" Je vous présente ma femme"

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sirhup

" Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Ma mère avait pris l'habitude de déposer le courrier qui m'était destiné dans le tiroir droit de l'immense buffet en chêne. Tiroir foutoir, où se chevauchaient enveloppes, factures, poésies alcoolisées, photos et aussi des emballages de sucreries que je planquais là parce que ce buffet avait deux mètres d'avance sur la poubelle lorsque je m'esquintais sur la console de jeu.
Ce jour-là, ma mère a toutefois attendu la fin du repas pour me remettre en main propre un courrier qui m'était destiné. Il faut dire qu'il sortait du lot. Enveloppe bordeaux, adresse écrite avec un feutre argenté et scellée d'un magnifique cercle argent lui aussi et frappé d'un logo de quatre lettres: MFJL.
Intriguée, ma mère était encore plus curieuse que moi quant à ce courrier si particulier. Plus curieuse et plus impatiente aussi. Elle ne l'avait pas ouvert, le sceau l'aurait trahie, mais ce n'est pas l'envie qui avait dû lui manquer à la voir fixer des yeux la missive que je ne tenais qu'un instant dans les mains avant de la glisser dans la poche arrière de mon pantalon. Et aujourd'hui encore, seize ans plus tard, elle ignore toujours ce qui se cachait derrière ce courrier peu ordinaire. Sauf si elle parcourt ce forum, ce qui cette fois me surprendrait à mon tour.

Cette missive, si soignée, je l'attendais, je l'espérais. MFJL avaient tenu parole. Marie-France et Jean-Luc n'étaient pas vraiment des amis. A peine des connaissances. Avec Boris, mon meilleur ami à l'époque, nous les avions rencontrés dans un club qu'on appellerait libertin aujourd'hui mais que tout le monde appelait simplement "club échangiste" il y a seize ans. Ce qui était réducteur puisque beaucoup de pratiques y avaient court, pratiques auxquelles le temps a donné des noms plus précis depuis lors.

Dans un premier temps, c'est Boris qui avait rompu la glace avec Marie-France et Jean-Luc. Nos duos respectifs étaient faits pour se rencontrer. D'abord, parce que Marie et Jean étaient beaux et avaient la quarantaine entamée mais éclatante. Clairement plus beaux et plus jeunes que la moyenne d'âge des couples fréquentant ce type de club privé dans les années 80 et 90. Boris et moi, c'était, à nous deux: 45 ans, 3m62, 146 kilos, quatre pectoraux bien dessinés, des abdos en béton, et deux queues qu'on ne sortait et n'agitait qu'à la demande si celle-ci nous convenait. En somme, deux célibataires à saisir mais qui n'avaient rien à échanger. Parfois, cela posait problème mais les moeurs en vogue dans le club évoluaient avec ceux qui le fréquentaient. En deux ans, nous avions déjà pu constater un certain rajeunissement des cadres et le mot générique "échangisme" collectionner de plus en plus de faux synonymes.

Lorsque Boris s'est mis en tête d'en savoir un peu plus long sur cette belle blonde qu'était Marie-France, il a pris le chemin le plus direct. Une bouteille de champagne et trois coupes sur la table, lui-même suivant ce service de quelques secondes, muscles saillants de sortie et bite en goguette dans son caleçon américain. Je ne fréquente plus ni Boris ni les clubs mais j'ose parier qu'en 2011, avec le même âge et le même physique, mon pote (la remarque qui vaut pour lui vaut pour moi, snif) suivrait toujours le champagne de quelques secondes mais dans un boxer hyper stretch, histoire de montrer clairement qu'il est un vrai sagittaire. Ou centaure si vous préférez. Comme moi, cela dit en passant. La première coupe de champagne n'était pas vidée que Boris demandait de but en blanc: "Et Monsieur, il attend quoi de ce genre d'endroit?" Je n'étais pas assis à leurs côtés mais j'ai connu la réponse de celui qui était encore "Monsieur" dans les cinq minutes.
J'étais debout devant le bar principal dans le dos d'une inconnue vêtue d'une chemise noire, fine et entièrement transparente. Elle avait glissé, sans jamais me regarder, sa main gauche dans mon slip pour me branler tout en faisant de même de l'autre main avec son mari que j'apercevais par-dessus ses frêles mais superbes épaules. La situation m'excitait mais Boris déboula devant le comptoir, colla sa main derrière mon oreille et me dit: "Il faut que tu me rejoignes à la table avec le couple, en bas de la piste. Elle est canon et lui, ce qui l'excite, c'est de la voir se faire prendre. Allez! C'mon, man ! Te fais pas prier, amène-toi !"

(à suivre, très vite)
Dernière modification par sirhup le 12 octobre 2011, 10:38, modifié 1 fois.
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Biquette
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Biquette »

Rooohhh lalalalalalalaaaaaaaaaaaaaaaaa :cingle:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme" (suite)

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(suite)
A regret, je fais battre ma queue en retraite, laissant seule cette petite main qui me donnait tant de plaisir. La manoeuvre me vaut cependant mon premier échange de regards avec "la main". Un visage ciselé au scalpel orné de yeux anthracite pour un ensemble qui dégage à la fois de la froideur et de l'audace. En suivant Boris, je continue de la regarder. Ses petits seins pointant sous son chemisier transparent sont à croquer et je me jure de la revoir. A l'inverse son mari est encore plus bedonnant que je ne le suis devenu. Pour être précis, la panse est proéminente alors que les jambes sont fines. Amateur de bières sans doute...

Je les délaisse du regard pour ne pas me vautrer en descendant les quelques marches qui me mènent au pied de la piste, dans une partie du club qui s'apparente plus à un salon qu'à une boîte de nuit. "Ah! Le voilà! Je vous présente mon meilleur ami! Il y a deux ans, il n'avait aucune confiance en lui. Aujourd'hui, le patron l'appelle avant moi pour venir mettre de l'ambiance ici quand c'est un peu trop calme", balance Boris alors que je m'installe à ses côtés dans le sofa. "Je te présente Marie-France et Jean-Luc, mariés sans enfant et libertins", poursuit Boris. Les présentations sont faites. Marie-France est effectivement canon, cet obsédé de Boris n'a pas menti. Cheveux blonds, coupés au carré, yeux bleus lumineux, souriante, elle porte une lingerie simple mais efficace qui met sa poitrine en valeur. Un ensemble soutien-gorge et culotte blanc nacre avec des imprimés style graffitis rouges et bleus. Elle n'a d'yeux que pour Boris, qui raconte sa vie avec autant de pudeur que Siffredi tourne des films. Je me retrouve à faire la conversation avec Jean-Luc. Une classe et une éducation certaine, le gars est bel homme, posé, et, même en slip, il ne peut cacher une certaine aisance financière.

"Alors, on se prend la petite soeur ?", lance Boris en montrant la bouteille de champagne vide. Calmement mais fulgurant, Jean-Luc répond: "Et si vous preniez ma femme avant ?"

Boris me regarde avec un sourire qui vaut tous les discours du monde. Marie-France aussi sourit et, pour la première fois, attarde plutôt ses yeux vers moi. "Bon, tu en es?", me dit-elle. Et en guise de réponse, je me lève, lui tend la main pour l'aider à se lever et lui tiens jusqu'à l'alcôve choisie par son mari. Jean-Luc l'a choisie sombre puisque seulement "éclairée" d'un seul néon pourpre. Marie-France s'avance et s'allonge au milieu du matelas qui occupe toute l'alcôve alors que Jean-Luc préfère une position assise tout fond de la petite loge. A tel point que Boris et moi l'apercevons, sentons sa présence mais nous ne voyons pas clairement. Marie-France prend la main de Boris et passe la sienne dans mes cheveux pour s'arrêter sur la nuque et nous dit: "Je suis à vous. Toute à vous. Si quelque chose me gêne, vous le comprendrez facilement."

Boris et moi avions déjà goûté à un trio quelques semaines plus tôt. Même club, même alcôve. Mais la "quadra" asiatique avec qui nous avions eu quelques soucis d'ajustement au moment de la double pénétration était célibataire. Ici, il nous fallait pouvoir faire abstraction du mari, qui s'était fait discret mais dont il était impossible d'ignorer la présence. Tapi dans la quasi obscurité, Jean-Luc devait bien voir que Boris était largement plus entreprenant pour ces premiers instants à quatre. Enfin, à trois et demi. Boris caressait les jambes de Marie-France. Du bout des pieds jusqu'à l'intérieur de ses cuisses. Et sans jamais toucher son sexe. De mon côté, je caressais le ventre et les seins de Marie-France mais elle ôta elle-même son soutien-gorge, glissa ses doigts le long de mon bras pour encore une fois finir dans ma nuque. D'une légère préhension, elle m'invita à me baisser complètement et à lui lécher le bout des seins. Léchant son téton droit en caressant doucement le sein gauche et puis inversant le sort réservé à ces fruits pas si défendus. Marie-France est moins passive. Elle me caresse la nuque, le dos et les fesses de sa main gauche tandis qu'elle a glissé sa main droite dans sa culotte qui ne peut cacher quelques petits mouvements. Elle se caresse.

Nos yeux se sont maintenant habitués à cette étrange lumière rouge et je peux voir Boris se débarrasser de son caleçon américain et venir s'agenouiller à hauteur du visage de Marie-France. Il tient son sexe en pleine main, et pour bien le connaître je peux assurer qu'il ne bande pas encore complètement, et colle son gland sur la bouche de notre soumise. Elle embrasse son sexe et le lèche avant d'en avaler doucement le gland. Qu'elle libère et recommence à lécher et sucer. Pour me faire comprendre ce qu'elle désire, Marie-France poursuit avec la même technique, en finesse. Sa main gauche me traverse le dos d'une griffure pour à nouveau se caler dans ma nuque. Cette fois, elle conduit gentiment ma tête vers son sexe. Elle cambre le dos tout en continuant à se caresser de la main droite. Je fais glisser sa culotte le long de ses jambes et passe un premier coup de langue tout le long de son sexe qu'elle tient déjà entrouvert d'une seule main, deux doigts en écartant la corolle de chaque côté.

(à suivre)
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Biquette »

Fiiiiiiiiiiiuuuuuuuuuuu, tu nous avait caché ce talent d'écriture Sirhup :clea: :clea:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme" (suite)

Message par sirhup »

(suite)

Après ces longs mouvements lents de ma langue, elle est encore plus humide et ouvre davantage sa chatte. Je me fais alors plus précis en m'attardant sur la base du clitoris, pleinement libéré désormais, et de ses contours mais sans faire de son charmant bouton une cible préférentielle et exclusive. Mieux, je l'évite un maximum. Marie-France engouffre de plus en plus loin la queue de Boris dans sa bouche mais ses mouvements sont limités par la position. La voyant se cambrer de plus en plus fréquemment et saisir ma tête à deux mains pour la presser contre son sexe, mon complice fait désormais coulisser son immense membre le long de sa bouche qu'elle ouvre à peine pour laisser échapper des râles. Si Boris et moi avons l'expérience récente d'un trio, Marie-France, c'est certain, a une liste plus longue à faire valoir. Sans un ordre et en donnant l'impression qu'elle nous est soumise, c'est bien elle qui mène la danse. Sorte de valse à trois mais dont le tourbillon ne fait commencer. Le rythme de son pouls s'accélère lorsque ma langue varie entre précision absolue directement sur son clitoris et de grandes lampées de sa chatte devenue compulsive. J'introduis lentement deux doigts, recourbés vers le haut, tout en continuant à la lécher. Au fur et à mesure que ma langue se fait plus légère mais moins voyageuse, mes doigts sont de plus en plus pressants à l'intérieur de son vagin. En quelque minutes seulement, mes doigts sont carrément prisonniers de son antre avant que le relâchement soudain inonde complètement ma main. Comme le disait si bien Boris, deux ans avant j'aurais appelé un médecin mais avec l'expérience rapidement acquise au gré de nos sauteries, je savais que Marie-France venait de nous offrir un premier orgasme.

Ce premier sommet conquis n'eut qu'un effet: décupler son envie et son appétit. Elle se redressa, et posa son entrejambe sur ma queue, ainsi piégée entre mon ventre, morne plaine à l'époque, et son sexe, source intarissable. Tout en balançant doucement et de manière précise son bassin sur mon sexe, elle transforma Boris en gourmandise vivante. Très bien membré (très largement au-dessus de toutes les moyennes fussent-elles africaines ou afro-américaines), Boris savait que très peu de femmes étaient capables d'engloutir la moitié de son sexe. Marie-France n'échappait pas à la règle. Mais elle avait suffisamment de pratique et d'envie pour offrir cette fois une érection totale à mon ami. Je ne voyais rien de sa gestuelle buccale, me laissant branler par ce con qu'il me tardait désormais de pénétrer, mais à entendre les gémissements de Boris, j'imaginais sans peine le plaisir brûlant que notre blonde lui offrait.

