Supprimé

Re: Consultante....

Message par Supprimé »

hummm que le début miam miam :love: :love:

bonjour angel et bienvenu
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Re: Consultante....

Message par Invité »

angel a écrit :Bonjour,
he ben voila je viens de m'inscrire, hhoo tu sauras qui je suis a force de m'avoir dis, "viens sur bikets" ben voila c'est fait.

bien je vois que le recit voyage et attise bien des reactions :)
pourquoi sen privé.

cedille92, jack67...bonjour
:barbidule: :barbidule: :barbidule: :barbidule: :barbidule: :barbidule: :barbidule: :barbidule:
haaaaaaaaaaaaaaaan mon ange :love:

trop contente, et vas te présenter chez les nouveaux tidisuite :o
DeLsEp9

Re: Consultante....

Message par DeLsEp9 »

angel a écrit :Bonjour,
he ben voila je viens de m'inscrire, hhoo tu sauras qui je suis a force de m'avoir dis, "viens sur bikets" ben voila c'est fait.

bien je vois que le recit voyage et attise bien des reactions :)
pourquoi sen privé.

cedille92, jack67...bonjour

Tiens un tit nouveau.


Pas de C dans Jak :batte: :batte:

Va te présenter là ->

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Re: Consultante....

Message par Invité »

6h40 : "… aujourd’hui il fera beau, mais couvrez vous, car en avril ne te découvre pas d’un fil, on enchaine toute de suite avec Kings of Leon : Use somebody et un petit Beatles, bon réveil a tous"...

Dans mon demi sommeil, la tête enfouie dans les oreillers, les paroles des kings of Leon me parviennent lointaines, je n’ose pas ouvrir un œil, je sens la bête poilue essayer par tous les moyens de venir coller sa truffe a mon visage, et c’est au contact de ses pattes sur mon dos que je remarque le bien être dans lequel se trouve mon corps nu « Tiens je me suis déshabiller avant de me coucher, je n’ai aucun souvenir de ça ».

J’ai l’impression que mon corps n’a pas été aussi léger depuis des années, je sens un rictus sur mes lèvres, je n’ai donc pas rêvé et tout s’est passé. J’essaie de me souvenir de ce parking désert sur lequel j’ai vécu se que l’on peut appeler un orgasme, et la scène me revient, je sens mon sexe s’humidifier, « Marine, décolle ma belle ».
Je prends appui sur mes mains, sans grande conviction puisque je retombe immédiatement sur le matelas, m’enroulant en boule dans ma couette. Mon adorable chat vient se blottir contre moi, et je m’accorde ce temps, suspendu dans l’espace, bercé par mes caresses et ses ronronnements.
C’est un sms qui casse ce moment parfait de tendresse et qui m’oblige à sortir de ma couette :
« Il va falloir que tu me racontes ta soirée, je t’attends pour un café clope tout a l’heure. Bisous. Alex »

Alexandre, comment lui raconter se qu’il s’est passé sur ce parking ou dans le restaurant, je ne peux pas, je ne peux confier l’état d’excitation et de soumission dans lequel j’étais, l’orgasme dévastateur qui s’est propager dans les moindres cellules de mon corps « il va falloir trouver un truc a lui dire, vas y inventes ».

Tel un automate, je prends mon verre de jus d’orange et fume ma cigarette, pendant que le chat fait sa ronde dans son jardinet. Je commence a remettre mon cerveau en route « allez agitation des neurones, qu’est ce que je vais bien pouvoir lui raconter ?», j’essaie d’imaginer une histoire mais c’est trop difficile et puis je ne peux pas lui mentir.
Je préfère être honnête, je perdrai peut être un ami qui désapprouvera mon attitude mais au moins il saura la vérité. Je ne vais pas lancer la discussion, uniquement répondre a ces questions, c’est le meilleur compromis.

Douche, maquillage, j’attrape un chemiser et un tailleur pantalon, et au moment de me regarder une dernière fois dans la glace, je fais sauter un bouton supplémentaire a mon chemiser, « un décolleté parfait », avec ce bouton en moins, on voit la naissance de mes seins et on devine le reste.

Arrivée en bas de l’immeuble du travail, je finis ma cigarette quand Alexandre me tombe dessu.

Alex : « Regardez moi ça ? Mais c’est quoi ce sourire ? Et ce décolleté, wahou »

Moi : « S’il te plait, ne commences pas Alex »

Alex : « Tu déconnes j’espère, je sens qu’il y a du dossier et je compte bien tout savoir »

Moi : « vraiment ? on est obligé de parler de ça maintenant ? J’ai une présentation dans deux heures et il faut que je finisse les derniers slides »

Alex : « Ok mais se n’est que partie remise, de toute façon je sais où tu habites »

Moi (rentrant dans l’immeuble) : « c’est ça compte la dessus »

Je laisse Alexandre finir sa cigarette, il faut sérieusement que je me mette a cette présentation. Lorsque j’arrive, Jérôme est déjà là, bizarrement sur lui rien ne transparait. On a franchement pas l’impression qu’il a passé la même soirée que moi.
Après avoir dit bonjour à Emmy, je m’approche de lui et lui fait la bise, il est hors de question que tout le monde sache. Mais il profite de ce geste pour effleurer ma poitrine de sa main. Ce contact déclenche un frisson sur ma peau qui vient finir sa course dans mes reins. Je ne laisse rien paraître et continue mon tour du plateau pour dire bonjour.

Au moment où Alan propose le café, tout le monde se lève sauf moi, ces slides ne me plaisent pas, il faut absolument que je les finisse, bref je commence a m’énerver toute seule. Jérôme ne me voyant pas bouger, s’approche de mon bureau :

Jérôme : « ne me dis pas que tu as besoin d’aide comme hier soir ? »

Visiblement le regard noir, que je lui lance, réponds à sa question, puisqu’il me dit :

Jérôme : « ok oublies se que je viens dire, je vais allez me prendre un jus moi. »

L’énervement commence a monter quand je m’aperçois que la solution est tout conne, un bon vieux copier/coller du tableau fera l’affaire, de la couleur, mise en page et le tour est joué.
Je pousse un soupir de soulagement et crie un « yes », ma prés. est finie, je peux prendre mon café/clope et me détendre. J’ai toujours été perfectionniste, je suis capable de rester des heures sur le moindre petit détails sans importance que certainement personne ne verra a part moi.

Je me lève, attrape ma veste, badge et clope et me dirige vers la machine à café, une fois mon expresso coulé, je me dirige vers l’ascenseur, je monte machinalement dedans sans faire attention à la personne qui est déjà à l’intérieur.
Je suis perdue dans mes pensées, les yeux rivées sur le sol de l’ascenseur quand je sens une présence dans mon dos, même pas la peine que je lève les yeux, je sais déjà qui c'est.
Supprimé

Re: Consultante....

Message par Supprimé »

ah oui qui sait ??? qui sait ???? et ben moi je le sais na na na !!! :siffle1:
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Message par Invité »

vas pas me casser le suspense :o
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

Je me retourne, lève les yeux et me retrouve face à Jérôme, je n’avais même pas remarqué qu’il avait quitté l’open-space tellement j’étais absorbée par mes pensées.

Jérôme : « tu es radieuse ce matin »

Moi : « merci. Par contre toi, tu as ta tête de tout les jours, ah croire que t’es resté devant ta télé hier soir »

Jérôme : « je peux te dire que tu as de la chance d’avoir un café dans les mains ma petite, parce que sinon… »

Moi : « sinon quoi ? »

Jérôme : « Sinon… »

Il ne dit pas un mot de plus, mais un de ces doigts se pose dans le creux de mon oreille gauche avant de descendre entre mes seins et de continuer sa course verticale sur mon ventre puis mon clitoris, sur lequel il effectue une légère pression du plat de sa main.
Immédiatement je sens mes seins gonflés et mon clitoris se gorger de sang. La porte s’ouvre, je reprends mes esprits « il m’énerve a me mettre dans des états comme ça, mais qu’est ce que c’est bon », cinq personnes montent.
Par réflexes je m’approche de Jérôme afin de leur laisser de la place, alors je sens sa main se poser dans mon dos au niveau des reins, immobile mais tellement chaude. Je sens sa chaleur se diffuser dans tout le bas de mon dos et remonter le long de ma colonne, c’est une sensation tellement agréable que je ferme les yeux pour en profiter.
Les portes s’ouvrent de nouveaux nous arrivons au rez de chaussée, quand Jérôme me dit qu’il me laisse là, qu’il doit partir sur un autre site pour une réunion mais qu’il repassera certainement tout a l’heure. En sortant de l’ascenseur, je tombe sur Alexandre.

