La santé mentale
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La santé mentale
Un topic pour la santé mentale.
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Moitié de Nîmois-ni-toi 
Sadiquement masochiste, mais une masochiste sadique

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Re: La santé mentale
J'ai trouvé ça sur le net :
Santé mentale : 5 signes qu'elle est en train de s'améliorer, selon un psychologue
Percevoir des améliorations, même minimes, est indispensable lorsqu'on s'engage dans un processus pour prendre soin de sa santé mentale. Voici comment repérer les signes d'un changement positif selon un psychologue américain.
Lorsqu'on tente d'aller mieux, d'améliorer sa santé mentale et son bien-être, il n'existe pas de recette pour obtenir des résultats miraculeux. Le processus peut être long et les résultats mettre du temps à venir. Autre difficulté : "Il n'existe souvent aucune mesure claire ou tangible permettant de savoir si nous améliorons nos vies de manière significative", pointe le psychologue américain Jim Taylor dans un article sur Psychology Today. Contrairement à une pratique sportive ou artistique, on ne perçoit pas aussi facilement les progrès. Pas de jambes qui se musclent ou de coup de crayon qui devient plus précis. "Pourtant, repérer les signes d'un changement de vie positif peut être essentiel dans un parcours d'auto-amélioration : ces éléments viennent valider les efforts réalisés", explique-t-il. Le spécialiste partage ses conseils pour percevoir ces changements.
Comment repérer que votre santé mentale s'améliore
1. Des réflexions différentes
"Plutôt que le verre à moitié vide, vous voyez le verre à moitié plein", illustre Jim Taylor. En clair : vos pensées négatives sont un peu moins présentes et vous réussissez à vous concentrer sur certains éléments positifs. Lorsque c'est le cas, essayez d'en prendre conscience.
2. De meilleures émotions vous traversent
En psychologie des émotions, on utilise le terme de "valence" pour désigner le fait qu'une émotion soit plaisante ou déplaisante. Les émotions à valence positive (joie, fierté, espoir, etc) s'opposent aux négatives (peur, dégoût, honte, etc.). "Aller mieux, c'est observer un changement de valence avec de plus en plus d'émotions positives", explique le spécialiste.
3. Du changement dans votre corps
L'amélioration de votre santé mentale se ressent également physiologiquement. Elle concerne principalement le système nerveux. Jim Taylor étaye les différents signes d'une amélioration : "Une fréquence cardiaque plus faible, une respiration plus profonde et plus régulière, des muscles détendus et l'absence de poussées d'adrénaline."
4. Un autre langage corporel
Le langage corporel correspond aux messages que l'on peut envoyer (de manière voulue ou non) sans prendre la parole. Il s'exprime à travers la posture, le regard, le sourire, etc. Lorsqu'on traverse une mauvaise passe, on a tendance à adopter un langage corporel fermé, en réponse aux "menaces" que l'on perçoit : on détourne le regard, croise les bras, fronce les sourcils. Le psychologue américain ajoute : "Lorsqu'on se sent mieux, on adopte un langage corporel plus ouvert et réceptif : on regarde les gens dans les yeux, on sourit, on fait face, exprime sa vitalité, etc."
5. Des échanges plus ouverts avec les autres
"Lorsqu'on ne va pas bien, on a tendance à percevoir et à envoyer des messages de froideur aux autres personnes et à rester à l'écart, explique Jim Taylor. Ces personnes ne viendront pas non plus vers nous car elles sentent qu'on est sur la défensive et ne nous approcheront probablement pas de peur d'être ignorées ou réprimandées." Si l'on va plus facilement voir les autres ou qu'on leur envoie des messages d'ouvertures, via le langage corporel par exemple, on aura plus de contacts avec d'autres individus. C'est donc signe d'une amélioration !
D'après le psychologue américain, lorsqu'on apporte des changements positifs dans sa vie, on est moins vulnérable émotionnellement. Ce qui facilite les échanges mais permet également d'établir de meilleures relations, dont on va se nourrir pour continuer de remonter la pente.
Source : [Vous devez vous connecter ou vous inscrire pour voir ce lien]
Santé mentale : 5 signes qu'elle est en train de s'améliorer, selon un psychologue
Percevoir des améliorations, même minimes, est indispensable lorsqu'on s'engage dans un processus pour prendre soin de sa santé mentale. Voici comment repérer les signes d'un changement positif selon un psychologue américain.
Lorsqu'on tente d'aller mieux, d'améliorer sa santé mentale et son bien-être, il n'existe pas de recette pour obtenir des résultats miraculeux. Le processus peut être long et les résultats mettre du temps à venir. Autre difficulté : "Il n'existe souvent aucune mesure claire ou tangible permettant de savoir si nous améliorons nos vies de manière significative", pointe le psychologue américain Jim Taylor dans un article sur Psychology Today. Contrairement à une pratique sportive ou artistique, on ne perçoit pas aussi facilement les progrès. Pas de jambes qui se musclent ou de coup de crayon qui devient plus précis. "Pourtant, repérer les signes d'un changement de vie positif peut être essentiel dans un parcours d'auto-amélioration : ces éléments viennent valider les efforts réalisés", explique-t-il. Le spécialiste partage ses conseils pour percevoir ces changements.
Comment repérer que votre santé mentale s'améliore
1. Des réflexions différentes
"Plutôt que le verre à moitié vide, vous voyez le verre à moitié plein", illustre Jim Taylor. En clair : vos pensées négatives sont un peu moins présentes et vous réussissez à vous concentrer sur certains éléments positifs. Lorsque c'est le cas, essayez d'en prendre conscience.
