Désolée de n'avoir pu commencer moi même... Je rattrape mon "retard".
J'espère que ce récit qui a beaucoup marqué ma vie ne choquera personne. Si les Modos pensent qu'il n'est pas "correct", qu'ils le suppriment purement et simplement.
En fait, c'est moi qui ai décidé de quand et avec qui ça se passerait. Je veux dire de mon premier "vrai" rapport avec un homme. Celui à qui je voulais en même temps "offrir" ma première fois, et celui dont je voulais que ce soit lui qui fasse de moi une Femme (avec un grand F dans mon esprit).
Ça s'est passé le jour de mon dix-huitième anniversaire. Et sans vouloir choquer qui que ce soit, ce fut avec mon parrain. N'y voyez aucun "inceste", car ça n'est qu'un ami de la famille complètement étranger et pour nous, ce terme de parrain n'a aucune connotation quelconque. Juste un ami d'enfance de mon père. Je crois que c'était plus par amitié qu'il lui avait été proposé d'être parrain que pour autre chose, car chez nous, tout ceci n'a pas beaucoup d'importance.
Bref. Depuis l'âge de seize ans, je flashais sur lui bien qu'il ait 35 ans de plus que moi. Beau comme c'est pas permis de l'être. Plus mignon que mignon. Carrément craquant. Beaucoup de charisme, une forte personnalité et en même temps d'une douceur incroyable. Depuis toute petite, il a toujours été très proche de moi, et moi de lui. Plus comme un oncle qu'un parrain. Et toujours présent pour moi quand j'en ai eu besoin.
Avant ce jour, même si nos relations étaient, non pas équivoques (il s'est toujours comporté très correctement avec moi et sans gestes ni regards déplacés), mais très, très proches, c'était plus de mon fait que du sien. Je ne manquais jamais une occasion d'aller sur ses genoux, de lui faire des câlins etc., mais comme le font les enfants. Et il ne s'est (il me l'a dit après) jamais douté de rien de ce que je ressentais pour lui. Même devenue adolescente, il a toujours pris mon attitude pour de l'affection, mais pas d'une manière déplacée. Il était devenu mon confident lorsque j'avais de soucis d'adolescente, et m'a toujours bien conseillée.
Mon père (assez absent de par son travail) lui ressemble beaucoup sur bien des points. C'est maintenant que je peux faire la relation.
Ce jour là, donc, mon parrain avait organisé une grande fête dans sa propriété (immense) avec plus de cinquante personnes pour fêter mes dix-huit ans. Ce fut une fête somptueuse. Digne d'un roman (oui, je sais, j'ai beaucoup de chance

)
Comme je suis née en juillet, j'avais encore plus de chance, car mon anniversaire tombe toujours pendant les vacances.
La fête en elle même n'a pas grande importance bien qu'elle ait été magnifique. Ce qui compte vraiment, c'est "l'après". Quand tout le monde a été parti et qu'il ne restait plus que lui et moi dans cette grande propriété perdue au beau milieu de la campagne. Mes parents et sa femme (oui, il est marié, et j'espère que ça ne choquera encore une fois personne) étaient invités le lendemain à une réception officielle loin de là et son partis aussi pas très tard dans la soirée pour être sur place à l'heure.
J'avais bien entendu tout fait pour ne pas y aller, et ça n'a choqué personne que je reste dormir là comme je le faisais souvent puisque je passais le plus clair de mes vacances à la propriété. Mon parrain, appelons le François pour la circonstance, un homme très occupé s'est retiré le soir dans son bureau pour y travailler sur "d’importants" dossiers comme à son habitude. Seuls les domestiques finissaient de ranger mais se sont bien vite retirés pour finir le lendemain.
Vers 11 heures du soir, je me suis faite aussi belle que je le pouvais, soigneusement coiffée (je ne me maquille jamais et je ne bois pas d'alcool, juste pour la petite histoire) douchée, pomponnée, et j'ai revêtu ma chemise de nuit la plus arachnéenne possible, assez courte (elle m'arrive à mi-cuisses). Détail, je me souviens même que je m'étais brossé les dents avant comme je fais chaque soir avant d'aller me coucher.
J’avais laissé mes cheveux retomber négligemment sur mes épaules et sans vanité aucune, je me trouvais très "jolie" comme ça.
