Avec des XX années de pratiques dans le monde du BDSM et autres fétichismes, je prends plaisir à partager mes expériences les bonnes ET MES erreurs. Ces dernières permettent deux choses : exposer que l'on ne se prend pas pour dieu LOL et aussi de dire attention à telle ou telle chose j'ai fait cette bêtise / erreur.
Il semble qu'il y a 3 sujets différents dans les réponses lues :
1°) Le rape play.
2°) Le no limit donc sans "safe word"
3°) Le rôle de soumise sexuelle "d'une nuit" prêtée / louée / vendue --> en fonction du jeu décidé.
1°) Le rape play : Ne pas confondre avec un rapport sexuel sous bondage.
Absolument d'accord avec vous tous, personne n'a envie de se faire violer / malmener par un inconnu et malade mental aviné, crade totalement irrespectueux. Pourtant, ce fantasme existe et on peut en jouer au nom du plaisir
entre personnes évidement consentantes.
Le problème de ce jeu est que pour que """" l'ambiance"""" colle c'est difficile. L'idéal est introduire une personne inconnue (pas obligatoirement pour du sexe) mais pour créer la surprise, l'inconnu. Je vais l'appeler le ravisseur.
Le ravisseur peut jouer le rôle de la personne qui enlève et attache puis, après avoir aveuglée la ""pauvre fille""", repartir et laisser la place à l'amant / au mari. Le souci majeur est la peur ! la peur que le dit ravisseur soit un vrai psychopathe qui pourrait très bien blesser ou pire tuer avant de quitter les lieux.
L'astuce pour éviter l'auto défense liée à l'affolement est d'utiliser une arme à feu
dépourvue de balle et donc aussi dangereuse qu'on morceau de fer. Le souci majeur, j'y reviens, c'est vraiment la peur qui sera castratrice de plaisir.
2°) Le no limit donc sans "safe word" J'adore ce jeu !
A SAVOIR : le fait justement de savoir que le partenaire ne tiendra pas compte des suppliques /demandes d'arrêt est grisant. Cela abaisse le seuil des limites habituelle.
Exemple IDIOT mais 100 % réel et vécu X et X fois : si le martinet est apprécié quand il est donné fortement, en NO limit, il est presque inutile de taper fort.
Voir son partenaire d'amour se tordre comme si vous alliez ""fort"" est aussi grisant à faire vivre pour un dom. Pourquoi ? Parce qu'en sachant qu'il est TRES en-dessous des limites habituelles, il peut jouer le sadique et pousser MENTALEMENT sa soumise dans ses retranchements SANS lui faire réellement du mal. A cela se rajoute qu'au bout d'un moment, la personne dite soumise transcende le jeu et parfois arrive au subespace et / ou à des jouissances folles.
Pour le No-limit il faut une totale confiance entre les partenaires. Je ne l'ai jamais pratiqué lors deS premièreS rencontreS. Les S signifie que nous avons appris à nous connaître avant d'en arriver là.
3°) Le rôle de soumise sexuelle "d'une nuit" prêtée / louée / vendue en fonction du jeu décidé.
Ce jeu implique d'être libertin OU d'avoir décidé de le vivre au moins une fois.
Assez proche du rape play, il évite la peur de tomber sur un vrai fou tout en ayant une grande part d'inconnu et de gros frissons. Déjà on sait que le Maître / chéri / complice imposera un préservatif / surveillera que cela ne va pas trop loin.
J'ai déjà essayé de jouer les 2 rôles tout seul plusieurs fois. Cela n'a pas vraiment marché et duré qu'un petit moment

même en ayant mis un parfum nouveau / des gants / changé de vêtements / et sonné à notre porte. Si on peut changer sa façon de faire, on ne peut ^pas vraiment changer sa voix ni de texture de peau. Cela reste quand même amusant parce que la ""soumise"" ne sait pas si je ferai un jour, venir un inconnu !
UNE AUTRE SOLUTION EXISTE pour s'en approcher mais il faut être libertins
Les gang bang BDSM sont des simulacres de """ Dressage de femmes qui sont ensuite mises en abattage""""
J'ai eu l'immense plaisir d'en gérer. Mon rôle consistait à jouer le ""dresseur """ à attacher les filles ""mâtées"" et à les livrer en pâture à des mecs assoiffés de sexe. (N'en doutez pas j'ai les vidéos privée et j'ai même été rémunéré comme acteur par une société de tournage)
A SAVOIR :
- Contrairement aux idées reçues, les filles sont respectées même si souvent, le vocabulaire employé laisse à penser le contraire.
- Les préservatifs sont obligatoires dans 90 % des cas. Certaines filles acceptent le sans présa SI il y a un test médical.
- La violence est simulée. Si un mec dérape il se fait arrêter par le mari, les autres et risque même de se faire casser la figure.
- Les limites fixées par les filles sont respectées même si elles sont un peu """bousculées"""".
- A la fin du gang bang BDSM, dans 90 % des cas, les mecs pervers assoiffés de sexe redeviennent ultra respectueux et vouvoient les filles.
- Certaines filles ne le vivent qu'une fois pour réaliser un fantasme. D'autres y prennent goût.
En terme de respect et sécurité : une des filles que j'ai """dressée et mise en pâture """ est prof de karaté, son mari aussi il prenait les photos. Si j'avais dérapé ou si un des """violeurs""" avait dérapé nous y aurions laissé nos dents ou des os.
En espérant avoir donné des idées en apportant ma contribution au sujet.