2. De meilleures émotions vous traversent
En psychologie des émotions, on utilise le terme de "valence" pour désigner le fait qu'une émotion soit plaisante ou déplaisante. Les émotions à valence positive (joie, fierté, espoir, etc) s'opposent aux négatives (peur, dégoût, honte, etc.). "Aller mieux, c'est observer un changement de valence avec de plus en plus d'émotions positives", explique le spécialiste.
3. Du changement dans votre corps
L'amélioration de votre santé mentale se ressent également physiologiquement. Elle concerne principalement le système nerveux. Jim Taylor étaye les différents signes d'une amélioration : "Une fréquence cardiaque plus faible, une respiration plus profonde et plus régulière, des muscles détendus et l'absence de poussées d'adrénaline."
4. Un autre langage corporel
Le langage corporel correspond aux messages que l'on peut envoyer (de manière voulue ou non) sans prendre la parole. Il s'exprime à travers la posture, le regard, le sourire, etc. Lorsqu'on traverse une mauvaise passe, on a tendance à adopter un langage corporel fermé, en réponse aux "menaces" que l'on perçoit : on détourne le regard, croise les bras, fronce les sourcils. Le psychologue américain ajoute : "Lorsqu'on se sent mieux, on adopte un langage corporel plus ouvert et réceptif : on regarde les gens dans les yeux, on sourit, on fait face, exprime sa vitalité, etc."
5. Des échanges plus ouverts avec les autres
"Lorsqu'on ne va pas bien, on a tendance à percevoir et à envoyer des messages de froideur aux autres personnes et à rester à l'écart, explique Jim Taylor. Ces personnes ne viendront pas non plus vers nous car elles sentent qu'on est sur la défensive et ne nous approcheront probablement pas de peur d'être ignorées ou réprimandées." Si l'on va plus facilement voir les autres ou qu'on leur envoie des messages d'ouvertures, via le langage corporel par exemple, on aura plus de contacts avec d'autres individus. C'est donc signe d'une amélioration !
D'après le psychologue américain, lorsqu'on apporte des changements positifs dans sa vie, on est moins vulnérable émotionnellement. Ce qui facilite les échanges mais permet également d'établir de meilleures relations, dont on va se nourrir pour continuer de remonter la pente.
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Re: La santé mentale
Réveiller quelqu'un en plein cauchemar, est-ce une bonne idée ?
Si une personne endormie à vos côtés est en train de faire un cauchemar, sachez qu'il n'est pas recommandé de la réveiller même si elle est en souffrance. C'est en tout cas ce que démontrent les travaux de plusieurs scientifiques qui se sont penchés sur nos rêves.
Quand les bras de Morphée deviennent un véritable cauchemar. Si certain·es font de beaux rêves, il arrive que d'autres passent de mauvaises nuits à songer au pire. Disparition d'un·e proche, situation délicate et humiliante, dispute violente... De quoi provoquer des larmes, des mouvements saccadés, des gémissements durant le sommeil qui, même s'ils peuvent être désagréables ou inquiétants, ne doivent en aucun cas être interrompus. C'est ce qu'ont, en effet, mis en lumière plusieurs études menées par des spécialistes du sommeil qui sont fermes à ce sujet : non, il ne faut en aucun cas interrompre les mauvais rêves en réveillant le dormeur ou la dormeuse.
"Les cauchemars font partie intégrante du rêve", explique ainsi Deirdre Barrett, chercheuse en rêves à la Harvard Medical School dans la revue Scientific American, précisant que ceux-ci "se produisent presque toujours pendant le sommeil paradoxal". Durant ce sommeil, les zones cérébrales responsables du stockage de la mémoire à long terme présentent une activation altérée, si bien que les gens ont tendance à ne pas se souvenir de leurs cauchemars. Réveiller une personne en plein cauchemar ne provoquerait ainsi qu'une chose : lui permettre de s'en souvenir.
Soigner ses cauchemars récurrents
Même chose pour ce qui est des terreurs nocturnes, qui, contrairement aux cauchemars, se produisent "pendant le sommeil non paradoxal" et peuvent se caractériser par des mouvements brusques de la personne endormie, de paroles "ou de somnambulisme tout en paraissant en détresse". "Vous ne devriez pas les réveiller, car iels seraient désorienté·es. Iels n'auront aucun souvenir de l'épisode si vous ne les réveillez pas", assure Michael Schredl, chercheur sur les rêves et le sommeil à l'Institut central de santé mentale en Allemagne. Néanmoins, si ne pas réveiller un dormeur en plein cauchemar est une chose, il convient de lui venir en aide si ces mauvais épisodes nocturnes sont récurrents.
Si faire des cauchemars régulièrement augmenterait le risque de démence sénile, selon une étude, ils peuvent également être le signe d'un mal-être profond ou d'une exposition à une situation stressante. Alors que certains peuvent être interprétés pour comprendre la source du problème, il convient dans tous les cas de prendre en charge ses traumatismes afin que les mauvais songes ne deviennent pas récurrents. "Si les cauchemars sont particulièrement persistants ou pénibles, ou s’ils sont le résultat d’un traumatisme, il est préférable de demander l’aide d’un professionnel", conseillent ainsi les scientifiques. Ainsi, au lieu de réveiller la personne endormie, mieux vaut lui rapporter simplement son sommeil agité au réveil, pour lui permettre de passer de meilleures nuits.
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Si une personne endormie à vos côtés est en train de faire un cauchemar, sachez qu'il n'est pas recommandé de la réveiller même si elle est en souffrance. C'est en tout cas ce que démontrent les travaux de plusieurs scientifiques qui se sont penchés sur nos rêves.
