Juju a écrit :bah ça dépend!
je te donne un exemple : il m'attache les bras levés avec des pinces jap et des poids aux lèvres (parce que les seins je peux juste pas) et il vient me faire des misères pas derrière.
Déjà ça fait mal si je commence à gigoter ou à tenter d'esquiver les coups, les poids remuent d'autant plus, ça fait encore plus mal, conclusion vaut mieux que je tente d'encaisser sans bouger
qui c'est qui a le contrôle?

La différence avec l'auto controle que j'évoque c'est qu'il te fasse la même chose mais sans que tu sois attachée...Donc bras levés etc...Et tu tiens la position ainsi, sans désunir tes bras, ni les baisser, sans esquiver, sans riposter...Et tu lui fait un beau sourire complice alors que tu fais des efforts terribles déjà pour ne pas grimacer et endurer le reste.
Dans le cas où tu es attachée, tu n"as pas le choix car tu es contrainte, dans le cas où tu n'es pas attachée tu as la possibilité d'esquiver etc...Mais tu ne le fais pas et ainsi tu partages d'une manière plus volontaire et active tout ce qu'il te fait car cela demande une lucidité entière et constante.
Cela dit, dans les deux cas, il est évident que tu as choix de dire "stop."
Mad'O est dans le vrai dans sa remarque, à savoir que l'on oriente son jeu vers le plaisir que l'on recherche, si il s'agit de garder le contrôle en se compliquant la tache à l'extrême jusqu'au moment où cela ne sera plus possible, le jeu sera autre que s'il s'agit de vouloir ressentir la volupté de l'abandon de son corps et de son être à autrui.
Un détail; en fait , ça me correspond parce justement que je ne suis pas du tout rebelle en SM (je le suis bien assez dans la vie

) , si je décide de ne pas bouger durant ses tortures c'est parce que j'en ai envie ainsi et lui aussi, pas parce qu'il m'y contraint.