Loxinside a écrit :
L'autre soir on a trouvé un mec raide bourré dans un buisson avec des amis, il était déjà sur le côté mais je voulais le mettre vraiment en PLS en attendant l'arrivée du SAMU. Ben j'en ai été incapable, je ne me souvenais plus de la position des bras, et c'est grâce à une amie qu'on a pu le faire (et on a bien galéré à le bouger!). C'est là que je me suis rendue compte que seule, je n'aurais pas pu faire quoi que ce soit à part appeler les secours et veiller à ce qu'il ne soit pas sur le ventre ou sur le dos.
Comment dire..?
La PLS, c'est "beau" quand c'est bien fait; que ta victime est placée d'entrée de jeu sur le flanc gauche pour le transport sanitaire
mais...dans le cas de figure que tu exposes, on s'en tape un peu.
Bravo (respect) à toi pour ne pas être passée à côté (l'air de rien) d'un mec qui allait peut être mourir mais bon, en l'absence (c'est un exemple) de plusieurs victimes, tu peux te contenter de faire cette PLS à l'arrache (tu places ta victime sur un flanc et tu la bloques, agenouillée derrière elle, pour pas qu'elle bascule). En plus, t'es pas plus mal placée pour surveiller ventil et pouls.
Alors oui, la théorie n'apprend pas ça et l'examen punit ce "bidouillage" mais quand t'es dans la merde (panique ou oubli), ce simple réflexe fait que le SP va te dire "très bien, merci".
On apprend souvent les trucs sur un mannequin, dans une salle chauffée à 21 ou 22 degrés. Dans la pratique, on est "toujours" la nuit, sous la flotte et dans la boue, avec des mecs qu'il faut baffer pour qu'ils te laissent bosser...et il faut faire avec
Alors pas de critiques hein? Je dis juste que la personne qui sait faire une belle PLS n'est pas plus douée qu'une autre qui va savoir gérer ses deux ou trois victimes en même temps...en étant logique, calme et... entraînée.