Quand les bras de Morphée deviennent un véritable cauchemar. Si certain·es font de beaux rêves, il arrive que d'autres passent de mauvaises nuits à songer au pire. Disparition d'un·e proche, situation délicate et humiliante, dispute violente... De quoi provoquer des larmes, des mouvements saccadés, des gémissements durant le sommeil qui, même s'ils peuvent être désagréables ou inquiétants, ne doivent en aucun cas être interrompus. C'est ce qu'ont, en effet, mis en lumière plusieurs études menées par des spécialistes du sommeil qui sont fermes à ce sujet : non, il ne faut en aucun cas interrompre les mauvais rêves en réveillant le dormeur ou la dormeuse.
"Les cauchemars font partie intégrante du rêve", explique ainsi Deirdre Barrett, chercheuse en rêves à la Harvard Medical School dans la revue Scientific American, précisant que ceux-ci "se produisent presque toujours pendant le sommeil paradoxal". Durant ce sommeil, les zones cérébrales responsables du stockage de la mémoire à long terme présentent une activation altérée, si bien que les gens ont tendance à ne pas se souvenir de leurs cauchemars. Réveiller une personne en plein cauchemar ne provoquerait ainsi qu'une chose : lui permettre de s'en souvenir.
Soigner ses cauchemars récurrents
Même chose pour ce qui est des terreurs nocturnes, qui, contrairement aux cauchemars, se produisent "pendant le sommeil non paradoxal" et peuvent se caractériser par des mouvements brusques de la personne endormie, de paroles "ou de somnambulisme tout en paraissant en détresse". "Vous ne devriez pas les réveiller, car iels seraient désorienté·es. Iels n'auront aucun souvenir de l'épisode si vous ne les réveillez pas", assure Michael Schredl, chercheur sur les rêves et le sommeil à l'Institut central de santé mentale en Allemagne. Néanmoins, si ne pas réveiller un dormeur en plein cauchemar est une chose, il convient de lui venir en aide si ces mauvais épisodes nocturnes sont récurrents.
Si faire des cauchemars régulièrement augmenterait le risque de démence sénile, selon une étude, ils peuvent également être le signe d'un mal-être profond ou d'une exposition à une situation stressante. Alors que certains peuvent être interprétés pour comprendre la source du problème, il convient dans tous les cas de prendre en charge ses traumatismes afin que les mauvais songes ne deviennent pas récurrents. "Si les cauchemars sont particulièrement persistants ou pénibles, ou s’ils sont le résultat d’un traumatisme, il est préférable de demander l’aide d’un professionnel", conseillent ainsi les scientifiques. Ainsi, au lieu de réveiller la personne endormie, mieux vaut lui rapporter simplement son sommeil agité au réveil, pour lui permettre de passer de meilleures nuits.
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Quand je fais des mauvais rêves ou un cauchemar et que je suis consciente de mon sommeil, je me réveille et je vais aux toilettes.
Ça règle immédiatement le souci.
L'un de mes garçons était somnambule petit et quand il était en pleine crise je le dirigeais vers les toilettes......il faisait pipi et se recouchait tjs endormi, ça réglait aussi sa crise du coup.
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Re: La santé mentale
Ten a écrit : ↑15 octobre 2023, 17:19 Réveiller quelqu'un en plein cauchemar, est-ce une bonne idée ?
Si une personne endormie à vos côtés est en train de faire un cauchemar, sachez qu'il n'est pas recommandé de la réveiller même si elle est en souffrance. C'est en tout cas ce que démontrent les travaux de plusieurs scientifiques qui se sont penchés sur nos rêves.
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"Les cauchemars font partie intégrante du rêve", explique ainsi Deirdre Barrett, chercheuse en rêves à la Harvard Medical School dans la revue Scientific American, précisant que ceux-ci "se produisent presque toujours pendant le sommeil paradoxal". Durant ce sommeil, les zones cérébrales responsables du stockage de la mémoire à long terme présentent une activation altérée, si bien que les gens ont tendance à ne pas se souvenir de leurs cauchemars. Réveiller une personne en plein cauchemar ne provoquerait ainsi qu'une chose : lui permettre de s'en souvenir.
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Même chose pour ce qui est des terreurs nocturnes, qui, contrairement aux cauchemars, se produisent "pendant le sommeil non paradoxal" et peuvent se caractériser par des mouvements brusques de la personne endormie, de paroles "ou de somnambulisme tout en paraissant en détresse". "Vous ne devriez pas les réveiller, car iels seraient désorienté·es. Iels n'auront aucun souvenir de l'épisode si vous ne les réveillez pas", assure Michael Schredl, chercheur sur les rêves et le sommeil à l'Institut central de santé mentale en Allemagne. Néanmoins, si ne pas réveiller un dormeur en plein cauchemar est une chose, il convient de lui venir en aide si ces mauvais épisodes nocturnes sont récurrents.
Si faire des cauchemars régulièrement augmenterait le risque de démence sénile, selon une étude, ils peuvent également être le signe d'un mal-être profond ou d'une exposition à une situation stressante. Alors que certains peuvent être interprétés pour comprendre la source du problème, il convient dans tous les cas de prendre en charge ses traumatismes afin que les mauvais songes ne deviennent pas récurrents. "Si les cauchemars sont particulièrement persistants ou pénibles, ou s’ils sont le résultat d’un traumatisme, il est préférable de demander l’aide d’un professionnel", conseillent ainsi les scientifiques. Ainsi, au lieu de réveiller la personne endormie, mieux vaut lui rapporter simplement son sommeil agité au réveil, pour lui permettre de passer de meilleures nuits.
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Quand je fais des mauvais rêves ou un cauchemar et que je suis consciente de mon sommeil, je me réveille et je vais aux toilettes.
Ça règle immédiatement le souci.
L'un de mes garçons était somnambule petit et quand il était en pleine crise je le dirigeais vers les toilettes......il faisait pipi et se recouchait tjs endormi, ça réglait aussi sa crise du coup.