Alex : « quand est ce qu’on se voit, tout les deux ? »

Moi : « je ne sais pas trop, je dois partir en rendez-vous dans 20 minutes, mais peut être en fin de journée, je ne sais pas... Franchement, aujourd’hui ça va être dur »

Alex : « tu m’évites ? »

Moi : « non Alex, mais c’est réellement que j’ai une journée de merde aujourd’hui, mais promis juré, je répondrai a toute tes questions. »

Alex : « ok de toute façon je sais où tu habites »

Moi : « oublies ça »

Alex : « on verra »

Je n’ai rien le temps d’ajouter qu’il part en me lançant un clin d’œil. Le reste de la journée est un enfer, le genre de journée où on regrette d’être sorti de son lit, où même au quand on se sent au fond du trou et que rien ne peut arriver de pire, on vous en rajoute une couche pour creuser un peu plus.



20h – Michael Jackson-Smile dans les oreilles. Je sors du métro à 10 minutes à pieds de chez moi, cette boule dans la gorge prête a exploser, les yeux qui piquent après m’être fait pourrir toute la journée. La seul hâte que j’ai, est de me cacher sous mes draps et pleurer toute les larmes de mon corps pour extérioriser.

Quand j’arrive dans ma rue, je distingue au loin une silhouette qu’il me semble reconnaître devant ma porte. « Ah non, pas maintenant », mon cœur se sert dans ma poitrine, j’ai juste envie d’être seule, je ne peux pas faire bonne figure, pas une minute de plus, la boule dans ma gorge m’empêche maintenant de respirer. Je m’approche n’osant pas le regarder en face et au moment où j’arrive à sa hauteur, j’explose en larmes et me jette dans ses bras.

Alex : « Oh Marine, et ba alors ma belle qu’est ce qu’il se passe ? »

Moi : « Je… je… je… »

Je ne peux pas m’empêcher de pleurer. Les larmes sortent en flots continues, Alexandre doit m’aider pour ouvrir les portes de chez moi. Une fois à la maison, il m’aide a retirer mon manteau, m’installe dans mon canapé, et part à la cuisine chercher une bouteille de vin et 2 verres.

Alex : « Alors ma belle, qu’est ce qu’il t’arrive pour te mettre dans des états comme ça ? »

Je n’arrive même pas à lui répondre, le flot des larmes se fait incessant, trop d’émotions certainement en peu de temps. Il me tend mon verre de vin, je bois une gorgée et en profite pour reprendre de l’air et essayer de maîtriser mon état.

Moi : « je suis désolée Alex, vraiment, mais la journée a été catastrophique et…. »

Je sens les larmes remonter de plus belle, Alexandre s’approche alors de moi et me prends dans ses bras. Ce simple geste m’apaise presque aussitôt. Je suis si bien blottie contre lui « comme dans un rêve », je me concentre sur les battements de son cœur, ce son est tellement agréable, il a quelque chose de rassurant, le seul autre son que l’on entend est mes reniflements. L’une de ses mains me caresse les cheveux comme un geste maternel « je suis bien là ».
Je décide de respirer un grand coup pour lui expliquer ma journée.

Moi : « Merci »

Alex : « de quoi au juste ? »

Moi : « d’être là et d’être mon ami »

Alex : « ne me remercie pas pour ça, c’est normal c’est a ça que serve les amis, non ? »

Un moment se passe sans qu’un seul mot ne soit prononcé, chacun a l’affut d’une phrase de l’autre.

Moi : « pff je dois avoir une tête horrible, oh et ta chemise, je suis désolée »

Alex : « je pense que ma chemise survivra a quelques traces de mascara, un coup dans la machine et ça ira »

Moi : « tu m’accordes 10 minutes, le temps de prendre une douche et de me débarbouiller? Je te propose de nous commander des pizzas ou sushis ou se que tu veux d’autres pendant ce temps. »

Alex : « c’est une affaire qui roule ma bonne dame, je m’occupe de la bouffe, t’inquiètes »

Moi : « Merci.. »

Alex : « tu vas quand même pas passer ta soirée a me remercier ? Allez files sous la douche ça te fera le plus grand bien »

Moi : « c’est si horrible que ça ? »

La moue qu’il fait avec sa bouche veut tout dire, je dois ressembler à rien, en même temps je m’en doute vu comme mes yeux me brulent, mon maquillage doit être réduit à néant.

Je rentre dans ma salle de bain et le visage que je vois dans le miroir me fait hurler « Oh mon Dieu », j’entends Alexandre se marrer à ma réflexion. C’est simple j’ai des yeux de panda, noir au dessus, noir en dessous, noir partout « ce mascara soit disant waterproof est de la merde ». Je me démaquille enfin se qui en reste et me déshabille avant de rentrer sous cette douche miraculeuse. Cette eau brulante sur mon corps a pour effet de laver mes pensées comme par magie.
Au moment de ressortir, je m’aperçois que j’ai oublié ma serviette, qui doit traîner je ne sais où dans ma chambre. Je demande à Alexandre de me l’apporter, et il la trouve visiblement sur mon lit.

Je passe un bras pour l’attraper quand, joueur, il me l’éloigne à chaque fois que j’essaie de l’attraper. Lui se marre pendant que je m’énerve et lui supplie de me la donner jusqu'à se qu’impatiente je me jette pour l’attraper, oubliant un instant que j’étais dans une baignoire mouillée.

Je glisse et c’est Alexandre qui me rattrape au vol, le seul rempart entre ma nudité et son corps est mon rideau de douche. Nous restons un moment ainsi, sans bouger, les yeux rivés dans ceux de l’autre, nos lèvres a quelques centimètres les unes des autres, ses mains sur mon ventre et mes hanches, mes seins collés à son torse, l’un de mes bras autour de son cou, nos respirations se faisant écho.
DeLsEp9

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Message par DeLsEp9 »

Cedille92 a écrit :vas pas me casser le suspense :o


Je ne pourrais jamais assez te remercier, d'avoir posté ce récit.
Invité

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Message par Invité »

Jak67 a écrit :
Je ne pourrais jamais assez te remercier, d'avoir posté ce récit.
Oh bah j'ai rien fait et intrasèquement tu sais qui il faut remercier aussi :bik:
Supprimé

Re: Consultante....

Message par Supprimé »

HUMMMMM toujours bon, bon
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

C’est la sonnette de l’interphone qui nous fait revenir à nous, il me tend la serviette et profite qu’il aille ouvrir au livreur pour m’enrouler dedans.
Il me dit que « le diner de Madame est servie » en déposant les pizzas « parfaitement se dont j’avais besoin, du gras pour me réconforter ». Je file dans ma chambre, mets une tenue convenable : culotte, débardeur et bas de jogging, grosses chaussettes.

Lorsque je sors de ma chambre dans cette tenue, je vois le regard d’Alexandre la détailler comme surpris.

Moi : « quoi ? ça ne convient pas a Monsieur ? »

Alex : « si si parfait, si tu savais le nombre d’hommes qui rêveraient de te voir dans cette tenue »

Moi : « Mais bien sûre. Arrête tes conneries cinq minutes soit gentil. Tu sais tu peux te mettre a l’aise aussi si tu veux, à condition que tu gardes ton caleçon. »

Alex rigole, défait sa cravate et ouvre quelques boutons de sa chemise, me laissant apparaître un corps d’albâtre dont je ne soupçonnais pas l’existence.