Le mouvement de bassin suivant me surprit. Libéré de son étreinte, mon sexe se dressa d'un coup. Je n'avais pas les mensurations de Boris - ils doivent être 3% sur terre et dans les environs à les partager - mais je pouvais moi aussi me targuer d'avoir un obélisque aux dimensions enviables par la plupart de mes congénères. D'une banalité certaine au repos mais le gâter en faisait plus un champion de triple saut que de simple extension. Malgré ça, Marie-France s'en désintéressait. Elle venait d'enfiler, avec la bouche, un préservatif sur le gland de Boris. Belle tentative mais mission impossible de caoutchouter entièrement pareil animal sans ses dix doigts. L'opération enfin réussie, elle enfourchait mon cheval-pote en s'enfonçant progressivement sur sa monture.

Mon esprit s'égarait un instant. Pas un de nous trois n'avait pénétré l'alcôve avec des préservatifs, sans doute trop pressés par la perspective qui nous attendait et pas un de nous trois ne l'avait quittée depuis. Le club n'organisant pas de lâcher de préservatifs à partir des plafonds, comment étaient-ils parvenus jusqu'à nous. C'est alors que je remarquais que Jean-Luc était toujours tapi dans un coin. Mais ce n'était plus le même coin... Et Jean-Luc n'était plus le même Jean-Luc, entendez par là qu'on pouvait désormais percevoir un mouvement reconnaissable. Il se masturbait.

Reprenant sa technique habituelle, la belle blonde saisit une de mes mains, celle qui caressait ses seins et la déposa sur ses fesses. Sans la lâcher, elle guidait le bout de mes doigts sur son anus, puis descendait jusqu'à son périnée, et remontait toute la raie. C'est beau une femme qui sait ce qu'elle veut. C'est une réflexion que je fais a posteriori parce qu'au moment de cette folle cavalcade, j'ai d'instinct enchaîné en répétant le mouvement qu'elle venait d'initier. De l'autre main je lui griffait une fesse, puis l'autre, et aussi le bas du dos. Enfin, tout ce que ma souplesse et ma longueur de bras me permettait de griffer de cette seule main. Car l'autre était cette fois concentrée sur cet orifice, qu'il faut si bien préparer pour qu'il offre de la plénitude aux deux partenaires. Ou aux trois, dans le cas présent. Je le léchais pour l'humidifier et les petites pressions de mon index eurent tôt fait de créer un premier passage. Court et d'autant plus étroit que l'amazone était fort encombrée juste de l'autre côté.

(à suivre)
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

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(suite)

Marie-France était encore plus belle en pleine action. Maintenant, ses râles montaient dans les décibels, ses silences devenaient vraiment rares alors qu'elle poursuivait sa folle chevauchée sur Boris et que je lui léchais et doigtais l'anus. Pour la première fois depuis le début de nos ébats, elle parla. "Tu aimes, mon chéri" ? La question était adressée à Jean-Luc bien que cet idiot de Boris répondit un tout léger "ouiii". Le mari, lui, eut cette réponse: "Tu es superbe ma chérie. Prends-ton pied, ça m'excite!"
Saisissant les mains de Boris pour les poser sur ses seins, elle écarta de siennes ses fesses, me faisant comprendre qu'elle voulait un peu plus que cette simple mise à l'index.

J'introduis alors un deuxième doigt, le majeur, et... ô surprise: le gémissement de Boris fut nettement plus poussé que celui de Marie-France. Il faut croire que de sentir les va-et-vient de mes doigts, de l'autre côté de cette fine paroi, le long de sa queue procurait une sensation certaine à mon ami. Je dois l'avouer, ce n'est pas ce qui m'excitait le plus mais, quelque instant plus tard, j'allais mieux comprendre la réaction de Boris. Vous l'allez lire tout à l'heure.
Il n'y a pas que Boris qui avait apparemment du plaisir. Se prenant tantôt la tête, tantôt les seins, tantôt les fesses, notre infatigable blonde n'était plus qu'une onde vacillant au rythme qu'elle imposait elle-même à la queue de Boris et à mes doigts. On pouvait voir son ventre et ses jambes se contracter puis se se relâcher, sentir ses selon l'intensité de son plaisir. Les crispations ou dilatation de ses deux orifices étaient aussi très perceptibles.

Lorsque je retirai mes doigts, mouillés sur toute leur longueur, de son anus, elle les saisit et les suça d'une bouche gourmande. Elle se pencha plus en avant, et moi, bien campé sur mes deux pieds, je pressais alors ma queue contre ce cul magnifique et ruisselant.

( à suivre)
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Vintage »

Vous l'allez lire tout à l'heure.

Tu sais que tu me plais toi ?

V., Jean-Baptiste, merci.
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

J'y glissai d'abord mon gland. Large, joufflu, imposant figuraient parmi les qualificatifs que lui avaient donné certaines anciennes partenaires. Dans la situation qui nous occupe, ou plutôt qui occupe très fort Marie-France, on peut ajouter aisément que mon gland était aussi gonflé, gorgé, aussi tendu que le reste de mon sexe mais déjà lubrifié par sa première entrée dans l'anus de Marie-France. Ce bout de moi avait beau être gorgé et tendu, je pouvais sentir sa forme s'adapter à chaque petite pénétration. Il faut dire que l'arbre de Boris toujours bien planté côté jardin laissait peu de passage par l'arrière-cour. Toujours maîtresse de ses envies, la jolie blonde avança quelque peu le bassin et se cambra davantage. J'avais compris le message et enfonçai ma queue, sur laquelle on aurait pu tatouer "Objectif Lune".

Cette pénétration-là allait particulièrement marquer ma mémoire. Une mémoire essentiellement sensitive quand on est autant plongé, catalysé dans des ébats sexuels. Il faut dire que j'avais littéralement glissé, très lentement certes mais sans douleur et sans force, jusqu'au fond de Marie-France. En même temps, j'avais pu sentir très nettement tout au long du mouvement la forme de la queue de Boris. Etrange situation mais qui me procura finalement une sensation que mon esprit aventurier apprécia. Et à entendre le "Oooh" en dos majeur de Marie-France, elle aussi était comblée, ainsi remplie.

Je me retirai une première fois, tout aussi lentement. A peine allait-il prendre fin que le cul de Marie-France lâcha un liquide blanchâtre. Il lubrifiait naturellement mon sexe. Ce n'est pas vraiment moi qui entrepris la pénétration suivante. D'un geste parfaitement maîtrisé, cette Marie décidément bien salope s'empala sur nos deux pieux, jouant ainsi de ses superbe hanches, volutes de volupté, que tenaient fermement Boris sans pour autant les guider. Un jeu de balançoire rythmé par les "Ah!" graves et les "Ouiiii" carrément rauques de celle qui se crucifiait au nom du plaisir.
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

J'allais jouir. Dans la seconde. Une seconde que notre magicienne du plaisir multiplia, rendant mon plaisir si intense qu'il flirtait parfois avec l'insoutenable. Dans l'instant précédant celui que je croyais être synonyme d'éjaculation, Marie-France se retira de sa double emprise. Brusquement. Même libérée, la longue et lourde bite de Boris ne se redressait même pas. Il ne me voyait pas, il ne voyait rien. Les yeux plus plissés que fermés, il semblait même ailleurs. Surement sur la même planète que moi. Mais comme j'étais sur la face cachée, il devait m'avoir oublié dans ce rêve éveillé. De ma position, je pouvais cependant voir clairement ce qui échappait alors à mon ami. Une vue divine: les deux orifices de Marie-France, mouillés, blanchis même par ce lubrifiant naturel abondant entre ses fesses, et s'ouvraient, se fermaient, se rouvraient, se refermaient cette fois sans maîtrise de sa part.

Elle m'enjoint à m'allonger à côté de Boris. Elle se posa entre et face à nous et ôta rapidement nos préservatifs. Elle se mit à nous branler. Nos queues enflées lui servaient aussi d'appui car elle releva quelque peu ses fesses. Jean-Luc se masturbait toujours mais cette fois à genoux juste derrière sa femme. Elle, la tête penchée comme désarticulée accentuait encore sa pression sur nos sexes. Le mien me semblait n'avoir jamais été aussi dur de ma vie.

Je jouis le premier. Abondamment. Marie-France étalait mon sperme sur mon propre ventre. Elle continuait à me caresser. Ma queue et sa main étaient maintenant complètement enduites de mon propre liquide, doux et chaud à la fois. Je voyais ensuite Boris jouir à son tour. Son immense engin ne giclait pas. Il se vidait. Longuement, très longuement mais, ce qui me surprit, quasiment de manière continue et non saccadée. Marie-France réserva le même sort final à ce sexe qui avait si bien empli sa chatte. "Oh! Oh! Oh! Tu es magnifique, Marie", lâcha Jean-Luc tout en se répandant sur les fesses de sa femme.

Relevant la tête, Marie-France nous sourit. Le néon rouge de l'alcôve donnait à ses dents une teinte mauve qui nous aurait fait hurler de rires dans d'autres circonstances mais ici, béat, comblé, le sexe et la tête encore marqués par autant de sensations, je la trouvais, comme Jean-Luc, magnifique. A peine sorti de l'alcôve, Jean-Luc apporta des peignoirs pour tout le monde en exhortant: "Allez! Maintenant, une bonne douche et champagne"

(à suivre)
Vintage
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Vintage »

pfff. Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour avoir droit, enfin, à une coupe de champagne !

V., flûte, alors. :cingle:
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Biquette »

La suite arrive quand ? :o
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Bikette a écrit :La suite arrive quand ? :o
Tu aimes? (je tutoie déjà, un côté sans-gêne...)

Tu veux surtout savoir ce qu'il y avait dans l'enveloppe...

Ce sera pour ce dimanche soir (tard) car j'ai tapé la suite dans l'après-midi et puis au moment de valider, bing déconnecté. Ai compris le piège, on ne m'y reprendra plus...
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Le passage par la douche, exclusivement collective dans ce club, nous donna à voir la réelle complicité que dégageait le couple avec lequel nous venions de passer un moment hors du temps et littéralement hors norme. Nous n'en étions pas, Boris et moi, à nous poser des questions existentielles pendant ces moments-là. Avec le recul, il apparaît pourtant évident que la "bonne société" considérerait avec mépris un mari dont le plaisir est de regarder sa femme baiser avec deux mecs, encore inconnus une heure auparavant, quinze ans plus jeunes, et plus intéressés par leur slip que par la bibliothèque communale. Cette bonne société-là aurait raison pour la bibliothèque communale. J'ai toujours préféré acheter les livres pour les garder et pouvoir les relire bien plus tard. Pour le reste? On ne se posait pas de question. Et cette même bonne société, même dans un reportage télé, n'aurait pas pu voir, sacrifice au montage oblige, ce que nous pouvions voir dans cette douche. Des gestes et des regards tendres et doux entre deux époux, se frottant mutuellement le dos et les fesses comme s'ils étaient seuls au monde.

Seul, difficile de l'être dans cette douche. De l'angle que nous occupons, Boris et moi ne pouvons nous empêcher de sourire et de regarder un trio déjà bien échaudé et pour le moins surprenant. L'homme est grand et costaud et arbore un bouc façon Béjart, limite méphistophélique. Son âge? Il vient de passer la cinquantaine ou il flirte avec elle comme il est en train d'embrasser goulument et tour à tour les deux femmes avec lesquelles il partage un seul jet de douche, celui situé le plus près de l'entrée. La femme, qui lui savonne le torse au point de faire disparaître ses quelques poils sous une mousse abondante, est rousse, la peau blanche étoilée par de nombreuses tâches de rousseurs, y compris celle de ses seins d'une rondeur peu naturelle. A son propos, on pourrait aussi ajouter que ses crises de rires aux éclats témoignent d'une consommation légèrement abusive de boissons alcoolisées. De quoi la rendre suffisamment joyeuse et échaudée dans tous les cas. L'autre femme est nettement plus âgée que ses deux comparses. Ses cheveux blonds dénoués et passés par devant ses épaules laissaient apercevoir cet incroyable tatouage dans son dos. A l'encre bleue était écrit sur trois lignes:
"I'm 40
and
I fuck you".
Mais... le "40" était barré et côtoyé d'un "70" du même rouge que l'oblique surplombant le chiffre précédent. C'était surtout cela qui nous avait fait sourire. Voir ainsi ce qui était pour nous une très vieille dame assumer complètement ses envies, son corps, et sa sexualité - c'est qu'elle avait plutôt choisi de savonner le bas de notre Méphisto Béjart libertin - nous épataient. Et faisait dire à Boris: "T'imagines? Le premier tatoo a 30 ans ou plus. Donc, dans les années 60 ! Quelle furie ça devait être..."

Laissant nos trois joyeux drilles à leurs jeux aquatiques et savonneux, nous retrouvâmes Marie-France et Jean-Luc, déjà attablés au beau milieu d'un club dont aucun endroit n'échappait désormais à des ébats sexuels. Certains jeux de mains et de bouche très coquins et excitants ici sur un divan, là sur un autre canapé ou encore sur les tabourets près d'un petit comptoir, d'autres scènes plus crues ou carrément vulgaires au point de n'évoquer, à cet instant, aucun désir dans le moindre recoin de mon cerveau ou de mon calbute. En tout cas, pas à cet instant précis.