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Re: La santé mentale
Bonjour,
Votre méthode pour aider votre fils somnambule était ingénieuse et efficace. La relation entre le sommeil et les solutions aux problèmes est vraiment fascinante.
Votre méthode pour aider votre fils somnambule était ingénieuse et efficace. La relation entre le sommeil et les solutions aux problèmes est vraiment fascinante.
Dernière modification par Biquette le 24 octobre 2023, 18:48, modifié 1 fois.
Raison : Banni, compte spam -encore-
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Re: La santé mentale
Salut,
C'est la première fois que j'entends parler de cette méthode d'aller aux toilettes pour calmer les crises de somnambulisme, mais c'est en effet intéressant. Chacun a des stratégies uniques pour faire face à ces situations. Merci de partager votre expérience !
______________________________________________________________________________________________________________________________________
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C'est la première fois que j'entends parler de cette méthode d'aller aux toilettes pour calmer les crises de somnambulisme, mais c'est en effet intéressant. Chacun a des stratégies uniques pour faire face à ces situations. Merci de partager votre expérience !
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Dernière modification par Biquette le 08 novembre 2023, 18:52, modifié 2 fois.
Raison : Pas de pub sur le forum, il y a ce qu'il faut dans votre profil
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Re: La santé mentale
Voici les 4 choses qu'il faut arrêter de faire pour renforcer l'estime de soi et être plus fort dans l'adversité.
L’estime de soi ne s'améliore pas du jour au lendemain. Cela nécessite un travail intérieur, beaucoup d'efforts et de dévouement dans les moments où nous nous sentons le moins bien dans notre peau. Et si tout ce dont nous avions besoin, c'était d'une nouvelle approche pour tenter d'y parvenir ? Ou s'il suffisait de se concentrer sur l'élimination des vieilles habitudes au lieu d'en acquérir de nouvelles ?
Nous avons souvent tendance à opter pour des solutions telles que la méditation ou le sport, mais ce dont nous avons réellement besoin, c'est de changer nos habitudes et les schémas qui nous nuisent et nous font perdre confiance en nous. Il existe 4 habitudes en particulier dont vous devez vous débarrasser si vous voulez améliorer votre estime de soi.
4 choses à ne surtout pas faire pour avoir une meilleure estime de soi
Toujours demander l’avis des autres
Lorsqu'une question nous préoccupe, il est logique de vouloir connaître l'avis des personnes qui comptent le plus pour nous, mais nous avons parfois tendance à le faire trop souvent. Par exemple, si nous avons l'impression que notre partenaire agit bizarrement, nous lui demandons constamment si nous avons fait quelque chose de mal ou s'il est en colère. Ou bien si nous sommes nerveux à l'approche d'un événement, nous avons tendance à demander constamment conseil à notre entourage.
C'est bien, mais cela peut aussi se retourner contre nous. Si les réponses des autres apaisent temporairement nos inquiétudes et nos angoisses, cela revient à s'appliquer un pansement sur une plaie invisible. Au bout d'un certain temps, l'insécurité reviendra, plus forte encore.
Que faire dans ces situations ?
Au lieu de demander l'avis des autres, il faut savoir que l'anxiété n'est pas dangereuse et ne peut pas nous nuire. Lorsque les autres nous disent ce qu'ils pensent et que nous en ressentons du soulagement, notre cerveau pense que ce sentiment d'inquiétude doit être éliminé, sinon quelque chose de grave se produira. Cela signifie qu'à long terme, lorsque nous nous sentirons à nouveau anxieux, ce sentiment reviendra plus intensément, car notre cerveau aura peur. C'est un cercle vicieux.
Nous devons faire comprendre à notre cerveau que ce sentiment, bien que désagréable, n'est pas dangereux, c'est quelque chose que nous pouvons gérer. Il s'agit de valider et d'accepter ces sentiments afin d'apprendre à les tolérer sans avoir besoin de la présence d'une autre personne. En surmontant ces situations, nous serons plus confiants pour les autres à venir.
S’inquiéter de ce que l’on ne peut pas contrôler
Penser à des choses qui ne sont pas encore arrivées et s'en inquiéter ne sert à rien. Cela ne fait que nous stresser, nous angoisser et nous faire douter de nos capacités. Nous le faisons parce que cela nous procure un sentiment biaisé de contrôle, car nous essayons de nous préparer à toute issue négative. Ces pensées font croire à notre cerveau qu'elles sont réelles et probables et, en fin de compte, nous prolongeons cette anxiété.
Que faire dans ce cas ?
Partir du principe qu'il y aura toujours des choses que nous ne pouvons pas contrôler et que rien n'arrivera pour autant. Il s'agit d'être conscient que la plupart des choses sont hors de notre contrôle et que nous devons nous adapter à chaque situation au fur et à mesure qu'elle se présente. Cela augmentera notre estime de soi, mais nous aurons aussi plus de temps à consacrer à ce qui est vraiment contrôlable.
Se torturer pour les échecs passés
C'est le cas lorsque nous passons notre temps à revivre et à nous attarder sur les choses que nous avons mal faites dans le passé ou sur les situations négatives que nous avons vécues. Cela ne peut que nous faire nous sentir plus mal dans notre peau.
Analyser un problème que nous avons rencontré et réfléchir à la manière dont nous avons agi à l'époque peut être très utile, mais lorsque nous le faisons constamment, c'est autodestructeur.
Il faut assimiler une bonne fois pour toutes qu'il est impossible de changer le passé. Et bien que cela semble plus facile que cela ne l'est en réalité, nous devons nous efforcer de nous accepter dans nos versions passées, afin d'apprendre à être meilleurs et à aller de l'avant.