On s’installe dans le canapé, je lance une compil comme musique de fond, et on attaque les pizzas. On parle de tout et de rien, je sais que le sujet Jérôme va venir sur la table, mais je ne suis pas pressée de répondre a ses questions.
Nous nous resservons du vin, continuons a discuter de ma journée, des remarques des clients, des nouveaux scénarios possibles et envisageables. Puis je propose de la glace pour finir notre repas improvisé, je sors mon pot du congélateur et lui tends une cuillère « rien n’est meilleur et plus réconfortant au monde que de la crème glacée mangée à même le pot ». Nous continuons notre discussion de travail, les différents profils de l’équipe, des personnes qu’ils seraient bien de trouver pour renforcer la team.

Alex : « Alors cette soirée avec Jérôme ? »

Moi : « Qu’est ce que tu veux savoir ? »

Alex : « tout, vas y racontes moi ça »

Moi : « Poses moi des questions et j’y répondrai, promis ? »

Alex : « Ok, alors est ce que vous êtes ensemble ? Un couple ? »

Moi : « Non pas vraiment, je pense qu’on est plus des fuck-friends »

Alex : « Ah. Et alors ça s’est passé comment ? Resto ? »

Moi : « oui »

Alex : « quel genre de resto, petit boui-boui ou super classe ? »

Moi : « plutôt classe »

Alex : « Et le repas ? »

Moi : « Pas mal »

Je repense à la cuillère de Jérôme et instantanément je rougie, se qui n’échappe naturellement pas a Alexandre.

Alex : « Ah, ah, il s’est passé quelque chose au resto… vas y, racontes »

Moi : « C’est assez personnel Alex, je n’ai pas envie que tu connaisses tout les détails non plus… »

Alex : « Franchement tu pourrais faire partager, si ça se trouve ça pourrait me donner des idées pour mes futurs conquêtes, allez Marine, s’il te plait »

Ah ce moment là, il plonge ses yeux azurs dans les miens, le vin aidant, je m’y perds

Moi : « Ok, disons qu’il m’a fait… jouir au restaurant »

Alex : « Quoi, mais c’est énorme, et comment ? »

Moi : « Non Alex, franchement j’aimerai autant éviter les détails scabreux de ma vie sexuelle »

Alex : « Allez vas-y, s’il te plait Marine, un mot, un seul mot »
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

Je prends une grande respiration avant de lui lâcher le mot : « cuillère » je me sens rougir de plus belle, j’aimerai me cacher, et instinctivement j’enfonce mon visage dans mes mains, avant de laisser ma tête tomber sur ses genoux. Au moins dans cette position il ne verra pas mon visage.

Je suis incapable de regarder Alexandre qui doit être entrain de s’imaginer la scène, « mon dieu s’est honteux, jamais je n’aurai du lui dire ». Un instant se passe sans qu’un mot soit échangé.

Alex : « alors là… franchement… je ne sais pas quoi dire, mais avec la cuillère il… »

Moi : « non Alex, stop, pas plus de détails, je… Trente secondes je reviens»

Mon portable sonne a ce moment là, « qui peut bien m’appeler si tard », ma mère ? Au moment où je décroche je sens mon cœur battre dans mes tempes, pour qu’elle m’appelle à cette heure là c’est qu’il y a quelque chose de grave. Je décroche et comprends au son de sa voix, ou plutôt aux reniflements qu’elle émet que mes craintes sont confirmées.

C’est mon père qui prend le combiné : mon oncle vient d’avoir un grave accident de voiture et est entre la vie et la mort, mais les médecins ne lui donnent pas plus de quelques heures, il faut qu’on se prépare. Mes genoux cèdent sous cette nouvelle, je m’écroule par terre et les larmes jaillissent, je n’ai rien à dire… pas un mot sort de ma bouche… je dois raccrocher, je sens que mon repas remonte… des spasmes parcourent mon corps.

Alexandre s’approche de moi, mais d’un geste vif, je lève mon bras et ma main en sa direction, « il ne faut pas qu’il me touche », de sa main il balaye mon bras et me prends dans ses bras, ce contact déclenche de violents spasmes et c’est a une vitesse surprenante et juste a temps que j’arrive aux toilettes. Après avoir rejeté tout se que mon corps pouvait extraire, je reste ainsi sans bouger, la tête sur le battant de la cuvette, les larmes coulant d’elles même. Mes forces m’ont abandonnées et je vois tous ces moments avec mon oncle adoré défiler sous mes yeux, comme un film, mon cerveau me déroule cette vie, ma vie et ces moments de joies partagés avec lui.

Je sens a peine Alexandre qui vient m’aider a me relever, sa voix n’est qu’un murmure a mes oreilles, il m’aide a marcher en me soutenant par les aisselles jusqu'à la salle de bain où il me fait m’assoir sur le rebord de la baignoire, me fais ouvrir la bouche et me lave les dents, je ne suis plus qu’automatisme, mes larmes continuent de couler en flot ininterrompues.

Il me relève et m’emmène dans ma chambre où il me couche. Au moment où ses bras me quittent, je me jette a son cou et lui souffle un « restes », j’ai peur, une angoisse étrange est là tapie en moi et dont je ne peux me débarrasser. Je sais que l’appel va venir, celui où on va m’annoncer la mort de mon oncle chéri mais je ne veux pas être seule, je ne peux pas être seule à ce moment là.

Alexandre me recouche et me dit qu’il ne comptait pas me laisser ainsi, qu’il va rester là, que je ne m’inquiètes pas. Il sort de la chambre, je l’entends ranger nos verres et jeter les cartons de pizza. Je sens enfin la source de mes larmes se tarirent, mon cerveau cogne dans ma tête et ce film ne cesse de se dérouler devant mes yeux embrumés plus lentement comme pour revivre intensément ces moments.
Alexandre arrive dans la chambre, se déshabille ne gardant que son boxer et vient sous ma couette. Il ouvre ses bras dans lesquels je me blottis, posant ma tête sur son torse, il les resserre. Je suis bien, protégé comme dans un cocon.
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

Je lui obéis, mes yeux se ferment, et me concentre sur sa respiration, et les battements de son cœur, « quelle douce musique » ; Afin de les ressentir un peu mieux, ma main se pose sur sa poitrine, je me laisse bercer, trop épuisée pour me concentrer sur quelque chose d’autre. Sa main caresse mes cheveux et mon dos « qu’il est doux dans ces gestes ». Et je sombre petit à petit, il me semble entendre un « si seulement… si tu savais Marine… » Mais je dois déjà rêver.


Lorsque je rouvre les yeux, je suis sur le coté en chien de fusils, les bras d’Alexandre m’entourent. Je sens tout son corps collé au mien, « comme c’est agréable cette sensation » et je m’accorde quelques minutes pour en profiter de la chaleur qu’il dégage. Un mal de crâne affreux est entrain de monter, je sens mes yeux gonflés, mes paupières me brulent et j’ai une impression d’être saoule, perdue et hors du temps. La respiration d’Alexandre m’apaise, même si je sens que ça boue dans mon ventre.

N’ayant pas fermé les volets, je vois que le jour est levé et je panique, je me lève d’un coup brusque, bousculant Alex au passage.

Moi : « putain mais il est quelle heure ? »

Alex : « Marine, calmes toi »

Moi : « Alex, il est quelle heure ? Le boulot…»

Alex : « Calmes toi Marine, et rendors toi, tu ne te rappelles pas que j’ai appelé le travail ce matin pour dire qu’on ne viendrait pas ? »

Moi : « Quoi ? Mais tu débloques, je m’en… »

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que quelque chose explose dans ma poitrine, et une douleur atroce m’envahie, « alors se n’était pas un rêve, il est bien mort ».

Le souvenir revient : le coup de fil de mon père pour m’annoncer le décès, mon téléphone tombant par terre, Alex récupérant l’appel et qui raccroche, les quelques pas que j’ai fait en voulant aller fumer une cigarette avant de m’évanouir, Alex me giflant pour me ramener a moi, la douleur transperçant mon corps et le cri sans son que j’ai poussé. Les larmes de rage et de colère remplacées peu à peu par celles de tristesses. Alexandre me calmant, me serrant dans ses bras alors que j’essayais de me débattre. Puis le calme, mon lit où mon corps s’est affalé comme anesthésié, Alexandre appelant Emmy pour le prévenir qu’on ne viendrait pas et lui expliquant la situation.