J'avais le sexe repu. J'avais soif. Et j'avais envie de causerie. Les trois autres aussi et c'est Marie-France, dont le visage était encore plus beau après l'amour, qui se lança pour un toast mémorable: "A vous deux et à vos queues, à toi, mon amour et à notre bon plaisir!"
Les quatre coupes s'entrechoquèrent, les paires d'yeux se fixèrent les unes dans les autres, le pacte venait d'être scellé. Après quelques échanges de banalités sommaires mais obligatoires, Marie-France invita Jean-Luc sur une piste de danse envahie dès que le disc-jockey eut envoyé le mythique "Europa" de Santana. Mon tête-à-tête avec Boris se résuma à ce bref échange:
"Alors? Je suppose que tu ne regrettes pas d'avoir quitté ta petite branleuse devant le bar ?
- Tiens ! Maintenant que tu m'en parles, je me demande bien où elle est passée. Je te le jure: si je la revois ici un soir, je l'aborde et j'entame la conversation pour savoir quel est leur trip exactement et si je peux faire partie de leur petit jeu.
- Arrête! T'as oublié ce qu'on vient de faire. Tu ne va quand même pas comparer Marie-France avec cette nana!
- Je ne compare pas. Franchement, Marie-France est super canon, est un super coup et a un mec qui a des envies qui nous correspondent super bien. Et mieux encore: s'ils veulent remettre ça, c'est quand ils veulent.
- La classe, ouais ! Et quelle salope en même temps! Elle m'a rendu dingue, mon gars!
"

Santana poursuivait ses riffs sur sa Yamaha, Boris se repassait la scène de l'alcôve en boucle dans la tête, et moi, je rapartais vers le bar dans l'espoir d'y croiser un chemisier noir transparent...

Ma quête resta vaine. J'avais visité tout le club. Vestiaires, restaurant, petit salon, grand salon, petites et grandes alcôves, les glory holes, les douches, tout. Tout sauf l'étage SM, qui me semblait être inoccupé. ABBA avait outrageusement remplacé Santana lorsque je revins à la table. Jean-Luc était en train d'écrire sur un bout de papier l'adresse que lui dictait Boris. Il me demanda ensuite la mienne. "Vous êtes franchement des gars comme on aime en rencontrer. Vous avez été géniaux avec Marie-France. On a parlé de vous, en dansant tout à l'heure, et nous sommes d'accord. Parfois, nous organisons des soirées privées, chez nous. On vous invitera sûrement. En bien comme en mal, il faudra nous répondre; question d'organisation. Quand ce sera le cas, vous saurez immédiatement que c'est nous. Rien qu'en voyant l'enveloppe. A bientôt, j'espère."
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Jean-Luc n'avait pas menti. L'enveloppe trahissait les expéditeurs. Expressément. Elle avait la même allure, la même classe que ce couple décidément pas comme les autres. "Des soirées privées, chez nous", avait-il dit. Bien que l'ayant glissé négligeamment dans la poche arrière de mon Denim pour convaincre ma mère de sa banalité, ce courrier chauffait à blanc ma fesse gauche. J'ai pourtant tenu plus de trois heures avant de mettre fin à cette intenable démangeaison. Les trois heures qui ont séparé le moment où l'enveloppe me fut remise et le "Bonne nuit, je monte me coucher" lancé par ma mère alors que j'étouffais mon impatience en enchaînant les parties de tennis sur la Mégadrive.

Ma mère ne devait pas encore avoir remonté son édredon jusqu'à ses épaules que j'avais déjà sorti l'enveloppe de ma poche et décacheté ce magnifique sceau avec les initiales MFJL. A l'intérieur, un papier bordeaux avec ces mots, écrits en blanc: "Vous êtes notre hôte. Présentez-vous à l'adresse ci-dessous avec ponctualité, tenue de soirée et au meilleur de votre forme." En bas, figuraient l'adresse, la date et l'heure du rendez-vous. L'enveloppe en comportait une autre, pliée en deux, avec adresse et timbre déjà placés. Il fallait y glisser un petit bristol argenté où l'on devait cocher "Ravi d'être votre hôte" ou "Je ne pourrai pas honorer votre invitation". J'ai rapidement rempli la case face à la première option, inséré le bristol dans l'enveloppe et caché le tout sous mon oreiller. J'ignorais alors que je venais de participer à un échange épistolaire qui allait me marquer toute ma vie. Des années plus tard, il m'arrive encore d'y penser lorsqu'un film, une série, un livre, une photo, un forum ou une discussion provoque inconsciemment l'ouverture du tiroir de ma mémoire dans lequel j'ai rangé cet incroyable souvenir.

Dès le lendemain de la réception, je postai le courrier avec ma réponse. "Soirées privées", "soirées privées"... Mes deux tympans se renvoyaient les mots de Jean-Luc comme une balle de tennis traversant ainsi mon esprit sans jamais en sortir. Ne me demandez pas qui j'ai croisé ce matin-là sur le chemin me menant à la gare puis dans le train, je ne me souviens de rien. Même en journée, au bureau, je ne pouvais dépasser le quart d'heure de concentration. Je ne pouvais m'empêcher de penser à cette soirée, d'imaginer ce que j'y ferais. Et plus j'y songeais, plus le vagabondage devenait sexuel. Au point de n'être plus qu'un pur film enchaînant des fantasmes au terme d'une journée de travail qui me parut n'avoir jamais commencé.

A peine sorti du train, Boris me bondit dessus et me secoua comme un prunier. Ce n'était pas pour avoir de bons pruneaux comme le disait une vieille publicité mais bien parce que mon ami avait également reçu une invitation de Marie-France et Jean-Luc. Même sceau, même message, même adresse, même date. Seule la couleur de l'enveloppe était différente. Argentée pour moi, dorée pour lui. Boris ne tenait pas en place. "Putain, mon gars ! Tu l'as reçue aussi? Ouais, génial ! Tu sais ce que ça veut dire? On va se faire une soirée privée avec eux. On va se retaper Marie-France ! Toi et moi, mon gars. J'te raconte pas comme ça m'excite. Je tiendrai pas jusqu'à la date de la soirée, je vais devenir dingue. D'ailleurs, hier soir, je me suis déjà branlé rien qu'en pensant à elle, ce qu'on a déjà fait et en imaginant ce qu'on allait faire."


Sacré Boris ! Une (grande) bite sur patte, un queutard, un vrai. Il tombait amoureux en une fraction de seconde. Chaque nouvelle conquête devenait dans le même espace temps "son meilleur coup", "sa future femme". Il ne mentait pas , il se méprenait. Sur lui-même. La nuance est importante. Boris était taillé pour le célibat. C'est la vie qui allait se charger de lui apprendre. Et aujourd'hui, il admet enfin cette réalité. On pourrait croire, à lire un petit extrait de nos aventures, qu'il devrait s'agir d'une évidence. Or, c'est souvent plus évident pour les autres que pour le principal concerné. Foncièrement gentil, légèrement soupe au lait, la main sur son coeur d'artichaut, Boris était habité d'un appétit sexuel proportionnel à la taille de son sexe et, en grand épicurien, il ne pouvait contenir cette faim de plaisirs. Extraverti, confiant en lui, il entretenait un physique avenant qu'il exhibait dès que l'occasion se présentait. Tout le contraire de ce que je pouvais être lorsque nous avons commencé à nous fréquenter plus régulièrement pour ne quasiment plus entreprendre quoi que ce soit l'un sans l'autre pendant quatre ans. Bar privé, clubs libertins, partouzes, hôtel avec call-girl, tout ou presque y passa pendant ces quatre années. Jusqu'au gavage, pour moi. Jusqu'au jour où je suis sorti du club libertin, ma chemise reboutonnée à moitié, fumant cigarette sur cigarette dans le parking à faire la causette avec les gars de la sécurité en attendant que Boris sorte à son tour. "Hé ! Qu'est ce qui se passe, mon gars? Tu déprimes?" demanda-t-il. Ma réponse le fit s'asseoir à côté de moi et à me tenir par l'épaule comme si je lui avais annoncé que j'allais mourir. Tout ce que je lui avais répondu, c'était: "ça ne m'amuse plus. Depuis que j'ai rencontré cette fille dont je t'ai parlé, ça m'excite plus de parler avec elle que de me faire sucer par Jess ou me faire clouer au pieu de la grande alcôve par les chevauchées de ces deux dingues de Vanessa et Laurence."

J'ignore si la pitié que ma réponse suscita chez Boris était davantage dûe au fait que les pipes excavatrices de Jessica et les trios avec les plus endurantes jumelles que nous ayons jamais rencontrées ne m'excitaient plus ou à mon aveu. Boris avait-il deviné avant moi que cette femme à laquelle je venais de faire allusion deviendrait LA femme de ma vie, ce qui signifiait la fin de nos folles débauches? Quoi qu'il en soit, tout en laissant son bras gauche sur me épaules, il sortit son paquet de cigarettes de l'autre main, me le présenta en faisant émerger l'un des filtres du paquet d'un geste délicat, en prit une autre lui-même en se servant de ses lèvres, rangea le paquet dans la poche de sa chemise, en ressortit son fameux Zippo gravé avec ses initiales, l'ouvrit et en fit jaillir cette flamme vacillante à l'odeur typique. Il me présenta le feu sous le nez en disant d'un air détaché et déjà noyé de nostalgie: "Bah ! On se sera quand même bien marré, mon gars."

(à suivre)
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Biquette
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Biquette »

sirhup a écrit :
Tu aimes? (je tutoie déjà, un côté sans-gêne...)

Tu veux surtout savoir ce qu'il y avait dans l'enveloppe...

Ce sera pour ce dimanche soir (tard) car j'ai tapé la suite dans l'après-midi et puis au moment de valider, bing déconnecté. Ai compris le piège, on ne m'y reprendra plus...
Ben oui, on se tutoie sur un forum, enfin chez Biket's, c'est comme ça :o

Ayé, j'ai tout lu, tu peux poster une suite :bik:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
LVb6gO8

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par LVb6gO8 »

J'aime beaucoup :bounce
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Ce soir, c'est le grand soir !

Mon réveil indique 08:12 à mon réveil. A peine trois heures de sommeil après une nuit pareille, et je ne pense qu'à une chose: nous sommes attendus, ce soir, avec Boris, à vingt heures par Marie-France et Jean-Luc. J'ai compté ! Dix-sept jours d'attente. C'en est même devenu obsessionnel. Dix-sept jours et autant de nuits à ne penser qu'à ça ou presque. Depuis la réception de l'invitation, Jean-Luc et Marie-France avaient partagé toutes mes nuits. Même dans mes rêves dénués d'érotisme, il ou elle finissait toujours par apparaître. Boris était dans le même état que moi. Hormis hier soir, il est venu chaque soir chez moi et chaque soir, la discussion glissait immanquablement vers cette soirée que nous réinventions sans cesse. Tous les soirs sauf hier soir. L'horloge indique maintenant 08:25 et je vis clairement un "lendemain de la veille".

Ce n'est pas la gueule de bois mais je ne dois pas en être loin. Pourtant, je m'étais juré, qu'après mes deux heures habituellles de sport du vendredi, je filerais directement chez moi pour être au top ce samedi. Je n'ai pas tenu ma promesse. Je suis un faible? Oui... Mais quelle soirée ! J'avais failli à ma parole, et plutôt trois fois qu'une. Trois fois en à peine quatre heures. Il faut croire que la perspective de revoir Marie-France provoquait chez moi une surproduction hormonale et qu'elle faisait même rougir mes globules blancs. En quittant le club de sports, où je m'étais donné sans compter sur toutes les machines à m'en bruler les pectos et les abdos, Jess nous convia au bistrot voisin, avec les quelques habitués du vendredi soir, histoire denous offrir un pot à l'occasion de son anniversaire. Jess était juste une copine que je fréquentais au sport. Elle s'évertuait à rameuter des amies, des copines, des connaissances pour le cours de fitness qu'elle venait de créer. Petite, hyper tonique, son dynamisme était sans faille et valait bien qu'on réponde à son invitation. Jess fêtait ses 26 ans et nous expliqua après avoir offert la première tournée que la vraie fiesta était prévue le lendemain avec ses amies. Les cinq "sportifs" que nous étions à l'avoir accompagnée lancèrent le premier toast: "Joyeux anniversaire".

Ce premier verre sonna immédiatement la fin de mes fameuses résolutions. Chacun y alla de sa tournée et, au fil des verres de bière pour les autres et de vin rosé pour Jess et moi, une joyeuse ambiance emplit le fond du bistrot où nous avions choisi de nous poser. Je me rendais compte que je connaissais peu de choses de la vie de ces gens avec qui je suais tous les vendredi soirs depuis plus d'un an. On se saluait en se faisant la bise, on se quittait après la douche en se faisant la bise, on se plaignait de la fatigue, on s'encourageait en levant de la fonte mais parler, vraiment parler, on ne l'avait jamais fait avant ce vendredi soir. L'alcool aidant, on en savait un peu plus sur les uns et les autres. Jess était la plus affable. Lorsque je mis en route un deuxième tour de table en hélant le patron du bistrot plus absorbé par le match de foot qui passait à la télé que par sa clientèle, j'en savais un peu plus que son âge sur Jess. Informations recueillies: célibataire depuis trois mois, pas d'enfant, vit chez sa mère, prof d'éducation physique par intermittence en attendant un poste fixe, fan de Tom Cruise et de Patrick Swayze depuis que les films Top Gun et Dirty Dancing avaient provoqué chez elle les mêmes ravages qu'à toute une génération de petites culottes, et grande clubbeuse puisqu'elle disait sortir tous les week-ends, citant des boîtes de nuit plutôt branchées.

