Je voulais commencer hier mais j'ai été interrompue.
Alors voici :
Comme déjà évoqué incidemment dans un autre topic, j'ai découvert le plaisir à neuf ans, entre neuf et dix en fait.
Je me souviens que c'était l'été pendant les vacances et qu'il faisait très chaud. J'avais une copine de quelques années mon aînée, la fille d'une amie de ma mère, et pendant que nos parents faisaient je ne sais plus quoi, nous nous sommes retrouvées toutes les deux en jouant dans une maison en construction. C'était le WE, et le chantier était désert mais ouvert, ce qui maintenant, me fait penser que ça n'était pas bien prudent.
Par curiosité, nous sommes allées visiter l'intérieur et nous sommes montées jusqu’au grenier. Je ne me souviens plus exactement comment nous en sommes arrivées à parler de ça, mais je me souviens très bien qu'elle m'a demandé si je savais jouir. Je ne savais pas ce que ça voulait dire.
Alors, elle m'a dit qu'elle allait me montrer. Elle a enlevé sa culotte, s'est assise par terre, le dos contre un mur, a écarté les jambes en relevant sa jupe autour de sa taille, et m'a dit de faire comme moi. Je me suis assise en face d'elle, contre l'autre mur et je me suis mise dans la même position, le bas de ma robe autour des hanches. Nous étions à quelques mètres l'une de l'autre, face à face. Ce qui m'étonne le plus maintenant c'est que je n'ai pas ressenti de gêne à m'exhiber comme ça. Mais il n'y avait rien d'érotique là dedans. Juste une "leçon" d'un truc qu'elle voulait me montrer.
Elle la porté la main à son entre jambes et à commencé à se caresser doucement avec le gras de deux doigts en m'expliquant ce que je devais faire. Bizarrement, le fait de la voir comme ça et de faire comme elle ne me gênait pas plus que ça. Je ne ressentais aucune excitation particulière. Seulement de la curiosité.
J'ai fait comme elle. Guidée par ses explications, je n'ai tout d'abord absolument rien ressenti, et je me souviens m'être demandée ce qu'elle pouvait bien trouver d’intéressant dans cette activité. J'ai néanmoins continué et petit à petit, j'ai commencé à ressentir quelque chose que je ne connaissais pas. Elle a joui rapidement alors que je me demandais ce qui lui arrivait.
Elle ne s'est pas arrêtée pour autant et m'a encouragée à continuer en m'expliquant comme c'était bon. Le rictus discret qu'elle avait eu m'a fait penser qu'effectivement, elle devait aimer ça.
En fait, mes doigts secs et le manque de lubrification rendaient le contact un peu désagréable entre mes lèvres. Elle m'a dit de le mouiller en me montrant comment faire en se léchant les doigts et en y déposant de la salive avant de reprendre ses activités.
Il m'a fallu plus longtemps pour arriver à ressentir quelque chose de significatif. J'étais plus fascinée par ce qu'elle semblait ressentir que par ce que je faisais moi même d'une manière toute mécanique.
Puis, doucement, j'ai senti que mes lèvres se gonflaient, qu'une sorte de "chaleur" irradiait d'entre mes cuisses, quelque chose d'indéfinissable qui me faisait sursauter parfois, puis qui devenait de plus en plus fort. Par moment, je poussais, puis me contractais, et j'ai senti quelque chose couler dans la raie de mes fesses. C'était glissant et gluant.
J'ai continué sous ses encouragements, et nous étions là, toutes les deux dans une position inhabituelle, en train de nous livrer à une activité toute nouvelle pour moi, et je la voyais jouir sans savoir ce que c'était vraiment. Je savais seulement que ce que je faisais était de plus en plus agréable, et je continuais seulement parce qu'elle me le disais.
Quand elle n'en a plus eu envie, certainement repue, elle m'a encore encouragée à poursuivre, mais je ne suis arrivée qu'à ce que maintenant, je sais être une douce excitation. J'étais en nage, elle aussi car il faisait très chaud sous ce toit par encore complètement fini sur lequel le soleil de l'été tapait dur.
Elle a bien vu que je n'avais pas joui, et elle m'a dit que ça viendrait la prochaine fois. Dans un état particulier, j'ai arrêté quand elle s'est levée, nous nous sommes rhabillées, et nous avons repris nos jeux. Je suis restée avec une sensation bizarre entre les jambes qui s'est dissipée rapidement.
Ça n'est que le soir, dans mon lit, que j'ai recommencé à faire comme elle m'avait appris, et que j'ai réussi à jouir pour la première fois, plus vite que je n'aurais cru. Ça n'a pas été violent, loin de là, juste une crispation surprenante et très agréable et je me souviens m'être demandée si je n'avais pas fait pipi en poussant tellement le drap sous moi était mouillé comme le bas de ma chemise de nuit. Mais ça ne sentait pas l'urine et c'était très glissant.
Je me suis endormie presque tout de suite.
Par la suite, les jours suivants, j'ai recommencé plusieurs fois avec plus ou moins de succès. Petit à petit, j'ai maîtrisé mes sensations et j'ai appris à contrôler mes doigts et mes mouvements ainsi que trouver les bons endroits. Mon amie est repartie quelques jours plus tard sans que nous ayons recommencé ni même que nous ayons reparlé de tout ça.
Peu à peu, j'ai de plus en plus apprécié cette pratique, j'ai grandement perfectionné ma "technique"

et j'ai découvert assez rapidement que je pouvais le faire plusieurs fois de suite.
Au début, j'ai même été un peu inquiète de la manière dont je "mouillais" car ma copine semblait ne pas connaître ça, d'après ce que j'en avais vu quand nous étions ensemble. Mais le plaisir ressenti était bien plus fort que mon inquiétude à ce sujet et je m'y suis habituée. Ça n'est que beaucoup plus tard que j'ai su ce que c'était. Et que j'étais loin d'être unique à connaître ce genre "d’inconvénient". Je prenais simplement mes précautions pour ne pas tout tremper.
Depuis cette époque là, je me suis caressée toute seule au moins une fois par jour, souvent bien plus, voire beaucoup plus et encore maintenant.
Cet épisode de ma vie est resté gravé avec beaucoup de précision pour certains détails dans ma mémoire.
Est-ce que vous aussi, ça vous a marqué(e) comme ça ?