Alex : « Marine, ça va ? »

Il me secoue doucement mais fermement, ces mots lointains se fonds de plus en plus audibles. Je lève les yeux sur lui, sans réellement le voir.

Alex : « Marine, s’il te plait, ne recommences pas, restes avec moi, Marine »

Moi : « alors j’ai pas rêver, il est bien mort ? »

Alex : « Oui, je suis désolé »

Moi : « je ne m’en souvenais plus ce matin quand j’ai ouvert les yeux, alors… »

Alex : « Chut, arrêtes, allez viens, recouches toi »
Moi : « Il faut que j’appelle mes parents, ma mère, elle doit avoir besoin de moi… »

Un vent de panique s’empare de moi.

Moi : « ma mère ? mon dieu il faut que j’aille la voir. Mes affaires, où sont mes affaires, Alex, aides moi, s’il te plait, tu comprends pas, elle a besoin de moi »

Il se lève, viens dans mon dos et m’enserre comme un étau dans ses bras, j’essaie de me débattre, mais il me maintient fermement, je le supplie de me lâcher, mais il ne bouge pas d’un centimètre. Je finis par me calmer de moi-même et m’affale contre son corps, laissant ma tête reposée contre son épaule.

Lentement il me retourne face à lui, et me regarde, recoiffant mes mèches de cheveux « qu’il est beau ». A aucun moment ces bras ne desserrent leurs étreintes, de peur certainement que je redevienne hystérique. Il scrute mon regard.

Alex : « Doucement Marine, ça va aller, tu veux quelque chose, un café ? »

Moi : « Embrasses moi ! »

Alex : « Pardon ? »

Moi : « Embrasses moi Alex, s’il te plait »

Alex : « Je ne crois pas que se soit une bonne idée »

Je le sens troublé par ma requête et en profite pour me dresser sur la pointe des pieds et coller mes lèvres au siennes. Elles sont si chaudes, si douces, ma langue force la barrière de ses dents et nos langues enfin se rencontrent. Elles se goutent, s’apprivoisent, se caressent, s’entremêlent en un ballet sensuel et d’une infinie douceur. Je le sens presser mon corps au sien. Mes bras se crochètent autour de son cou, notre baiser se fait plus intense et aussitôt il me repousse, coupant là le plus merveilleux des baisers que l’on ne m’a jamais donné.
BjEd9a10

Re: Consultante....

Message par BjEd9a10 »

c'est une histoire prenante... j'adore... :love: :jap:
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Re: Consultante....

Message par Invité »

Yuna a écrit :c'est une histoire prenante... j'adore... :love: :jap:
Merci Yuna :jap:
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Re: Consultante....

Message par Invité »

Moi : « Quoi ? »

Alex : « S’il te plait Marine, je ne crois pas que ce soit une bonne idée. »

Moi : « Pourquoi ? Tu n’en as pas envie ? »

Alex : « La question n’est pas la, tu es sous le choc »

Moi : « Mais si c’était quelque chose que je désirais depuis longtemps ? »

Alex : « Arrêtes Marine, tu racontes n’importe quoi, tu es perdue et tu ne sais plus se que tu dis. Je suis ton ami »

Alexandre me rassoit sur mon lit, et part dans la cuisine nous préparer un café. Pendant ce temps là, j’essaye de remettre mes idées en place « mais pourquoi l’ai-je embrassé ? Quelle conne ! Que vais-je faire, je n’ai envie de rien et de tout à la fois, et ce baiser ». Pendant que j’y repense mes doigts caressent mes lèvres et c’est la petite bête poilue qui me sort de mes pensées.
Je décide de me recoucher et elle vient de blottir contre moi. Les ronronnements m’apaisent même si la douleur est toujours présente. J’essaie de réfléchir à l’organisation de ces prochains jours. Quand est ce que l’enterrement va avoir lieu et où. Que dire a mes cousins que je n’ai pas vus depuis des années.

A ce moment là Alexandre arrive avec 2 tasses et m’en tends une. Je découvre son corps, il est vraiment beau, on le dirait taillé dans la pierre, tout est là, les pectoraux, les abdos magnifiquement dessinés mais pas gonflés, les jambes fuselées et un sexe visiblement de belle taille.
Je décroche mon regard de ce sexe, et le regarde.

Moi : « je suis désolée, excuses moi, mais je ne sais pas… j’avais envie… »

Alex : « de te sentir vivante. »

Moi : « oui je crois »

Alex : « allez on arrête d’en parler. Je te prends en charge pour les 2 jours à venir, tu finis ton café, te prépare pendant ce temps là j’appelle le boulot pour les prévenir. Puis on passe chez moi que je me change, quand même j’ai toujours les mêmes fringues qu’hier, et on part, direction la mer »

Moi : « tu te souviens de ça ? »

Alex : « que la mer est la seule chose qui t’apaise ? Bien sûre. Tu te souviens du week-end qu’on s’était fait avec l’équipe à Deauville, qu’est ce qu’on s’était marrer. C’était la première fois que je te voyais sourire après ta rupture »

Moi : « Oui, je m’en souviens. Ca roule mais j’aimerai juste appeler mes parents avant de partir »

Alex : « Ok, j’appelle le boulot pendant ce temps là. »


Deux heures après, nous sommes chez Alex, et je redécouvre ce lieu que je n’avais pas vu depuis des années. Rien à changer, toute est à sa place comme il y a 2 ans, une vraie garçonnière. Seul un mur de photos a fait son apparition, je découvre avec plaisir des photos de nos soirées du projet d’il y a 2 ans « mon dieu la tête que j’ai la dessus, un vrai dépressive sous alcool », de personnes que je ne connais pas « certainement ses copains », des photos de mariage d’amis je suppose… Mais aussi de nombreuses photos de filles et des post-it avec juste un prénom et un n° de téléphone.
Je suis absorbée par ces photos, elles retranscrivent la vie d’Alexandre, quand il arrive derrière moi.

Alex : « t’as vu les photos de nos soirées ? »

Moi : « Oui je me souviens de celle là, tu étais tellement bourré que tu as dormi sur mon canapé »

Alex : « Parce que tu étais en meilleure état peut être ? »

Moi : « Absolument, je te rappelle que grâce à moi, deux bouteilles de champ ont été offertes par le patron du resto parce que j’avais dansé sur le bar »

Alex : « Ah mais oui je ne m’en souvenais plus, maintenant que tu le dis… une putain de bonne soirée »

Et nous partons en éclat de rire. Je me sens légère à ses côtés, je suis bien, je sais que la réalité va être dure a affronter. L’enterrement est dans 3 jours, et je ne veux pas y penser pour le moment.

Moi : « et ces n° de téléphones ? »

Alex : « oh des filles qui sont passées a une de mes soirées ou avec qui j’ai couché »

Moi : « Bah tiens »

Alex : « j’y peux rien si elles en redemandent et qu’elles sont toute folle de mon corps »

A cette réflexion je regarde sa tenue : jean, pull en coton et converses. La tenue décontracte-chic par excellence. Il me propose de décoller : « c’est pas tout mais il est déjà midi passé ».

Les 2 jours que nous passons sont parfaits, hors du temps, juste lui et moi, deux amis profitant simplement de la vie : des rires, des pleurs, des bon restos, et une discussion sur la plage une bouteille de vodka à la main à refaire le monde.
Au fur et à mesure que l’on s’approche de Paris, une boule grossie dans mon estomac mais je sais que c’est normal, après tout l’enterrement est demain.

Arrivé devant chez moi, nous sommes tous les deux surpris d’y trouver Jérôme. En le voyant un frisson remonte de mes reins à ma nuque « une bonne partie de baise, voilà se qu’il me faut ».

Alexandre se gare et vient saluer Jérôme, ils échangent quelques banalités ; Polie je propose à Alexandre de venir boire un verre avec nous, mais il décline prétextant deux jours de travail à rattraper et que pour ma part j’avais totalement oublié.
DeLsEp9

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toujours aussi agréable, de te relire.

plaisant, jubilatoire, chaud,
enfin tu le sais, j'adoreeeeeeeeeeeeeeee
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;)
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Alexandre part en me déposant un baiser sur le front et en me faisant promettre de l’appeler si demain soir j’en éprouve le besoin.