"Et toi ? Tu n'as encore rien dit. Tu fais quoi de tes week-ends? Et comment ça se fait qu'on ne te voit jamais avec une copine?" Mon interrogatoire en règle ne faisait que commencer. D'autant que ma réponse allait engendrer une avalanche de questions. "Moi? J'ai 22 ans, je vis toujours chez ma mère, mes parents sont divorcés, et je n'ai pas de petite copine depuis un bout de temps maintenant. Ce que je fais de mes week-ends ?Je dors le jour mais la nuit, je sors dans un club échangiste." Mimétisme incroyable après ma réponse lorsque je porte mon verre à mes lèvres pour boire une gorgée de rosé, tout le monde en fait de même. Les autres gars, qui ne sont plus que deux depuis que les trois autres ont filé dès ma commande en nous saluant d'un navrant "Bon, c'est pas tout ça mais si je la fais trop longue, bobonne va pas être contente", sont à peine plus âgés que moi mais leur réaction est faite d'onomatopées. Des "Wouah", "Bah", "Oh la la" qui trahissent soit la défiance, soit un véritable étonnement. Jess, elle, me pose la première question d'une longue série. "Club échangiste? Mais, tu es seul ! Comprends pas, explique-moi. Ou alors, tu déconnes, là? T'es pas sérieux?" Je répondis à toutes ces questions que les non initiés se posent sur ce qu'on y fait, ce qu'on y voit, comment ça se passe, etc. Sur toutes sauf sur le pourquoi. Parce que je n'avais de réponse, d'explication vraiment rationnelle et, surtout, j'y allais plus pour prendre mon pied que pour me prendre la tête. Mes explications au premier degré ne comblait pas la curiosité de Jess. Les commentaires, plutôt moqueurs et donc envieux, de Michel et Florian irritèrent davantage Jess que moi. Une tournée plus tard, celle du patron signifiant "c'est la dernière", je me retrouvais seul avec la jubilaire, littéralement plantée dans la table, assise juste au bord du fauteuil, dirigeant ainsi tout son corps et donc son attention sur moi. Deux questions et deux lampées de rosé plus loin, je lui dis: "Ecoute ! Découvrir soi-même vaut mieux qu'un long discours. Si tu veux, on y va. Maintenant. Il y a trois quart d'heure de route. A minuit , on est dans ce club et tu verras toi-même. Si ça ne te plaît pas, on sort de là. Et sois rassurée, je ne fais pas cette proposition pour payer le prix d'entrée des couples plutôt que celui des célibataires, il y a longtemps que le patron ne me fait payer qu'un prix dérisoire juste pour la forme."

Privilégiant les petites routes plutôt que les grands axes afin de se donner un maximum de chances d'éviter un éventuel contrôle, Jess ne pipait mot, accrochée à son volant. Elle avait mis la musique et j'avais même monté le volume. Soudain, sur une route faites de vieux pavés, sa R5 bondit et fait sautiller ses cheveux bruns, noués en queue de cheval. Elle ralentit, baisse la musique et se met enfin à parler mais je n'attends rien dans cette voiture bringuebalée par la vieille chaussée romaine. Sortis du tronçon, elle me dit: "Alors, tu réponds à ma question?". Sans savoir de quoi elle voulait parler, je répondis: "T'inquiète pas! Tout se passera bien." Elle freina sèchement et s'arrêta carrément: "Je te dis que j'ai des sous-vêtements sportifs et que c'est pas très glamour. Les autres personnes vont me prendre pour une demeurée. Si je passais chez moi? Ou mieux, je te dépose mais moi je ne rentre pas. Je rentre chez moi, c'est bon comme ça." Forcer quelqu'un à rentrer dans ce club avec moi, je ne l'avais jamais fait et je n'allais pas commencer avec Jess. Alors je me contentai d'un: "Tu fais ce que tu veux. Mais si tu veux des réponses à tes questions, tu devrais y aller. Je te l'ai promis, on sort de là ensemble si on y rentre ensemble au cas où tu es mal à l'aise." Elle remit la musique à fond, lâcha l'embrayage et enfonça l'accélérateur. A minuit passé de quelques minutes, on nous ouvrait la porte du club.

Je tenais Jess par l'épaule, lui présentais "Kadi" dans le hall d'entrée. Philippe, alias Kadi, c'est le patron. Il doit son surnom à cette conjugaison qui n'appartient qu'à lui. "C'est moi qu'a dit ceci", "C'est Marion et Laurent qu'a dit ça", Philippe est un gars hors du temps, même en grammaire. Par contre, il était d'une gentillesse jamais feinte. Même quand il dégageait un malotru du club, sa colère partait en même temps que l'importun. "Eh bien ! Boris a changé", se marra-t-il. Boris... Je l'avais oublié, lui. Kadi me confirma que mon ami n'avait pas pointé le bout de son nez ni d'une autre partie de son corps ce vendredi soir. Je présentai Jess à Kadi et, en toute confiance, je lui expliquai que ce n'était pas ma petite amie mais qu'elle était curieuse et que c'était sa première fois dans un club. Frisant sa moustache entre son pouce et l'index, Kadi ouvrit la double porte en chêne qui menait directement dans cette boîte d'un autre genre, de tous genres, et dit à Jess: "Alors, pour une première fois, vous êtes avec l'un de mes meilleurs guides. S'il y a le moindre problème, votre ami sait où me trouver." Et le boss de me pincer une fesse lorsque je passai devant lui. La vue sur la piste de danse, avec des femmes plus dénudées que d'autres, des hommes plus délurés que d'autres, sembla cueillir à froid mon accompagnatrice qui planta ses dix doigts dans mon bras gauche alors que nous avancions vers Filomena, la femme de Kadi. Deux clés de casier échangées contre la clé de voiture et direction le vestiaire. Ce n'est pas l'endroit le plus glamour du club mais bizarrement, cette allure de vestiaire de sport met Jess plus à l'aise. Elle n'est guère pudique puisqu'elle se déshabille juste à côté de moi, ne laissant que culotte et soutien-gorge, un ensemble très sportif effectivement. Mais cela ne jurait nullement avec ce corps taillé par les heures de gym, fitness et autres. Pour ma part, je portais un slip, ce qui ne devait jamais être arrivé dans cet endroit que je fréquentais plutôt en caleçon américain, très en vogue à l'époque. Jess rit aux éclats: "On a vraiment l'air de deux coureurs qui reviennent de leur jogging avec nos sous-vêtements. Franchement, quand je vois ce que les autres portent...."

Direction le club maintenant, elle s'accroche de nouveau à mon bras...

(à suivre)
Eclipses

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Eclipses »

suis bien dans l'histoire.
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Biquette »

Alors, ils sont arrivés au club ?? On s'impatiente hein :o La Suiiiiiiiiiiiitttttteeeeeeeeee !!!!!!!!!!
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Mon aisance tranche avec l’attitude de Jess. Les habitués me reconnaissent, me saluent et tous dévisagent celle qu’ils imaginent être ma dernière conquête. Ils savent pourtant tous le jeune débauché que je suis, à force de se fréquenter ou se croiser dans les coins et plus encore les recoins du club. Je choisis un sofa en demi-cercle, encore libre, qui permet à Jess de ne pas être directement exposée mais d’avoir une vue globale sur l’endroit qu’elle découvre.

Il ne faut pas dix minutes pour qu’un couple s’installe dans le sofa face à nous. Comme prise d’un réflexe de protection, Jess se rapproche tellement de moi que nos cuisses et nos épaules sont littéralement collés. Histoire de briser la glace, nos « voisins » se présentent. C’est elle qui fait les présentations. Elle présente d’abord son compagnon. Il se prénomme Fred, a 48 ans, et travaille pour une banque qui le fait beaucoup voyager. Fred se contenter d’acquiescer de la tête et d’une seule phrase : « Enchanté. Tout le plaisir est pour moi ». Il faut dire qu’il reluque Jess des pieds à la tête et de la tête aux pieds. La femme, elle, se prénomme Claudia, a 42 ans, divorcée, et en couple avec le banquier voyageur depuis quatre ans. Sa longue chevelure brune entretenue par un brushing vraisemblablement hebdomadaire vient se poser sur ses épaules dénudées. Elle porte des sous-vêtements noirs avec une finition en dentelle blanche. Le soutien-gorge est fourni et cache des seins volumineux. Tout semble cependant indiquer que ces mêmes seins contiennent des prothèses implantées soigneusement par un chirurgien esthétique. Un cadeau de Fred sans doute…

« Vous formez un joli couple », nous dit Claudia. Jess faisant la carpe, je la remercie du compliment. Et là où j’attendais plutôt un coup de coup de coude, un coup de genou ou n’importe quel signe de désapprobation de ma «compagne », Jess pose sa main sur ma cuisse avance ses lèvres vers ma nuque et me glisse à l’oreille : « Viens, on va danser. Je ne veux plus passer une minute de plus avec eux. » Main dans la main, on s’avance vers la piste. Chanson lente de George Michael, je pose mes mains sur les hanches de Jess alors qu’elle enserre mon cou. C’est le moment des premières confidences. « Je dois être honnête avec toi. Je ne supporte pas cette pimbêche et encore moins les yeux lubriques de son Jules dont le slip doit aussi contenir de l’argent. Je hais ce genre de type qui me viole du regard. Pour le reste, je comprends qu’un jeune gars comme toi fasse de l’effet à ces rombières. » De la piste, je peux voir Claudia et Fred quitter notre sofa pour s’installer plus loin avec un autre couple qu’ils semblent très bien connaître.

A peine de retour dans notre fauteuil attitré depuis notre arrivée, j’abandonne Jess pour rejoindre le grand comptoir et y réclamer la bouteille de champagne que Kadi offre à la jubilaire. Je franchis les trois marches tout en jetant un regard sur la piste de danse et m’engouffre dans le dédale de ceux qui ont choisi de camper devant le zinc. Je contourne un homme qu’on qualifiera de fort à défaut de gros lorsque je tombe nez à nez avec cette femme, aux cheveux jais coupés au carré qui me branlait en me tournant le dos l’autre soir. Je reste planté, pantois même, absorbé par ce regard noir souligné par un train de crayon se prolongeant bien au-delà de la paupière inférieure. Perchée sur ses hauts talons noirs, elle porte cette fois une combinaison résille très courte , style « fishnet », dégagée complètement aux épaules. Elle est mon dernier obstacle avant le bar et ne bouge pas d’un millimètre lorsque je demande à me céder un passage d’un timide « pardon, vous permettez ? »

La serveuse aperçoit mon bras levé et je passe ma commande tout en étant littéralement collé à ce filet de pêche si particulier que je sens les seins qu’il contient se compresser contre ma peau tout comme son pubis se coller tout entier contre mon sexe. « D’abord, on dit bonsoir. Ensuite, c’est pour qui ce champagne ? » m’interroge-t-elle tout en donnant de légère oscillations du bassin. « Je suis impoli, c’est vrai. Bonsoir ! Je n’ai pas d’excuse. Mais, disons que vous me perturbez. » Impossible de le cacher avec l’érection qu’elle avait provoqué et qu’elle entretenait en continuant d’onduler à basse fréquence. «Je vous perturbe ? Et là, je vous masturbe », alliant le geste à la parole en glissant sa main droite dans mon caleçon américain. La serveuse me hèle alors : « Un instant de patience, je dois aller chercher des glaçons derrière ». Je réponds d’un signe de la tête, sans dire un mot, pendant que je sens l’étreinte sur mon bassin se libérer et ma queue être sortie telle une épée d'un fourreau via l’ouverture centrale de mon caleçon américain. Je n’ose toujours pas la toucher. Je reste planté. Un bras ballant le long de mon corps, l’autre tendu afin de poser ma main sur le comptoir. Il y a des gens partout autour de nous mais la population au mètre carré est telle que personne ne voit la branlette magistrale que cette Julio Gréco libertine est en train d’assurer avec un savoir-faire indéniable.

(à suivre)
Dernière modification par sirhup le 24 octobre 2011, 11:17, modifié 3 fois.
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

« Elise, c’est ainsi que mes parents m’ont baptisée ». Sa voix grave me fait autant d’effet que ses doigts, dont elle joue désormais exclusivement sur mon gland, le chauffant à la limite du supportable, griffant en même temps de ses longs ongles le bout de ma bite en totale érection désormais. Tout en elle m’excite. Une apparence de glace, un feu brûlant en réalité.
« Pince-moi le bout des seins » m’ordonne-t-elle. Je m’exécute. Une seule main d’abord, caressant son téton droit traversant sans peine entre deux mailles. « Plus fort ! Et les deux ! Tortille-les ! Griffe-les ! Comme je le fais avec ta queue ! »

C’est l’instant vraiment peu propice que je choisis pour poser la question qui me brûlait les lèvres depuis qu’elle avait entamé cet assaut aussi tactique que tactile. Attention, jeune homme stupide en pleine action : « Heu… Et votre mari, il est d’accord ? » La question ne la fit même pas sourire : « Le type que je branlais en même temps que toi l’autre soir ? Ce n’est pas mon mari. Ni mon compagnon, ni mon concubin, ni rien de tout ça. C’est un gars que j’avais rencontré ici et qui bandait plus parce qu’il savait que je m’occupais de toi en même temps que lui. Mais je ne l’ai plus revu depuis ce soir-là. Je suis libre. Libre comme l’air. Le mariage, j’ai donné. Pendant 20 ans. Mais cela fait maintenant cinq ans que je fais enfin ce que je veux de mon corps, avec qui je veux, quand je le veux. Je suis une salope si tu veux. Et là, tu me donnes l’envie d’en être une. » Tout en me parlant, elle avait rabattu mon sexe à une horizontale quelque peu forcée de manière à le placer entre ses cuisses. Elle faisait glisser sa chatte le long de ma queue, perchée sur ses orteils pour gagner la hauteur suffisante, ma nuque servant de point d’appui à ses mains. Sur le comptoir, le champagne baignait dans un seau et les glaçons fondaient rien qu’en nous regardant.