Se laisser guider par ses sentiments au moment de prendre des décisions
Normalement, les personnes ayant une haute estime d'elles-mêmes fondent leurs décisions sur des faits objectifs. Celles qui ont une faible estime d'elles-mêmes prennent au contraire des décisions à partir de leurs émotions.
Nous choisissons une voie en fonction de ce que nous ressentons sur le moment, sans vraiment savoir ce qui est le plus important. Lorsque nous agissons d'une manière qui ne correspond pas à nos valeurs, notre estime de soi est mise à mal.
Nos sentiments et nos émotions sont souvent orientés vers ce qui nous fait du bien à court terme : éviter la douleur, ignorer l'anxiété... Le problème, c'est que cela a des conséquences sur l'avenir.
Pour être la meilleure version de nous-mêmes, nous devons modifier la relation que nous entretenons avec nos émotions : les accepter et nous autoriser à les ressentir afin de les surmonter et de savoir comment les gérer dans des situations futures. Notre propre esprit se rendra alors compte que nous sommes une personne digne de confiance, et c'est la clé pour ressentir l'estime de soi que nous méritons.
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L’estime de soi ne s'améliore pas du jour au lendemain. Cela nécessite un travail intérieur, beaucoup d'efforts et de dévouement dans les moments où nous nous sentons le moins bien dans notre peau. Et si tout ce dont nous avions besoin, c'était d'une nouvelle approche pour tenter d'y parvenir ? Ou s'il suffisait de se concentrer sur l'élimination des vieilles habitudes au lieu d'en acquérir de nouvelles ?
Nous avons souvent tendance à opter pour des solutions telles que la méditation ou le sport, mais ce dont nous avons réellement besoin, c'est de changer nos habitudes et les schémas qui nous nuisent et nous font perdre confiance en nous. Il existe 4 habitudes en particulier dont vous devez vous débarrasser si vous voulez améliorer votre estime de soi.
4 choses à ne surtout pas faire pour avoir une meilleure estime de soi
Toujours demander l’avis des autres
Lorsqu'une question nous préoccupe, il est logique de vouloir connaître l'avis des personnes qui comptent le plus pour nous, mais nous avons parfois tendance à le faire trop souvent. Par exemple, si nous avons l'impression que notre partenaire agit bizarrement, nous lui demandons constamment si nous avons fait quelque chose de mal ou s'il est en colère. Ou bien si nous sommes nerveux à l'approche d'un événement, nous avons tendance à demander constamment conseil à notre entourage.
C'est bien, mais cela peut aussi se retourner contre nous. Si les réponses des autres apaisent temporairement nos inquiétudes et nos angoisses, cela revient à s'appliquer un pansement sur une plaie invisible. Au bout d'un certain temps, l'insécurité reviendra, plus forte encore.
Que faire dans ces situations ?
Au lieu de demander l'avis des autres, il faut savoir que l'anxiété n'est pas dangereuse et ne peut pas nous nuire. Lorsque les autres nous disent ce qu'ils pensent et que nous en ressentons du soulagement, notre cerveau pense que ce sentiment d'inquiétude doit être éliminé, sinon quelque chose de grave se produira. Cela signifie qu'à long terme, lorsque nous nous sentirons à nouveau anxieux, ce sentiment reviendra plus intensément, car notre cerveau aura peur. C'est un cercle vicieux.
Nous devons faire comprendre à notre cerveau que ce sentiment, bien que désagréable, n'est pas dangereux, c'est quelque chose que nous pouvons gérer. Il s'agit de valider et d'accepter ces sentiments afin d'apprendre à les tolérer sans avoir besoin de la présence d'une autre personne. En surmontant ces situations, nous serons plus confiants pour les autres à venir.
S’inquiéter de ce que l’on ne peut pas contrôler
Penser à des choses qui ne sont pas encore arrivées et s'en inquiéter ne sert à rien. Cela ne fait que nous stresser, nous angoisser et nous faire douter de nos capacités. Nous le faisons parce que cela nous procure un sentiment biaisé de contrôle, car nous essayons de nous préparer à toute issue négative. Ces pensées font croire à notre cerveau qu'elles sont réelles et probables et, en fin de compte, nous prolongeons cette anxiété.
Que faire dans ce cas ?
Partir du principe qu'il y aura toujours des choses que nous ne pouvons pas contrôler et que rien n'arrivera pour autant. Il s'agit d'être conscient que la plupart des choses sont hors de notre contrôle et que nous devons nous adapter à chaque situation au fur et à mesure qu'elle se présente. Cela augmentera notre estime de soi, mais nous aurons aussi plus de temps à consacrer à ce qui est vraiment contrôlable.
Se torturer pour les échecs passés
C'est le cas lorsque nous passons notre temps à revivre et à nous attarder sur les choses que nous avons mal faites dans le passé ou sur les situations négatives que nous avons vécues. Cela ne peut que nous faire nous sentir plus mal dans notre peau.
Analyser un problème que nous avons rencontré et réfléchir à la manière dont nous avons agi à l'époque peut être très utile, mais lorsque nous le faisons constamment, c'est autodestructeur.
Il faut assimiler une bonne fois pour toutes qu'il est impossible de changer le passé. Et bien que cela semble plus facile que cela ne l'est en réalité, nous devons nous efforcer de nous accepter dans nos versions passées, afin d'apprendre à être meilleurs et à aller de l'avant.
Se laisser guider par ses sentiments au moment de prendre des décisions
Normalement, les personnes ayant une haute estime d'elles-mêmes fondent leurs décisions sur des faits objectifs. Celles qui ont une faible estime d'elles-mêmes prennent au contraire des décisions à partir de leurs émotions.