Sous prétexte de lui dire bonsoir avant d'aller dormir, je suis allée frapper discrètement à la porte de son bureau (il a horreur qu'on le dérange quand il travaille) et je suis entrée quand il m'a dit d'entrer. Il travaillait dans cette grande pièce (une bibliothèque en fait) sur un bureau empire éclairé seulement par sa lampe de bureau. La pièce était sombre, et quand j'ai franchit la porte, je savais parfaitement que la lumière du hall devait me dessiner en ombre chinoise par transparence.
Quand il a levé les yeux, il a dû me voir comme si je ne portais rien (nous en avons reparlé plus tard et il m'a dit qu'il avait été surpris, mais c'est une autre histoire.). J'avais le cœur battant. Vraiment plus que battant et je n'étais pas très assurée sur mes jambes; Je pensais à ce moment depuis longtemps et comme il est très impressionnant, je n'en menais pas large. Mais j'avais envie de lui, que ce soit lui qui me prenne pour la première fois, et je savais ce que je voulais. J'avais très envie de lui, et en même temps, j'étais comme pétrifiée.
Je ne voulais pas que ça rate, et je ne voulais pas non plus que nos relations en soient affectées s'il le prenait mal. J'ai essayé de prendre mon air le plus naturel du monde, et je me suis approchée de lui en allant près de son fauteuil qu’il a reculé de son bureau pour m'accueillir avec un grand sourire. Il était content de me voir.
- Tu vas dormir ma chérie, m'a-t-il demandé ?
- Oui, je viens te dire bonsoir, ais-je répondu en m'approchant.
Il m'a regardée de la tête aux pieds et m'a fait un compliment sur ma personne
- Je voulais aussi te remercier pour cette fête. C'était superbe. Je te remercie.
J'ai fait comme j'ai l'habitude de faire avec lui depuis mon plus jeune âge pour le remercier, et je me suis assise sur ses genoux en lui passant les bras autour du cou et en l'embrassant sur la joue. Sauf que là, je n'avais pour tout vêtement qu'une nuisette arachnéenne et qu'il a eu un petit mouvement d'hésitation en me laissant faire. Je l'ai embrassé avec un peu plus de fougue qu'à l’ordinaire, serré contre moi plus fort. Puis j'ai posé la tête au creux de son épaule en murmurant :
- C'est le plus beau jour de ma vie.
Et je me suis faite très câline.
- Ca me fait plaisir m'a-t-il dit. Je suis content pour toi Tu es une vraie petite femme maintenant. C'est un grand jour que de devenir adulte.
Il ne croyait pas si bien dire. Je l'ai encore remercié en l'embrassant sur la joue, mais en le faisant aussi près de la commissure des lèvres que possible. J'avais le cœur à cent à l'heure et j'avais le ventre serré.
Il a vite compris mon attitude. Il m'a gentiment repoussée un peu en me regardant droit dans les yeux et m'a dit d'un air doux mais ferme :
- Françoise… !
J'ai eu un grand moment de flottement. J'ai cru que j'allais défaillir. Nous sommes restés un long moment à nous regarder droit dans les yeux. Ca m'a paru une éternité. Puis j'ai pris mon courage à deux mains et je lui ai avoué ce que je désirais.
- Je t'aime, lui ais-je dit.
C'est un homme très flegmatique. Il n'a pas eu l'air aussi surpris que je m'y attendais. Il m'a avoué plus tard qu'il s'en doutait, mais qu'il avait toujours fait en sorte de ne pas m'encourager dans cette voie là tout en restant ce qu'il était pour moi.
Je vous passe les détails de la discussion qui s'en suivit et qui a durée plus d'une heure, moi toujours assise sur ses genoux, un bras autour de son cou lui, une main sur ma hanche, l'autre sur mon épaule pour éviter tout épanchement supplémentaire que j'aurais voulu avoir. Il a passé son temps à m'expliquer qu'une jeune fille comme moi devait avoir sa première expérience avec des jeunes gens de mon âge, que nous étions ceci et cela lui et moi, que etc. Et etc. et encore et encore… etc. Je note qu'il n'a pas fait une seule fois allusion au fait qu'il était marié… Juste que mon père était un ami d'enfance, qu'il lui faisait confiance et qu'il ne pouvait pas "trahir" sa confiance comme ça.