Lorsque le tabouret situé derrière elle se libéra, elle recula tout en me gardant collée contre elle afin d’y prendre place. Après s’être aidée du pose-pied pour s’asseoir juste sur le bord, elle passa ses talons derrière moi, poussa mes fesses avec ses pieds et mon dos avec ses mains. « Baise-moi ! Ici. Maintenant ! »

Prisonnier de mon propre gré, je profitais de cette étreinte pour m’enfoncer progressivement mais profondément en elle. C’est elle qui imprimait le rythme de mes coups de reins avec ses pieds et la cadence avait l’intensité d’un assaut. Sous les coups de butoir répétés, sa tête ne me faisait plus face. Elle avait collé sa tempe contre la mienne et ses ongles me déchiraient le dos à chaque fois que son sexe avalait le mien.

Son visage accolé au mien, elle me serra encore plus fort du bras gauche pour mieux dégager le droit, prit à pleine main ma queue luisante pour en faire glisser le bout sur toute sa fente, accélérant le mouvement sur son clito. Je pouvais clairement l’entendre gémir et percevoir sa respiration haletante pendant qu’elle se branlait avec mon zob. « Je vais te faire jouir sur ma chatte ». Comblé d’être un sex toy vivant, je me répandais sans retenue alors qu’elle manipulait toujours mon sexe. Le geste était plus lent et suivait sa fente ouverte sur toute sa longueur. Elle continua ainsi jusqu’au moment où je débandai complètement, prolongeant jusqu’au bout son plaisir et le mien. « Tu as raison. Tu es une bonne salope », lui dis-je. « Je sais. Merci », répondit elle.

(à suivre)
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Biquette »

:tombe: :tombe:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Elise fut, par sa propre volonté, le premier clou enfoncé dans la croix de mes belles promesses à la veille de cette soirée tellement privée et tellement attendue. Il me fallait aussi expliquer à Jess pourquoi j’avais mis autant de temps pour ramener uen bouteille de champagne à notre table. Lequel champagne avait été soigneusement remis dans un nouveau seau d’eau et de glace par la serveuse. L’étreinte sur le tabouret avec Elise n’avait pas pu lui échapper…

Jess… En ramenant le contenu et les contenants à la table, je crains qu’elle ait filé. Et un léger remord m’envahit de l’avoir ainsi abandonnée. D’autant plus que je vais encore devoir la laisser seule un instant, histoire de filer sous la douche. C’est clair, elle va m’en vouloir. Mais rien ne vaut la vérité. Ma décision à peine prise.

Je découvre avec stupeur que mes craintes étaient fondées. Jess n’est plus dans le petit sofa. Je dépose le champagne, remonte vers la piste. Elle n’y est pas. Je fouille du regard les salons, petits et grands, les immenses poufs divans : on s’y ébat tendrement, on s’y caresse joyeusement mais pas de Jess. Mon pouls monte en flèche. Les divans et salons du bas, dernière chance de la retrouver. Il me faut moins de deux minutes pour mettre un terme à cet ultime espoir. Jess n’est plus ici.

Je regagne « notre » place, enfile trois coupes de champagne, fume deux cigarettes – Kadi n’avait pas attendu les lois anti-tabac en créant d’emblée un espace fumeur au sein de sn club mais il n’avait pas prévu qu’un jour l’interdiction serait totale – espacées d’un dernier passage, vain, dans les sofas côté non fumeur. Je peux constater que les ébats y ont gagné en intensité, surtout sur cette immense fauteuil rouge sang où une dame d’un certain âge mais en pleine forme s’empale ardemment sur le pieu de l’homme assis juste en dessous d’elle tous en suçant et branlant tour à tour deux bonshommes lui faisant face. Belle santé. Scène torride. Mais ça ne ramène pas Jess. Tant pis, on s’expliquera calmement quand on se retrouvera dans un club qui semble mieux lui convenir, celui de sport.

Je file enfin à la douche, dans le fond du club. En empruntant le couloir qui m’y mène, je peux constater que toutes les alcôves ont attiré voyeurs et curieux à leur entrée. Certains couples ou trios passent même à l’acte dans le couloir, les uns sur un simple fauteuil, les autres reclus dans un coin sombre. Un couple est carrément debout, la fille collée au mur par un type immense, large, musclé qui la porte avec une facilité dérisoire et la pilonne sauvagement. Dans la douche aussi, un couple cède à ses envies. Elle, elle lui tourne le dos, une seule jambe relevée, alors qu’il la pénètre de bas en haut. Je suis propre comme un sou neuf, les abandonne à leur joli ballet aquatique, me sèche rapidement grâce aux douces et épaisses serviettes du club, et enfile mon caleçon et un peignoir brodé au nom du club. Le temps d’un dernier verre, et je me ferai appeler un taxi.


(à suivre)
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Seul à ma table, je dois trancher dans le décor avec ce peignoir blanc. Je ressemble à un client d’un centre de balnéothérapie perdu entre Sodome et Gomorre à l’heure de leur embrasement.

Kadi et son épouse s’approchent de moi et s’installent à la table. Kadi, en bon patron d’un tel endroit est en slip, chemise ouverte et ventre rond et poilu par-dessus. Il faut dire qu’il est aux anges. C’est complet et la débauche est totale. Tout ce qu’il aime. Sa compagne, en magnifique déshabillé rouge et noir complètement ouvert de sa gorge à son nombril, s’offre rarement une pause comme celle-ci. Il faut croire que je leur fait pitié.

« C’est bien la première fois que c’est toi le gars le plus habillé ici. Qu’est-ce que tu fous en peignoir. Il fait torride ce soir ». Le boss a raison. Comme si c’était un ordre, j’ôte le peignoir.

Kadi connaît ses clients. Et quand ils sont nouveaux, ils les gâtent, les accompagnent dans ce baptême toujours particulier et pose, l’air de rien, de multiples questions. Il m’avait vu évoluer au contact de Boris et au gré de nos nombreuses visites. Et il était toujours fier de rappeler à la moindre occasion sa prophétie alors que le bleu-bite que j’étais accompagnais Boris pour la deuxième fois dans ce qui était sa seconde résidence.

Et Kadi, emballé par la réussite de son club de raconter ce mémorable souvenir qui enflait son ego.

Ce soir-là, le boss nous avait accompagné à notre sortie du club pour partager avec nous ses fameuses Muratti, des cigaretes italiennes avec un filtre blanc. Il s’adressa à Boris : « Ton copain, si timide et peu sûr de lui, tu verras qu’un jour c’est toi qui le regarderas en plein show au milieu du club.» Boris avait failli s’étouffer avec la fumée de sa Muratti tellement il riait. «Lui ? Hé, attends ! Je le connais quand même mieux que toi. Il sera moins timide dans un an ou deux, mais ce n’est pas dur. De là à l’imaginer, lui, en train de participer à l’un de tes shows, en train de se faire pomper le dard ou de le voir attaché et se faire baiser devant l’assistance, faut quand même pas exagérer. Je miserais même plus sur le curé de mon bled que sur lui. »

Un an plus tard, Kadi avait payé une certaine Wendy, de son nom de scène, pour venir bouter le feu au club via son « Sexy Wendy Show ». Il me demandais aussi d’être l’heureux client faussement désigné par le sort pour le show numéro deux. La fille allait faire deux entrées remarquables dans le club. Un spectacle à deux temps pour adultes consentants. Le premier était un strip-tease de Wendy, quittant la piste et se baladant dans la clientèle pour chauffer quelques clients au passage. Mais pour sa deuxième apparition, Wendy choisissait un compagnon et lui faisait la totale. J’avais accepté d’être celui-là.

On m’avait présenté en coulisses à la showgirl, histoire qu’elle me repère dans l’assemblée. Elle m’avait alors détaillé le scénario : elle me banderait les yeux, m’attacherait à une chaise, me sucerait, puis me chevaucherait, d’abord dos au public puis face au public et me finirait en me masturbant. Pour une éjaculation voyante, je ne devais ni me masturber, ni baiser avec quiconque avant ce show. Je tins parole.

Le moment venu, Wendy traverse le club fait des détours, puis un demi-tour et me tire par le bras jusqu’au milieu de la piste. Sifflets, cris, applaudissements m’accompagnent et s’accentuent au point que j’entends à peine la musique que crache les enceintes. Je ne vois absolument rien, n’entends rien, suis attaché à la chaise et je bande avant même que Wendy me touche réellement.

Lorsqu’elle me déshabille complètement et enfile entièrement mon zob jusqu’à la gorge. Autant le dire, je ne suis plus qu’un phallus. Elle suce profondément, se retire, me contourne, et replonge sur ma verge qu’elle aspire tout en la tenant d’une main. Ce n’est pas une bouche, c’est une ventouse. Au point que je bouge sans arrêt. Enfin, je tente de bouger sans en être capable. Les cris et les sifflets redoublent dans la salle. J’imagine que Wendy est complètement nue. Je constate que c’est le cas quand elle vient frotter ses seins sur mon visage, s’agrippe à la chaise et s’empale sur moi après avoir enveloppé mon sexe d’un préservatif. Comme pour la fellation, ses gestes sont amples et profonds. Elle augmente le rythme et à chaque mouvement je sens ses fesses claquer contre mes cuisses. Mes envies de mouvement avortés, contrits, ne font qu’accentuer les sensations. Wendy se retire et provoque des hurlements. Une minute plus tard, je sens ses mains serrer mes cuisses l’une contre l’autre et son vagin envelopper mon dard. Elle repart de plus belle, toujours ces mouvements longs et vigoureux à la fois. Au plaisir vient alors s’ajouter une sensation de douleur. Ainsi bloquées par mes propres cuisses, mes valseuses encaissent mal les chocs que leur fait subir le cul de Wendy. La douleur prend le pas sur le plaisir et je ne peux me retenir de réagir. Je tire de toutes mes forces sur mes bras. Wendy met tellement de cœur à l’ouvrage que la chaise est plus souvent sur trois pieds que sur quatre. Trois enfoncées de plus, trois chocs de plus pour ma paire d’abricots, et la force de mes poignets rend les liens complètement lâches. Dans la foulée, je retire le bandeau, empoigne cette chienne par les hanches pour la relever, la soulève et écarte enfin mes cuisses, offrant une libération jouissive à mes bijoux de famille. Wendy est clairement surprise par le changement de plan. Mais les gens, essentiellement les mâles, regroupés devant nous, font plus de bruit que des supporters de foot dont l’équipe mènerait par cinq buts d’écart. Je tiens toujours Wendy par les hanches, me lève, la fait pivoter, pousse son dos de la main droite afin qu’elle se baisse. Son instinct lui fait vite comprendre ce qui va suivre. Elle se penche, empoigne la chaise des deux mains, écarte les jambes et je pénètre sans mal ce con large et profond. L’ambiance, le scénario, la douleur... cette étrange conjugaison me fait flirter avec la bestialité. Je ne fais pas l’amour à Wendy. Je la baise. Je la défonce même. Je lui colle des claques tendues sur ces fesses qui rougissent. Wendy hurle. Subitement, son vagin se resserre et se contracte tellement fort qu’il verrouille carrément ma queue. Il met quelques secondes pour vraiment se relâcher. Je sens les jambes de Wendy, tendues depuis un moment, se mettre à trembler. Je l’aide à se redresser, l’assoit sur la chaise, enlève le préservatif et la contraint à me branler. Je jouis sur sa poitrine, la tête penchée vers l’arrière et les yeux plantés dans le plafond. C’est maintenant moi qui ai les jambes qui tremblent.

Wendy salue le public comme si elle était au pied des marches du Grand Palais en plein festival de Cannes et file en coulisses. Moi, j’ai droit à une énorme tape dans le dos. C’est Boris, heureux comme un père qui aurait vu son fils faire ses premiers pas : « Comment t’as assuré, mon gars. La moitié des mecs à côté de moi sont allés s’achever dans les toilettes. Comment tu l’as fait gueuler, la Wendy ! » Une autre main me secoua les cheveux. C’était Kadi. « Alors, c’est qui qu’a dit que tu ferais un jour le show dans mon club ? » On partit alors dans un grand éclat de rire.