Nous choisissons une voie en fonction de ce que nous ressentons sur le moment, sans vraiment savoir ce qui est le plus important. Lorsque nous agissons d'une manière qui ne correspond pas à nos valeurs, notre estime de soi est mise à mal.
Nos sentiments et nos émotions sont souvent orientés vers ce qui nous fait du bien à court terme : éviter la douleur, ignorer l'anxiété... Le problème, c'est que cela a des conséquences sur l'avenir.
Pour être la meilleure version de nous-mêmes, nous devons modifier la relation que nous entretenons avec nos émotions : les accepter et nous autoriser à les ressentir afin de les surmonter et de savoir comment les gérer dans des situations futures. Notre propre esprit se rendra alors compte que nous sommes une personne digne de confiance, et c'est la clé pour ressentir l'estime de soi que nous méritons.
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Sadiquement masochiste, mais une masochiste sadique

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Re: La santé mentale
Voici pourquoi vous aimez regarder des films qui font peur.
Vampires, zombies, maisons hantées... Pourquoi certain(e)s aiment flirter avec la peur et l'angoisse à l'écran ? Réponses d'une psychanalyste et d'un spécialiste du cinéma.
"L'émotion humaine la plus puissante est la peur. C'est l'essence de tout bon thriller que de pouvoir faire croire au Grand Méchant Loup pour un instant", confie le réalisateur John Carpenter au Time le 16 novembre 1987. À quelques jours d'Halloween, comment expliquer le goût du frisson sur grand et petit écran ?
Hormones du plaisir et satisfaction
La peur est une émotion naturelle. Au quotidien, elle est déclenchée par notre instinct de survie au moment d'un danger pour nous mettre dans un état de vigilance. "Elle permet de vérifier que notre système d'alerte fonctionne", clarifie Laura Gélin, psychanalyste. Lorsque l'on vit cette émotion, "des hormones comme l'endorphine et l'adrénaline sont sécrétées", révèle la professionnelle, et aident à dépasser la peur. Une fois l'émotion passée, "la dopamine, hormone de satisfaction très addictive, est une vraie récompense", continue la psychanalyste. Satisfaits d'avoir dépassé la peur, on ressent du plaisir. Nous ne sommes cependant pas tous égaux face à l'horreur. "Certains ont peur tellement facilement qu'ils ne préfèrent pas voir ces films, et d'autres peuvent y être accros grâce au fort bénéfice de satisfaction d'avoir surmonté la peur", développe Laura Gélin.
Regarder des représentations de la mort assis sur un fauteuil de cinéma ou sur son canapé permet aussi de l'"apprivoiser et de triompher d'elle. La répétition de la mort, tue la mort", interprète Dominique Sipière (1), spécialiste du cinéma classique hollywoodien et professeur émérite à l'université Paris-Ouest-Nanterre.
Se sentir vivant
"Ce qui fait le plus peur, c'est ce que l'on imagine"
Laura Gélin, psychanalyste.
On parle ici de peurs dites "volontaires" et non "réelles", "personne n'a envie de s'y confronter lorsque l'on vit au quotidien dans un climat de guerre ou d'attentats", rectifie Laura Gélin. Ressentir des peurs que l'on sait irréelles est aussi un bon moyen d'oublier ses véritables angoisses. Pendant une heure et demie, cela attire l'attention et nous coupe de la réalité et des problèmes que l'on peut avoir dans la vraie vie. Sans oublier que nous nous exposons à une situation de danger en ne prenant aucun risque : "À la fin du film, on sait que les affreux monstres seront punis", commente Dominique Sipière.
"Regarder un film d'horreur est une manière de se sentir vivant. Cela fait éprouver des sensations fortes permettant d'avoir confiance en soi", commence la professionnelle. Un phénomène séduisant surtout les adolescents qui regardent des films d'horreur à deux ou en groupe. "Confronter la peur en groupe permet d'accentuer l'excitation et de partager des émotions fortes. Vivre la même expérience est un moyen de cohésion sociale", expose Laura Gélin.
Séduits par des procédés cinématographiques
Les grands réalisateurs réussissent à jouer avec les émotions. Ils maîtrisent surprise et suspense, les deux moyens pour provoquer la peur. Avec la première, "on se retrouve nez à nez avec le monstre lorsqu'on le voit", indique Dominique Sipière. Avec le second, on sait qu'il y a quelque chose de monstrueux quelque part mais on ne le voit pas. Nous inventons et construisons notre propre peur". Et voici peut être l'option la plus effrayante : "Ce qui fait le plus peur, c'est ce que l'on imagine", précise la psychanalyste Laura Gélin.
Les effets de contraste, au niveau du son, avec l'importance de la musique et des silences, mais aussi dans l'incarnation du mal, participent à cette frayeur ressentie. Dans beaucoup de films, l'objet horrible est une boîte à musique ou un petit objet. "Prenons l'exemple de l'adaptation cinématographique du roman Ça de Stephen King. Le clown, objet le plus rassurant du monde pour les enfants, y représente l'horreur absolue", révèle Dominique Sipière. Une horreur qui a séduit de très nombreux spectateurs. En France, le film sorti en 2017 a réalisé plus de 2 millions d'entrées (2.223.006), selon CBO Box Office.
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Vampires, zombies, maisons hantées... Pourquoi certain(e)s aiment flirter avec la peur et l'angoisse à l'écran ? Réponses d'une psychanalyste et d'un spécialiste du cinéma.
"L'émotion humaine la plus puissante est la peur. C'est l'essence de tout bon thriller que de pouvoir faire croire au Grand Méchant Loup pour un instant", confie le réalisateur John Carpenter au Time le 16 novembre 1987. À quelques jours d'Halloween, comment expliquer le goût du frisson sur grand et petit écran ?
