Lorsqu’il prononce le fameux « Rendez donc à César ce qui appartient à César, et à D.ieu ce qui appartient à D.ieu », d’une part il amorce ce que Paul traduira plus tard, dans l’épitre aux Romains chapitre 13 :1, par : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu » ; et d’autre part il le fait dans un contexte politique particulier puisqu’à l’époque, Rome avait bien du mal à imposer son autorité face à l’identité Juive, très forte puisqu’un juif se définit avant tout par son appartenance à cette religion, à ce peuple et à cette culture de la mémoire collective de « peuple élu » qui se transmet de génération en génération ; et qui s’opposait donc à l’assimilation inhérente à la Pax Romana, notamment en ce qui concernait les impôts.
Oui je sais, j'ai des trucs bizarres dans mon presse-papier