Pour avoir vécu ce véritable tournant dans mon comportement et ma vie sexuelle, Kadi se sentait proche de moi. Toujours assis à ma table avec sa compagne, élargissant l’ouverture de son déshabillé au point qu’ont voyait la moitié de ses seins, il me dit : « Fais pas cette tête-là. Ce n’est pas parce que ta copine d’un soir a choisi un autre moyen de s’amuser qu’un type comme toi va se morfondre quand même. » Sacré Kadi, toujours au courant de tout. Il se méprenait. Jess n’était pas ma petite copine et je ne me morfondais pas. Je m’en voulais simplement de l’avoir abandonnée, oubliée même alors que je lui avais fait une promesse. Mais je réalisai enfin ce que Kadi venait de dire : « Quoi ? Tu sais où a filé Jess ? » Fier comme un pan d’une cour indienne, il fanfaronna : « Tu me connais. Tu sais que je sais toujours ce qui se passe dans mon club, à tout moment. Tu sais aussi que j’accorde un soin particulier aux nouveaux et aux nouvelles. A votre arrivée, tu as insisté sur le fait que c’était sa première fois. Quand j’ai vu que t’étais entrepris devant le comptoir et qu’elle, elle était seule dans le sofa à se poser mille questions, j’ai envoyé Joëlle à sa table. » Joëlle, alias Jo, superbe plante aux jambes fines et interminables, à la chevelure ondulée et soyeuse, était une habituée du club. Jo était bi et s’assumait pleinement. « Jess avec Jo ? Et où sont-elles ? » Kadi n’était plus le pan mais le maharadjah lui-même : « A ton avis ? Tu as vu le nombre de branleurs devant l’alcôve en forme de cœur… »


(à suivre)
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Jess dans une alcôve ? Avec Joëlle ? Sont-elles seules ? Avec d’autres filles ? D’autres mecs ? Ces questions ne trahissaient pas une inquiétude. Plutôt de l’étonnement et de l’excitation. Je n’aurais pas parié un centime sur une telle situation.

Dans les couloirs, c’est toujours l’attroupement devant chaque pièce. Dans ce club, seul le donjon, à l’étage supérieur, est une pièce « fermée ». Pour le reste, aucune porte. Des accès identiques, qu’il fallait enjamber de manière à directement se retrouver sur un matelas qui emplissait tout l’espace. Seule l’alcôve géante, souvent réservée à des partouzes réunissant plus de dix participants, possédait plusieurs ouvertures toutes ornées d’un voile vermeille.

Devant l’alcôve en forme de cœur, je me fraye difficilement un chemin. Il y a facilement sept gaillards en train de jouer des épaules et du poignet. Un peu comme des enfants qui se regardent tour à tour dans un trou de serrure la grande sœur de leur copain. Ici, ce n’est pas un trou de serrure mais ça en prend les proportions quand autant de mâles adultes s’astiquent le manche en rangs serrés. Je reste en arrière de la troupe mais soudain tout le monde recule. C’est la bousculade, presque l’empoignade. L’un d’eux a voulu entrer dans l’alcôve et s’est fait jeter illico. Le rugissant « Tu dégages ! » avait été porté par la voix reconnaissable entre toutes de Joëlle. Sans doute chamboulé par ce licenciement, le bonhomme s’était précipité, et avait carrément chuté en sortant, provoquant la fameuse bousculade. Pendant que les solistes interrompus s’injuriaient, j’en profitai pour m’installer aux premières loges. Et je n’étais pas déçu du spectacle, même s’il était clair que j’en avais manqué une grande partie.

Jess et Jo n’en étaient plus vraiment aux préliminaires. Ma « compagne d’un soir », mon accompagnatrice pour être plus proche de la vérité, était couchée sur le dos. Joëlle était à quatre pattes. Le soixante-neuf n’en était pas non plus à ses débuts. Joëlle avait passé ses mains sous les fesses de Jess, ainsi relevées, et s’évertuait à passer le bout de sa langue tendue sur toute sa fente, son périnée et venait s’attarder sur son anus. Jo, dominant toute la situation, faisait aussi admirer sa souplesse du bassin qu’elle ondulait d’un rythme maîtrisé au-dessus de la bouche de Jess, qui la léchait tout en lui fouillant profondément le derrière. Le spectacle m’offrait ma deuxième érection de la soirée. A côté et derrière moi, le festival de la masturbation avait repris la main…

Pour leur assaut final mutuel, Jo se redressa et saisit un double gode enfoui dans un pli de ce drap rouge que les donzelles avaient malmené. Je pouvais enfin voir le visage de Jess, rougi mais exprimant une vraie plénitude. Elle avait les yeux grands ouverts et regardait maintenant Jo lui enfoncer le gode dans la chatte. Plantée sur son coude gauche, Jess tenait maintenant l’objet du plaisir de la main droite. La petite sportive au corps de pierre avait bien caché son jeu. Ou alors, avait-elle soudainement eu une révélation le soir de ses 26 ans. Quoi qu’il en soit, elle était une vraie partenaire de jeu pour Joëlle, bisexuelle pleinement assumée et connue de tous dans ce club pour savoir et obtenir ce qu’elle voulait.

En enchaînant de grands coups de rein tout en glissant sur l’autre bout du double gode, Jo semblait être à la fois une femme et un homme. Elle jouissait autant de son propre con que de ses abordages dans celui de Jess par gode interposé. Chez Jess, les signes d’une jouissance plus passive était maintenant visible. Complètement allongée, très cambrée et tête jetée vers l’arrière, elle se caressait et pinçait les seins, petits et très musclés, de la main gauche tout en caressant son clitoris de l’autre main de manière presque frénétique. Ses cris excitaient encore plus Jo qui, elle, se défonçait tellement profondément que la taille visible du gode s’en retrouvait réduite à néant pour les spectateurs ébahis que nous étions. Le vagin de Jo allait et venait, touchant désormais celui de Jess à la fin de la charge. Jess ne criait plus, elle hurlait. Jo se défit de sa position en ciseau, se retira du gode rose. Elle posa ses fesses sur le ventre de Jess, et écarta et tendit ses jambes de chaque côté des épaules de sa partenaire, lui saisit deux doigts et les guida dans son antre que Jess se mit à branler énergiquement. Jo se remit à masser son bouton rose. De plus en plus fort. Elle tira soudain avec force sur son pubis. Sa chatte devint dans la seconde un geyser. Une, deux, puis une troisième éjaculation qui arrosèrent le visage et le torse de Jess.

L’homme à ma gauche se finissait dans la foulée mais il faut croire que les autres n’avaient pas résisté autant de temps pour maculer leur serviette-éponge. Moi, j’avais une trique et une pêche d’enfer.

J’aidais Joëlle et Jess à s’extraire de l’alcôve, les laissant filer sous la douche. Il me fallut quelques minutes pour débander complètement.

(à suivre)
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Avoir retrouvé Jess me rendait heureux. L'avoir vue en train de faire l'amour avec une autre fille me donnait de nouvelles chaleurs.
Mon imagination vagabondait alors vers cette fameuse soirée privée. Et la simple idée de retrouver Marie-France dans un contexte si secret, si mystérieux me chauffait le sang. Planté au milieu de ce couloir de l'amour, ou plutôt du sexe, je revins les pieds sur terre lorsqu'une main me serra vigoureusement le sexe et que quelques ongles s'enfoncèrent en même temps dans mon dos. Je me retournai. C'était Elise, surgissant de nulle part. "Comment va ma queue préférée?"

En quittant ce couloir pour aller prendre place dans un sofa, je repassai devant Kadi, s'entretenant avec d'autres "clients" désormais. La main d'Elise me caressait les fesses tout le long du trajet. Cela n'avait pas échappé à Kadi, qui me regarda en pinçant les lèvres et cernant les yeux. Je compris le message cinq sur cinq. Elise était chaude comme la braise. Notre première étreinte devant le bar n'allait pas rester orpheline...

C'était toujours la cohue pour accéder au comptoir. Elise se dirigea sur la droite tout en tirant sur l'élastique de mon caleçon de son seul index. Pas de place dans le premier divan, ni le deuxième. Puis, dans le troisième, un couple prenant peu de place, la femme, complètement nue, étant entièrement penchée sur l'homme qu'elle en train de masturber. Détail cocasse qui enlevait tout son charme et sa sensualité à la scène: le slip kangourou tout juste replié aux genoux...

Elise se colla à moi et m'embrassa. Sa langue léchait la mienne, puis mes lèvres puis piégeait le bout de ma langue. Jusqu'à ce que ses dents me mordillent les lèvres et qu'elle se retire brusquement. En me fixant dans les yeux, elle prend place dans le divan. Elle plante ses pieds dans le siège central et s'assied sur le dessus du dossier. La position fait naturellement remonter son "fishnet" si excitant. Elle écarte les jambes en poussant l'intérieur de ses superbes cuisses avec la paume de ses mains et prononce un "Lèche-moi!" inaudible à cause de la musique mais clairement compréhensible. Je suis à genoux, comme prosterné face à une déesse, et ma tête s'avance sans retenue jusqu'à cette fente que j'ai déjà inondée tout à l'heure mais que je commence à lécher avec un appétit féroce.

Ses petites lèvres s'entrouvrent dès les premiers passages. Elle, elle, se caresse l'intérieur des cuisses, saisit ma tête à la fin de chaque remontée et recommence ce geste lentement. Mes mains, posées, sur ses reins, peuvent sentir la cambrure qui s'accentue à chaque coup de langue. Je m'attarde une première fois près de son petit bouton rose en accélérant quelque peu et en me contentant de faire voyager le seul bout de ma langue. Puis, je redescends et pénètre de plus en profondément dans ce sexe de velours. Elise cesse de se caresser les cuisses. Elle écarte fortement et largement ses lèvres, se caressant du bout d'un doigt le clitoris, qui se gonfle progressivement. "Lèche-le! Suce-le! Et fouille ma chatte avec tes doigts!"

Les directives d'Elise attise mon excitation. Et celle des nombreuses personnes qui nous regardent mais que nous ignorons complètement. Elise aime le sexe en public et l'exhibition que nous offrons la fait autant mouiller mes doigts que mes doigts eux-mêmes. Sa gestuelle est sans retenue, penchant sa tête tantôt vers l'avant tantôt complètement en arrière. J'arrête de la lécher et la branle de mouvements profonds et rapides de mes deux doigts. Un traitement qui fait se raidir tout le corps de la belle jusqu'à son vagin et ses jambes tremblent avant un relâchement total.

A peine ai-je lâché prise qu'Elise me dit: "Assieds-toi !" J'obéis. Elle a le don de faire de moi un partenaire docile. Elle passe par dessus ma tête, colle son cul contre mon poitrail, m'enlève mon caleçon sans la moindre hésitation ni délicatesse. Elle s'avance quelque peu, pose ses mains sur mes cuisses. Elle me tourne le dos, offrant ses fesses à mon regard et des caresses à nos sexes qu'elle fait glisser l'un sur l'autre. Mon pénis durcit encore et se redresse parfois sans que je le maîtrise. La corolle grande ouverte qui le lubrifie refuse toutefois toute pénétration. Elise se branle de nouveau avec mon zob et ça me fait le même effet que la première fois. Je voudrais lui enfoncer ce pieu dans les entrailles, la prendre comme une chienne mais, en femme savante dans l'art de l'amour, elle s'y refuse et retarde ce que j'attends comme une échéance. Pire, la voilà maintenant, en train de me branler avec son cul. Ma queue, coincée entre mon pubis et ses fesses a tout d'une bombe à retardement dont Elise jouerait à l'envi avec le compte-à-rebours. Quand elle redresse son bassin, toujours en appui sur mes cuisses, c'est pour venir coller ses fesses sur mon visage et me dire "Lèche-moi. Enfonce ta langue dans mon cul !"

Et je me mets à lécher cette raie dont la blancheur contraste avec ce corps hâlé. De haut en bas d'abord. Elise tend même ses jambes à donc pour que ma langue prolonge son voyage le long de son périnée et vienne, en bout de course dans sa chatte. Une posture qui lui permet d'offrir à mon gland une succion aussi courte qu'intense. "Ecarte mes fesses! Enfonce ta langue", commande-t-elle encore. Je m'exécute. Elle cesse ses mouvements de bassin. Les fesses bien écartées, ma langue s'enfonçant légèrement dans son cul, Elise me fouette le sexe et les parties de ses cheveux drus ou les aspire brièvement dans une bouche si experte. M'aidant d'un doigt, puis d'un autre, je varie désormais ses plaisirs et enfonce soit ma langue soir un majeur de manière nettement plus profonde.