Hormones du plaisir et satisfaction
La peur est une émotion naturelle. Au quotidien, elle est déclenchée par notre instinct de survie au moment d'un danger pour nous mettre dans un état de vigilance. "Elle permet de vérifier que notre système d'alerte fonctionne", clarifie Laura Gélin, psychanalyste. Lorsque l'on vit cette émotion, "des hormones comme l'endorphine et l'adrénaline sont sécrétées", révèle la professionnelle, et aident à dépasser la peur. Une fois l'émotion passée, "la dopamine, hormone de satisfaction très addictive, est une vraie récompense", continue la psychanalyste. Satisfaits d'avoir dépassé la peur, on ressent du plaisir. Nous ne sommes cependant pas tous égaux face à l'horreur. "Certains ont peur tellement facilement qu'ils ne préfèrent pas voir ces films, et d'autres peuvent y être accros grâce au fort bénéfice de satisfaction d'avoir surmonté la peur", développe Laura Gélin.
Regarder des représentations de la mort assis sur un fauteuil de cinéma ou sur son canapé permet aussi de l'"apprivoiser et de triompher d'elle. La répétition de la mort, tue la mort", interprète Dominique Sipière (1), spécialiste du cinéma classique hollywoodien et professeur émérite à l'université Paris-Ouest-Nanterre.
Se sentir vivant
"Ce qui fait le plus peur, c'est ce que l'on imagine"
Laura Gélin, psychanalyste.
On parle ici de peurs dites "volontaires" et non "réelles", "personne n'a envie de s'y confronter lorsque l'on vit au quotidien dans un climat de guerre ou d'attentats", rectifie Laura Gélin. Ressentir des peurs que l'on sait irréelles est aussi un bon moyen d'oublier ses véritables angoisses. Pendant une heure et demie, cela attire l'attention et nous coupe de la réalité et des problèmes que l'on peut avoir dans la vraie vie. Sans oublier que nous nous exposons à une situation de danger en ne prenant aucun risque : "À la fin du film, on sait que les affreux monstres seront punis", commente Dominique Sipière.
"Regarder un film d'horreur est une manière de se sentir vivant. Cela fait éprouver des sensations fortes permettant d'avoir confiance en soi", commence la professionnelle. Un phénomène séduisant surtout les adolescents qui regardent des films d'horreur à deux ou en groupe. "Confronter la peur en groupe permet d'accentuer l'excitation et de partager des émotions fortes. Vivre la même expérience est un moyen de cohésion sociale", expose Laura Gélin.
Séduits par des procédés cinématographiques
Les grands réalisateurs réussissent à jouer avec les émotions. Ils maîtrisent surprise et suspense, les deux moyens pour provoquer la peur. Avec la première, "on se retrouve nez à nez avec le monstre lorsqu'on le voit", indique Dominique Sipière. Avec le second, on sait qu'il y a quelque chose de monstrueux quelque part mais on ne le voit pas. Nous inventons et construisons notre propre peur". Et voici peut être l'option la plus effrayante : "Ce qui fait le plus peur, c'est ce que l'on imagine", précise la psychanalyste Laura Gélin.
Les effets de contraste, au niveau du son, avec l'importance de la musique et des silences, mais aussi dans l'incarnation du mal, participent à cette frayeur ressentie. Dans beaucoup de films, l'objet horrible est une boîte à musique ou un petit objet. "Prenons l'exemple de l'adaptation cinématographique du roman Ça de Stephen King. Le clown, objet le plus rassurant du monde pour les enfants, y représente l'horreur absolue", révèle Dominique Sipière. Une horreur qui a séduit de très nombreux spectateurs. En France, le film sorti en 2017 a réalisé plus de 2 millions d'entrées (2.223.006), selon CBO Box Office.
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Moitié de Nîmois-ni-toi 
Sadiquement masochiste, mais une masochiste sadique

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Re: La santé mentale
Je viens de rêver de ma mère, pas d'elle mais du fait.
C'est finalement difficile pour moi de le réaliser pleinement, vu qu'elle n'était plus chez elle depuis juillet.
Au début je me suis dit que ça avait été "doux" pour moi son départ.
Mais là je rêve de plus en plus d'elle, et à chaque fois dans mon rêve j'ai mon moi/ma petite voix qui me dit "non mais elle est morte tu sais, elle n'est pas en clinique de réeduc, elle est morte !!!"
J'arrive à parler de sa mort, avec ma famille (mes frères, mes cousines, peu avec mes enfants qdmm, avec mon mari), avec des gens qu'elle connaissaient du village......et ce matin avec ma meilleure amie encore. J'en parle sans pleurer, sans vraiment sentir de chagrin, on a vidé son appartement, là on continue de vider le garage (avec les affaires de mon père c'est une autre histoire, mes frères et moi on ne sait pas en parler sans pleurer, ça a été trop brusque/soudain).........et ça va quoi.
Sauf que là je me lève de la sieste et je n'ai eu que ça dans mon rêve, ma petite voix qui me dit "non mais elle est morte tu sais, elle n'est pas en clinique de rééduc, elle est morte !!!" .
Mon chagrin me monte mais aucune larme sort, je me pose des questions, c'est un rêve ? la réalité ? pourquoi je ne vois plus son visage ? mais où elle est ? et la petite voix qui en remet une couche. Cette petite voix c'est moi, ce moi est conscient de sa mort mais le moi réveillée, le moi de tous les jours, le moi du quotidien de la vie, lui je crois qu'il ne le capte pas bien.
Je me demande combien de temps encore ça va me faire ça.
Je me demande si je fais un déni ou si c'est juste que ça ne me fait pas plus mal que ça.
C'est finalement difficile pour moi de le réaliser pleinement, vu qu'elle n'était plus chez elle depuis juillet.
Au début je me suis dit que ça avait été "doux" pour moi son départ.