Jérôme : « il se prend pour ton père ? ou ton mec peut être ?

Moi : « oh ça va ! Alex est un ami et c’est tout, et pour tout te dire, heureusement qu’il était là »

Jérôme : « c’est un reproche ? »

Moi : « non un constat très cher ! »

Nous rentrons dans ma cour, et avant que je n’aie le temps de comprendre, je me retrouve plaquée contre le mur, les mains menottées dans le dos par les siennes, mon sac valdinguant par terre et Jérôme dans mon dos.

Jérôme : « Je sens Mademoiselle, légèrement rebelle ce soir »

Moi : « Rebelle, moi ? Non Joueuse »

Jérôme : « Oh et elle pense être capable de jouer avec moi ? »

Pour toute réponse, je frotte mes fesses contre son sexe, j’ai l’intention de le chauffer comme jamais, j’ai envie de lui et d’une baise sauvage comme la dernière fois.

Jérôme : « c’est ça frotte toi, mais il va t’en falloir un peu plus pour m’exciter petite cochonne » dit il en me mordant légèrement la nuque.

Je suis à point, ces morsures me font monter d’un cran supplémentaire sur le chemin de l’excitation, je suis maintenant bien chauffée, ma culotte plus qu’humide. Il a le don de me faire démarrer au quart de tour, mais je compte bien avoir le dernier mot.

Moi : « J’en attendais pas moins de toi, quoique… »

Jérôme « Quoique quoi ? Mais tu es déchainée ce soir, il va falloir te calmer et vite… »

Moi : « Déchainer ? Et se n’est que le début tu peux me croire »

Il me relâche légèrement, je me retourne vers lui, il maintient toujours mes mains dans mon dos, et me colle dos au mur pour venir m’embrasser. Nos langues s’enlacent avec passion et fougue avant que je n’essaye de mordre la sienne.

Jérôme : « mais tu vas te calmer, oui ? »

Moi : « si je veux »

A son regard, je sais que je viens de dépasser les limites, bizarrement c’est une vague glaciale qui remonte ma colonne cette fois « oupss ». J’ai à la fois peur et en même temps l’idée d’une fessée me surexcite comme si c’était encore possible, « oh oui j’ai envie qu’il me fesse et que ça claque… ».

Des idées lubriques traversent mon cerveau et mes tétons déjà gonflés se durcissent un peu plus.
Je frotte mon sexe au sien, que je sens commencer a gonfler. Il attrape mes fesses et commence a les caresser, les malaxer, les écarter. Nous nous ré-embrassons avec toujours autant de désirs, quand ma voisine sors la tête par sa fenêtre.

La voisine : « ah c’est vous Marine, j’ai eu peur j’entendais des bruits et quelque chose a tapé contre le mur… »

Moi : « oui bonsoir Mme Rondo, je suis désolée, on ne s’était pas rendus compte »

La voisine : « y’a pas de mal, les jeunes, je comprends vous savez »

La dessus, elle nous souhaite une bonne soirée, nous pouffons de rire et nous dirigeons vers chez moi.
Une fois la porte fermée, Jérôme reste un instant sans bouger.
Il découvre mon appart, je le vois analyser la décoration, et le bordel ambiant qui y règne. Pendant ce temps là je m’occupe de mon chat qui vient se frotter dans mes jambes, je dépose mon sac devant la machine à laver, il faudra que je fasse une lessive.

Jérôme n’a pas bouger, il est au milieu de la pièce, je lui prends son manteau et vais la suspendre dans le placard. Lorsque je reviens, il a retiré sa cravate et la conserve dans sa main « ça va chauffer pour mon cul » et me fais signe d’approcher. Je me livre à lui et lui tends mes mains.

Jérôme : « pas comme ça jeune fille, les mains dans ton dos, mais avant déshabilles toi, ne gardes que tes sous vêtement »

Moi : « quoi ?»

Jérôme : « Et dépêches toi, tu m’as déjà assez énervé, se serait dommage de me mettre en colère »

Je me déshabille comme ça au milieu de la pièce, ne gardant que mon soutien gorge en dentelles et le shorty assorti. Il profite que je sois dos à lui pour m’attraper par les épaules, enfermer ses doigts sur mes bras, et les faire glisser jusqu’a mes poignets qu’il attache avec sa cravate.

Je lui suis désormais totalement offerte et mon abricot ne se fait que plus humide.
Il me fait me mettre a genoux sur le canapé, mes seins et mon ventre collés au dossier, mon cul offert a ses caresses ou autres traitements, je me sens coulée le long de mes cuisses. Je ne me connaissais pas fontaine, c’est une véritable révélation.

Il parcourt mon corps, de la pulpe de son doigt, sans jamais me pénétrer ou s’approcher de mon sexe. Son doigt redessine mes formes, mon dos, mes flancs, mes fesses dans leur rondeur, mes cuisses. Ce traitement me rend folle, je me mets a gigoter, une claque tombe sur mes globes, des frissons réveillent ma peau, je sens cette boule de chaleur grandir entre mes reins à chaque fois que son doigt s’y attarde.

Jérôme : « Mmmm, mais c’est que tu es chaude ce soir ? Regardez moi ça, cette cyprine coulant le long de tes cuisses »

A ce moment là, son doigt remonte sur l’intérieur d’une de mes cuisses, s’arrêtant à l’orée de mon sexe et récupérant ma liqueur, qu’il me présente. Je lèche son doigt, me goûte, me découvre à la fois salée et sucrée… Je m’acharne sur ce doigt, continue a jouer de ma langue sur ce membre que je souhaiterai plus imposant entre mes lèvres.

Jérôme : « Gourmande, aussi ? Tu vas pouvoir me prendre en bouche mais pas de tout de suite, sois patiente »

Je ne suis plus patiente j’ai envie de le prendre maintenant dans ma bouche, de le pomper comme une folle, de lui rendre le plaisir qu’il me donne au centuple. Mais je ne peux rien faire, si je bouge je tomberai, et j’ai envie qu’il me fasse jouir comme il sait si bien le faire.

Jérôme : « Ecartes tes cuisses un peu plus, et sois mignonne cambre toi un peu plus, quand on a un cul comme le tien, il faut le mettre en valeur. »

Tout en me disant ces mots, son doigt plonge sur l'arrière de l’une de mes cuisses et remonte sur mes fesses me faisant me cambrer un peu plus.
Laphoenix75

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Message par Laphoenix75 »

que j'aime te lire et te rerererelire :love:
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Re: Consultante....

Message par Invité »

Rho merci my beloved light :love:

moi aussi j'aime me relire et retrouver Jérôme :love: :love:
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Il continue son jeu avec son doigt me rendant toujours plus chaude, plus brulante. Son doigt s’insinue maintenant dans ma raie culière, masse mon étoile et redescend sur ma fente, il introduit uniquement une phalange, ma vulve se contracte a son contact. J’essaie de m’enfoncer ce doigt dont j’ai envie qu’il me fouille, qu’il me pénètre, qu’il vienne en moi et me remplisse mais il le retire aussitôt. Je pousse un gémissement de mécontentement.

Moi : « Prends moi, s’il te plait, je veux te sentir en moi Jérôme »

Jérôme : « Quand je l’aurai décider ma belle, c’est quand JE l’aurai décider »

Moi : « Sale con »

Jérôme : « Pardon ? Répète se que tu viens de dire pour voir »

Il agrippe mes cheveux, je bascule en arrière, plaque ma tête et le reste de mon corps contre son torse. Nos regards se défient, je ne veux pas lui céder, même si je sais qu’au fond de moi je lui cèderai pour qu’il me fasse jouir. Je suis au portes de l’orgasme un rien le déclencherait et il nous laisse ainsi sans bouger un moment.