Je crois avoir pris le dessus mais elle se fait encore plus chienne lorsque se rassoit sur moi. Son dos vient embrasser mon torse, elle penche sa tête vers l'arrière et vient la coller à la mienne qu'elle saisit entre ses mains. Elle me mordille l'oreille, ce que je déteste habituellement et y glisse ces mots: "Maintenant, je veux ta queue." Joignant le geste à la parole, elle pose ses pieds au sol et, toujours en me tournant le dos, m'enjambe et saisit mon sexe qu'elle enfonce progressivement entre ses fesses. Elle joue de sa main et de tout son bassin pour s'enfoncer doucement jusqu'au bout. Alors seulement, elle ondule, toujours aussi doucement. Je peux vraiment sentir ses entrailles changer de former, s'élargir puis se rétrécir puis donner l'impression, réelle, d'être plus profonde et plus large encore qu'au mouvement précédent. La position m'offre un savant mélange de plaisir et de douleur à cause de l'angle imposé à mon sexe. Mais ce dernier a fini de façonner le cocon qui lui est imposé et qui le transforme soudain en piston. Le cul d'Elise n'ondule plus. Il avance et recule. La douceur fait place à l'intensité. Ce n'est pas moi qui la baise, c'est elle qui s'empale aussi fort et aussi loin qu'elle le veut. Son trou ruisselle. Puis il est pris de contractions très spasmodiques. Elise se retire, replante ses genoux dans le divan et glisse une main entre ses jambes pour saisir ma queue. Elle se met à me branler contre ce trou qui frémit encore et sur lequel je jouis rapidement. Et comme elle l'avait fait la première fois contre sa chatte, Elise ne relâcha ma queue qu'après un long moment, c'est-à-dire après avoir répandu le jus de ma jouissance, et des siennes, sur et entre ses fesses.

Elisa se redressa, me fit en face. Me planta sa langue dans la bouche pendant quelques secondes et la retira pour me dire: "Eh bien! Elle va toujours aussi bien ma queue préférée."



(à suivre)
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Biquette »

Ah ben j'avais du retard dans ma lecture moua, mais lire ça dés le matin, spa une bonne idée :pada:


:yuna:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
LVb6gO8

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par LVb6gO8 »

La suite :cecyls:
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Comme Pierre lors d’une nuit aussi mouvementée que la mienne mais dans un contexte nettement moins licencieux, j’allais renier ma parole une troisième fois. Pas avec Elise, qui était venue me saluer et m’embrasser avant de quitter le club ; geste qu’elle n’avait pu se retenir de faire tout en posant cette main experte sur mon sexe une nouvelle fois. Et pas dans le club que nous quittions à notre tour Jess et moi d’un commun accord.

A peine les clés de la voiture faisant contact, Jess débriefait cette soirée d’anniversaire inattendue. Elle était ravie, parlait avec ravissement et force détails de ce qu’elle avait aimé. Elles accumulaient les superlatifs à propos de Kadi et Jo. « Jamais je n’aurais imaginé que je me laisserais aller autant dans un tel endroit mais Jo m’a rendue folle. Et puis, je les imaginais ces branleurs mais je ne les voyais pas vraiment. Cette situation m’a encore plus excitée. »

Des griefs, Jess en avait aussi à faire. Trop de mecs glauques à son goût, les gens en état d’ébriété et enfin « les gros lourds » comme elle le répétait à propos de ces gars moins gras qu’insistant, trop insistant. « Si la personne ne comprend pas à la première fois alors que j’ai été claire, je suis moins gentille s’il ne comprend toujours pas la deuxième fois. Kadi m’a confié que je pouvais l’appeler à n’importe quel instant, qu’il était là pour ça, aussi. »

Je confiai à Jess que je croyais l’avoir perdue lors ma première aventure près du bar, que j’étais persuadé qu’elle avait fui l’endroit, dégoûtée et abandonnée par celui qui l’avait invité. Mais que ma surprise de la retrouver dans une alcôve avec Jo m’avait procuré davantage encore de palpitations.

« Oh ! Tu m’en as données de belles aussi ! » me renvoya-t-elle comme un uppercut. L’étonnement lisible sur mon visage n’était pas feint. Jess étaya son propos : « Je t’ai vu dans le divan avec cette femme. Comme elle est belle d’ailleurs. Quelle classe, même en pleine action. Ses cheveux noirs, son carré court, ses petits seins, ses hanches et alors ce regard. Elle est terrible et apparemment elle te plaît vachement mon cochon. Tu caches bien ton jeu, toi. »

Les compliments de Jess, roulant à une allure de pervers pépère en plein bois de Boulogne, flattaient mon ego. Je lui réciproquai pour ce qu’elle m’avaient donné à voir lors de ses ébats avec Joëlle. J’allais lui parler aussi de son savoir-faire lorsqu’elle me coupa net : « Eh ! Que les choses soient claires. J’adore le sexe. Et j’aime que ce soit bien fait. Avec une fille ou un garçon mais que ce soit bien fait. Donc, je suis bi si tu veux mais c’est moi qui choisis. Si Jo n’avait pas dégagé immédiatement autant de sensualité quand elle est venue m’aborder, je n’aurais jamais accroché. Et je dois encore te dire une chose… » Sous mes encouragements instantanés, Jess concéda : « Quand je t’ai vu dans le divan aussi à l’aise avec ton corps et l’osmose avec cette femme, je me serais bien vue à sa place, moi. »

Lâchant mon clope par la fenêtre, je gardai le silence. Juste quelques secondes. « Quoi ?! Je te choque ? » lança-t-elle comme pour me provoquer alors que je tentais simplement de me remettre les idées en place. « Pas du tout ! C’est très gentil et flatteur ce que tu me dis. Mais je ne sais pas comment je dois le prendre. »

Tout en tenant le volant de la main gauche, elle pose sa main sur mon sexe qu’elle touche au travers de mon jean. « Comment le prendre ? Comme ça ! » se marre-t-elle tout en fixant la route des yeux. Je défait alors les boutons argentés de mon Denim. « Je vois que je te fais de l’effet. C’est pas encore le top mais je vais te montrer de quoi je suis capable. J’ai trop envie de te sucer. » Jess se déporte sur le premier bas-côté qui se présente, coupe le contact, recule son siège et fait basculer le mien. Elle me plonge littéralement dessus ou plutôt sur ma queue, qu’elle lèche et caresse plus qu’elle ne suce mais ces premières attentions suffisent à me faire déjà bien bander. Elle s’arrête, redresse la tête et me balance : « J’adore ça ! Tous m’ont dit que j’étais la meilleure suceuse qu’ils aient rencontré. Laisse-toi faire, jusqu’au bout. Je te demande juste un truc : fous la paix à ma queue de cheval pendant que je m’occupe de la tienne. Par contre si tu veux glisser un doigt dans mon cul, ne te gêne pas. »

Me laisser faire, c’est ce que je fais. Je grimace aussi. Surtout quand elle cesse de jouer du bout de sa langue pour asiprer plus profondément sur mon gland, déjà sollicité en cette soirée. Mais elle manie l’art et la manière et ma queue se durcit et enfle encore dans sa bouche. Elle fait maintenant de grands va-et-vient et enfonce tout entier l’obélisque qu’elle a redressé. Elle gobe mais elle aspire surtout. Très fort à la fin de son mouvement de retrait. Au point que j’ai l’impression que je vais disparaître tout entier dans cette bouche excavatrice.

Elle ralentit, se met à lécher et sucer mes valseuses l’une après l’autre. Je jette un regard sur elle. Et sa position m’offre effectivement une vue excitante : l’élastique de son slip sport dépasse à peine de son pantalon. J’y glisse la main facilement et le bout de mon majeur caresse son orifice anal sans le pénétrer. Ma main est piégée, enserrée mais toutes parties intimes sont en feu. Jess a repris ses grandes succions et me pince les deux boules très fort. Elle les presse sans ménagement aussi.

Après avoir retiré mon majeur de son étreinte pour le plonger dans ma bouche et ainsi le mouiller, je replonge ma main dans le piège et introduit cette fois la première phalange de mon majeur dans son anus. C’est alors qu’elle en fait exactement de même avec moi et se traduit en une contraction totale de ma queue. Jess ne se contente pas longtemps de fouiller l’entrée et m’enfonce un doigt fin dans le cul tout en suçant mon gland. J’enfonce moi aussi mon doigt plus en avant et le retire, lui offrant un va-et-vient suffisamment soutenu pour l’entendre gémir même la bouche emplie par mon zob qu’elle suce et branle avec toujours autant de changement de rythme, de pression, et évidemment de savoir-faire.

Je ne suis pas au bord de l’explosion. J’explose. Jess a gardé ma queue dans sa bouche et la pression est aussi intense que le rouge, le vert et le jaune de ces étranges volutes colorées qui jaillissent dans mes yeux pourtant fermés et plissés par le plaisir. D’une main, elle continue de me caresser le chibre sur toute la longueur et ses coups de langue saisissent la moindre goutte que cette partie de mon corps peut encore libérer et sont à la fois autant de coups de sabre jouissifs sur mon prépuce, que j’imagine écarlate.

Jess remonte la tête, me fixe dans les yeux et passe son index sur les commissures de ses lèvres avant de le sucer lentement. Elle replace son siège, met le contact et reprend la route. Je viens de renier ma parole pour la troisième fois. Je regrette déjà mes faiblesses. Je pense à Jean-Luc et Marie-France.


(à suivre)
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Biquette »

Mama miaaaaaaaaaaaaaa :cingle:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Trois heures seulement de sommeil après cette nuit de débauche. Une journée entière à me refaire une santé, l’esprit uniquement concentré, orienté et obsédé. Que m’attend-il chez Marie-France et Jean-Luc ? Du sexe, pas de doute. Mais quoi exactement ? Pour ma première soirée privée, je fantasme. Sur tout et sur rien. Non, je mens. Sur tout. Heureusement, Boris en sera. La présence de mon ami me rassure.

Boris arrive chez moi avec une heure d’avance sur le rendez-vous fixé. Il est chemise blanche, costume noir. Ce que je porte aussi un quart d’heure après son arrivée. Deux beaux pingouins prêts à faire fondre la banquise. Souci du détail, on porte exactement le même caleçon, célèbre à l’époque, noir avec coutures et grand bord blanc sur lequel la marque est imprimée en grandes lettres noires. Boris insiste pour qu’on s’enfile un whisky mais je lui fait remarquer que même avec un paquet de Mentos et trois bain de bouche, notre haleine ne se départira pas des effluves du bourbon, même noyé par la glace. On se rabat sur des jus de fruits. Et les clopes… La nervosité le dispute à l’excitation, c’est certain.

Sur la route qui nous mène chez nos hôtes, c’est musique à fond dans la caisse brinquebalante de Boris. Entre nous, on dit d’ailleurs de sa voiture « qu’elle ne tient plus que grâce à la couleur ». Queen à fond, et sur Bohemian Rhapsody, on imite la fameuse scène du film Wayne’s World en secouant la tête au même rythme que Mercury et sa bande envoie un son qui fait mouche. Arrivé dans le village, on descend les basses et on se concentre sur la fin de l’itinéraire mais finit tout de même par se paumer. Boris et moi nous disputons comme un vieux couple en se rejetant la faute. On en vient même à sortir de la bagnole, Boris adossé à sa portière et moi assis sur le capot. On enchaîne les cigarettes dans le silence.

Soudain, une voiture. Enfin. L’unique conducteur étant passé depuis notre engueulade n’avait pas daigné s’arrêter malgré nos gestes et avait même accéléré. "Abruti ! " avait lancé Boris mais sans effet… Cette fois, Boris et moi nous plantons au milieu de la route, complètement aveuglés par les phares qui déchirent les ténèbres. La voiture ralentit, s’arrête quelques mètres devant nous. Personnellement, je n’y vois rien, les pupilles explosées par les phares mais j’entends une portière claquée et des pas sur le bitume.

« Alors, en panne ? » interroge une voix jeune. « Euh… Non, paumés », répond Boris. Le gars s’avance. Il porte un costume noire et une chemise blanche…

« Y’a un mariage dans le coin ? » est la boutade que je choisis pour désamorcer une situation qui, à mes yeux, a plutôt tout d’une évidence. Boris, toujours aussi premier degré, sort, lui, l’enveloppe et l’invitation envoyée par Jean-Luc et Marie-France et s’apprête à demander où se trouve la rue des Puits, nom que l’énervement lui avait déjà fait oublier. A la simple vue de l’enveloppe, le bel inconnu tend la paume de la main et sourit : « C’est bon. Suivez-moi. Je crois qu’on va au même endroit

On suit la petite citadine de notre « sauveur » au gré de grandes villas qu’on devine plus qu’on ne voit, parce que le plus souvent cachées par d’immenses pins ou des arbres majestueux. Comme dit Boris, qui m’adresse enfin la parole : « ça sent le pognon par ici, mon gars. »

On finit par s’engager sur une route encore plus étroite, et, au détour d’un virage en angle serré, par se ranger sur le côté, le long d’un magnifique mur en pierre qui porte tout de même les stigmates de quelques virages ratés par des conducteurs surpris ou imprudents.

Nouvelle clope en sortant de la voiture. J’en propose une à celui qui nous a servi d’escorte. Il l’accepte. « Enchanté ! Moi, c’est Gianluca. C’est donc votre première fois chez Marie-France et Jean-Luc. Pour moi, ce sera la troisième. Vous allez voir, ça va être terrible. »

Boris et moi nous présentons à notre tour et Gianluca signale notre arrivée en pressant la sonnette en forme de diablotin. Le portail s’ouvre lentement. On s’engage sur le chemin pavé qui nous fait découvrir progressivement les contours d’une villa à l’architecture très moderne. Cette maison est en fait un cube entouré d’un gazon qu’on dirait taillé avec des ciseaux. Sur la gauche, plusieurs voitures sont garées sous un préau. Jean-Luc s’avance vers nous. Nous avons tous droit à une accolade. «Ah, il n’en manque plus qu’un ! Mais Malé ne devrait plus tarder. Entrez, c’est par ici que ça se passe », lance Jean-Luc en nous ouvrant les portes du "cube".