Mais là je rêve de plus en plus d'elle, et à chaque fois dans mon rêve j'ai mon moi/ma petite voix qui me dit "non mais elle est morte tu sais, elle n'est pas en clinique de réeduc, elle est morte !!!"
J'arrive à parler de sa mort, avec ma famille (mes frères, mes cousines, peu avec mes enfants qdmm, avec mon mari), avec des gens qu'elle connaissaient du village......et ce matin avec ma meilleure amie encore. J'en parle sans pleurer, sans vraiment sentir de chagrin, on a vidé son appartement, là on continue de vider le garage (avec les affaires de mon père c'est une autre histoire, mes frères et moi on ne sait pas en parler sans pleurer, ça a été trop brusque/soudain).........et ça va quoi.
Sauf que là je me lève de la sieste et je n'ai eu que ça dans mon rêve, ma petite voix qui me dit "non mais elle est morte tu sais, elle n'est pas en clinique de rééduc, elle est morte !!!" .
Mon chagrin me monte mais aucune larme sort, je me pose des questions, c'est un rêve ? la réalité ? pourquoi je ne vois plus son visage ? mais où elle est ? et la petite voix qui en remet une couche. Cette petite voix c'est moi, ce moi est conscient de sa mort mais le moi réveillée, le moi de tous les jours, le moi du quotidien de la vie, lui je crois qu'il ne le capte pas bien.
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Sadiquement masochiste, mais une masochiste sadique

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Re: La santé mentale
tu as eu le temps de voir venir avec ta mère aussi
L'amour est une illusion que je ne connais pas
calinours nichonphile
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Re: La santé mentale
Ceux que nous avons aimés ne nous quittent jamais.
Ils restent en nous.
Moi aussi je revois en réve,mon fils mort en 2007.
Et il est en permanence présent dans mes pensées.
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La liberté,c’est de savoir danser avec ses chaînes.(Nietzsche)
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Re: La santé mentale
@Ten je vais te dire comme @Dpolar, avec ta maman tu as eu le temps de voir venir les choses et malheureusement tu savais ce qui allait arriver, ton inconscient était en quelque sorte "prêt".
Pour moi tu es encore dans le truc, entre les papiers à faire, le tri et vider. Mais quand tu auras tout terminé que tu n'auras plus rien à faire c'est peut-être à ce moment que tu vas réaliser et que les larmes vont arriver.
Pour moi tu es encore dans le truc, entre les papiers à faire, le tri et vider. Mais quand tu auras tout terminé que tu n'auras plus rien à faire c'est peut-être à ce moment que tu vas réaliser et que les larmes vont arriver.
Le bonheur existe... tu es le mien Mikadoc
Les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais

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Re: La santé mentale
Je suis en train de subir la réalisation totale de sa perte, je me réveille en pleure, si je ne m'occupe pas l'esprit pendant la journée je pleure, je pense à elle h24, c'est usant.
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Re: La santé mentale
J'ai remarqué des coups de déprimes le lendemain de journée plaisir. C'est avec nos sorties motos que j'ai remarqué ça, mais si je fais l'analyse des lendemains de n'importe quelle journée remplie de plaisir ça me fait ça à chaque fois.
C'est pareil pour vous ?
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Re: La santé mentale
C'est peut être parce que tu ressens l'envie, après une journée plaisir, de lui en faire part, de lui raconter, et que tu ne le peux plus ?
Ou/et que tu culpabilises de t'amuser alors qu'elle est plus là....à tort car elle préfèrerait sans aucun doute que tu continues à avoir une vie pleine de joies.
Ca pourrait peut être te soulager d'aller lui parler au cimetière, raconter ta journée, tes joies, tes peines ? Ma mère fait cela presque toutes les semaines sur la tombe de ses parents.
Ou/et que tu culpabilises de t'amuser alors qu'elle est plus là....à tort car elle préfèrerait sans aucun doute que tu continues à avoir une vie pleine de joies.
Ca pourrait peut être te soulager d'aller lui parler au cimetière, raconter ta journée, tes joies, tes peines ? Ma mère fait cela presque toutes les semaines sur la tombe de ses parents.
Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi.
Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas.
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Re: La santé mentale
Je n'avais pas pensé à ça en effet. De n'avoir plus personne pour raconter mes journées plaisirs.
C'est clair que ça m'est devenu plus flagrant depuis qu'elle n'est plus là.
Mais si je remonte le temps avec mes souvenirs des journées plaisir, ça me l'a tjs fait, dans une moindre mesure c'est sûr.
Merci @Mad'O tu a mis le doigt en plein centre.
J'ai mon deuil à faire, ça va être dur dur mais ça se fera de toute façons parce que je ne peux rien changer à la situation .
C'est clair que ça m'est devenu plus flagrant depuis qu'elle n'est plus là.
Mais si je remonte le temps avec mes souvenirs des journées plaisir, ça me l'a tjs fait, dans une moindre mesure c'est sûr.
Merci @Mad'O tu a mis le doigt en plein centre.
J'ai mon deuil à faire, ça va être dur dur mais ça se fera de toute façons parce que je ne peux rien changer à la situation .
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Re: La santé mentale
Je n’aime pas ce terme de ”santé mentale”
Ça n’a rien à voir avec la perte d’un étre cher.
On perd quelqu’un qu’on aime,et on est malheureux à en crever,c’est tout!
C’est celui qui n’est pas malheureux,qui est insensible,
C’est celui là qui est un malade mental!
Ça n’a rien à voir avec la perte d’un étre cher.
On perd quelqu’un qu’on aime,et on est malheureux à en crever,c’est tout!
C’est celui qui n’est pas malheureux,qui est insensible,
C’est celui là qui est un malade mental!
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