Jérôme : « alors on ne dit plus rien ? »

Moi : « je suis désolée… mais tu me pousses a bout alors… »

Jérôme : « c’est le but Marine te pousser a bout pour te faire connaitre une jouissance insoupçonnée »

Moi : « je sais »

Nos bouches se soudent l’une à l’autre et l’une de ses mains vient maintenant caresser chaque centimètre carré de ma peau mais devant, s’attardant longuement sur mes seins, qu’il sort de mon soutien gorge, mes aréoles gonflés de désir, mes tétons qu’il pince pour les faire réagir plus.

Nos lèvres se quittent, mais mes yeux restent plongés dans les siens, sa main continue sa course sur mon ventre, le haut de mon pubis, mes hanches, mes cuisses sans jamais toucher mon sexe et il reprend le chemin inverse, sa langue léchant mon cou et agaçant le lobe de mon oreille droite.
Ma respiration se fait plus courte, mon dos se dresse droit, j’aime se qu’il me fait, j’ai l’impression que je pourrai venir ainsi sous ses caresses. Mes yeux sont clos et je déguste chacune des traces que sa main laisse sur ma peau, une trace chaude, attisant un peu plus mon feu intérieur et me faisant redécouvrir mon corps.

Puis il me lève, me retire mon shorty déposant un baiser sur mon sexe, laissant le bout de sa langue gouter mon clitoris et me replace dans la position initiale. Il se déshabille, et vient se coller à moi, ses jambes de chaque coté des miennes, agenouillés également, son torse dans mon dos. Son sexe qu’il a installé entre mes cuisses, se frotte contre mes lèvres gonflées me faisant mouiller un peu plus « Jérôme est un dieu, c’est trop bon ». Mon bassin imprime un mouvement lent et mes cuisses se referment sur ce chibre brulant qui s’active contre mon coquillage et mon trésor gonflé à souhait comme une petit verge. Je me cambre pour faire frotter son gland sur mon clitoris, je me branle avec... je vais me faire venir seule et il me laisse faire, je ne vais pas tarder a jouir, je sens la boule monter en moi. Quand ses mains m’arrêtent, bloquent mes hanches dans leur mouvement.

Jérôme : « Doucement ma belle, tu ne crois quand même pas que je vais te laisser jouir ainsi »

J’émets un couinement pour signifier mon mécontentement mais cela ressemble plus a un gémissement de plaisir, j’ai envie de jouir là maintenant ma jouissance est bloqué en moi a un endroit qui est intolérable, bien trop haut pour redescendre.
Il se retire, se couvre d’une capote, s’assieds sur le canapé et me fait venir sur lui, il m’aide la position n’étant pas aisé avec les mains attachées. Je m’installe a califourchon sur lui, ce chibre chaud et luisant de ma mouille pointant fièrement en direction de ma grotte. Les mains de Jérôme me guident, me faisant m’enfoncer centimètre après centimètre sur son pieu. Je sens mes chairs s’ouvrirent sur son passage, c’est divin, une fois profondément il me maintient sans me permettre de bouger, puis il me fait remonter jusqu'à le sortir entièrement de mon antre.
Au moment où il me re-pénètre de son sexe, j’explose, je m’affale sur lui, terrassée par les spasmes d’un plaisir intense, mon cri s’étouffe dans un hoquet violent, j’ai du mal a reprendre mon souffle et Jérôme me maintient fermement sur lui.
Une fois ma jouissance passée, les tremblements de mon corps atténués je le regarde les yeux luisant du bonheur qu’il vient de me donner avant de l’embrasser.
Ces mains continuent leur manège, il me soulève pour mieux me laisser retomber sur lui, chaque va et vient se fait plus puissant, plus intense, je le sens gonfler en moi, durcir de plus en plus, mes mouvements de bassins se font anarchiques, je veux qu’il explose en moi. Sa bouche dévore mes seins, les léchant sauvagement avant de les mordiller, de les manger. Je sens une nouvelle boule de chaleur naître dans mon ventre, petite mais bien présente « il va réussir a me faire jouir une seconde fois ».

Je coule sur lui, le bruit de nos corps en sueurs claquant l’un sur l’autre et l’odeur qui s’en dégage rajoute à mon plaisir. Je me sens femme, plus vivante que jamais, je veux le voir jouir, il me détache les mains et aussitôt elles viennent s’abattre sur son cou, la position est plus aisée, je peux enfin me coller à lui pour ne faire plus qu’un. Mais après quelques va et vient, il me demande de me retourner, je m’exécute, installant mes jambes de chaque coté des siennes, lorsque je m’empale à nouveau je ne peux m’empêcher de retenir un cri. Avec cette position j’ai l’impression de le sentir encore plus haut, il tape contre ma matrice, mes fesses sont sur son ventre, mes reins cambrés aux max dans l’unique désir de le mener vers l’extase.
La boule grossie en moi et je ne peux me retenir de caresser mon bouton gorgé comme jamais et de mon autre main, je malaxe ses bourses gonflées et remplies qui ne vont pas tarder a déverser leur semence.
Jérôme commence a émettre un râle et me demande de ne surtout pas m’arrêter, je suis hystérique, je suis affamé de ce vît qui me donne encore et toujours plus de plaisir. Je sens ma mouille dégouliner sur ses couilles qui sont dans ma main, quand soudain d’un doigt il vient caresser mon œillet qui s’ouvre sans soucis sous ce massage délicat. Je me sens comblé de toute part, jamais je n’ai connu quelque chose d’aussi bon, la vague monte, mes yeux se ferment, mon cerveau tape dans mes tempes et je ne peux empêcher ma main de quitter ses couilles pour caresser mes tétons dures et fermes, excités à l’extrême.

Jérôme : « Fais toi jouir Marine »

Moi : « Oh… Oui… Jérôme… Je… »

A ces mots ma vulve se contracte comme jamais puis explose, j’étouffe, Jérôme me plaque contre lui et c’est dans un cri parfaitement coordonné que nous jouissons ensemble.
Nous restons un moment sans bouger, appréciant cet instant de perfection, nos corps anesthésiés par cette baise puissante. Je sens ses lèvres remués dans mon cou, m’embrasser doucement. Puis il me fait me mouvoir dans une délicatesse qui me surprends encore.

Je me lève, me dirige vers mon lit, mes jambes me tenant à peine je m’affale dessus, je n’ai même pas le courage de rabattre la couette sur mon corps. C’est Jérôme qui vient me couvrir et me déposer un baiser sur mon front. Je ne l’entends même pas sortir de l’appartement, je suis épuisée, vidée et demain une dure journée m’attends.
DeLsEp9

Re: Consultante....

Message par DeLsEp9 »

Toujours aussi délicieux à relire
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

:jap: comme moi avec Si belles, si soeurs ;)
DeLsEp9

Re: Consultante....

Message par DeLsEp9 »

Cedille92 a écrit ::jap: comme moi avec Si belles, si soeurs ;)

Comme quoi....................
Supprimé

Re: Consultante....

Message par Supprimé »

:sweat: :sweat: c'est moi ou y a comme une zone trés chaude pas loin????

superbe à lire!
DeLsEp9

Re: Consultante....

Message par DeLsEp9 »

Yann a écrit ::sweat: :sweat: c'est moi ou y a comme une zone trés chaude pas loin????

superbe à lire!


A vivre :cinglé: :love: :cinglé: :love: :cinglé: :love: :cinglé:
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

Jak67 a écrit :
Comme quoi....................
Et oui
Yann a écrit ::sweat: :sweat: c'est moi ou y a comme une zone trés chaude pas loin????

superbe à lire!
Bah en même temps c'est la zone : Sexy récit :whistle:

Merci Yann :jap:
Jak67 a écrit :
A vivre :cinglé: :love: :cinglé: :love: :cinglé: :love: :cinglé:
Je me damnerai pour ça :modo:
Supprimé

Re: Consultante....