(à suivre… dès ce soir sans doute)
LVb6gO8

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par LVb6gO8 »

:cecyls:
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Dans le vestibule de l’entrée, sur la gauche, un rideau rouge est tiré mais ne cache toutes les vestes et les manteaux qui s’y trouvent. Sur la droite, une première porte. C’est de là que viennent clairement des éclats de voix et une musique que j’identifie rapidement après quelques notes. C’est du Marc Moulin. Mais c’est la deuxième porte que Jean-Luc fait coulisser. Jean-Luc nous invite à nous installer dans ce qui ressemble à un mini salon. Les murs sont nacrés et un seul d’entre eux n’est pas dénudé. Immanquable, l’immense reproduction en agrandissement de la chaise électrique d’Andy Warhol. J’en aurais des frissons si je n’étais pas avec mes deux acolytes. De petites lampes halogènes percent un plafond tendu et affinent l’ambiance résolument moderne de la pièce en pointant vers deux petits canapés deux pièces noirs et deux fauteuils une pièce rouges qui entourent une table basse nacrée elle aussi.

Je m’installe dans un fauteuil rouge. Boris prend l’autre, face à moi. Gianluca se vautre littéralement dans le deux pièces à ma droite mais il prend garde en étendant ses jambes de laisser pendre dans le vide ses mocassins vernis comme des ongles de stagiaire esthéticienne. Jean-Luc revient avec trois coupes de champagne quand une sonnerie retentit. « Ah, voici Malé!» prévient-il tout en sortant pour escorter ce qui me semble être le dernier invité.

« Vous allez voir! Malé c’est un sacré personnage. J’ai fait sa connaissance ici même lors d’une soirée privée. Cela doit faire trois mois maintenant. Il fait quasiment 400 bornes pour venir jusqu’ici. En trois heures. Il faut dire que son bolide n’est pas fait pour la piste cyclable », raconte Gianluca visiblement attiré par les belles mécaniques.

Jean-Luc revient : « Malé, voici les autres invités. Je vais te chercher un verre. Tu connais déjà Gianluca. Les autres, je vous laisse faire connaissance ». Malé est un métisse dont la peau a les même reflets qu’un bronze ciré comme un parquet. Y compris son crâne, entièrement rasé. Un sourire franc et naturel qui dévoile constamment de superbes dents. Il est plus grand que moi et doit donc quasiment toiser à 190 centimètres. Cependant, ce qui frappe instantanément chez ce garçon, ce sont ses yeux. Bleus.

« Salut les gars. Bon, tout le monde sait maintenant comment je m’appelle. Content de vous rencontrer ! Et toi Gian’, content de revoir. » Malé et Gianluca s’étreignent comme deux vieux potes d’armée et puis nous nous présentons Boris et moi en précisant comment nous avons rencontré Marie-France et Jean-Luc. Une précision qui fait réagir Malé : « Les mecs, croyez-moi que ce n’était rien à côté de ce qu’on va faire ici », se marre-t-il en prenant Gianluca à témoin d’un regard malicieux. Le bel Italien, sérieux depuis le début, répond d’un léger sourire en coin.

Surgissant à nouveau, bouteille de champagne flanquée dans une serviette, Jean-Luc remplit nos coupes. Il s’installe sur le bord du fauteuil où est installé Gianluca et lance un nouveau toast. Il enchaîne, avec assurance : « Merci à tous d’être venus. D’abord, je tiens à vous dire que si vous êtes ici, c’est d’abord parce que vous correspondez aux critères de Marie-France comme aux miens et que nous avons acquis la conviction que vous ne nous décevrez pas. Gianluca et Malé sont déjà venus et s’ils sont à nouveau avec nous ce soir, c’est que cela s’est bien passé. Pour vous deux, les petits nouveaux, je suis sûr que je peux vous faire confiance. S’il devait y avoir le moindre désaccord, le moindre problème, c’est la porte de sortie. Autant le dire : je m’occupe du service pour les boissons alcoolisées. Pour ce qui nous attend, ou plutôt vous attend, je m’en voudrais qu’un excès dans ce domaine gâche quoi que ce soit. »
Pour quelqu’un de si passif dans une alcôve, Jean-Luc est un maître de cérémonie sûr de lui. Il poursuit : « Voici le programme de notre début de soirée. Vous n’êtes pas mes seuls invités. Trois autres couples d’amis sont dans le salon. On se connaît tous et toutes depuis pas mal de temps maintenant. Chacun a ses petits fantasmes, ses jeux sexuels favoris. »

A écouter Jean-Luc nous parler comme à des boys scouts ou un coach à son équipe, ma température corporelle monte en flèche. Il poursuit et je bois non plus du champagne mais bien ses paroles. « Premier couple : Marie-France et moi-même, vous connaissez ce qui nous plaît. Mais celui qui nous accompagnera devra être passif. Attention, pas comme moi. En somme, il fera ce que Marie-France voudra. Pas en mode SM, mais il s’agira tout de même de se laisser faire ou se laisser commander. Moi, je regarderai. Deuxième couple : elle aime les doubles pénétrations sous toutes leurs formes. J’ai bien dit toutes. Donc, lui sera actif aussi. Troisième couple : elle et lui sont bisexuels et tout le monde est actif. Dernier couple : c’est pour eux que Gianluca est invité. Tu as été un excellent esclave la dernière fois selon nos amis et tu es donc le seul qui sait pourquoi il est venu et pour qui. Les autres, il y a un tirage au sort. »

A cet instant, je me crois dans un autre monde. Mais, je suis bien dans la réalité. Et ma réalité ce soir, c’est de participer à un véritable jeu de rôle sexuel. Des thèmes, un tirage au sort,… J’avais imaginé une partouze orgiaque, me voilà plongé dans un parc à thèmes de cul. Mais le jeu m’excite déjà. Boris aussi apparemment : « Et on tire au sort comment ? Une courte-paille avec nos queues ? » Jean-Luc éclate de rire. « Non, mon bon Boris. Tu gagnerais à ce jeu-là à tous les coups. Hormis Gianluca, vous avez tous reçu une invitation avec un sceau différent. Boris, le tient était couleur or. Malé, le tien était couleur bronze. » Et je coupais Jean-Luc en disant : « Le mien, argenté ».

Notre sort ainsi scellé… Jean-Luc et Marie-France sont encore plus orfèvres en la matière que je ne l’avais imaginé. L’hôte de la soirée va dans sa poche et en retire trois copies des fameux sceaux et trois broches couleur or, argent et bronze qu’il épingle sur nos vestes. Les sceaux, il les tient dans la paume de sa main pour mieux les exhiber. « Voilà comment va se faire le tirage au sort. Je glisse chaque sceau dans ces pochettes en cuir, fermées avec un lacet. Vous m’accompagnez dans le salon pour rejoindre les autres invités et je poserai les trois pochettes sur une table. Chaque dame choisira au hasard et chacun découvrira ainsi son compagnon de jeu. Dès que c’est fait, vous vous installez à table avec vos nouveaux amis histoire de faire plus ample connaissance. Marie-France sonnera ensuite le début des hostilités. Enfin, ce mot vaut surtout pour Gianluca », conclut finement Jean-Luc que nous suivons comme des poussins suivent la mère poule vers ce fameux salon où une autre découverte nous attend : les autres couples.


(à suivre)
LVb6gO8

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par LVb6gO8 »

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Biquette
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Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Biquette »

:bounce: :clea:
Le pire dans tout ça, c'est qu'on a pas droit à une deuxième chance alors qu'on aurait su quoi en faire.
Supprimé

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Supprimé »

Très bien écrit, j'adore...voudrais bien la suite
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

Désolé du délai imposé...
Je m'y remets.
Supprimé

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Supprimé »

quel talent ! j'adoooore !
je me languis de la suite...
sirhup

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par sirhup »

(Suite, il n’est jamais trop tard mais relire ce qui précédait devrait être conseillé…)



En une seconde, le brouhaha qui émane du salon fait place à une salve d’applaudissements. Marie-France, dans une robe rouge fendue jusqu’en haut des cuisses, est la première à nous accueillir. La première à nous éblouir aussi. Je ne peux m’empêcher de souhaiter que le tirage au sort nous réunisse à nouveau. Elle me plaît et, excité par la première expérience en club, je sais que nos désirs et nos plaisirs s’accordent parfaitement. Je n’écoute même plus Jean-Luc faire son petit laïus général pendant que nous sommes plantés là. Je ne regrette même pas d’être un mec-objet, un homme-bite, un toyboy, un sextoy. Je m’en fous. J’ai déjà déshabillé Marie-France du regard, de mon imagination et je suis déjà en train de lui faire l’amour devant son mari.

« Oh ! oh ! Reste avec nous ! Pourtant, vous verrez tous, ce n’est pas un timide.» Jean-Luc me tire de mes rêveries et obtient un joli éclat de rire général. L’atmosphère est légère, ça me plaît. Nous savons tous que dans quelque temps, nous baiserons, ça m’excite.

Après nous avoir présentés comme on faisait défiler devant des Sultans de belles créatures pour leur harem, Jean-Luc présenta les trois autre couples. « Tout d’abord, voici Angela et Antonio. » Lui est en costume blanc et chemise noire. Il a le teint naturellement hâlé des Italiens du sud et les cheveux noirs jais et épais dont pas un n’a échappé au coup de peigne les tirant vers l’arrière. Son regard franc et ses dents blanches se plantent devant chacun. Tour à tour, nous avons droit à une vive poignée de main. Elle est en robe noire. Elle est plutôt petite. Ce qui me frappe davantage que sa courte robe et ses jambes bronzée, ce sont ses cheveux, laissés libres. Ils sont longs et toutes leurs pointes viennent lui caresser la naissance de fesses charnues, rebondies. Angela aussi arbore un sourire ivoire mais le sien est carrément gourmand. Nous avons droit à une bise qui nous laisse une empreinte de rouge à lèvres qui vaut encore à l’ambiance générale de monter d’un cran.

« Voici maintenant Claire et Franck, qui sont aussi des amis de longues dates », enchaîne Marie-France, qui les embrasse langoureusement tous les deux à leur passage. Claire n’est pas ce qu’on peut appeler une beauté fatale. Mais sa silhouette, sa façon de se déplacer et ses cheveux blonds foncés, longs, fins et légers lui donnent une allure naturellement élégante. Puis, face à moi, se révèle effectivement un charme envoûtant, un sourire qui ne se dévoile pas complètement et démontre une certaine retenue. Or, dans le même temps, ses yeux verts forment un regard fixe et sûre de lui. Claire est tout en contraste. Elle m’intrigue. Et m’attire aussi. Autant que Marie-France et qu’Angela. J’en suis à me moquer du tirage au sort, oubliant les goûts et pratiques détaillés par Jean-Luc plus tôt dans la soirée. J’en suis presque à ne pas regarder Franck, à l’oublier. Il est blond, les cheveux à la brosse et ses yeux bleus jaillissent par dessus le nez long et fin qui finit de donner à son visage celui d’un homme trentenaire sûr de lui. Franck a aussi cette particularité de nous saluer en nous donnant à la fois une poignée et de main et en nous faisant la bise. Je l’avais vu glisser un mot à l’oreille de sa compagne en repartant vers l’immense sofa où étaient déjà installées Angela, rejointes désormais par Claire et Marie-France. Leur compagnon se tenaient tous debout, derrière le sofa.

Cette progression dans la mise en scène fait apparaître un énorme mystère. Il n’y a pas de quatrième couple ! Seule, une femme, avec un tailleur aussi stricte que la tresse qui rassemble ses cheveux bruns est assise dans un autre sofa. Il ne me faut guère de temps pour comprendre que c’est la domina pour laquelle Gianluca a été convié à jouer les esclaves. Pourtant, Jean-Luc avait avait bien parlé d’un couple ? Je n’ai pas bu au point de l’imaginer ! Pas le temps de cogiter qu’elle se lève. « Je vous présente M ! » balance Jean-Luc. Elle s’avance vers Gianluca, lui indique en repliant deux foix son index vers elle, qu’il doit la rejoindre. Gianluca s’exécute. « Suis moi ! Ta place n’est pas ici », lui dit-elle sur un ton sec qui me glace le sang mais fait sourire Boris au point que je lui file un coup de coupe bien senti dans les côtes pour éviter qu’il ne se sombre dans un rire bruyant et malvenu.

« M nous rejoindra dès que nous serons passés à table », coupe Jean-Luc. Il indique les pochettes de cuir comportant les sceaux qui nous représente. Elles sont posées sur la table basse et les trois femmes assises dans le sofa les fixent de yeux brillants de plus en plus. Jean-Luc met une musique de fond. C’est du classique que je reconnais immédiatement. C’est la 25e symphonie de Mozart.

Le sceau en or pour mon pote Boris, le bronze pour Malé et l’argent pour moi. Plus je regarde ces femmes et plus le jeu est palpitant. Mais qu’attend donc Jean-Luc pour déclarer ces « olympiades du sexe » ouvertes ?


(à suivre)
Supprimé

Re: " Je vous présente ma femme"

Message par Supprimé »

:hippa: le revoilà !
mais on en a à peine pour nous chauffer ... :sweet: :hornet:
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