Et là, je découvre un beau sentier GR avec un panneau m'indiquant Calatayud (Ville à 6 kilomètres). Ce sentier n'ayant pas l'air trop difficile, et ressemblant à une ancienne piste de 4x4, je m'y suis engagé. AIE AIE AIE !
La pente était très sérieuse, le chemin carrossable s'est arrêté 500 mètres plus bas après s'être dégradé. Le sentier serpentant dans un vallon ayant l'air joli, j'ai continué et là encore la pente est devenue très sérieuse.
Quand j'ai pris conscience que cela allait devenir trop HARD pour moi, j'ai aussi compris que revenir en arrière n'était pas réellement possible avec mon vélo qui est lourd. Même avec l'assistance électrique je ne me suis pas senti de remonter.
En grand aventurier oubliant son âge,
j'ai voulu m'amuser et faire le beau 
rien que pour étonner les lapins et la biche que j'avais croisée. Le sentier est devenu un enfer ! Rochers / ronces / arbres couchés / éboulis / pentes de folie. Il y a des fois où, assis --> sur le cadre en freinant des deux roues + deux deux pieds je me suis fait des peurs à 2 kilomètres heures.Arrivé dans un petit village alimenté par les corbeaux,
j'ai compris que j'avais du louper un croisement de GR et que je n'étais pas du tout à Calatayud ! 
Cela n'a rajouté que 20 kilomètres avant que je me fasse 10 kilomètres de montée + une piste défoncée puisque l'autoroute n'est pas autorisée aux vélos.J'ai mal partout et j'ai même découvert des muscles inconnus.
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Je fais du repérage et des road-book pour les clients du gîte mais celui là je le réserve pour les clients chiants à martyriser et peut-être même que je les déposerai en bas plutôt qu'en haut si ils ont été très
!
que l'on trouve en Espagne. 
et x kilomètres inutiles puisque je prenais le parcours à l'envers, j'ai croisé un Espagnol qui ne parlait même pas le Français. Ils sont nuls ces espagnols ! Humour car il a pris le temps de tout bien m'expliquer et même avec des détails que je n'ai même pas tout bien compris.