Message par Supprimé »

Jak67 a écrit :

A vivre :cinglé: :love: :cinglé: :love: :cinglé: :love: :cinglé:
HA oui mais là non hein... si je pense à ca... :cinglé: :cinglé:
Oups trop tard!!!!!!:)
Cedille92 a écrit : Et oui
Bah en même temps c'est la zone : Sexy récit :whistle:

Merci Yann :jap:
ha c'est ca ... j'avais pas vue le panneau "attention chaleur" sur l'entrée de la zone :D

De rien c'est..... captivant!!!! :whistle: :whistle:
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

merci beaucoup ça me touche beaucoup, ce récit représente énormément pour moi
DeLsEp9

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Message par DeLsEp9 »

Yann a écrit : HA oui mais là non hein... si je pense à ca... :cinglé: :cinglé:
Oups trop tard!!!!!!:)
Ce récit m'a remémoré des événements qui me sont arrivés dans les années 70 (Ok, tu n'étais pas né) et qui font que ma vie prend un tournant, et j'adore.
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

J'aime être une source d'inspiration :sandy:
DeLsEp9

Re: Consultante....

Message par DeLsEp9 »

Cedille92 a écrit :J'aime être une source d'inspiration :sandy:

Mieux qu'une inspiration

Une renaissance.
Supprimé

Re: Consultante....

Message par Supprimé »

Jak67 a écrit : Ce récit m'a remémoré des événements qui me sont arrivés dans les années 70 (Ok, tu n'étais pas né) et qui font que ma vie prend un tournant, et j'adore.
Auh c'est gentil de dire que j'etait pas né dans les année 70 !!! :jap: :jap:

Cedille92 a écrit :J'aime être une source d'inspiration :sandy:

Source de n'essitation c'est ca???? :lol:
DeLsEp9

Re: Consultante....

Message par DeLsEp9 »

Yann a écrit : Auh c'est gentil de dire que j'etait pas né dans les année 70 !!! :jap: :jap:

Ton profil FB est faux?
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

Jak67 a écrit :
Mieux qu'une inspiration

Une renaissance.
:modo: Oh c'est trop Jak :modo: :love: :love:
Yann a écrit :
Source de n'essitation c'est ca???? :lol:
Y parait aussi... des fois...
Supprimé

Re: Consultante....

Message par Supprimé »

Jak67 a écrit : Ton profil FB est faux?
Euh non.. 76 c'est dans les années 70... enfin je crois ... attends je recompte...
1 2 3 4 .....
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

Le lendemain c’est mon téléphone qui me réveille ma mère « enfin j’entends sa voix depuis 3 jours ».
Aussitôt une boule s’installe dans ma gorge et je sais qu’elle ne va me quitter de toute la journée. L’enterrement est à 16h à Lyon, il faut prendre le train de 13h au plus tard. Il est 10h, j’ai donc 3 heures pour me rendre à la gare. Je lui promets d’y être même si l’idée me traverse l’esprit de rester planquée sous ma couette.

Je me lève attrape un t-shirt, prends un café « pour une fois » et vais griller ma fidèle cigarette du matin, même deux. Ma jolie bête poilue vient ronronner dans mes jambes avant d’aller explorer le jardinet « Que vais-je mettre ? Que vais-je leur dire ? Comment ça va se passer ? Mes frères, il va falloir que je sois leur pilier, plus que deux heures de faiblesse avant d’enfiler le costume de Marine la femme forte »
J’appelle mes frères, le premier ne viendra pas, impossible de se libérer et le second fera son maximum mais ne promet rien, c’est tout eux ça me laisser gérer ma Mère, « aaaaaah ». Je raccroche, commande un taxi pour dans 1h et me glisse dans un bain chaud. Le bonheur, me laver le corps et l’esprit, la B.O. de "Remember Me" à fond dans sur ma chaine, je m’évade.
Je m’accorde 30 minutes dans cet état de suspension, en repensant au doigt de Jérôme sur mon corps « hummm qu’est ce que c’était bon » avant de me remettre en marche. Petite robe noir et veste ¾ et je saute dans le taxi qui me conduit vers ce moment tant redouté…

… Les funérailles ont été un cauchemar, les pleurs, les cris, les condoléances de personnes que vous ne connaissez pas ou celles qui tout d’un coup se rappellent à votre bon souvenirs, l'un de mes frères a fait l’effort de venir mais pour sauter dans un train immédiatement à la fin de la cérémonies, mes cousins accaparés de tout part et essayant de faire bonne figure, ma mère femme forte et de caractère qui a tenu bon pour s’écrouler dans les bras de mon père aussitôt dans la voiture qui me ramenait à la gare.
Et moi au milieu de tout ça incapable de réaliser réellement se qui se déroulait sous mes yeux, le seule geste conscient que j’ai fait de toute la journée c’est le sms que je viens d’envoyer a Alex : j’arrive par le train de 23h je t’en supplie vient me chercher.
Les deux heures de train me paraissent une éternité, mon regard plongé dans le vide, Aloe Blacc dans les oreilles, la tête contre la fenêtre, je revis la cérémonie et enfin les larmes sortent, mon cœur se sert, un vide m’envahie « il est parti, c’est fini ». Plus de cris, plus de hurlements, juste les larmes qui coulent sur mon visage, qui se tarissent vite, bien trop vite à mon goût. Le train rentre en gare de Paris Gare de Lyon, je descends et vois Alex qui m’attends « toujours aussi impeccable », je m’avance vers lui et lui de moi, il ouvre ses bras dans lesquels je me jette. Je suis bien contre lui, même son parfum se fait rassurant. Il m’embrasse les cheveux et me demande « comment ça va ? »

Moi : « on a connu mieux »

Alex : « ok, avec ou sans sortie ? »

Moi : « hmmmm…. Avec envie de me changer les idées »

Alex : « ok alors tu me suis et je ne veux rien entendre »

Alexandre me prends par la main et m’entraine en direction du parking pour récupérer sa voiture. On roule jusqu'à chez lui « il me fait quoi comme plan là ? » puis on se gare dans son parking.

Moi : « je croyais qu’on sortait »

Alex : « oui, est ce que j’ai dit le contraire ? »

Moi : « ba je sais pas, mais on est quand même dans ton parking, non ? »

Alex : « oui et je te rappelle que tu avais promis de ne pas protester »

Moi : « ok, ça roule »

Nous sortons de la voiture et de son immeuble et après 10 bonnes minutes de marche, Alexandre frappe contre le volet a demi-fermé d’un restaurant.

Moi : « mais t’es malade, ils sont fermés »

Alex : « jamais pour les bons clients comme moi »

A ce moment là, une tête sort de la porte « Ah Monsieur Alexandre, rentrez, vous savez qu’on est toujours ouverts pour les clients comme vous ». Le volet se relève et nous pénétrons dans un minuscule restaurant libanais, je me sens tout de suite comme chez moi, la chaleur orientale de cet endroit m’envahit, j’aime ces restaurants où l’on vous traite comme un ami de la famille.

Alex : « Marine je te présente Ilyas, le meilleur libanais de tout Paris »

Ilyas : « Bienvenue chez moi, Mademoiselle »

Moi : « Enchantée Ilyas »

Alex : « Ilyas, tu nous mets comme d’habitude avec la bouteille qui va bien »

Ilyas : « Bien sûre Monsieur Alexandre »

Alexandre m’explique que comment il a découvert ce restaurant un soir d’été et que maintenant il est toujours le bienvenu, peut importe l’heure du moment que le volet n’est pas complètement baissé.

Alex : « Et toi, alors, comment tu vas ? »

Moi : « c’est confus, je pense que je me fais à l’idée, mais ça n’a pas été facile, de voir ma mère ainsi surtout »

Alex : « comment va-t-elle ? »

Moi : « comme elle peut aller, elle vient de perdre son seul et unique frère »

Alex : « et tes cousins ? »

Moi : « je les ai à peine vu, ils soutenaient leur mère, essayaient de tout gérer au mieux »

Alex : « je me doute »

Moi : « on est peu de chose quand on y pense, mais je ne veux plus y penser, parles moi d’autre chose. Le boulot ? »
Invité

Re: Consultante....

Message par Invité »

Alexandre me raconte comment sa fin de semaine s’est passée, un peu l’anarchie, une ambiance électrique visiblement flotte dans l’air qui n’annonce rien de bon. Il me parle également de la fille qu’il a rencontrée hier soir en rejoignant des amis, mais qui à l’air bizarre. Ilyas nous apporte un merveilleux mezzés sur lequel je me jette, j’ai une faim de loup tout à coup.
Et nous enchainons sur les éternelles discussions hommes-femmes et relations de couple. Il me confie son désir de se poser et de fonder une famille un jour mais qu’il ne sait pas s’il trouvera la femme pouvant le supporter.