Je lui ai expliqué que je savais tout ça et bien plus encore, et que je voulais que ce soit lui et personne d'autre, que j'y pensais depuis longtemps, que j'avais attendu d'avoir dix-huit ans pour qu'il ne puisse pas me reprocher d'être mineure, que j'en rêvais, que je l'aimais et que je ne lui demanderais rien d'autre que d'être mon premier homme. Que s'il ne voulait pas que ça continue, je ne harcèlerai pas, que personne n'en saura jamais rien et toutes ces choses que l'on dit quand on veut obtenir quelque chose.
J'ai toujours su me montrer très convaincante quand je voulais quelque chose et lui n'a jamais su résister quand je lui demandais quelque chose. Il m'a fallu déployer toute mon énergie et tout mon pouvoir de persuasion pour arriver à lui donner un autre petit baiser au coin des lèvres. Et dans la position dans laquelle nous étions, je me suis rendue compte que je ne le laissais pas complètement indifférent. Chacun comprendra ce qui lui arrivait. Après tout, c'est quand même un homme !
Plus d'une heure plus tard, je lui ai arraché un baiser (c'est moi qui l'ai embrassé) en lui disant que si c'était tout ce qu'il voulait m'accorder, je n'insisterai pas (menteuse que je suis). Je crois que je n'ai jamais mis autant de cœur à embrasser ni à me faire chatte et câline en me frottant contre lui et en prenant sa tête dans ma main. Il ne m'a pas repoussée, pas tout de suite du moins, mais c'est quand même lui qui y a mis fin.
Il m'a encore affirmé que nous ne pouvions pas faire ça. Que ça n'était pas bien etc.
Alors je lui ai dit que je savais qu'il avait envie de moi (je le sentais contre ma cuisse). Il a rougit, ce qui m'a suffoquée car il est tellement maître de lui d'ordinaire… et je lui ais dit que moi aussi j'avais très envie de lui. Que je voulais etc. et encore etc.
Je l'ai encore embrassé, et là, il a craqué. Il a bien encore essayé de me dissuader, mais je n'ai pas lâché, et nous nous sommes encore embrassés pendant un long moment. Quand j'ai senti sa main parcourir mon dos et mes hanches, j'ai su que j'avais gagné.
Nous sommes montés dans ma chambre (pas la sienne) et je suis devenue "femme" très exactement à deux heures du matin. Je voulais absolument retenir l'heure dans ma mémoire et le réveil digital sur ma table de chevet m'a bien aidée… LOL)
Vos dire le plaisir que j'ai eu, vous dire l'amant merveilleux et délicat qu'il a été, me serait impossible tellement je vivais un rêve merveilleux, féérique. Notre première fois a duré plus d'une heure. Quand il est entré en moi, j'étais tellement dégoulinante, tellement excitée, que je n'ai quasiment rien senti, ou du moins pas ce à qui je m'attendais. Juste un grand tiraillement, mais pas de douleur comme je croyais que ça ferrait. J'ai voulu que ce soit dans la position "ordinaire", lui sur moi, comme des amants, tendrement enlacés, en parfaite harmonie.
Très maître de lui, il a su se retenir jusqu'à ce que je vienne et ne s'est laissé aller qu'après moi. Ce fut un feu d'artifice. Un moment inoubliable. Jamais je n'aurais pensé que ça puisse être aussi extraordinaire. Une fois en moi, la première fois, je lui ai demandé de rester comme ça sans bouger pour que je savoure cet instant. Il m'a fait ce plaisir et nous avons commencé très lentement, très doucement jusqu'à l'explosion finale.
Quand il est venu à son tour, j'ai été un peu déçue de ne pas sentir sa liqueur, mais seulement les contrastions de sa verge dans mon ventre. J'avais imaginé des trucs… LOL. Mais ça n'était pas grave.
Voici ma première fois avec un homme. L'homme que j'aimais et que j'aime toujours. Et depuis ce jour, nous sommes amants. Nous éprouvons toujours autant de plaisir à nous retrouver aussi souvent que nous le pouvons (il est souvent en déplacement) et je suis sa maîtresse comblée et heureuse en tous points. Personne n'est au courant car nous faisons preuve d'une prudence hors limite.
Mon histoire, comme un conte de fée est tout ce qu'il y a de véridique. Seuls les noms et les lieux ont été soigneusement masqués pour ne pas pouvoir être reconnus.
J'espère que ça n'aura choqué personne.
Bises à toutes et à tous.