Moi : « tu l’as trouveras j’en suis sûre »

Alex : « on verra bien, mais je ne suis quand même pas facile à vivre »

Moi : « qui l’est ? Personne n’est facile à vivre. Regardes moi et mes crises de nerfs… »

Alex : « Tu sais que tu m’as fait vraiment peur »

Moi : « je suis désolée, je ne savais pas que je réagirai comme ça, mais… »

Alex : « ne t’excuse pas il fallait que ça sorte, mais je n’avais jamais vu quelqu’un exprimer la douleur de cette sorte »

Moi : « je te rassure moi non plus je ne savais pas que je pouvais réagir ainsi… C’est mon côté obscur »

Alex : « tu mérites quelqu’un de bien, qui prendra soin de toi ma belle… »

Moi : « le problème est que la dernière personne a qui j’ai confié ça, m’a fait encore plus de mal, alors… »

Alex : « je sais mais un jour tu trouveras quelqu’un, il faut laisser le temps c’est tout »

Moi : « Alex, soyons francs cinq minutes, jamais je ne pourrai de nouveau faire confiance entièrement et aimer inconditionnellement comme je l’aimais lui »

Alex : « je sais ma belle, mais il ne faut jamais dire jamais »

Moi : « je te le dis : jamais plus »

Alex : « alors tu vas errer de mecs en mecs, je croyais que tu voulais une famille, au moins un enfant »

Moi : « j’ai toujours cet envie quelque part enfouie en moi d’avoir une famille, au moins un enfant oui. Mais pas maintenant. Et tu me rappelles comment on est arrivé à parler de moi ? »

Alex : « je ne sais plus » me répond-il un sourire carnassier

Moi : « c’est ça mon petit gars, donc on parlait de toi ? Et de ta future… »

Alex : « ok, en fait je ne sais pas trop, il y a des soirs où j’aimerai avoir une petite femme à la maison et d’autres, et bien je suis bien content d’être seul chez moi »

Moi : « je te rassure moi c’est la même chose, et la fille que tu as rencontré alors ? »

Alex : « pas mal, bien foutue, des yeux et des fesses de rêve, mais j’ai l’impression qu’elle cherche trop a se caser »

Moi : « justement tu ne viens pas de me dire que tu aimerais avoir une petite femme à la maison ? »

Alex : « si mais je le sens pas, enfin je vais quand même faire une soirée avec elle, histoire de… on ne sait jamais
comment ça peut finir… »

Moi : « Alex !!! »

Alex : « y’a pas de mal a se faire du bien si ? »

Moi : « non et ce n’est pas moi qui te dirai le contraire… »

Alex : « Jérôme ? Hier soir ? Allez racontes ?

Moi : « Rien à dire une bonne partie de baise bien sauvage, exactement se dont j’avais envie »

Alex : « J’aurai pu le faire aussi »

Moi : « Alex… »

Alex : « ca va je déconne »

Nous nous regardons et explosons de dire, même si au fond de moi, je sens un pincement. Des images de son corps me traversent l’esprit « ouh la Marine, arrêtes le vin ».

Nous remercions Ilyas pour son accueil et sortons du restaurant, nous commençons a marcher sans réellement savoir où nous allons, une promenade digestive est exactement se qu’il me fallait pour me remettre les idées en place. Nous continuons a discuter, de tout et de rien, jouons comme des gamins a s’asticoter dès que l’occasion se présente « j’ai bien fait d’appeler Alex, qu’est ce que je me sens bien avec lui ». Alex me regarde et me propose de rentrer chez lui nous mater notre film culte. J’accepte avec grand plaisir, une fois arrivé, je m’installe dans le canapé, l’air de rien il est tout de même 2h00 du matin « tiens je vais tout de même regarder mon téléphone, un texto ? Jérôme ? » :
Salut toi, j’espère que ça va, tel moi qd tu rentres, j’ai des projets pour ton petit cul.

Moi : « Connard ! »

Alex : « Quoi ? »

Moi : « Non laisses tomber, un texto que j’ai reçu »

Aussitôt je coupe mon téléphone et Alex revient avec 2 verres de boukkha « histoire de se finir ». Nous lançons le DVD : Armageddon, nous regardons uniquement ce film pour cette phrase culte de Bruce Willis "en gros vous nous demandez de sauvez le monde ?" et cette chanson d'Aerosmith, que nous chantons d’ailleurs en cœur en gueulant plus qu’on ne chante. On adore ce film tout les deux, on avait découvert ça lors de notre rencontre il y a 2 ans et plusieurs fois on s’est fait des soirée Armageddon.

Je suis confortablement installée dans le canapé, câlé entre deux coussins, mes pieds posés sur les genoux d’Alex, un moment d’amitié parfait « j’ai de la chance de l’avoir ». Je profite du film pour observer cet homme, détailler les moindres expressions de son visage, ses traits fins. Il doit ressentir mon regard sur lui mais ne sourcille pas.
Invité

Re: Consultante....

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Quand soudain il tourne la tête et me regarde :

Alex : « ça va Marine, parce que t’es un peu blanche là »

Moi : « oui je crois que j’ai juste un petit peu trop bu, avec les émotions du jour c’est pas top »

Alex : « tu vas être malade ? »

Moi : « non mais je vais attendre un petit peu avant de rentrer à la maison, parce que si je monte dans un taxi maintenant, je pense que je vais être malade oui »

Alex : « alors on vieillit ma petite Dame ? On ne tient plus autant qu’avant ? »

Moi : « ba oui je crois bien »

Alex : « allez viens là »

En même temps qu’il prononce cette phrase il tape sur ses genoux et je bouge pour laisser ma tête glisser dessus « parfait ». Par automatisme je pense il se met à caresser mes cheveux, je me concentre sur le film pour faire passer ma nausée. Comme à chaque fois nous sortons toute les répliques du films que nous connaissons et à la fin du film, je l’entends commencer a chantonner et je me redresse pour l’accompagner.

Nous sommes debout sur le canapé, excités comme des enfants a leur premier karaoké, on vit les paroles, on se rapproche l’un de l’autre se prenant dans les bras, enchainant une chorégraphie qui doit être proche du ridicule, et une fois la musique finie nous éclatons de rire.

Je regarde l’heure 4h15 du matin, il est temps de rentrer chez moi, le samedi est déjà bien entamé.
Alex propose de me raccompagner mais vu son état, je lui dis que se n’est pas raisonnable. On se rassied dans le canapé, je m’allume une cigarette et je m’arme de mon téléphone pour commander un taxi.

Moi : « super aucun taxi de disponible »

Alex : « tu veux pas que je te ramène franchement »

Moi : « non ça va aller c'est surtout que j’ai envie de mon lit et de mon chat »

Alex : « tu sais si tu veux tu peux dormir ici aussi et je ronronnais si il n’y a que ça pour te faire plaisir »

Moi : « ah ah ah…très drôle »

Alex : « non mais sérieusement Marine, tu dors et dès que tu te lèves, tu rentres, c’est plus sûre et moins galère, non ? »

Moi : « mais… »

Alex : « arrêtes on avait dit pas de protestations donc tu dors ici »

Moi : « oui chef »

Alex : « j’aime quand tu m’appelles comme ça »

Moi : « de quoi chef ? »

Alex : « ah ouais ça le fait »

Moi : « ou tu préfères Monsieur ? Comme il
plaira à Monsieur »

Alex : « wahou arrêtes Marine ne joue pas avec moi »

Moi : « mais je ne joue pas Monsieur, je ne comprends pas »

Alex : « Marine s’il te plait »

En même temps que je prononce ces mots, je me rapproche de lui et ma voix se fait plus sensuelle.

Moi : « Monsieur souhaites quelque chose peut être ? En tant qu’assistante je me dois de répondre à toutes vos demandes Monsieur »

Je suis désormais à califourchon sur Alexandre, que je sens légèrement durcir, ma robe découvre mes cuisses, la position que je prends est plus que provocante.
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